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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1369

  • Catégories : Web

    Site pour s'instruire:l'Encyclopédie de l'Agora

    Recommandée par le site de la Bibliothèque nationale de France, des journaux et magazines étrangers (Le Monde, Le Figaro, Science et vie, Science et avenir) et nationaux, (Le Soleil, Voir, Le Devoir, La Presse, La Tribune de Sherbrooke), L'Encyclopédie de L'Agora est née en 1998 à l'initiative du philosophe Jacques Dufresne et de Hélène Laberge, acteurs de premier plan dans la vie sociale et intellectuelle du Québec. L’Agora, recherches et communications inc., leur entreprise, publie également le magazine trimestriel L'Agora, fondé en 1993. Il s’agit d’une entreprise privée conviviale qui ressemble davantage à un OBNL (organisme à but non lucratif) qu’à une société anonyme ayant le profit pour unique but. L’équipe est constituée de Stéphane Stapinsky, Bernard Lebleu, co-éditeur de l’encyclopédie et rédacteur en chef du magazine, co-éditeur de l’encyclopédie et directeur du magazine, Patrick Dionne, co-éditeur de l’encyclopédie, Jean-Philippe Trottier, collaborateur et responsable des relations publiques, Lucie Ferland, secrétaire, Geneviève Doucet, chercheure, Ariane Collin, collaboratrice, responsable du concours, Hélène Laberg et Jacques Dufresne, éditeurs de L’Encyclopédie et du magazine.

    L'Encyclopédie de L'Agora est la première encyclopédie virtuelle, évolutive et participative en langue française. Elle est aussi la première qui a été conçue entièrement en fonction d'Internet, de façon à tirer profit de la force du réseau, de la richesse de son contenu, sans subir sa faiblesse, l'éparpillement des connaissances. Nous introduisons plutôt de l'ordre dans ce chaos et il n'y a rien de mécanique dans cette opération : chaque élément qui s'ajoute au noyau original de l'oeuvre fait l'objet d'un jugement personnel respectant les principes exposés dans la Charte de L'Encyclopédie. L'essentiel demeure toutefois invisible : collaborer à une telle oeuvre à la fois si rigoureuse et si novatrice, si cohérente et si ouverte est un plaisir qui se communique aux internautes. Déjà caractérisée par l'importance qu'elle accorde aux connaissances transversales, qui sont au coeur de la nouvelle pédagogie, L'Encyclopédie de L'Agora permet ainsi une interaction vivante entre l'internaute, jeune ou adulte, amateur ou savant, et le monde. Si cette oeuvre n'est pas encore complète à la manière des grands ouvrages de références, elle contient en revanche de nombreux dossiers qui sont de petites encyclopédies sur un sujet.

    Elle est également un portail Internet offert gratuitement avec ses commentaires sur les grands événements de l'actualité et ses outils de recherche. Elle est subdivisée en douze catégories ou rubriques (Arts, Économie et écologie, Géographie, Grandes questions, Histoire, Lettres, Le divin, L'Humain, Politique et société, Sciences et techniques, Univers, Vie) qui permettent, selon une méthode qui consiste à éclairer le présent par le passé, de donner un sens aux événements en les rattachant au contenu de l'encyclopédie.

    Notre rôle de diffuseur suscite de plus en plus d’intérêt parmi les organisateurs de colloques et de congrès. La publication d’actes sur papier est coûteuse et d’une efficacité limitée par rapport à la diffusion de commentaires et de conférences dans le cadre d’un site connu que celui de L’Encyclopédie de L’Agora. Nous avons récemment conclu des ententes de ce type avec le CTTEI, (Centre de transfert technologique en écologie industrielle) pour son colloque sur l’écologie industrielle des 14 et 15 octobre 2004, et avec le Conseil interprofessionel du Québec, pour son colloque des 11 et 12 novembre.

    L’Encyclopédie de l’Agora s'occupe par ailleurs de recherche. À titre d'exemple, le Biodôme de Montréal s'est adressé à nous pour une recherche en vue d'une exposition sur le thème Environnement et santé. L'Insectarium avait fait de même auparavant pour une recherche sur les insectes sociaux. Ces partenaires étaient conscients de la compétence de notre équipe (que chacun est en mesure de vérifier), de notre expérience dans la recherche, sur Internet en particulier, et de notre parfaite connaissance de notre propre encyclopédie.

