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Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la ville des Beatles a été désignée capitale européenne de la culture en 2008. C’est le moment de découvrir son nouveau visage. Quatre raisons d’y passer un week-end. Paru le 11.02.2008, par Christian Luc-Parison
1 – ADMIRER On se précipite à la Tate Liverpool pour les œuvres de Niki de Saint Phalle. Le musée, qui présente la plus importante collection d’art contemporain anglaise en dehors de Londres, consacre une belle rétrospective à l’artiste française. De ses premiers assemblages des années 50 à ses fameuses Nanas, en passant par son travail avec le Suisse Jean Tinguely. Jusqu’au 5 mars. Tate Liverpool, Albert Dock. Tél. : 00.44.151.702.7400 et sur www.tate.org.uk
On attend le 18 avril pour découvrir les tableaux de Monet, Pissarro ou Hopper accrochés à la Walker Art Gallery, dans le cadre de « Art in the Age of Steam », exposition consacrée à l’époque des machines à vapeur. www.liverpoolmuseums.org.uk
2 – RETROUVER L’esprit créatif de la capitale de la pop britannique, et son histoire, en visitant le musée des Beatles dans les Docks. Beatles Story, Albert Dock. Tél. : 00.44.151.709.1963. Les vrais fans s’offriront le Magical Mystery Tour : deux heures de visite des lieux qui ont inspiré les Beatles (Penny Lane, Strawberry Fields…), 9,99 £ (13,43 €). Rens. The Cavern Club au 0.44.151.236.1965. La musique des Beatles et des autres gloires locales le 1er juin lors du Liverpool Sound, un concert unique organisé dans le mythique stade d’Anfield. Au programme : sir Paul McCartney “himself” !
3 – SE BALADER On n’a plus peur d’aller sur les bords du fleuve Mersey qui s’ornent désormais de nouveaux immeubles aux lignes futuristes en rupture harmonieuse avec le néogothique d’antan. À voir notamment, le Port of Liverpool Building avec son dôme qui copie celui de la cathédrale Saint-Paul de Londres, le Cunard Building et le Royal Liver Building, mélange de baroque et d’Art nouveau.
4 - Y séjourner
Option nostalgie au Hard Days Night Hotel. On l’attendait depuis un moment. Il vient d’ouvrir le 1er février. Comme son nom l’indique, le Hard Days Night Hotel est un hommage aux Fab Four. Installé dans un bâtiment fin XIXe proche de la mythique Cavern. Sur six étages, chacune des 110 chambres illustre une période de l’histoire du groupe. La meilleure chambre : évidemment l’une des deux suites dédiées à John Lennon et Paul McCartney. La première avec le fameux piano blanc, et la seconde avec la tenue d’apparat de sir Paul. Le plus : chaque chambre s’orne d’un tableau de la célèbre Shannon, spécialiste incontestée des Beatles. Le prix : chambre double à partir de 190 €. Rens. au 00.44.844.870.0123 et sur www.harddaysnighthotel.com
Option design au Malmaison. Dans le quartier historique en pleine mutation de Princess Dock, ce nouvel hôtel, inspiré des établissements postindustriels de SoHo à Manhattan, offre 130 chambres lumineuses avec des variantes de couleurs. La meilleure chambre : on laisse les deux suites aux supporters des clubs de foot locaux (Liverpool FC et Everton), et l’on opte pour une chambre chocolat avec vue sur le fleuve Mersey. Le prix : à partir de 150 €. Rens. au 00.44.151.229.50
Y ALLER On y va avec Gaéland Ashling, qui propose le séjour de 3 jours-2 nuits au départ de Paris avec vols Paris-Manchester aller-retour sur Air France à partir de 494 e. Un prix qui comprend une voiture de location pendant 3 jours. Rens. au 0.825.12.30.03. Et pour en savoir plus sur les événements de Liverpool 2008, on consulte www.enjoyengland.fr
Récemment désigné comme le plus bel hôtel du monde dans la catégorie "établissement urbain" d’un magazine britannique, l’Hôtel, dans le quartier de Saint Germain des Prés est une invitation au luxe en toute simplicité. Découvrez l’établissement préféré d’Oscar Wilde, un bijou au cœur de la capitale.
De l’extérieur, rien ne transparaît. On passerait presque devant sans s’en apercevoir… Seule une enseigne nous indique que nous sommes bien arrivés. En revanche, passé le porche, nous voici dans un autre monde ! A droite, la réception, où l’accueil est charmant. A gauche, un petit salon, où Jean Cocteau est mis à l’honneur. Et, face à nous, quelques pas nous séparent de cet extraordinaire puits de lumière, formé d’un escalier hélicoïdal, la colonne vertébrale de l’Hôtel. "Je me rappellerais toujours de mon premier jour ici, raconte Caroline Piel, directrice de l’Hôtel, de mon émerveillement lorsque j’ai franchi la porte. Et, aujourd’hui, je ne me lasse pas de voir le même regard chez mes clients."
L’Hôtel, ce sont vingt chambres, réparties tout le long de cet escalier... Certaines personnalités y tiennent l’affiche, tels Oscar Wilde, bien sûr, qui a vécu un an dans ces lieux avant d’y mourir "au dessus de ses moyens" - selon ses propres mots, car il savait qu’il ne pourrait payer sa note !- ou Mistinguett, dont la sœur a légué l’ensemble du mobilier art déco pour meubler une chambre. L’invitation au voyage se fait également en franchissant les portes des chambres Marco Polo (Chine), Pondichéry (Inde) et Pagode (Japon) où l’on plonge avec délice dans les arts décoratifs asiatiques, courants dans les "bonnes maisons" du XVIIIe siècle... Un autre bond, dans le passé cette fois, s’effectue avec les chambres Napoléon III, Charles X , Cardinale ou encore la Reine Hortense, si romantique avec sa terrasse avec vue sur l’église Saint Germain des Prés.
Âme romantique, rêveuse... Et luxe décontracté
Vous l’aurez compris, toutes ces chambres sont décorées avec goût, créant pour chacune une ambiance toute particulière... Mais l’Hôtel, c’est également un bar et un restaurant, remis à neuf par le célèbre décorateur Jacques Garcia en 2000. Tissus soyeux, couleurs chaudes, éclairage tamisé et bibliothèques pour le petit salon du bar, si cosy et accueillant... Car l’âme du lieu est imprégnée, sans conteste possible, des salons littéraires. Aujourd’hui, il en existe encore, organisés par l’épouse du poète argentin Jorge Luis Borgès, qui aimait à descendre ici.
