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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1368

  • Catégories : Blog, Web

    Festival de Romans

    Prolongement des inscriptions

    Une bonne nouvelle pour les retardataires... Face au succès (plus de 800 artistes inscrits!) et aux nombreuses demandes des internautes, nous avons le plaisir de vous annoncer que nous prolongeons de quelques jours les inscriptions au concours du Festival de Romans! Vous avez désormais jusqu'au 31 décembre (minuit) pour vous inscrire! Vous avez un talent pour l'écriture, la musique, la vidéo, la comédie, la BD, la photo, l'expression citoyenne, le podcasting ou les arts graphiques? Vous avez un site sur lequel vous présentez vos créations? Vous souhaitez faire découvrir et partager votre univers? Le concours est pour vous.

    Le but de cet événement est de célébrer la créativité au moment ou la toile est devenue accessible au plus grand nombre. L’objectif est de démontrer que le web a libéré la création et qu’il permet de faire émerger une nouvelle génération d’artistes. 

    Célébrer l’expression et la créativité des individus sur Internet, tel est le thème de ce premier Festival International de la Création sur Internet. C’est la ville de
    Romans, près de Valence, qui accueillera cette manifestation, unique en son genre, du 1er au 3 Février 2007.

    La toile est une inépuisable source de talents qui s’expriment sous diverses formes
    (BD, vidéo, littérature, musique, photo…) et il fallait un événement pour consacrer
    cette fantastique puissance créative.
    Donner de l’émotion, partager son univers, se confronter au monde, soumettre son
    art aux yeux de tous, voilà le souhait des individus qui créent sur Internet.

    Le Festival de Romans désire offrir à ces talents émergents la possibilité de
    rencontrer des professionnels de renom et de découvrir les technologies au service
    de leur imagination.
    Romans récompensera ces individus et consacrera la diversité des usages
    découlant de la diffusion massive des technologies de l’information et de la
    communication. Il s’agira du premier festival au monde dédié à Internet sans être
    pour autant dédié aux technologies elles-mêmes.

    Dans un premier temps, tout internaute auteur d’un site, d’un blog ou d’un espace
    identifiable sur le web pourra proposer son travail et s’inscrire dans la catégorie lui
    semblant le mieux représenter son univers de création. L’inscription s’effectuera
    en ligne et un premier filtre sera effectué pour vérifier qu’il ou elle ait bien sa
    place dans la catégorie en question.

    Dans un deuxième temps, tous les sites/blogs/espaces seront listés sur le site web
    du festival et les internautes seront invités à voter pour déterminer les meilleurs
    d’entre tous. Les votes seront ouverts après que les inscriptions aient été closes,
    afin de ne pas favoriser les premiers inscrits. Les votes seront ouverts un mois.
    Le vote des internautes permettra d’identifier 10 finalistes dans chacune des neuf
    catégories
    .

    Le travail de ces finalistes sera proposé à la sagacité d’un jury qui
    remettra un grand prix par catégorie et un grand prix du festival.

    Il y aura un jury par catégorie artistique. Chaque jury sera présidé par une
    personnalité de la matière artistique primée (ex : un réalisateur pour la
    catégorie vidéo, un écrivain pour la catégorie littérature,…) et comprendra
    deux autres membres : une personnalité de l’Internet et un journaliste. Les
    prix seront remis solennellement lors de la soirée de clôture du festival par
    les présidents de jury.

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  • Catégories : Blog, Web

    Pourquoi la catégorie "web"?

    Parce que sur internet, il y a le pire .... mais aussi le meilleur:

    - des gens sympa à rencontrer, des amitiés à nouer: merci à mes fidèles lecteurs/lectrices  Ambroise, Elisabeth, Monette, Estelle(et aux autres aussi)

    -des choses à apprendre ou à réviser, de beaux mots et de belles choses à voir dans mes blogs amis, mes sites et blogs favoris et ailleurs encore

    -une ouverture sur le monde quand comme moi on n'a pas toutes les ressources culturelles et documentaires à l'extérieur.

    Sinon, c'est quand même bien les expositions, livres, lieux etc. .... réels.

    Pour ceux qui ont ça, profitez-en et ramenez-moi un souvenir virtuel....

    La vie, à ne pas oublier, à l'extérieur; la vie qui nourrit les blogs....

  • Catégories : L'érotisme

    Calendrier sexy de l'avent aujourd'hui: des sensations au poil

    En matière de rites amoureux, la version nu intégral du pubis est des plus érotiques. Irrésistible pour créer un désordre amoureux. De nombreux instituts le proposent aujourd'hui. Cette attention offrira un spectacle unique à votre partenaire et des sensations inédites pour vous. Alors pourquoi ne pas essayer cette variation loin d'être barbante !

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  • Catégories : Blog, L'érotisme

    Pourquoi la catégorie "érotisme"?

    Parce que , pour moi, le "sexe" fait partie de la vie comme "boire" ou "manger"....

    Parce qu'il y a trop de tabous sexuels, quoi qu'on dise....

    Parce que c'est un sujet comme un autre....

    Si j'ai brisé beaucoup de tabous et suis épanouie au niveau sexuel, d'autres peuvent et doivent l'être....

    Si mes textes érotiques et les articles sur le sexe peuvent les aider à dédramatiser, déculpabiliser....

    Pour ceux (et celles) qui sont bien dans leur sexualité, ces notes leur feront peut-être tout de même plaisir...

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Mausolée Mohammed V

    medium_mausolee.jpg

    Pouvait-il y avoir un endroit plus prestigieux que l'esplanade de la mosquée Hassâne, pour abriter le tombeau du plus populaire des sultans et rois du Maroc, Mohammed V, père de l'indépendance ?

    Dix ans auront été nécessaires pour achever le monument conçu par un architecte d'origine Vietnamienne VO TOAN, mais érigé dans un classicisme des plus purs.