    L'Encyclopédie de L'Agora est un précurseur et pratique une veille socio-culturelle qui aura sa place un jour dans les listes officielles. De nombreuses entreprises et institutions peuvent y puiser de précieuses informations. Sa culture et ses intérêts la rendent apte à apercevoir les changements sociaux et culturels alors qu'ils sont encore à l'état d'ébauche, de même qu'à proposer des valeurs et des principes dont le besoin se fera de plus en plus sentir. À titre d'exemple, ses travaux sur le Temps, publiés dans le magazine et l'encyclopédie en 2000, ont fait, deux ans plus tard, l'objet d'un cahier spécial de La Presse, à l'occasion de la Journée de la femme, samedi le 8 mars 2003. Ses travaux sur l'agriculture, l'eau, la résilience, la complexité, la philia, le dialogue des civilisations ou le mouvement The Natural Step, ont eu ou auront le même effet d'entraînement.

    http://agora.qc.ca/encyclopedie.nsf/Pages/Qui_sommes_nous



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  • Catégories : Des femmes comme je les aime, La littérature

    Colette

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    Sidonie Gabrielle Colette (Saint-Sauveur-en-Puisaye, Yonne, 28 janvier 1873 - Paris, 3 août 1954), dite Colette, est une romancière française, élue membre de l'Académie Goncourt en 1945.

    Dernière enfant du couple formé par ces parents mythiques que sont devenus Sido (Sidonie Langlois) et le capitaine Colette, celle qui deviendra Colette a vécu une enfance heureuse dans un petit village de Bourgogne. Adorée par sa mère comme un « joyau tout en or » au sein d'une nature fraternelle, elle rencontre adolescente Henry Gauthier-Villars, surnommé 'Willy', avec qui elle se marie le 15 mai 1893 à Châtillon-Coligny. Willy, auteur de romans populaires, est un viveur parisien qui fait également travailler à son profit une équipe de collaborateurs. Il introduit Colette dans les cercles littéraires et musicaux de la capitale. Vite saisi par les dons d'écriture de sa jeune épouse, Willy l'engage à écrire ses souvenirs d'école, qu'il signe sans vergogne de son seul nom. Ce sera Claudine à l'école, bientôt suivi d'une série de Claudine (La maison de Claudine, Claudine à Paris, Claudine en ménage, etc.), dont les romans seront publiés sous le nom du seul Willy.

    Willy fut, entre autres, l'amant de Marie Louise Servat (dite Germaine), femme d'Émile Courtet, à qui il donna un fils, Jacques Henry Gauthier-Villars. Jalouse, consternée de devoir être enfermée dans un rôle d'épouse bafouée, Colette se libère de plus en plus de cette tutelle, et, encouragée par Georges Wague, commence une carrière dans le music-hall (1906-1912), où elle présente des pantomimes orientales dans des tenues suggestives, puis au théâtre Marigny, au Moulin-Rouge et à Bataclan. Ce sont des années de scandale et de libération morale: elle divorce d'avec Willy en 1906 et connaît plusieurs aventures féminines, notamment avec Mathilde de Morny (Missy), fille du duc de Morny et sa partenaire sur scène. Mais, durant toute cette période, Colette chemine aussi dans sa vocation d'écrivain. Elle publie des ouvrages évoquant ces années: La vagabonde, L'envers du music-hall, En tournée, etc. Une attention de plus en plus précise à la justesse des mots, notamment lorsqu'ils sont chargés d'exprimer l'effusion dans la nature, une sensualité librement épanouie pour revendiquer les droits de la chair sur l'esprit et ceux de la femme sur l'homme, voilà quelles sont les lignes de force de cette écriture qui reste encore à saluer, tant, ici encore, la critique littéraire a manifesté son machisme.

    Après son divorce, Colette a une brève liaison avec Auguste-Olympe Hériot, rencontré à la fin de 1909. Elle rencontre ensuite Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, qu'elle épouse en 1912 et qui l'engage à donner quelques billets et reportages au journal Le Matin, dont il est le rédacteur en chef. De lui, elle aura sa seule enfant, Colette Renée de Jouvenel, dite «Bel-Gazou» ["beau gazouillis" en provençal]. À quarante ans, elle joue aussi un rôle d'initiatrice auprès du fils d'Henry, Bertrand de Jouvenel, dix-sept ans, expérience qui nourrira les thèmes et les situations dans Le Blé en herbe. En ce qui concerne Chéri, il s'agit d'un fantasme qui est devenu réalité, puisqu'il est en 1920, mais dont l'idée datait de 1912, soit quelques années avant sa liaison avec Bertrand de Jouvenel. Le divorce sera prononcé en 1923. Mélomane avertie, Colette collabore avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique L'Enfant et les sortilèges. Elle a été l'amie de la reine Elisabeth de Belgique, Marguerite Moreno et Natalie Barney et a eu quelques brouilles avec la célèbre demi-mondaine de la Belle Époque, Liane de Pougy.

    En 1945, Colette est élue à l'unanimité à l'Académie Goncourt, dont elle devient présidente en 1949. En 1953, elle est promue officier de la Légion d'honneur. L'écrivaine est au faîte de sa gloire et de son talent quand elle s'installe dans son appartement du Palais-Royal pour ne plus le quitter. Elle compte Jean Cocteau parmi ses voisins. Sur ses vieux jours, Maurice Goudeket, son dernier mari, l'aidera à supporter son arthrose. Elle meurt le 3 août 1954. Malgré sa réputation sulfureuse et le refus, par l'Église catholique, des obsèques religieuses, Colette est la seule femme à avoir eu droit à des funérailles nationales. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise à Paris. Sa fille repose à ses côtés.