Au delà du romantisme intrinsèque, l’on vient chercher en ces murs la sérénité, le calme, la discrétion et l’attention bienveillante du personnel. "Je n’ai pu cacher ma satisfaction lorsque j’ai vu l’un de nos clients mettre ses pieds sur un pouf : il était chez lui, raconte Caroline. Ce que nous voulons, c’est que nos clients se sentent ‘comme à la maison’." Du luxe oui, mais "décontracté." Tout le personnel s’appelle par son prénom, de la directrice à la femme de chambre. Et cette ambiance sympathique se retrouve dans le service. Vous voulez prendre votre petit déjeuner à 17h ? Pas de souci. Il suffit de le demander. Enfin, dans les vieilles caves, une piscine privée pour deux et un hammam invitent à la détente.
Le Restaurant, futur étoilé ?
Nombreuses célébrités ont franchi ses portes depuis 1816, date de son ouverture. Même si aujourd’hui la clientèle se compose à près de 95% d’étrangers pour l’hôtellerie – des visiteurs essentiellement britanniques -, au restaurant et au bar – Le Restaurant, qui brigue une étoile - elle s’avère très parisienne. Pour Caroline, c’est un plaisir sans cesse renouvelé que de voir ses clients satisfaits : "J’adore l’ambiance de ce lieu... Il m’est arrivé de dormir sur place – comme pour les grèves par exemple – et de ne pas penser au fait que je dormais sur mon lieu de travail." L’Hôtel fait partie de la petite chaîne britannique "A curious Group of Hotels" (ACGH), dont les propriétaires sont de jeunes aristocrates, très francophiles, dont la règle d’or est cet accueil chaleureux et si particulier pour un établissement de luxe.
Et avant de partir, l’on ne peut s’empêcher de s’arrêter un instant pour s’installer dans les petits salons, à écouter le bruissement des conversations...
Pour voir l’Hôtel en images, cliquez sur suivant.
L’Hôtel Premier dans la catégorie "Best Urban Hotel" lors des Harpers Bazaar Travel Awards 2008 et lauréat également dans la catégorie "Best European hotel for Sexy City Nooks" du palmarès "101 Best Hotels, 2008" du Tatler Travel Guide.
13 rue des Beaux-Arts 75006 Paris T. 01.44.41.99.00 www.l-hotel.com
Invitation à la détente et au luxe après les fêtes... A noter que L’Hôtel propose une formule "relaxation après les fêtes" pour les couples : une chambre, un petit déjeuner, un massage pour chacun et un dîner de trois plats pour deux au Restaurant à partir de 510€ (Conditions à voir sur le site Internet).
La littérature marocaine d'expression française a été au centre d'une rencontre organisée, mercredi à Casablanca, dans le cadre de la 14ème édition du Salon international de l'Edition et du Livre (SIEL).
Mettant l'accent sur les critères d'identification de la littérature masculine ou féminine, la romancière Rajaa Benchemsi a souligné qu'il ne faut pas confondre littérature et écrits de coeur, la littérature étant un registre particulier.
Elle avoue qu'elle n'a jamais été culpabilisée du fait d'écrire en français.
"Je me sens profondément arabe, musulmane et marocaine et j'écris en français", a-t-elle dit.
C'est en fait une manière d'"arriver à dire soi dans la langue de l'autre", a-t-elle soutenu, faisant remarquer que la littérature de mimétisme n'a aucun intérêt et il faudrait mieux s'inspirer de sa propre société.
S'exprimer en français n'est "ni un dédoublement ni un déchirement" en ce sens que "le talent est universel qu'il soit arabe ou français".
Pour le critique et linguiste Kacem Basfaou, qui reprend Kateb Yacine, la problématique de la langue se résout par le temps. "L'on est actuellement dans un marché où l'enjeu consiste en la créativité et la production", souligne Basfou, qui souligne l'importance d'enrichir la culture et de revivifier la littérature, quelle qu'en soit la langue d'expression.
Il plaide en ce sens pour la formation de critiques littéraires en vue de promouvoir la lecture au grand public.
Relevant que l'aventure de l'écriture est de plus en plus individuelle, Ali Tizilgade (prix Atlas 2007, Fictions, pour son récit "La Colline de Papier", Ed. Tizi), a rappelé que la littérature d'expression française a été marquée par des textes majeurs donnant lieu à une production académique.
Les participants ont appelé à un meilleur repositionnement de la culture au sein de la société, notant au passage l'éclosion au Maroc de plusieurs nouveaux genres littéraires d'expression française tels les écrits des femmes, la littérature de la diaspora et l'écriture sur l'exil.
Modéré par Mostafa Annahal, cette table ronde a été organisée par l'Union des écrivains du Maroc (UEM) autour du thème "la littérature marocaine écrite en langue française : Etats des lieux".
Plus de 70 rencontres, tables rondes et autres conférences sont programmées dans le cadre de la 14-ème édition du SIEL organisée à Casablanca du 8 au 17 février sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.
par Aurélien Billot 18/02/2008 | Mise à jour : 07:32 |
Crédits photo : AFP
Au terme d'une seconde période hallucinante, les Girondins ont écrasé Monaco (0-6) qui n'avait jusque-là pas encaissé le moindre but à Louis II en 2008. Un score digne d'un match de tennis qui leur permet de revenir à un point de l'OL.
Ricardo allait-il jouer un vilain tour à ses anciens protégés ? Pas évident quand on sait que Monaco a rarement brillé dans les matches au sommet cette saison. Une faillite lors des grands rendez-vous qui n'empêche pas les joueurs de la Principauté de batailler pour une place européenne. Après deux résultats infructueux, l'ASM entendait donc bien se relancer face à une équipe de Bordeaux qui devait digérer son revers continental pour espérer poursuivre sa «Chasse au Lyon». Monaco pouvait ainsi se retrouver seule à la 4e place en cas de succès alors que Bordeaux pouvait revenir à une petite longueur de l'OL en décochant les trois points.