    Légèrement surélevé, faisant face à l'océan et aux colonnades de la Tour Hassan, le mausolée Mohammed V est bâti en marbre blanc d'Italie et coiffé d'un toit pyramidal recouvert de tuiles vertes, symbole de la royauté. 

     

     

     

     

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  • Catégories : La littérature

    Charles Plisnier

    medium_180px-Charles_Plisnier_-_Tombe.jpg

    Charles Plisnier : « L’Homme n’est pas le tromphe de la science mais l’avénement de la liberté. »

     

    Charles Plisnier (Ghlin, près de Mons, 13 décembre 1896 - Bruxelles, 17 juillet 1952) est un poète, essayiste et romancier belge de Wallonie. Alors qu’il habite rue Chisaire à Mons, il commence ses humanités anciennes à l’Athénée de Mons, avant l'âge de dix ans. Il s’intéresse très tôt à l’écriture et se lie d’amitié avec le poète Herman Grégoire.

    Plisnier publie ses premiers poèmes dans la revue Flamberge dirigée par Arthur Cantillon. Émile Verhaeren, qui habite non loin à Roisin, l’encourage.

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Un exercice d'atelier d'écriture: à la manière de Georges Perec

    Je (ne) me souviens (pas)

    Je me souviens de mon grand-père qui portait toujours une salopette noire ou verte.
    Il est mort.
    Je ne me souviens pas si je lui ai dit que je l’aimais.
    Je me souviens de l’élection de François Mitterrand.
    Je me souviens de la guerre du Golfe.
    Je me souviens de l’exécution en direct de Ceausescu en Roumanie. Je me souviens d’avoir frémi d’horreur malgré ce que cet homme avait fait à son peuple.
    Je me souviens des bons points qu’on nous donnait à l’école. Je crois que ça ne se fait plus.
    Je me souviens de la seule fois où j’ai été punie à la petite école. Je me souviens encore du nom de la petite fille qui en était la cause.
    Je ne me souviens pas de ma première cigarette. Je me souviens que j’ai fumé autrefois par plaisir. Je me souviens du moment où c’est devenu une drogue.
    Je me souviens du mariage de Charles et Diana. Je me souviens du commentaire de Léon Zitrone.
    Je ne me souviens du premier livre que j’ai lu. Je me souviens que je lisais le soir sous les draps avec une lampe électrique.
    Je me souviens de l’odeur de sauge et de menthe. Je me souviens que mon grand-père en attachait toujours une feuille à la boutonnière de sa salopette.
    Je ne me souviens pas de la mort de De Gaulle. C’était ma première année.
    Je me souviens de ma première paire de lunettes. Je me souviens qu’avec, je voyais mieux au tableau.

  • Catégories : Mes textes en prose

    Espoir déchu

    Un texte court écrit vers mes 20 ans:

                                  

    Une main qui se pose sur une nuque, doucement, comme pour s’excuser d’avoir si peur et de le faire quand même. C’est un geste presque indécent, une main qui se pose sur une nuque. Je vous ai dit je Vous aime comme on confie à un ami peu délicat un secret d’état.

    On ne va pas dire que l’on s’aime jusqu’à la mort : ce serait presque trop facile.

  • Catégories : L'érotisme

    Calendrier sexy de l'Avent aujourd'hui

    medium_calendrier_sexy.gifQui tentera le tantra ?

    Dans la tradition tantrique, la recherche de l'orgasme n'est pas le but des rapports sexuels. C'est davantage l'échange, l'union physique et spirituelle qui vous conduisent à l'extase. Les amants commencent à caler leur respiration, et font l'amour lentement, de façon méditative, en s'unissant dans le bonheur. Difficile ici de vous transmettre la sagesse des experts du tantrisme. Juste un conseil "prenez le temps pour atteindre le nirvana."

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  • Catégories : Livre

    Pef

    medium_pef.jpg« Jouer : Le mois de jouer est le premier mois des vacances. Après vient le mois doux, puis le mois de s’étendre. »
    [ Pef ]
    - Extrait du Dictionnaire des mots tordus

     

    PEF

    Scénariste et illustrateur humoristique français
    Né à Saint-Jean-des-Vigne le 20 mai 1939

    LA BIOGRAPHIE DE PEF

    Fils de maîtresse d'école, Pef vit son enfance enfermé dans diverses cours de récréation. Avant de trouver sa voix, il pratique les métiers les plus divers : journaliste en presse spécialisée ou en télévision, essayeur de voitures de course ou responsable de la vente de parfums pour dames. Après des études secondaires, il entame une carrière de journaliste. A trente-huit ans, il se lance dans le dessin et dédie son premier livre, 'Moi, ma grand-mère', à la sienne. En 1980, il invente le personnage du prince de Motordu qui sera présent dans nombres de ses futurs albums. Lorsqu'il raconte ses histoires, Pef utilise deux plumes : l'une écrit et l'autre dessine. La première dérape à la moindre occasion et la seconde la suit les yeux fermés. Fort de son succès, il obtient le grand prix spécial Sorcières pour l'ensemble de son oeuvre. Parmi les nombreux auteurs s'intéressant à l'enfance, Pef est l'un de ceux qui a le mieux compris que la bataille contre l'illettrisme est à mener par des actions parallèles à l'enseignement, en passant par exemple par la bande dessinée.

    http://www.evene.fr/celebre/biographie/pef-6400.php

    Les livres de Pef sont en vente sur Fnac.com (lien à droite sur ce site).

