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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1372

  • Catégories : Des spectacles

    Dolores Claiborne

     

    medium_michele_bernier.2.jpgOn n’a jamais vraiment su à Little Tall Island ce qui s’était passé il y a 20 ans, le jour de l’éclipse, et si l’accident qui avait coûté la vie à Joe, le mari de Dolorès, était vraiment un accident…

    Aujourd’hui, Dolorès est à nouveau soupçonnée : la riche et sénile Véra Donovan dont elle est la gouvernante depuis 30 ans vient d’être découverte morte dans sa demeure. Seul témoin, Dolorès connue pour son franc-parler et ses répliques cinglantes, n’a plus rien à perdre. Elle décide de passer aux aveux et de raconter tout ce qu’elle a vécu toutes ces années, avec Véra, avec Joe, et avec sa fille Séléna : une vérité terrifiante.

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  • Catégories : Des spectacles

    Les grandes occasions

    medium_grandesoccasions.gifLes grandes occasions, c'est un amour fini...qui n'en finit pas. Quinze ans à se perdre, se prendre... se reperdre, se reprendre. Emilie et Antoine organisent leur divorce et dès cet instant n'auront de cesse de se retrouver....pour les "grandes occasions".

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  • Catégories : Des poèmes, Dürer Albrecht, Hugo Victor, La mélancolie, Le XIX e siècle

    "A Dürer "de Victor Hugo (Les voix intérieures)

    medium_hdurer.2.jpgDans les vieilles forêts où la sève à grands flots
    Court du fût noir de l'aulne au tronc blanc des bouleaux,
    Bien des fois, n'est-ce pas ? à travers la clairière,
    Pâle, effaré, n'osant regarder en arrière,
    Tu t'es hâté, tremblant et d'un pas convulsif,
    O mon maître Albert Düre, ô vieux peintre pensif !
    On devine, devant tes tableaux qu'on vénère,
    Que dans les noirs taillis ton œil visionnaire
    Voyait distinctement, par l'ombre recouverts,
    Le faune aux doigts palmés, le sylvain aux yeux verts,
    Pan, qui revêt de fleurs l'antre où tu te recueilles,
    Et l'antique dryade aux mains pleines de feuilles.

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  • Catégories : La littérature

    Jim Harrison

    ...je me promène dans les champs déserts, les canyons, les bois, mais de préférence près d’un torrent ou d’une rivière, car depuis l’enfance j’aime leur bruit. L’eau vive est à jamais au temps présent, un état que nous évitons assez douloureusement.

    "En marge,mémoires" - Mai 2003

    http://jimharrison.free.fr/index.htm

  • Catégories : "Carpe diem", Des poèmes, Lamartine Alphonse de, Le XIX e siècle

    Le retraite (Méditations poétiques)

    Aux bords de ton lac enchanté,
    Loin des sots préjugés que l'erreur déifie,
    Couvert du bouclier de ta philosophie,
    Le temps n'emporte rien de ta félicité ;
    Ton matin fut brillant ; et ma jeunesse envie
    L'azur calme et serein du beau soir de ta vie !

    Ce qu'on appelle nos beaux jours
    N'est qu'un éclair brillant dans une nuit d'orage,
    Et rien, excepté nos amours,
    N'y mérite un regret du sage ;
    Mais, que dis-je ? on aime à tout âge :
    Ce feu durable et doux, dans l'âme renfermé,
    Donne plus de chaleur en jetant moins de flamme ;
    C'est le souffle divin dont tout l'homme est formé,
    Il ne s'éteint qu'avec son âme.

    Etendre son esprit, resserrer ses désirs,
    C'est là ce grand secret ignoré du vulgaire :
    Tu le connais, ami ; cet heureux coin de terre
    Renferme tes amours, tes goûts et tes plaisirs ;
    Tes voeux ne passent point ton champêtre domaine,
    Mais ton esprit plus vaste étend son horizon,
    Et, du monde embrassant la scène,
    Le flambeau de l'étude éclaire ta raison.

    Tu vois qu'aux bords du Tibre, et du Nil et du Gange,
    En tous lieux, en tous temps, sous des masques divers,
    L'homme partout est l'homme, et qu'en cet univers,
    Dans un ordre éternel tout passe et rien ne change ;
    Tu vois les nations s'éclipser tour à tour
    Comme les astres dans l'espace,
    De mains en mains le sceptre passe,
    Chaque peuple a son siècle, et chaque homme a son jour ;
    Sujets à cette loi suprême,
    Empire, gloire, liberté,
    Tout est par le temps emporté,
    Le temps emporta les dieux même
    De la crédule antiquité,
    Et ce que des mortels dans leur orgueil extrême
    Osaient nommer la vérité.