Trop d'enjeu tue le jeu
Un enjeu majeur de part et d'autre qui semblait dans un premier temps paralyser le jeu des deux formations. La tension était véritablement palpable d'entrée et le ballon voyageait beaucoup dans les airs. Les deux équipes éprouvaient les pires difficultés à produire du jeu en raison notamment d'un gros déchet technique. Il fallait ainsi patienter durant vingt petites minutes pour voir les tribunes toujours très clairsemées de Louis II frissonner. Suite à une déviation subtile de Leko, Piquionne prenait ainsi sa chance dans la surface, mais il ne trouvait pas le cadre (19e). Un bref éclair, qui ne débloquait en rien une situation ultra cadenassée. Véritable homme providentiel des Girondins ces derniers temps, Cavenaghi tentait alors de remédier à la morosité ambiante suite à une belle percussion de Jurietti, mais son tir du droit passait nettement à côté des buts Roma (31e). En pareilles conditions, c'est finalement su côté des coups de pied arrêtés qu'il fallait se tourner pour assister aux meilleures opportunités. Et après une première tête de Piquionne, déviée in-extremis par Diawara sur corner (35e), c'est Diarra qui manquait de peu l'ouverture du score sur deux essais consécutifs (39e et 40e), mais Roma restait vigilant et permettait aux siens de regagner les vestiaires sur un score de parité.
Le «Show Cavenaghi»
Décisif en fin de premier acte, le portier international italien allait en revanche vivre un véritable calvaire à l'entame de la seconde période. Totalement liquéfiés, ses coéquipiers étaient en effet dépassés de toutes parts par des joueurs au Scapulaire revenus sur le pré avec de bien meilleures intentions. Une domination qui ne tardait d'ailleurs pas à se matérialiser au tableau d'affichage. Et de quelle manière ! En un peu plus de dix minutes, les Marine et Blanc allaient ainsi plier l'affaire et ruiner tous les espoirs locaux. Cavenaghi profitait d'abord d'une feinte de frappe de Micoud pour tromper Roma à l'entrée de la surface (0-1, 51e), avant que Micoud ne se charge de doubler la mise en envoyant un véritable missile sous la barre de Roma (0-2, 60e). Gapké avait beau tenter de réagir d'un tir lointain (62e), c'est bien l'inévitable Cavegol qui parvenait à aggraver la marque en piquant parfaitement son ballon suite à passe magnifique de Bellion dans l'intervalle (0-3, 64e). Monaco n'y était alors plus du tout et Perez devait rejoindre les vestiaires prématurément après une faute grossière sur Bellion (65e). En infériorité numérique, le Rocher se fissurait alors de partout. Et si Cavenaghi passait tout près du triplé, d'une tête à bout portant (71e), le calvaire azuréen était loin de toucher à sa fin. Tous deux entrés en jeu, Chamakh (0-4, 81e) et Obertan (0-6, 91e) y allaient ainsi de leur petit but alors que Micoud s'était, lui, offert un doublé quelques minutes auparavant (0-5, 87e). Grâce à ce succès presque surréaliste, Bordeaux recolle donc à un petit point de l'OL au classement. Cette fois c'est sûr, la Ligue 1 est bien relancée !
Vaine tendresse
D’une fille
Envers son père
Et sa mère
Qui semblent
Ne pas entendre
Ses appels à l’aide
Ne pas comprendre
Ses attentions inutiles
Son intention respectueuse.
Leur sang dans ses veines
Mais indifférence saine
Car sa tendresse
De femme
A trouvé un homme
Pour sculpter
Ses formes
Avec ses caresses
Essuyer ses larmes
Et boire ses paroles.
Après le déballage de tous ces sacs à main, dossiers et autres besaces, revenons à des choses moins prosaïques.
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Vaine tendresse
Inspirés ou non par la sculpture d'Auguste Rodin, vous avez jusqu'au dimanche 17 février, minuit pour vous exprimer (en fichier joint) sur ce sentiment, vain ou pas.
Bonne semaine à vous.
Morceau d’un pays
A l’horizon indéfini
Nature sans autre vie
Qu’une mer de soucis
Un océan qui surgit
D’un feu inouï
Un volcan d’envies
Loin de l’alchimie
D’un air qui s’enfuit
Dans une atmosphère d’Ennui
On appellait Baudelaire "Le poète des odeurs". Laura peut sans aucun doute être surnommée "Poètesse du paysage". Des textes qui, toujours, effacent la frontière entre paysage de l'âme et paysage du monde, où chaque vallon verdoyant, chaque désert rose trouve son écho dans le sentiment humain. Chapeau bas, Laura!
I. Contrainte stylistique: Ecriture (presque) automatique
Sujets n°1: Selon vous
Liberté!
1) En partant du terme de "Surréalité", laissez divaguer votre plume en une suite de 10 mots que vous nous livrerez
puis
2) Intégrez-les en un poème de 10 vers au plus (rimes non obligatoires)
puis
3) Y trouver un "titre-image" (métaphore, oxymore etc...)
N'oubliez pas que les mots "à sortir" n'ont pas forcément de rapport avec le terme même de surréalité. Laissez complètement aller votre plume
L'équipe marocaine de football, éliminée au premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2008) au Ghana, a perdu neuf rangs au classement FIFA, publié mercredi, se plaçant 48è mondial et 9è sur le plan continental.Ce classement est marqué par le bond du Ghana, désormais 14è et première nation africaine après avoir gagné 29 places. Demi-finaliste de la CAN-2008 qu'il a organisé sur son sol, le Ghana devance sur le continent africain le finaliste de la CAN, le Cameroun (17è, +8) et l'autre demi-finaliste, la Côte d'Ivoire (24è, +14).
L'Egypte, vainqueur dimanche dernier de la CAN pour la sixième fois de son histoire, la deuxième d'affilée, pointe à la 29è place (+6).
Le "Top 10" mondial a peu bougé car les grandes nations ont disputé peu de matches depuis un mois. L'Argentine reste en tête pour le cinquième mois consécutif, alors que seule la Grèce y fait son entrée (10è, +1) au détriment de la Croatie (12è, -2). Le prochain classement sera publié le 12 mars.
Voici le classement FIFA (classement précédent entre parenthèses).
Ça souffle sur le détroit de Gibraltar. Depuis plusieurs jours, de fortes rafales de vent perturbent le trafic entre les deux rives de la Méditerranée. Cette situation inquiète les opérateurs de la région. Les expéditions et la traversée des passagers sont en effet compromises. Les pertes pourraient être considérables si la situation venait à durer.
Sur la ligne Algésiras-Sebta, le trafic est plus que réduit. Depuis lundi, les ferries rapides sont amarrés à quai, attendant une accalmie. Seul un gros ferry est opérationnel afin d’assurer des rotations d’urgence. De même, entre Tanger et Tarifa, le trafic est au point mort. Le port de Tarifa, dont l’extension est prévue pour 2009, n’est pas en mesure d’accueillir des bateaux de grosse capacité.
Le trafic passager est aussi en souffrance. Les usagers n’ont d’autres solutions que de prendre leur mal en patience ou de rebrousser chemin. Mais la situation est plus dramatique pour les transporteurs routiers. La file d’attente est de plus en plus longue. Selon des estimations, plus d’une centaine de camions attendent pour embarquer à partir du port de Tanger.