  • Catégories : L'érotisme

    Calendrier sexy de l'Avent aujourd'hui

    medium_langage_erotique.jpgApprenez le langage érotique

    Cru ou romantique, les mots d'amour peuvent raviver le désir et stimuler votre envie et votre intellect, premier organe sexuel. Ce sont plus généralement des mots d'amour qui pourront chez la femme éveiller le désir. Témoin d'un certain machisme, les hommes ne sont pas allergiques à des mots plus crus. Attention cependant à ne pas adopter cette vision simpliste en incendiant la couette après des semaines de silence intime, sous peine de voir votre partenaire un peu dérouté. Annoncez la couleur en présentant cette expérience comme un divertissement érotique… Vous pourriez bien vous prendre au jeu.

    http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/mag_2003/mag1212/calendrier_avent_sexy.htm

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  • Catégories : La littérature

    Simone Bernard-Dupré

    medium_melopee_africaine.gif [ Simone Bernard-Dupré ] - Mélopée africaine

     

     

     

     

     

    « Ne demande jamais ton chemin à celui qui sait. Tu pourrais ne pas te perdre ! »

    Mot de l'éditeur

     

    Nous retrouvons cette fois-ci l'héroïne de l'auteure en Afrique australe, à la découverte de l'amour et de sa terre.
    «Cette brume légère, bleutée, au petit matin, sur la savane, telle une lointaine réminiscence...

    J'entends à présent une mélopée africaine, c'est cela, et je la vois aussi bien sous mes paupières lasses, à la fois lancinante et joyeuse, dans des claquements de mains, des déhanchements lascifs et de grands rires d'enfants. C'est l'Afrique australe, au plus près, au plus loin, lieu de toutes les amours, de toutes les utopies. Au plus loin, au plus près, comme un appel, comme un rappel, entendu sans y prendre garde, dans un restaurant à la mode, à Paris même, au moment que je m'y attendais le moins, même si je l'espérais en secret...»

    S. B.-D.

    «Cette Mélopée africaine nous mène peu à peu à une re-connaissance de nos pouvoirs perdus, et ici regagnés dans ses composantes magiques... Apprentissage de soi par l'autre, révélation "africaine" du corps par l'âme et de l'âme par le corps. On peut y voir, dans cette mesure, une ultime action de grâce envers Léopold Sédar Senghor.»

    André Brincourt


    Simone Bernard-Dupré, à qui nous devons déjà Nuits de lumière (Éditions du Cerf) et Baisse les yeux (Éditions du Rocher - prix Méditerranée du premier roman) est avocate à la Cour d'Appel de Paris, et préside l'Association internationale pour la communication des savoirs.

     

    http://www4.fnac.com/Shelf/article.aspx?PRID=1666649&Mn=3&Origin=fnac_yahoo&Ra=-1&To=0&Nu=1&Fr=3#avisfnac

    medium_nuits_de_lumiere.jpg

    Nuits de lumière

    Par Simone Bernard-Dupré

    Dans cet ouvrage à part, Simone Bernard-Dupré convie ses lecteurs à des entretiens inhabituels entre Lautréamont, Nerval, Valéry, Hesse, Nietzsche et Thomas Mann.

    http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/ficheauteur.asp?n_aut=4037

    Ces deux livres sont en vente sur Fnac.com(lien sur ce blog à droite).

  • Catégories : Mes poèmes

    Mon mari

    Mon mari, mon amant
    Mon ami, mon frère
    Mon complice
    Mon confident
    Mon petit chat docile
    Mon lion fougueux et
    Indompté, mon chien
    Fidèle et tendre
    Mon serpent entre mes cuisses
    Mon papillon qui se pose
    Sur mes seins, mon oiseau
    De paradis si agile
    Mes deux petites lunes
    Que j’aime tant caresser
    Ma bonne étoile
    Qui m’a sauvé la vie
    Mon soleil
    Qui éclaire mon quotidien
    Mon mari, mon amant
    Mon ami, mon frère
    Mon complice
    Mon confident
    Ma famille
    Tu es tout cela
    Et bien plus encore
    Je t’aime

  • Catégories : Des expositions, Des musées, L'histoire

    Exposition "Trésors engloutis d'Egypte" au Grand Palais jusqu'au 16 mars 2007

    medium_telerama_egypte.jpgComme je ne peux pas aller pour l'instant à Paris voir cette exposition, j'ai dévoré ce "Télérama Hors série" de décembre 2006 qui s'intitule "L'Egypte surgie des eaux au Grand Palais"  et qui retrace "dix ans de fouilles en baie d'Aboukir."

    Le texte est passionnant , les images magnifiques; il y aussi une bonne bibliographie (textuelle et virtuelle) à la fin et toutes les cooordonnées pour aller voir l'exposition.

    Ceci dit, ces hors-série de Télérama sont souvent excellents.

    Maintenant, je vais aller voir:

    -medium_expo_egypte.jpg le site de l'exposition:http://www.tresors-engloutis-degypte.fr/Website.aspx?l=2

     

     

     

     

     

     

    - le site de l'Institut européen d'archéologie sous-marine:http://www.franckgoddio.org

    medium_goddio.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    N'oubliez pas, si vous y allez de ne me ramener un souvenir virtuel.

    Bonne visite réelle ou virtuelle.

  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le Maroc:vie et travail, Rabat

    Kasbah des Oudaïa à Rabat

    medium_kasbah.jpg

    La Kasbah des Oudaïa est un petit quartier fortifié située à Rabat (Maroc).

    Ce fut à l'origine une petite forteresse érigée par les Almoravides pour lutter contre les tribus Bouraghouata. Toutefois son histoire ne débute qu’avec les Almohades qui en font un ribat surplomblant l'embouchure de l'oued Bou Regreg qu’il nomme Mehdiya.