    Au milieu de ce grand nuage,
    Réponds-moi : que fera le sage
    Toujours entre le doute et l'erreur combattu ?
    Content du peu de jours qu'il saisit au passage,
    Il se hâte d'en faire usage
    Pour le bonheur et la vertu.

    J'ai vu ce sage heureux ; dans ses belles demeures
    J'ai goûté l'hospitalité,
    A l'ombre du jardin que ses mains ont planté,
    Aux doux sons de sa lyre il endormait les heures
    En chantant sa félicité.
    Soyez touché, grand Dieu, de sa reconnaissance.
    Il ne vous lasse point d'un inutile voeu ;
    Gardez-lui seulement sa rustique opulence,
    Donnez tout à celui qui vous demande peu.
    Des doux objets de sa tendresse
    Qu'à son riant foyer toujours environné,
    Sa femme et ses enfants couronnent sa vieillesse,
    Comme de ses fruits mûrs un arbre est couronné.
    Que sous l'or des épis ses collines jaunissent ;
    Qu'au pied de son rocher son lac soit toujours pur ;
    Que de ses beaux jasmins les ombres s'épaississent ;
    Que son soleil soit doux, que son ciel soit d'azur,
    Et que pour l'étranger toujours ses vins mûrissent.

    Pour moi, loin de ce port de la félicité,
    Hélas ! par la jeunesse et l'espoir emporté,
    Je vais tenter encore et les flots et l'orage ;
    Mais, ballotté par l'onde et fatigué du vent,
    Au pied de ton rocher sauvage,
    Ami, je reviendrai souvent
    Rattacher, vers le soir, ma barque à ton rivage.

  • Catégories : Chagall Marc, La peinture, La poésie

    Comme un barbare

    medium_chagall.4.jpghttp://www.michelfillion.com

     

    Là où se pressent des maisons courbées
    Là où monte le chemin du cimetière
    Là où coule un fleuve élargi
    Là j’ai rêvé ma vie

    La nuit, il vole un ange dans le ciel
    Un éclair blanc sur les toits
    Il me prédit une longue, longue route
    Il lancera mon nom au-dessus des maisons

    Mon peuple, c’est pour toi que j’ai chanté
    Qui sait si ce chant te plaît
    Une voix sort de mes poumons
    Toute chagrin et fatigue

    C’est d’après toi que je peins
    Fleurs, forêts, gens et maisons
    Comme un barbare je colore ta face
    Nuit et jour je te bénis

    Marc Chagall (1930-1935), Poèmes, Cramer éditeur, Genève, 1975.

    http://www.ulg.ac.be/chagall/peda/poemes.html

  • Catégories : Lamartine Alphonse de

    Alphonse de Lamartine:"Le golfe de Baya" (Méditations poétiques)d'Alphonse de Lamartine

    près de Naples

    Vois-tu comme le flot paisible
    Sur le rivage vient mourir !
    Vois-tu le volage zéphyr
    Rider, d'une haleine insensible,
    L'onde qu'il aime à parcourir !
    Montons sur la barque légère
    Que ma main guide sans efforts,
    Et de ce golfe solitaire
    Rasons timidement les bords.

    Loin de nous déjà fuit la rive.
    Tandis que d'une main craintive
    Tu tiens le docile aviron,
    Courbé sur la rame bruyante
    Au sein de l'onde frémissante
    Je trace un rapide sillon.

    Dieu ! quelle fraîcheur on respire !
    Plongé dans le sein de Thétis,
    Le soleil a cédé l'empire
    A la pâle reine des nuits.
    Le sein des fleurs demi-fermées
    S'ouvre, et de vapeurs embaumées
    En ce moment remplit les airs ;

    Et du soir la brise légère
    Des plus doux parfums de la terre
    A son tour embaume les mers.

    Quels chants sur ces flots retentissent ?
    Quels chants éclatent sur ces bords ?
    De ces deux concerts qui s'unissent
    L'écho prolonge les accords.
    N'osant se fier aux étoiles,
    Le pêcheur, repliant ses voiles,
    Salue, en chantant, son séjour.
    Tandis qu'une folle jeunesse
    Pousse au ciel des cris d'allégresse,
    Et fête son heureux retour.

    Mais déjà l'ombre plus épaisse
    Tombe, et brunit les vastes mers ;
    Le bord s'efface, le bruit cesse,
    Le silence occupe les airs.
    C'est l'heure où la mélancolie
    S'assoit pensive et recueillie
    Aux bords silencieux des mers,
    Et, méditant sur les ruines,
    Contemple au penchant des collines
    Ce palais, ces temples déserts.