Les autorités veillent à l’organisation des flux. Il s’agit d’éviter que les camions ne bloquent la circulation dans la ville. Ce qui suscite la colère des conducteurs qui réclament «des solutions». Selon les prévisions de la Météorologie nationale, les conditions climatiques ne sont pas près de s’arranger. Les vents devraient durer au moins jusqu’au week-end.
Rappelons qu’en cette période de l’année, le blocage du trafic est fréquent. Déjà, fin 2007, des milliers de passagers avaient été bloqués dans les différents ports du détroit (cf.www.leconomiste.com). Et les dispositifs mis en place, pour parer à cette éventualité, ne sont pas assez efficaces.
Pour de nombreux opérateurs, il faudrait s’inspirer des autres ports du monde, situés dans des zones très perturbées du point de vue climatique. Il est inconcevable, alors que la région connaît un trafic de plus en plus important, que de telles situations soient déplorées chaque année.
O. C, II, VO, 182 : « «J’aime à dépendre un peu du hasard : l’exactitude numérotée des stations des chemins de fer, la précision des bateaux à vapeur arrivant à heure et jour fixes, ne réjouissent guère un poète, ni un peintre, ni même un simple archéologue, ou collectionneur comme je suis.
[…] – Où vais-je ? Où peut-on souhaiter aller en hiver ? Je vais au-devant du printemps, je vais au-devant du soleil… Il flamboie à mes yeux dans les brumes colorées de l’Orient. – L’idée m’en est venue en me promenant sur les hautes terrasses de la ville (Genève) qui encadrent une sorte de jardin suspendu. Les soleils couchants y sont magnifiques. »
paysage ambulatoire
cadrage
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé
Fumer tue
Mangez moins de graisse
Mangez cinq fruits et légumes par jour
Bougez, marchez, faites du sport
Attention à la pollution dehors
Et aux produits toxiques chez vous
L’abus de vie fait mourir
Mais l’abus de prescriptions,
De protection et de préventions
Tue la vie, ses risques et ses plaisirs.
Le romancier suisse vit depuis trente ans à Ropraz, petit village faussement paisible où règnent légendes et superstitions. Hanté par le décès de sa mère, survenu il y a sept ans, il lui dédie deux ouvrages sur lesquels plane son souvenir ému.
première vue, tout a l'air calme. Ni l'imposante chaîne des Alpes à l'horizon, ni le chant criard des mésanges ne semblent pouvoir troubler la tranquillité de Ropraz, petite bourgade perchée à quelques kilomètres de Lausanne. Pour un peu, on se croirait dans un épisode de Heidi. Difficile donc d'imaginer les atrocités qu'ont pu abriter ces lieux, et dont Jacques Chessex se faisait l'écho l'an passé, avec force détails, dans Le vampire de Ropraz: au début du XXe siècle, plusieurs tombes de défuntes, dont celle de la jeune Rosa, furent profanées, les corps dépecés et violés. Un jeune valet du nom de Favez, un peu attardé et zoophile avéré, fut condamné - sans que le mystère soit complètement dissipé... «Les Français croient souvent que la Suisse est un pays neutre et paisible, mais ils se trompent!» jure Jacques Chessex, dans son phrasé élégant, mâtiné d'une pointe d'accent. «En réalité, c'est une terre de violence et de sorcellerie, surtout dans ces petits villages en hauteur, longtemps restés à l'écart.» C'est pourtant ici que l'auteur de Monsieur s'est installé, il y a trente ans, dans une maison paysanne qu'il a fait construire grâce au succès de L'ogre (prix Goncourt en 1973). A presque 74 ans, l'écrivain, poète, romancier et essayiste y goûte, loin du tapage parisien, le plaisir de la réclusion, du «désencombrement».
Sa demeure ne fait d'ailleurs pas dans l'épate. Précédé d'une petite terrasse, l'intérieur, plutôt rustique, frappe surtout par l'omniprésence de toiles accrochées à tous les murs de la maison. Si la plupart ont été exécutées par des amis peintres, tels que Pietro Sarto, Oscar Lagunas ou Zao Wou-ki, d'autres sont signées par Chessex lui-même. «Je n'ai commencé à montrer mes toiles qu'à l'âge de 60 ans, à la demande de François Nourissier. Depuis, j'ai exposé dans plusieurs galeries européennes.» Le motif, invariable, représente un Minotaure, souvent entouré de femmes, dans des positions plutôt explicites. «C'est un personnage qui m'est très fraternel, explique-t-il. Mi-homme, mi-bête, il annonce la mort et se nourrit de jeunes filles.» En passant, on remarque, menant à l'étage, l' «escalier des dames», où s'exhibent sans pudeur des dizaines de femmes nues et alanguies.
Plus austère, le vaste bureau de l'écrivain est à peine éclairé par la lumière d'hiver. Sur ses longues étagères se côtoient Ramuz, Mauriac, Blanchot, René Char, ou encore Jean Giono, auteur chéri - il reçut en 2007 le Grand Prix qui porte son nom. Dans une vitrine, un objet brillant et incongru: un large couteau un peu rouillé, dont la lame approche les vingt centimètres. «Mon fils l'a trouvé l'an dernier, alors qu'il braconnait des truites dans le torrent, en contrebas du cimetière. C'est un couteau de boucherie des années 1900, très certainement celui qu'utilisa Favez pour ouvrir le ventre de la jeune Rosa, avant de le lancer au-dessus du parapet», assure Chessex. On s'étonne un peu de trouver là cet objet assassin exhibé comme un trophée. «On me traite souvent de fou, de nécrophage. Mais il n'y a aucune morbidité en moi, aucun attristement sur le funèbre», se défend l'auteur.
Dans un coin du bureau sont empilés une dizaine d'ouvrages consacrés aux oiseaux, l'une des marottes de l'auteur. «C'est une passion qui remonte à l'enfance, quand ma mère m'apprenait à les reconnaître. Sans elle, je n'aurais jamais connu ces choses-là.» Cette mère à qui il dédie aujourd'hui un recueil de poèmes, Revanche des purs, et un récit, Pardon mère. Dans ce beau texte, le fils évoque cette femme pure et dévouée, protestante éclairée, amoureuse de la nature et de ses élégies, et dont il regrette de ne jamais s'être montré plus digne. «Lorsque ma mère m'a annoncé, dans ses derniers mois de vie, qu'elle ne désirait pas de tombe, j'ai su que j'écrirais ce livre, en hommage à son souvenir, mais aussi comme lieu de recueillement», avoue-t-il avec émotion. Sans jamais verser dans un pathos inutile, l'auteur trace ainsi le parcours de ce lien filial, de cet amour universel, dont la rupture laisse des blessures inguérissables. «Le deuil est une chose impossible. Mais ce livre me permet aujourd'hui de mieux écouter ma mère, dans cette étrange présence qu'est celle des morts.»