    Le site tomba en désuétude après les Almohades et c’est l’arrivée des Morisques d'Andalousie qui va le faire renaître. La Kasbah allait être restaurée et renforcée. La dynastie alaouite va à son tour entreprendre des travaux d’aménagement du site entre 1757 et 1789 puis entre 1790 et 1792. Toute cette histoire agitée du site transparaît à travers les monuments qui compose la Kasbah des Oudaya tel l’enceinte almohade et sa fameuse porte monumentale (Bab el Kébir) un des emblèmes de l’architecture almohade, la mosquée connue sous le nom de Jamaa el Atiq, l’enceinte alaouite et la maison princière dressée à l’ouest et l’ouvrage militaire borj Sqala.

    (http://fr.wikipedia.org/wiki/Kasbah_des_Ouda%C3%AFa)

  • Catégories : Livre

    "Qui dit je en nous?" de Claude Arnaud

    medium_quiditjeennous.gifQu’est-ce qui relie Erich von Stroheim, cet « aristocrate » viennois dont les films impériaux et les mensonges répétés réussirent à occulter le couple de chapelier juif qui l’avait élevé, à Benjamin Wilkomirski, ce rescapé qui publia des souvenirs sur les camps où il avait grandi, et qui retrouva grâce à eux son père à Jérusalem, avant d’être suspecté d’affabulation ? Arnaud du Thil, cet aventurier qui prit l’identité d’un jeune père de famille enfui, se fit accepter par sa femme et son fils et vécut des années avec eux, sous le nom de Martin Guerre - et Jean-Claude Romand, qui se fit passer pendant un quart de siècle pour un chercheur mondialement reconnu, avant de finir par tuer ses parents, sa femme et ses enfants, à la veille d’être découvert ? Le besoin d’être autre que soi. Le désir de se forger une autre identité que celle esquissée par la famille et le milieu, et entérinée par faiblesse, dans un premier temps. La nécessité de se recréer, du moins de passer pour ce que l’on souhaite profondément être. L’envie de mener plusieurs vies, parallèles ou successives.

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Le Maroc:vie et travail, Rabat

    Rabat,capitale du Maroc

    Rabat (الرباط ar-ribâT en arabe, רבאט en hébreu) est la capitale administrative du Maroc . Elle est située sur le littoral Atlantique du pays, sur la rive gauche de l'embouchure du Bouregreg, en face de la ville de Salé. Elle compte 1.5 million d' habitants, 2 million 300 000 habitants pour l'agglomérationmedium_100px-Rabat-blason.jpg.

    Des peuplements sont attestés sur le site de Rabat depuis l'Antiquité. La ville à proprement parler est fondée en 1150 par le sultan almohade Abd al-Mumin, qui fait édifier une citadelle (future Kasbah des Oudaïa), une mosquée et une résidence. C'est alors ce qu'on appelle un ribat, une forteresse. Le nom actuel vient de Ribat Al Fath, « le camp de la victoire ». C'est le petit-fils d'al-Mūmin, Ya'qub al-Mansūr, qui agrandit et complète la ville, lui donnant notamment des murailles. Par la suite, la ville sert de base aux expéditions almohades en Andalousie.

    Elle entre dans une période de déclin après 1253, quand les Mérinides choisissent Fès comme capitale. En 1609, suite au décret d'expulsion de Philippe II, des milliers de Mauresques trouvent refuge dans la ville. Une période de croissance commence pour la ville, sous la dynastie des Alaouides.

    En 1912, Lyautey fait de Rabat la capitale du protectorat du Maroc et le siège du résident général. En 1956, lors de l'indépendance du Maroc, la ville reste capitale.

    HISTOIRE

    L'histoire urbaine de Rabat, de son site, de ses monuments, est l'histoire diachronique d'un lieu singulier porteur d'une passion partagée. En effet, près de huit siècles séparent l'édification, sur la rive gauche du Bou Regreg, du noyau initial de la ville, le Ribat d'Abd al-Mumin, de celle de la résidence générale du protectorat français dans la nouvelle capitale du Maroc.

    De ces époques, le même site allait porter et préserver de manière forte et durable, jusqu'à nos jours, d'une part, les témoignages d'une cité grandiose, restée inachevée et, d'autre part, ceux de principes pionniers en matière d'art urbain au début du siècle. Sur l'océan Atlantique, à l'embouchure du Bou Regreg, une haute falaise s'élève à pic, à plus de trente mètres au-dessus du niveau de la mer et surplombe le fleuve dont elle commande l'entrée. C'est sur cette position de défense naturelle que Abd al-Mumin, fondateur de la dynastie almohade, fait édifier, en 1152, un ribat ou une forteresse, lieu de rassemblement des combattants de la foi, point d'étape dans l'épopée almohade pour la conquête de l'Andalousie.

    Cette construction, qui s'identifie en grande partie avec l'actuelle Qasba des Oudaïa, fut appelée Ribat al Fath, le Camp de la Victoire, en témoignage des succès remportés dans la guerre sainte contre les chrétiens d'Espagne. À partir du Ribat d'Abd al-Mumin, son petit-fils, Yacoub el Mansour, héritier d'un empire allant de la Castille à Tripoli, allait projeter une cité grandiose, couvrant plus de quatre cents hectares, enceinte de murailles imposantes percées de portes monumentales et dotée d'une mosquée gigantesque, Tour Hassan, restée inachevée, mais qui eût été l'un des plus grands sanctuaires du monde musulman.

    Ainsi, bien que Ribat al Fath ne reçut jamais la population que son enceinte eût pu abriter, les grandes orientations de la ville étaient tracées. Les remparts et les portes monumentales de l'époque témoignent aujourd'hui encore de l'ampleur de la ville almohade. Tout comme en témoignent le minaret et les vestiges de la Mosquée de Hassan, sur un site dont le caractère sacré a été accentué et revalorisé par l'édification du Mausolée Mohammed V, symbole de piété filiale, qui, de par sa décoration exceptionnelle, œuvre d'art collective, est un hommage au Souverain qui y repose et un témoignage de la renaissance de l'artisanat traditionnel.