    O de la liberté vieille et sainte patrie !
    Terre autrefois féconde en sublimes vertus !
    Sous d'indignes Césars maintenant asservie,
    Ton empire est tombé ! tes héros ne sont plus !
    Mais dans ton sein l'âme agrandie
    Croit sur leurs monuments respirer leur génie,
    Comme on respire encor dans un temple aboli
    La majesté du dieu dont il était rempli.
    Mais n'interrogeons pas vos cendres généreuses,
    Vieux Romains ! fiers Catons ! mânes des deux Brutus !
    Allons redemander à ces murs abattus
    Des souvenirs plus doux, des ombres plus heureuses,

    Horace, dans ce frais séjour,
    Dans une retraite embellie
    Par le plaisir et le génie,
    Fuyait les pompes de la cour ;
    Properce y visitait Cinthie,
    Et sous les regards de Délie
    Tibulle y modulait les soupirs de l'amour.
    Plus loin, voici l'asile où vint chanter le Tasse,
    Quand, victime à la fois du génie et du sort,
    Errant dans l'univers, sans refuge et sans port,
    La pitié recueillit son illustre disgrâce.
    Non loin des mêmes bords, plus tard il vint mourir ;
    La gloire l'appelait, il arrive, il succombe :
    La palme qui l'attend devant lui semble fuir,
    Et son laurier tardif n'ombrage que sa tombe.

    Colline de Baya ! poétique séjour !
    Voluptueux vallon qu'habita tour à tour
    Tout ce qui fut grand dans le monde,
    Tu ne retentis plus de gloire ni d'amour.
    Pas une voix qui me réponde,
    Que le bruit plaintif de cette onde,
    Ou l'écho réveillé des débris d'alentour !

    Ainsi tout change, ainsi tout passe ;
    Ainsi nous-mêmes nous passons,
    Hélas ! sans laisser plus de trace
    Que cette barque où nous glissons
    Sur cette mer où tout s'efface.

  • Catégories : La mélancolie, La peinture

    Caspar David Friedrich

    medium_melancolie.4.jpgLe moine devant la mer
    1808-1810
    Huile sur toile, 110 x 171,5 cm
    Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, Berlin
    © Jörg P. Anders

    Une exposition  s'est tenu dans les galeries nationales du Grand Palais intitulée, Mélancolie
    Génie et folie en Occident où figurait, entre autres ce tableau.

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  • Catégories : Des lieux

    Pont-Neuf de Toulouse

     

     medium_Toulouse-photo-31.jpg

    De toutes les villes que je connais jusqu'à présent, c'est la ville que je préfère et où j'aurais aimé vivre.
    Elle est grande mais humaine.
    Il faut voir la ville rose se reflèter au coucher de soleil sur la Garonne, d'un des ponts qui l'enjambe!...
    C'est simple, à chaque fois que j'entends, la chanson de Nougaro, ça me fait un effet!...

     

    http://www.photos-de-villes.com/photo-toulouse-2.php

  • Catégories : Chagall Marc, Des musées, La peinture

    Musée Chagall

     

    medium_chagall-img-home.2.jpgParlant de ses tableaux, Marc Chagall disait :"J’ai voulu les laisser dans cette maison pour que les hommes essaient d’y trouver une certaine paix, une certaine religiosité, un sens à la vie (...) Peut-être dans cette maison viendront les jeunes et les moins jeunes chercher un idéal de fraternité et d’amour tel que mes couleurs et mes lignes l’ont rêvé (...) Je voudrais aussi qu’en ce lieu on expose des oeuvres d’art et des documents de haute spiritualité de tous les peuples, qu’on entende leur musique et leur poésie guidée par le cœur"

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  • Catégories : Lamartine Alphonse de

    Alphonse de Lamartine:Elégie (Nouvelles méditations poétiques)

    Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie;
    Des rapides printemps respire au moins les fleurs.
    Aux chastes voluptés abandonnons nos coeurs,
    Aimons-nous sans mesure, à mon unique amie!

    Quand le nocher battu par les flots irrités
    Voit son fragile esquif menacé du naufrage,
    Il tourne ses regards aux bords qu'il a quittés,
    Et regrette trop tard les loisirs du rivage.
    Ah! qu'il voudrait alors au toit de ses aïeux,
    Près des objets chéris présents à sa mémoire,
    Coulant des jours obscurs, sans périls et sans gloire,
    N'avoir jamais laissé son pays ni ses dieux!

    Ainsi l'homme, courbé sous le poids des années,
    Pleure son doux printemps qui ne peut revenir.
    Ah! rendez-moi, dit-il, ces heures profanées;
    O dieux! dans leur saison j'oubliai d'en jouir.
    Il dit : la mort répond; et ces dieux qu'il implore,
    Le poussant au tombeau sans se laisser fléchir,
    Ne lui permettent pas de se baisser encore
    Pour ramasser ces fleurs qu'il n'a pas su cueillir.