A ces mots, on comprend pourquoi l'attire tant le petit cimetière de Ropraz. C'est ici qu'il parvient le mieux à écrire, dans un petit carnet qui ne le quitte jamais: «J'aime me reposer sur le petit banc de l'entrée, à l'aube, lorsque surgissent les odeurs du matin, des bêtes qu'on vient de traire, de la terre profonde et humide. C'est le meilleur moment pour écrire de la poésie.» Il arpente ce royaume de pierres, présente les morts un à un, montre du doigt l'endroit exact où fut déterré le cadavre de Rosa. «Ils ont refait le cimetière il y a quelques années, et sa stèle a disparu», confie-t-il avec une pointe de déception. «Ce que je vois ici convient à mon appétit pour la beauté, souffle-t-il. Des forêts sublimes, dignes de Schubert, le petit pont au-dessus de la rivière à truites, la couleur des saisons qui passent... Il n'y a ici aucun obstacle entre le monde et moi.»
Sa demeure ne fait d'ailleurs pas dans l'épate. Précédé d'une petite terrasse, l'intérieur, plutôt rustique, frappe surtout par l'omniprésence de toiles accrochées à tous les murs de la maison. Si la plupart ont été exécutées par des amis peintres, tels que Pietro Sarto, Oscar Lagunas ou Zao Wou-ki, d'autres sont signées par Chessex lui-même. «Je n'ai commencé à montrer mes toiles qu'à l'âge de 60 ans, à la demande de François Nourissier. Depuis, j'ai exposé dans plusieurs galeries européennes.» Le motif, invariable, représente un Minotaure, souvent entouré de femmes, dans des positions plutôt explicites. «C'est un personnage qui m'est très fraternel, explique-t-il. Mi-homme, mi-bête, il annonce la mort et se nourrit de jeunes filles.» En passant, on remarque, menant à l'étage, l' «escalier des dames», où s'exhibent sans pudeur des dizaines de femmes nues et alanguies.
Plus austère, le vaste bureau de l'écrivain est à peine éclairé par la lumière d'hiver. Sur ses longues étagères se côtoient Ramuz, Mauriac, Blanchot, René Char, ou encore Jean Giono, auteur chéri - il reçut en 2007 le Grand Prix qui porte son nom. Dans une vitrine, un objet brillant et incongru: un large couteau un peu rouillé, dont la lame approche les vingt centimètres. «Mon fils l'a trouvé l'an dernier, alors qu'il braconnait des truites dans le torrent, en contrebas du cimetière. C'est un couteau de boucherie des années 1900, très certainement celui qu'utilisa Favez pour ouvrir le ventre de la jeune Rosa, avant de le lancer au-dessus du parapet», assure Chessex. On s'étonne un peu de trouver là cet objet assassin exhibé comme un trophée. «On me traite souvent de fou, de nécrophage. Mais il n'y a aucune morbidité en moi, aucun attristement sur le funèbre», se défend l'auteur.
Dans un coin du bureau sont empilés une dizaine d'ouvrages consacrés aux oiseaux, l'une des marottes de l'auteur. «C'est une passion qui remonte à l'enfance, quand ma mère m'apprenait à les reconnaître. Sans elle, je n'aurais jamais connu ces choses-là.» Cette mère à qui il dédie aujourd'hui un recueil de poèmes, Revanche des purs, et un récit, Pardon mère. Dans ce beau texte, le fils évoque cette femme pure et dévouée, protestante éclairée, amoureuse de la nature et de ses élégies, et dont il regrette de ne jamais s'être montré plus digne. «Lorsque ma mère m'a annoncé, dans ses derniers mois de vie, qu'elle ne désirait pas de tombe, j'ai su que j'écrirais ce livre, en hommage à son souvenir, mais aussi comme lieu de recueillement», avoue-t-il avec émotion. Sans jamais verser dans un pathos inutile, l'auteur trace ainsi le parcours de ce lien filial, de cet amour universel, dont la rupture laisse des blessures inguérissables. «Le deuil est une chose impossible. Mais ce livre me permet aujourd'hui de mieux écouter ma mère, dans cette étrange présence qu'est celle des morts.»
A ces mots, on comprend pourquoi l'attire tant le petit cimetière de Ropraz. C'est ici qu'il parvient le mieux à écrire, dans un petit carnet qui ne le quitte jamais: «J'aime me reposer sur le petit banc de l'entrée, à l'aube, lorsque surgissent les odeurs du matin, des bêtes qu'on vient de traire, de la terre profonde et humide. C'est le meilleur moment pour écrire de la poésie.» Il arpente ce royaume de pierres, présente les morts un à un, montre du doigt l'endroit exact où fut déterré le cadavre de Rosa. «Ils ont refait le cimetière il y a quelques années, et sa stèle a disparu», confie-t-il avec une pointe de déception. «Ce que je vois ici convient à mon appétit pour la beauté, souffle-t-il. Des forêts sublimes, dignes de Schubert, le petit pont au-dessus de la rivière à truites, la couleur des saisons qui passent... Il n'y a ici aucun obstacle entre le monde et moi.»
Venant de Bretagne, un groupe de personnes handicapées travaillant dans un CAT (Centre d’aide par le travail) se rend au carnaval de Dunkerque. Ils y sont accueillis par les « Zot’ches », les associations philanthropiques qui animent le Carnaval. Cette aventure humaine est l’occasion de restituer la fête dans sa beauté tonitruante mais aussi dans son aspect le plus humain : celui d’une profonde et ancienne solidarité humaine. L’échange qui se crée permet de porter un autre regard sur le carnaval et sur les handicapés, enfin affranchis du regard des autres.
Ce film nous ouvre des portes sur des réalités intimes rarement évoquées. Il nous offre des perspectives de regards croisés sur la normalité, la différence, le vivre ensemble, le sens du dérisoire.
Un documentaire de Daniel Rouyre Une coproduction Candela Productions / France 3 Nord Pas-de-Calais Picardie / France 3 Le site de Candela Productions...