    De la fin du règne almohade, vers la fin du XIIIe siècle, jusqu'au début du XVIIe siècle, l'importance de Rabat diminue considérablement. De cette période date la nécropole du Chella, édifiée à l'extérieur des remparts, de même que Jama' el Kbîr et Hammâm ej-Jdîd. La localisation de ces équipements publics permet d'affirmer que la vie citadine n'était pas concentrée uniquement aux abords immédiats de la Qasba et que plusieurs quartiers de la médina actuelle étaient habités.

    À partir de 1610, Rabat reçut une forte population de réfugiés musulmans chassés d'Al-Andalus qui s'établirent dans la Qasba et à l'intérieur de l'enceinte almohade, dans la partie nord-ouest, qu'ils délimitèrent et protégèrent par une nouvelle enceinte, la muraille andalouse.

    Pendant quelques dizaines d'années, Rabat, alors connue de l'Europe sous le nom de Salé-le-Neuf, fut le siège d'une petite république maritime, la République du Bou Regreg, jusqu'à l'avènement des Alaouites qui s'emparèrent de l'estuaire en 1666. Sa principale activité était, alors, la course en mer contre les Chrétiens qui lui procurait la totalité de ses ressources et Salé-le-Neuf devint le premier port du Maroc.

    CULTURE

    Le théâtre National Mohamed V est l'une des plus grandes institutions culturelles de Rabat, mais le coût de son fonctionnement dépasse les possibilités des compagnies existentes au Maroc et l'amphithéâtre reste souvent fermé. La majeur partie de spectacles y sont co-organisés avec les Institut Culturels européens.

    Les galeries officielles : Bab Rouah, Bab El-Kébir aux OUDAYAS et Mohamed El-Fassi

    Les espaces culturels indépendants : L'appartement 22 http://www.appartement22.com est didié à la création contemporaine, marocaine et internationale. Ce lieu fond, fondé par le critique d'art Abdellah Karroum, est devenu une résidence d'artistes qui fonctionne de manière coopérative depuis 2004.

    Des grands projets culturels sont lancés dans les années 2000, notamment celui de la Bibliothèque publique, du Musée des Arts Contemporains et de l'Institut Supérieur de la Musique et de la Danse.

    En 2006, la Fondation ONA inaugure a Rabat son second lieu culturel, la Villa des Arts.

     

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  • "La tzigane" de Guillaume Apollinaire

    La Tzigane savait d'avance
    Nos deux vies barrées par les nuits
    Nous lui dîmes adieu et puis
    De ce puits sortit l'Esperance
    L'amour lourd comme un ours privé
    Dansa debout quand nous voulûmes
    Et l'oiseau bleu perdit ses plumes
    Et les mendiants leurs Avé

    On sait très bien que l'on se damne
    Mais l'espoir d'aimer en chemin
    Nous fait penser main dans la main
    À ce qu'a prédit la tzigane

    http://www.toutelapoesie.com/poemes/apollinaire/la_tzigane.htm

  • Catégories : Le patrimoine

    Une série de fresques italiennes restaurées

    L'une des fresques du monastère des Santi Quattro Coronati, à Rome - (AFP/Patrick Hertzog)

    medium_fresques_italiennes.jpg

    Un monastère romain a dévoilé des fresques du XIIIème siècle, qui ont subi une restauration de neuf ans

    Ces fresques, représentant les quatre saisons, les signes du zodiaque, les constellations, les vices et les vertus, se trouvent au monastère des Santi Quattro Coronati.

    Tenant à souligner leur importance artistique, un expert en histoire de l'art, Francesco Gandolfo, a déclaré à leur propos qu'elles avaient joué un rôle de "pont entre les époques".

    Une longue restauration


    Le monastère des Santi Quattro Coronati, qui se situe dans le quartier du Colisée, à Rome,  a rouvert en mai dernier après des travaux de quatre ans. Les fresques qui s'y trouvent sont visibles après neuf années de restauration.

    Elles ont retrouvé les tons extrêmement flamboyants, bleu, pourpre, vert, or que la patine des années leur avait ôtés.

    Un consensus sur leur importance


    La mère supérieure du monastère des soeurs Augustines, Rita Mancini, les a qualifiées de "précieuses pages d'histoire et de spiritualité".

    Le Ministre italien de la Culture, Francesco Rutelli, n'a pas hésité à dire de  la salle du monastère qu'elle était "l'un des plus beaux lieux du monde", ajoutant que les fresques permettaient "d'interpréter la peinture médiévale italienne sous une lumière nouvelle".

    Francesco Gandolfo, expert en histoire de l'art, a confirmé cela, disant que le style de ces fresques "porte le poids de la Rome antique", tandis que "leur représentation pré-figurative tend vers la pré-Renaissance".

    Les fresques seront accessibles au grand public au printemps prochain.

    Publié le 07/12 à 15:15

    http://cultureetloisirs.france3.fr/patrimoine/actu/26621808-fr.php

  • Henry James,"Le Tour d'écrou", Angleterre,1898 (qui a inspiré Peter Straub dans "Julia")

    Roman fantastique

    Voici le chef d'oeuvre de l'écrivain américain le plus européen qui adopta la nationalité anglaise peu avant sa mort. Il est vrai que lorsqu'on lit Le tour d'écrou, on a vraiment une impression de vieille Angleterre un peu à la manière d'Hitchcock dans son film Rebecca : vieille bâtisse isolée, présence de fantômes etc...