    Aimons-nous, à ma bien-aimée!
    Et rions des soucis qui bercent les mortels;
    Pour le frivole appas d'une vaine fumée,
    La moitié de leurs jours, hélas! est consumée
    Dans l'abandon des biens réels.

    A leur stérile orgueil ne portons point envie,
    Laissons le long espoir aux maîtres des humains!
    Pour nous, de notre heure incertains,
    Hâtons-nous d'épuiser la coupe de la vie
    Pendant qu'elle est entre nos mains.

    Soit que le laurier nous couronne,
    Et qu'aux fastes sanglants de l'altière Bellone
    Sur le marbre ou l'airain on inscrive nos noms;
    Soit que des simples fleurs que la beauté moissonne
    L'amour pare nos humbles fronts;
    Nous allons échouer, tous, au même rivage :
    Qu'importe, au moment du naufrage,
    Sur un vaisseau fameux d'avoir fendu les airs,
    Ou sur une barque légère
    D'avoir, passager solitaire,
    Rasé timidement le rivage des mers?

    CITE DANS MON TRAVAIL UNIVERSITAIRE SUR "Les paysages chez Lamartine"

  • Catégories : Des lieux, Des musées, Des poètes et poétesses, La poésie, Verlaine Paul

    Musée Verlaine à Juniville

    " Notre essai de culture eut une triste fin,

    Mais il fit mon délice un long temps et ma joie  " (Paul Verlaine)

    Verlaine quitte l'institution Notre Dame à Rethel en août 1879, où il enseignait depuis la rentrée 1877.

    Là, il s'est pris d'affection pour un de ses éléve, Lucien Létinois, originaire de Coulommes, village situé à 14 Kms de Rethel. En pleine période mystique, Verlaine décide de faire de Lucien le "fer de lance" de sa rédemption, Létinois sera le remplacant de son fils Georges et l'inverse de Rimbaud, il en fera "un bon catholique et un bon citoyen".

    Après un bref séjour en Angleterre, tous deux rentrent à Coulommes où "Verlaine redécouvrit la campagne française..., sa sérénité, son rythme lent, ses horizons apaisants. L'idée lui vint d'acquérir une exploitation rurale et de s'y retirer en gentilhomme : poète et paysan". (P.Petitfils. VERLAINE)

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  • Catégories : Livre

    La dernière demeure d’Alain-Fournier

    medium_alain.jpg

    Alain-Fournier et ses compagnons d’arme, une archéologie de la Grande guerre, c’est un peu Un long dimanche de fiançaille et un peu d’un roman de Patricia Cornwell, avec ce qu’il faut d’analyses « post-mortem » en texte et en images.
    C’est l’histoire humble et passionnante de la découverte en 1991 du corps de l’écrivain et de ses vingt compagnons d’arme, tués sur le front le 22 septembre 1914.

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  • Catégories : La peinture

    "Ste. Catherine d' Alexandrie" de Raphael

    medium_raphae17.jpg

    • 1483 : Raphaël né le 6 avril à Urbino,en Ombrie, Italie.
      Son père di Sante di Pietro, ou Giovanni Sanzio, est peintre et poète officiel de la cour de Frederico Montefeltre, un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie. Urbino est un foyer artistique réputé à l’aube du XVIe siècle. Les capacités d'assimilation, d'imitation et son habileté font de l'artiste un surdoué.

    • 1494 : Mort du père de Raphaël, trois ans après son épouse. Ce dernier n'a que onze ans. L'enseignement reçu par le jeune garçon demeure fort imprécis. Nombreux sont les historiens à estimer qu'il a été l'élève du Pérugin, à Pérouse, sans doute vers 1499-1500.

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  • "Carmen" de Théophile Gautier dans "Emaux et camées"

    Carmen est maigre - un trait de bistre
    Cerne son oeil de gitana ;
    Ses cheveux sont d'un noir sinistre ;
    Sa peau, le diable la tanna.

    Les femmes disent qu'elle est laide,
    Mais tous les hommes en sont fous ;
    Et l'archevêque de Tolède
    Chante la messe à ses genoux ;

    Car sur sa nuque d'ambre fauve
    Se tord un énorme chignon
    Qui, dénoué, fait dans l'alcôve
    Une mante à son corps mignon,

    Et, parmi sa pâleur, éclate
    Une bouche aux rires vainqueurs,
    Piment rouge, fleur écarlate,
    Qui prend sa pourpre au sang des coeurs.

    Ainsi faite, la moricaude
    Bat les plus altières beautés,
    Et de ses yeux la lueur chaude
    Rend la flamme aux satiétés.

    Elle a dans sa laideur piquante
    Un grain de sel de cette mer
    D'où jaillit nue et provocante,
    L'âcre Vénus du gouffre amer.

    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/gautier/5.html