Par la magie du carnaval de Dunkerque, ce film donne à entendre des paroles rares de personnes handicapées. Laurent Verstaevel est éducateur à l’ESAT des Menhirs de La Gacilly, en Bretagne. Dunkerquois d’origine, il organise chaque année, pour les personnes handicapées dont il s’occupe, un séjour dans son pays au moment du carnaval. Un voyage au parfum d’aventure… A Dunkerque, le carnaval s’appelle « la bande ». Dans cette ville martyrisée par les drames de la pêche, les invasions, les guerres, les crises économiques qu’elle a connus au cours des siècles, faire la bande est une forme de résistance… Un état d’esprit fait de dérision, de culte du vivre ensemble, de générosité, de solidarité…
Pour Rémy, Anne-Marie, Jean, Ludo et quelques autres, tous travailleurs handicapés, la rencontre avec les Dunkerquois est un pur moment de bonheur. Enfin affranchis du regard des autres, ils mesurent avec lucidité les chemins du possible… lorsqu’ils pensent à leur réalité quotidienne. Leurs paroles brutes, simples et belles, nous claquent alors à la figure… Comme un coup de poing dans la gueule…
Le point de vue du réalisateur, Daniel Rouyre
Tout était dit sur mon intention d’être le témoin de ce voyage à Dunkerque, sur mon désir de comprendre comment et pourquoi les “ différences ” s’effacent aussi simplement à cet endroit-là, et à ce moment-là. Cela passe forcément par un regard d’empathie envers tout un peuple et son histoire, et cela passe surtout par l’appréhension du rôle fondamental des associations philanthropiques qui, tenant bon la barre de la tradition, irriguent le carnaval dunkerquois de fraternité et de solidarité. Saisir ces purs moments de bonheur et de jubilation vécus par des personnes handicapées au milieu de tous est aussi, j’en suis convaincu, évoquer en creux les manques de notre société envers eux.
Le film s’impose en un regard croisé sur deux univers qui se rencontrent, se mêlent et se comprennent presque naturellement, dans des entrelacements révélateurs, par ailleurs, de la dialectique subtile mise en œuvre par le projet de Laurent.
L’aventure, les protagonistes, le cadre ... tout concourt à poser un coin sur la question du handicap dans notre pays et à ouvrir la réflexion sur les chemins du possible.
Daniel Rouyre
Ce que vous n'apprendrez pas...
... en regardant le documentaire.
Daniel Rouyre n'en est pas à son premier documentaire et il aime varier les genres.
Basé sur un sujet social également, son précédent film ("Le container") suivait un groupe de RMIstes en atelier d'insertion qui, après avoir retapés vélos et mobylettes, emmenaient leur précieux butin au Bénin pour en faire don à des plus démunis qu'eux. En savoir plus...
Sans en dévoiler trop, son prochain documentaire se penchera sur les races animales invasives en France telles les tortues de Floride, devenues trop grosses pour l'aquarium des enfants que l'on va relâcher dans la première mare ou rivière venue en oubliant les ravages qu'elles causeront à l'écosystème en place.
La rencontre entre Daniel Rouyre et Laurent Verstaevel, l'éducateur de "la tentation de Dunkerque" C'est à l'occasion de la réalisation d'un film institutionnel sur le CAT de la Gacilly que les deux hommes se rencontrent en 2004. A cette époque, Laurent a déjà organisé deux séjours au Carnaval de Dunkerque. Séduit par le projet, l'enthousiasme de Laurent, et l'esprit philanthropique du carnaval, Daniel Rouyre décide de réaliser ce film. En 2005 et 2006, il est de l'expédition à Dunkerque avec les pensionnaires du centre, sans caméra, pour affiner les contours du projets et faire connaissance avec ce monde si particulier des bandes, des bals, des chapelles et autres particularités carnavalesques dunkerquoises. Le tournage à proprement parler s'est déroulé pendant l'édition 2007.
Eclairage sur le titre
"La tentation de Dunkerque" fait référence à "la tentation de Venise", autre grande ville de Carnaval.
Qu'est ce que "la tentation de Venise" :
La tentation de Venise c'est ce rêve de vie pas forcément inaccessible mais qu'on refuse de rendre vrai (par devoir, peur, ambition, responsabilités, etc...). Souvent une passion, une envie vraie mais un peu folle. On peut la considérer comme un rêve frustré ou abandonné pour de bonnes ou mauvaises raisons. C'est un idéal souvent un peu sur valorisé auquel on pense avec regret et envie sans forcer le destin pour l'atteindre. (source : Crieur.com)
Pour Daniel Rouyre et Candela Productions, c'était un titre provisoire. Mais le parallèle entre la signification de cette expression et l'objectif du projet de Laurent Verstaevel (gommer les différences entre handicapés et biens-portants physiques et mentaux) était trop criant pour ne pas garder le titre.
Quand j'entends sa voix, j'ai les sens en ébullition et quand je pense à lui, j'ai un insatiable appétit d'émotions. Quand je rêve que je suis toute entière entre ses mains, c'est la grande évasion et quand je l'imagine en moi, c'est une véritable explosion! Mais tout ça n'est que fantasme et illusion, parfois, j'en perd la raison.
AP
Dans ma nuit lunaire si seule en émoi sans celui qui m'aimera,
je dépose des mots d'amour silencieux pour mon corsaire qui s'ignore.
Capitainelili
Cher Amour, la vie avec vous est tendre ou acidulée, douce ou pétillante mais jamais amère :
une boîte de bonbon colorés.
Cinderella
Douce enfant, Belle enfant, tu as tant voulu voir le soleil.
De suite poser ton regard sur le maquis corse, plisser tes jeunes yeux
et les porter à l'horizon si bleu, si lumineux.
Douce enfant, belle enfant, tu es si grande, dans le coeur de ceux qui t'aiment.
Djane
Un message est passé entre nous, un signal est passé dans tes yeux
et au bout de tes lèvres un aveu.
Je t'aime comme au printemps, on résonne sur les mêmes temps, j
usqu'à la fin de ma vie, je serai par toi éblouie.
Elisabeth
Avec toi je découvre ce qu'être aimée veut dire
Etre aimée, ce mystère qui m'échappa souvent (...)
Avant que de trouver la clef de ta tendre demeure
Où générosité y épouse l'amour...
Enriqueta
Trois petites lignes pour te dire ...
Tu es mon chou, mon gros chou, mon méga chou
Mais je veux juste te dire Je T'M
Jo
L’amour rend aveugle ceux qui ne veulent pas voir
et rend la vue à ceux qui ne voulaient plus croire.
Laura
J'ai écrit ton nom sur le sable,
Mais la vague l'a emporté
J'ai enfoui ton nom dans mon coeur,
Et là, le temps l'a gardé...