    Voici l'atmosphère : un soir au coin du feu, un homme raconte une histoire de revenants à une assemblée de vieilles femmes...Cette histoire lui a été racontée par l'"héroïne" de l'histoire :

    Une jeune femme de la campagne vient s'occuper de deux charmants enfants orphelins, Flora et Miles. C'est leur oncle, qui ne souhaite pas s'en occuper, qui a recruté cette jeune femme. Il lui donne un ordre : ne le déranger sous aucun prétexte...La jeune femme part donc dans une vieille bâtisse à la rencontre de ses hôtes ; elle y rencontre une vieille gouvernante charmante, Mrs Grose, ainsi que deux charmants bambins qui la charment dès le premier instant : visages d'anges, intelligence et douceur....Mais bien vite, la jeune femme est perturbée par une présence inquiétante qu'elle a remarqué sur une tour à côté de la maison. Mrs Grose lui révèle qu'il s'agit de Quint, l'ancien valet, un personnage sinistre ....qui est mort l'année dernière. Une deuxième silhouette surgit quelques jours plus tard...Petit à petit, la jeune fille découvre que Miles et Flora semblent subir l'influence de ces présences fantomatiques...Elle est prête à tout pour les sauver.

    Ce petit livre est considéré comme le chef d'oeuvre de la nouvelle fantastique, tout comme Le Horla de Maupassant. Comme dans cette nouvelle, une fine analyse psychologique donne toute son ampleur au texte; tout est vécu de l'intérieur, dans l'esprit de la jeune gouvernante, sans que l'auteur ne fasse part de son jugement. Hallucinations? Présence réelle? Le lecteur ne peut à aucun moment savoir....La jeune femme passe de la psychose à la lutte contre les présences. Nous admirons son sang-froid et surtout sa détermination à sauver les deux enfants qu'elle adore.

    Peu importe la présence des fantômes...Ce qui compte, c'est le ressenti des personnages et leur lutte contre les présences maléfiques.

    Henry James excelle autant dans la description des états d'âme de la gouvernante que dans la description des deux enfants, mi-anges, mi-démons. Il ressort de l'écriture une tension extrême qui culmine à la chute inattendue du roman mais chut !

    Si vous avez aimé l'atmosphère du film Les autres d'Amenabar et les vieilles bâtisses anglo-saxonnes, vous tomberez sous le charme !

    http://passiondeslivres.over-blog.com/article-4446350.html

    Article emprunté à Sylvie dans son blog de critiques de livres.

    Henry James:

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    Henry James naît à New York le 15 avril 1843, second des cinq enfants (William, né en 1842, Garth Wilkinson, né en 1845, Robertson, né en 1846, et Alice née en 1848) d'Henry James senior et de Mary Robertson Walsh. La fortune acquise par son grand-père, émigré irlandais arrivé aux États-Unis en 1789, avait mis la famille à l'abri des servitudes de la vie quotidienne. Son frère aîné, William James, deviendra professeur à Harvard et se fera connaître pour sa philosophie pragmatiste. Malgré des liens solides avec Henry, la rivalité entre les deux frères créa toujours des conflits psychiques latents.

    Après un séjour de 5 ans en Europe, la famille s'établit, en 1860, en Nouvelle-Angleterre où elle demeura pendant la guerre civile. En septembre 1862, Henry James s'inscrit à la faculté de droit de Harvard, rapidement abandonnée face au désir d'être « tout simplement littéraire ». En 1864, il publie anonymement sa première nouvelle, ainsi que des comptes-rendus critiques destinés à des revues. The story of a Year, sa première nouvelle signée, parait dans le numéro de mars 1865 de l'Atlantic Monthly.

    De février 1869 au printemps 1870, James voyage en Europe, d'abord en Angleterre, puis en France, en Suisse et en Italie. De retour à Cambridge, il publie son premier roman Watch and Ward (Le regard aux aguets). De mai 1872 à mars 1874, il accompagne sa sœur Alice et sa tante en Europe où il écrit des comptes rendus de voyage pour The Nation. Il commence à Rome l'écriture de son deuxième roman Roderick Hudson, publié à partir de janvier 1875 dans l'Atlantic Monthly, qui inaugure le thème "international" de la confrontations des cultures d'une Europe raffinée et souvent amorale et d'une Amérique plus frustre, mais plus droite.

    Après quelques mois à New York, il s'embarque à nouveau pour l'Europe le 20 octobre 1875. Après un séjour à Paris, où il se lie d'amitiés avec Tourgueniev et rencontre Flaubert, Zola, Maupassant et Daudet, il s'installe, en juillet 1876, à Londres. Les cinq années qu'il y passe seront fécondes: outre de nombreuses nouvelles, il publie The American (1877), The Europeans (1878), un essai sur les poètes et romanciers français (French Poets and Novelists, 1878)... Daisy Miller, publié en 1878, lui vaut la renommée des deux côtés de l'atlantique. Après Washington Square (1880), The Portrait of a Lady est souvent considéré comme une conclusion magistrale de la première manière de James.

    Sa mère décède en janvier 1882, alors que James séjourne à Washington. Il revient à Londres en mai et effectue un voyage en France (d'où naîtra, sous le titre A Little Tour in France, un petit guide qui servira à plusieurs générations de voyageurs dans les régions de la Loire et du Midi). Il rentre de façon précipitée aux États-Unis où son père meurt le 18 décembre, avant son arrivée. Il revient à Londres au printemps 1883. En 1884, sa sœur Alice, névrotique, le rejoint à Londres où elle décèdera le 6 mars 1892.

    En 1886, il publie deux romans, The Bostonians (Les Bostoniennes) et The Princess Casamassima, qui associent à des thèmes politiques et sociaux (féminisme et anarchisme) la recherche d'une identité personnelle. Suivirent deux courts romans en 1887, The Reverberator et The Aspern Papers (Les papiers de Jeffrey Aspern), puis The Tragic Muse en 1888.