Moa
Petit à petit, tu as grignoté mon cœur.
Mais voilà que, inconscient Topolino, tu le laisses, tu l’abandonnes, ce cœur donné.
Viens le retrouver. Viens me retrouver.
Promis, il y aura du «Bonheur des Dieux » à déguster.
Penny
Ma petite chatte, ma féline, ma panthère,
Nous avons tellement de point commun et si peu de différence
que devant notre amour dame nature ne peut que s'incliner
ton cochon dingue de toi.
Philippe
Mon Amour,
Malgré les orages, mon escapade, mes doutes, nos moments de tiédeur,
je ne retiendrai de notre Amour que la complicité, la sincérité, l'écoute, le désir...
Nous savons faconner notre Amour, le rendre à notre image, le faire évoluer
et c'est ce qui fait notre force dans les tumultes de la vie.
Je t'aime et je suis prête à traverser le reste de ma vie à tes côtés...
Viesecrète
L’espace d’un instant nos regards se sont croisés,
L’espace d’un regard nos vies se sont attirées,
L’espace d’une vie nos âmes se sont fusionnées.
Un instant, un regard, toi et moi,
Pour la vie…
Encore aujourd'hui, de nombreuses personnes, en écrivant le chiffre7utilisent une barre supplémentaire horizontale au milieu du chiffre. La plupart des typographies l'ont fait disparaître aujourd'hui Mais savez-vous pourquoi cette barre a survécu jusqu'à nos jours ? Il faut remonter bien loin, aux temps bibliques :
Lorsque Moïse eut gravi le mont Sinaï, et que les 10 commandements lui furent dictés, il redescendit vers son peuple et leur lut, à haute et forte voix, chaque commandement.
Arrivé auseptièmecommandement, il annonça: « Tu ne commettras point d'adultère. Tu ne désireras pas la femme de ton prochain » Et là...de nombreuses voix s'élevèrent parmi le peuple lui criant: "Barre lesept, barre lesept, barre le sept!!!"
Le doyen de la chanson française est mort mercredi d'une rupture d'anévrisme, quelques semaines après avoir fait ses adieux sur scène. Une destinée hors du commun pour une œuvre mi-rire, mi-émotion.
Un rire tonitruant, une bonne humeur communicative et une voix suave... En plus de 70 ans de carrière, Henri Salvador nous a successivement charmés, fait rire et pleurer. Déposez ici votre hommage.
O. C, II, VO, 178 : « Tu ne m’as pas demandé où je vais : le sais-je moi-même ? Je vais tâcher de voir des pays que je n’aie pas vus ; et puis dans cette saison, l’on n’a guère le choix des routes ; il faut prendre celle que la neige, l’inondation ou les voleurs n’ont pas envahie. »
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
Découvrez la vidéo d' 'OBSESSION', le nouvel extrait de l'album d'Etienne Daho. (tiré de l'émission TV 'Le Daho Show').
Etienne Daho est nommé aux Victoires de la Musique 2008, dans 2 catégories : - Artiste Interprète Masculin de l'Année - Album Pop Rock de l'Année La cérémonie aura lieu le 8 mars prochain. Plus d'infos sur lesvictoires.com
13 mars - LONGJUMEAU - Théâtre Municipal 14 mars - ARGENTEUIL - Salle Jean Vilar 15 mars - CONFLANS ST HONORINE - Théâtre Simone Signoret 18 mars - VITRY-SUR-SEINE - Théâtre Jean Vilar 20 mars - ISSY LES MOULINEAUX - PACI 21 mars - LIEGE (B) - Forum 22 mars - BRUXELLES (B) - Cirque Royal 26 mars - LYON - Transbordeur 27 mars - GRENOBLE - Théâtre Municipal 28 mars - GRENOBLE - Théâtre Municipal 29 mars - ST ETIENNE - La Forge CHAMBON FEUGEROLLES
1er avril - RUEIL MALMAISON - TAM 3 avril - MAUBEUGE - La Luna 4 avril - BITCHE - Espace Cassin 5 avril - CLICHY LA GARENNE - Théâtre Rutebeuf 8 avril - THIONVILLE - Théâtre Municipal 9 avril - NANCY - Espace Chaudeau LUDRES 12 avril - BORDEAUX - Pingalant MERIGNAC 23 avril - LILLE - Théâtre Sébastopol 24 avril - TROYES - Théâtre de Champagne 25 avril - BRUAY LA BRUISSIERE - Espace Grossem 26 avril - TOURNAI - Centre Culturel 28 avril - BEZIERS - Théâtre de la Sortie Ouest BAYSSAN 29 avril - SANARY - Théâtre Galli 30 avril - CANNES - Palais des Festivals
3 mai - BULLE - Francomanias 6 mai - SABLES D'OLONNE - Les Atlantes 13 mai - BRUXELLES (B) - Festival des Nuits Botaniques 14 mai - CRETEIL - Maison des Arts 16 mai - VALENCIENNES - Théâtre Municipal ANZIN 17 mai - ST QUENTIN - Splendid 19 et 20 mai - RENNES - Salle de la Cité 22 mai - BREST - Avel Vor PLOUGASTEL 23 mai - BRESSUIRE - Bocapole 24 mai - NANTES - Cité des Congrès 25 mai - TOURS - Le Vinci 28 mai - STRASBOURG - Salle des Fêtes SCHILTIGHEIM 30 mai - TOULOUSE - Bikini 31 mai - MARSEILLE - Docks des Sud
N'oubliez pas : insérez votre CD "L'invitation" dans votre ordinateur pour visionner en exclusivité deux extraits du Daho Show, "My heart belongs to Daddy" en duo avec Elli Medeiros et "Boulevard des Capucines" !
Laurent Suply (lefigaro.fr) avec AFP 12/02/2008 | Mise à jour : 08:54
Les deux Américains (au centre)préparent l'amarrage de Columbus à l'ISS (AFP/Nasa)
Le laboratoire européen Columbus s'est amarré avec succès à la Station Spatiale Internationale, inaugurant la première présence permanente de l'Europe en orbite.
L'Europe est enfin en orbite. Lundi, à 22h44 heure de Paris, Columbus a été amarré avec succès à la Station Spatiale Internationale (ISS). Embarqué le 7 février à bord de la navette Atlantis, le laboratoire spatial européen a été fixé au cours d'une sortie extravéhiculaire de près de huit heures des cosmonautes américains Rex Walheim et Stan Love.
Les deux mécaniciens de l'espace ont d'abord fixé sur le laboratoire une « prise » qui a permis à Canadarm 2, le bras robotique de l'ISS piloté de l'intérieur par l'astronaute Leland Melvin, de le saisir et de le mettre en position pour l'amarrage.
De l'intérieur, le Français Léopold Eyharts a alors actionné seize boulons électriques pour verrouiller le module. « Houston, Munich, Columbus fait maintenant partie de l'ISS » a alors pu annoncer Eyharts aux deux centres de contrôle (voir l'histoire du grand mécano de l'espace en images).
Dès mardi, les astronautes pourront entrer dans Columbus et commencer à tester les équipements. En première ligne, Eyharts restera dans l'ISS plusieurs semaines pour activer toutes les fonctions de Columbus (vérifiez votre connaissance de Columbus avec notre quiz).
Avec ce module cylindrique de sept mètres de long et de dix tonnes, l'Europe dispose enfin d'un avant-poste permanent dans l'espace. Jusqu'à présent, seuls les Etats-Unis et la Russie disposaient de leur laboratoire. Columbus permettra de réaliser des centaines d'expériences dans les biotechnologies, la médecine, les matériaux et les fluides, augmentant considérablement les capacités de recherche de l'ISS (lire l'interview d'Alain Berthoz à propos des études en microgrativé).
Revivez l'installation de Columbus minute par minute et en images sur le blog francophone de l'Esa ou sur ce forum de passionnés d'astronautique.
En 1954, Hélène Lazareff, fondatrice du magazine Elle, a l'heureuse idée de commander une série de reportages à la jeune prodige qui vient de se faire remarquer avec Bonjour tristesse. Ses articles sont naturellement intitulés Bonjour Naples, Bonjour Venise, Bonjour Capri... L'humour et la franchise de l'enfant terrible pétillent dans ces textes enfin exhumés, préfacés par son fils Denis Westhoff. A Venise, «On regarde les pigeons que la célébrité, jointe à la stupidité de leur espèce, a rendus effroyablement prétentieux et encombrants». Est-ce parce qu'elle écrit pour un journal féminin? Chacune des villes est comparée à une femme: Naples «blonde et lézardée», Venise «fardée», tandis que «le coeur de New York bat plus vite que celui de ses hommes». Quant à Capri, on le sait, il est très désagréable de la quitter. Il en va de même pour ce joli livre bien trop court. Dont la suite est heureusement annoncée.
Bonjour New York Françoise Sagan L'Herne Prix : 9,5 € / 62,32 FF.
C.J. (lefigaro.fr) avec AFP et AP 11/02/2008 | Mise à jour : 18:43 |
Lukas Gloor, directeur de la collection Bührle, s'adresse à la presse. Derrière lui, des reproductions des quatre peintures volées dimanche. De gauche à droite, «Champ de coquelicots près de Vétheuil» de Claude Monet, «Ludovic Lepic et ses filles» d'Edgar Degas, «Marronnier en fleurs» de Vincent Van Gogh et «Garçon dans une veste rouge» de Paul Cézanne. (AFP)
Quatre tableaux de Cézanne, Degas, Van Gogh et Monet d'une valeur totale de plus de 112 millions d'euros ont été dérobés dimanche lors d'une agression à main armée.
C'est le plus important vol d'œuvres d'art jamais commis en Europe. Trois hommes armés ont dérobé dans un petit musée de Zurich, la Fondation Collection E.G. Bührle ; célèbre pour sa collection de peintures impressionnistes, quatre tableaux de Cézanne, Degas, Van Gogh et Monet, estimés à plus de 112 millions d'euros. Les trois malfaiteurs masqués et vêtus de couleur sombre se sont introduits dans le musée dimanche peu avant 16h30 et ont agi de façon professionnelle et pleine de sang-froid.
Tandis que l'un d'entre eux menaçait avec une arme de poing les personnes qui se trouvaient dans l'entrée, les forçant à se coucher sur le sol, ses deux complices pénétraient dans la salle principale du rez-de-chaussée pour s'emparer des « coquelicots près de Vétheuil» de Claude Monet (1879), du «Comte Lepic et ses filles» d'Edgar Degas (1871), de la «Branche de marronnier en fleurs» de Vincent Van Gogh (1890) et du « garçon au gilet rouge» de Paul Cézanne (1888). Une opération qui aura pris moins de trois minutes. Les hommes ont ensuite pris la fuite en direction du sud-est à bord d'une automobile blanche. Seul signe distinctif, l'un d'entre eux s'exprimait en allemand avec un accent slave. «Une nouvelle dimension a été franchie avec un vol à main armée dans un musée», a déploré le porte-parole de la police de Zurich, même si aucun des employés ni aucun des 15 visiteurs qui se trouvaient dans le musée n'ont été blessés.
Les voleurs n'ont pas pris d'autres tableaux parce qu'ils ne pouvaient tout simplement pas en porter plus, estime le directeur du musée qui précise que des toiles encore plus chères se trouvaient dans la pièce cambriolée. Les peintures étaient encadrées et sous verre, donc assez lourdes. Elles dépassaient en partie du coffre du véhicule. La police est arrivée très vite sur place, les tableaux étant assurés par une alarme directement reliée au commissariat.
Des œuvres trop célèbres pour être vendues
Le directeur du musée a souligné que les œuvres, très connues, étaient totalement invendables sur le marché libre. Il n'a pas exclu que le vol soit un «enlèvement» contre rançon, même si aucune revendication n'a pour l'heure été reçue. Il a offert une récompense de 100.000 francs suisses à qui permettra de retrouver les toiles, joyaux de la Collection E.G. Bührle qui réunit quelque 200 peintures et sculptures, dont sept œuvres de Van Gogh, sept de Cézanne, six de Degas et cinq de Monet.
Ce casse survient moins d'une semaine après le vol nocturne de deux huiles de Picasso évaluées à près de trois millions d'euros mercredi dans une exposition à Pfäffikon, une ville située à une trentaine de kilomètres de Zurich. La police qui n'a toujours pas trace lundi de «Tête de cheval» (1962) et «Verre et pichet» (1944), n'est toutefois pas persuadée que les deux crimes soient liés.
La valeur des œuvres dérobées fait du vol de dimanche l'un des plus graves commis dans le monde depuis une vingtaine d'années au moins, après la disparition de trois tableaux de Van Gogh d'un musée d'Arnhem aux Pays-Bas en 1988, évalués pour 125 millions d'euros, et celle de 11 œuvres du musée Gardner de Boston en 1990. Les merveilles du musée américain n'ont toujours pas refait surface.