    Bien que devenu un auteur au talent reconnu, les revenus de ses livres restaient modestes. Il décide alors, dans l'espoir d'un succès plus important, de se consacrer au théâtre. En 1891, une version dramatique de The American rencontre un petit succès en province, mais reçoit un accueil plus mitigé à Londres. Il écrira ensuite plusieurs pièces qui ne seront pas montées. En 1895, la première de Guy Domville finit dans le désordre et les huées.

    Après cet échec, il revient au roman, mais en y appliquant, peu à peu, les nouvelles compétences techniques acquises au cours de sa courte carrière dramatique. En 1897, il publie The Spoils of Poynton (Les dépouilles de Poyton) et What Maisie Knew (Ce que savait Maisie). Puis viennent les derniers grands romans: The Wings of the Dove (1902), The Ambassadors (1903) et The Golden Bowl (1904).

    En 1903, James a soixante ans et un « mal du pays passionné » l'envahit. Le 30 août 1904, il débarque à New York, pour la première fois depuis vingt ans. Il quitte les États-Unis le 5 juillet 1905, après avoir donné de nombreuses conférences à travers tout le pays. Ses impressions seront réunies dans un volume intitulé The American Scene.

    Avant son retour en Angleterre, il met au point, avec les Éditions Scribner, le projet d'une édition définitive de ses écrits, The Novels and Tales of Henry James, New York Edition, qui comportera, à terme, vingt-six volumes. Entre 1906 et 1909, il travaille à l'établissement des textes, n'hésitant pas à apporter des corrections significatives à ses œuvres les plus anciennes, et rédige dix-huit préfaces qui donnent des vues pénétrantes sur la genèse des ses œuvres et ses théories littéraires. Le manque de succès de cette entreprise l'affecte durablement.

    En 1915, déçu par l'attitude des États-Unis face à la guerre qui fait rage sur le continent, il demande et obtient la nationalité britannique. Il a une attaque cardiaque le 2 décembre, suivie d'une seconde le 13. Il reçoit l'ordre du Mérite le jour de l'an 1916 et meurt le 28 février.

    Henry James fut un écrivain prolifique. Il écrivit dix-neuf romans, plus d'une centaine de nouvelles, quelques pièces de théâtre (qui ne furent, pour la plupart, jamais jouées) et de nombreux récits de voyage. Ce fut aussi un critique littéraire de premier plan. Il entretint tout au long de sa vie une correspondance importante (plusieurs milliers de lettres), en particulier avec d'autres écrivains célèbres (Robert Louis Stevenson, Joseph Conrad, Edith Wharton,...).

    La liste qui suit est loin d'être exhaustive !

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_James

  • Catégories : La philosophie

    Pythagore

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    Biographie en résumé
    «Pythagore est le créateur de la philosophie non seulement parce qu'il saisit le sens de la quête inachevée de l'homme, mais encore parce qu'il offre le terme de cette quête: la réalité éternelle qui explique à la fois le surgissement de l'existence relative et la perfection à laquelle elle est conviée. (...) Quel eût été le destin de la pensée grecque sans Pythagore? C'est de lui que dépendent Parménide, le créateur de l'ontologie, et Platon, le génie qui a donné son orientation définitive à cette pensée; et par le truchement de Platon, Aristote, l'orfèvre qui en a fixé la terminologie.» Yvan Gobry

     

    Vie et œuvre
    Pythagore a vécu en même temps que Lao-Tsé en Chine, Bouddha en Inde et Zarathoustra en Perse. Qu'est-ce qui avait préparé dans chacune de ces civilisations l'avènement simultané de ces grandes figures?

    Pythagore fut d'abord l'homme de la Méditerranée. S'il est né dans l'Ile grecque de Samos, c'est à Crotone au sud de l'Italie, qu'il passa la majeure partie de sa vie, non sans avoir fait auparavant de nombreux voyages, dont un en Égypte, voyages qui lui ont permis de se familiariser avec les plus grandes traditions religieuses, philosophiques et scientifiques de son époque.

    Fut-il d'abord un maître spirituel, un savant ou un philosophe? Ces trois vocations s'harmonisaient en lui, se tempérant entre elles, ce qui explique pourquoi en tant que maître de l'Hétairie, qu'il fonda à Crotone, il put avoir sur ses disciples un ascendant considérable, sans laisser le souvenir de la tyrannie, sans empêcher l'éclosion de fortes personnalités comme devaient l'être le pugiliste Milon, Philolaos ou Archytas.

    Les disciples devaient d'abord faire un noviciat de cinq ans pendant lequel ils s'initiaient au silence. On les appelait alors acoustiques ou auditeurs. Ce n'est qu'à la fin de leur période de formation qu'ils entamaient des études concrètes comme l'astronomie, la géographie ou la médecine.

    Par son succès même, obtenu notamment à l'occasion de la guerre contre la cité voisine de Sybaris, la communauté pythagoricienne s'attira des déboires qui devaient l'obliger à se disperser. Pythagore se retira à Métaponte et c'est là qu'il mourut. Il croyait, dit-on, à la métempsycose. S'est-il réincarné? Nul ne le sait mais la plupart des penseurs anciens de quelque importance, parmi lesquels Platon, en Grèce et Cicéron chez les Romains, ont indiqué clairement, par leurs témoignages, que sa pensée vivait en eux.

    Voici comment Léon Brunschvicg évoque l'apport de Pythagore à l'humanité.

    «Cette impression salutaire d'un voile qui se déchire, d'un jour qui se lève, l'humanité d'Occident l'a ressentie, il y a quelque vingt-cinq siècles, lorsque les Pythagoriciens sont parvenus à la conscience d'une méthode capable et de gagner l'assentiment intime de l'intelligence et d'en mettre hors de conteste l'universalité. Ainsi ont-ils découvert que la série des nombres carrés, 4, 9, 16, 25, etc... est formée par l'addition successive des nombres impairs à partir de l'unité: 1 + 3; 4 + 5; 9 + 7; 16 + 9, etc. Et la figuration des nombres par des points, d'où résulte la dénomination "nombres carrés", achevait de donner sa portée à l'établissement de la loi en assurant une par-faite harmonie, une adéquation radicale, entre ce qui se conçoit par l'esprit et ce qui se représente aux yeux.

    Les siècles n'ajouteront rien à la plénitude du sens que l'arithmétique pythagoricienne confère au mot de Vérité. Pouvoir le prononcer sans risquer de fournir prétexte à équivoque ou à tricherie, sans susciter aucun soupçon de restriction mentale ou d'amplification abusive, c'est le signe auquel se reconnaîtra "l'homo sapiens" définitivement dégagé de "l'homo faber", porteur désormais de la valeur qui est appelée à juger de toutes les valeurs, de la valeur de vérité.» (Léon Brunschvicg, Héritage de mots, Héritage d'idées, Paris, Presses universitaires de France, 1945, p. 2-3)


    ***

    La gamme pythagoricienne

     

    Jusqu'à Pythagore, existait une gamme naturelle qu'on utilisait de façon empirique pour chanter ou pour jouer d'un instrument. On connaissait les notes comme monsieur Jourdain faisait de la prose, sans le savoir. La grande découverte de Pythagore, c'est d'avoir établi les bases de la théorie musicale, la gamme, en même temps que les bases de la physique. C'est lui qui a montré que les intervalles fondamentaux naturels: l'octave, la quinte et la quarte correspondent à des rapports numériques simples.

    «A la base du système se trouve une légende, la fameuse légende de Pythagore dans la forge. Pythagore aurait découvert les quatre intervalles consonants (1: 2: 3: 4 = unisson, octave, quinte, quarte), ainsi que la seconde majeure non consonante (8 : 9), en entendant résonner l'enclume sous les coups de marteaux de poids différents...». Faute de pouvoir reproduire cette expérience, nous expliquerons la découverte de Pythagore en la transposant.

    Imaginons quatre cordes tendues dont l'une égale 1, la deuxième a une longueur représentant les 3/4 de la première, la troisième les 2/3 et la dernière la 1/2. Si l'on pince chacune des cordes, on obtient DO, la quarte de DO = FA, la quinte de DO = SOL ET DO à l'octave.

    Ces intervalles fondamentaux de la gamme pythagoricienne seront repris et complétés au Moyen Age. Notre gamme actuelle DO, RÉ, MI, FA, SOL, LA, SI est donc la résultante de siècles de recherche.

    Ces rapports, Pythagore les applique à l'âme: «De même que l'harmonie d'une lyre résulte d'un certain rapport entre la longueur des cordes, de même l'âme est une harmonie du corps...».

    Est-ce que ce rapport mathématique de la musique nous livre tous les secrets de l'oeuvre musicale? «...Certains pythagoriciens modernes, nous dit Jeanne Vial, ont tenté de fonder l'esthétique musicale sur l'arithmétique. [...] Les concepts musicaux sont-ils réductibles aux concepts mathématiques?» Jeanne Vial montre que le clavier tempéré, sur lequel est basée toute la musique occidentale depuis Bach, est une rationalisation qui fausse «systématiquement tous les intervalles. [...] Or malgré leurs battements l'oreille s'accommode fort bien de ces intervalles faux. Les concepts du physicien-mathématicien ne correspondent donc pas toujours aux mêmes réalités sensibles que ceux du musicien, et lorsqu'ils y correspondent, c'est que le musicien a pensé puis désigné cette réalité à l'attention du physicien. [...]» «nous mesurons les intervalles parce que l'oreille les trouve justes, loin de les utiliser parce que le physicien les a établis»1. On pourrait appliquer à la musique ce qu'un penseur du XIXe siècle, Séailles, disait de l'art: La musique «naît du libre mouvement de la vie jouant avec ses propres lois».

    1-Jeanne Vial, De l'être musical, Neuchâtel, Éditions de la Baconnière, 1952, p.41


    Documentation
    Ivan Gobry, Pythagore, Éditions Universitaires, Paris 1992.


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    Jean-François Mattéi

    Documents associés
    Fragments attribués à Pythagore
    Jacques Dufresne
    "Pythagore dit que le monde est né de la pensée, et non pas du temps". (Stobé) (13) "Pythagore enseigne que la naissance du monde trouve son origine dans le feu et dans un cinquième élément". (Plutarque) (14) "Ceux qui procèdent de Pythagore disent qu'il y a hors du monde un vide vers lequel et duquel le monde respire". (Plutarque) (15) "Héraclite et les Pythagoriciens disent que chacun des astres est un monde renfermant une terre et de l'air, et situé dans un éther illimité". (Plutarque) (16) "Comme le pensaient les Pythagoriciens, le mal est le fait de l'Inachevé, le bien est le fait de l'Achevé". (Aristote) (17) Notes (13) GOBRY, Ivan, Pythagore ou la naissance de la philosophie, Paris, Éditions Seghers, 1973, p. 165. (14) Ibid, p. 165. (15) Ibid, p. 167. (16) Ibid, p. 167. (17) (...)
    http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Pythagore
  • Catégories : Web

    Wikipédia, l'Encyclopédie libre

    Wikipédia (API [wikipe'dja] ou [vikipe'dja]) est une encyclopédie libre, universelle et multilingue[1] écrite collaborativement sur Internet avec la technologie wiki, et cherchant à respecter la « neutralité de point de vue »[2].

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    D'après le site Alexa, Wikipédia fait partie en 2006 des 15 sites les plus visités du World Wide Web.[9] La même année, le nombre d'articles a dépassé les 5 millions, dont plus de 1 500 000 en anglais et plus de 400 000 en français.

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