    OEUVRES

    BIOGRAPHIES

    • Sylvain Bonmariage, Willy, Colette et moi, Paris, Anagramme éditions (réédition, avec une préface de Jean-Pierre Thiollet, 2004)
    • Michèle Sarde, Colette, libre et entravée, Paris, Seuil, 1978
    • Herbert Lottman, Colette, Paris, Fayard, 1990
    • Claude Francis et Fernande Gontier, Colette, Paris, Perrin, 1997
    • Michel Del Castillo, Colette, une certaine France, Paris, Stock, 1999
    • Claude Pichois et Alain Brunet, Colette, biographie critique, Paris, de Fallois, 1999

    ETUDES CRITIQUES.

    • Marie-Christine Bellosta, «Colette», L’Hymne à l’univers, Paris, Belin, 1990
    • Marie-Françoise Berthu-Courtivron, Espace, demeure, écriture. La Maison natale dans l’œuvre de Colette, Paris, Nizet, 1992
    • Mère et fille : l’enjeu du pouvoir. Essai sur les écrits autobiographiques de Colette, Genève, Droz, 1993
    • Carmen Boustani, L’Écriture-corps chez Colette, Villenave d’Ornon, Fus-Art, 1993 ; 2000 (Bibliothèque d’Études féministes)
    • Marie-Christine et Didier Clément, Colette gourmande, Albin Michel, 1990
    • Régine Detambel, Colette, comme une Flore, comme un Zoo, un répertoire des images du corps, Paris, Stock, 1997
    • Francine Dugast-Portes, Colette, les pouvoirs de l’écriture, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 1999
    • Jacques Dupont, Colette ou l’univers concentré, essai, Paris, Hachette Supérieur, 1995 (portraits littéraires)
    • Europe, novembre-décembre 1981
    • Nicole Ferrier-Caverivière, Colette l’authentique, Paris, PUF, 1997 (écrivains)
    • Michel Gauthier, La Poïétique de Colette, Paris, Klincksieck, 1989
    • Lynne Huffer, Another Colette : The Question of Gendered Writing, Ann Arbor, University of Michigan Press, 1992
    • Julia Kristeva, Le Génie féminin 3, Colette, Paris, Fayard, 2002

    LIENS

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Colette

    UNE CITATION DE COLETTE QUI ME PLAIT:« Le monde m’est nouveau à mon réveil, chaque matin. »
  • Catégories : Des évènements, Des lieux, Lyon(Rhône,69:études,travail)

    8 décembre - Fête des Lumières

    medium_fete_des_lumieres.jpgChaque 8 décembre, les lyonnais allument de petits lampions sur leurs fenêtres en hommage à la Vierge puis descendent se promener dans la ville alors embrasée de milliers de lumignons et animée par des spectacles originaux dans l'ensemble des quartiers.

    Ces illuminations constituent une tradition fortement ancrée dans la vie de la cité et attire des centaines de milliers de visiteurs chaque année.

    Cette tradition est née il y a près d'un siècle et demi. Le 8 décembre 1852, doit avoir lieu l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, érigée sur la colline de Fourvière. Un moment important pour tous les croyants de la ville puisque cet événement avait été reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Or en ce soir du 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon et menace une fois de plus la cérémonie. Mais heureusement le temps redevient clément. Alors la population qui avait tant attendu cette manifestation illumine d'un geste spontané ses fenêtres et descend dans les rues. Elle conservera cette coutume jusqu'à nos jours.

    Autour de cette fête religieuse et traditionnelle, des mises en lumière spectaculaires sont effectuées depuis quatre ans dans le cadre d’un « festival lumière » devenu « Fête des lumières », pendant 4 jours autour du 8 décembre, en parallèle du Plan Lumière qui réalise une scénographie lumineuse dans tous les quartiers de la ville en mettant en lumière les principaux sites et monuments de la ville et qui fait désormais référence en France et à l’étranger.

    La Ville de Lyon, a pris l'initiative de créer un réseau international des villes de lumières dans l’objectif de réunir en un véritable forum de communication, les municipalités et intervenants professionnels de tous pays, en multipliant échanges d'informations et d'expériences dans le domaine de la lumière et promouvoir la lumière au service des villes comme outil majeur de la vie, de l'architecture et de l'aménagement urbains. Aujourd'hui, c'est une trentaine de villes du monde entier qui a manifesté sa volonté de rejoindre LUCI Association, présidée par la Ville de Lyon, (Lighting Urban Community International), et de participer à ses travaux.

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Casablanca

    medium_100px-Logo_casa.gifCasablanca (الدار البيضاء addar al-baïda en arabe classique - dar beïda en marocain dialectal - littéralement « maison blanche ») est la plus grande ville du Maroc. Capitale économique du pays et première ville du Maghreb [1], elle est située sur la côte Atlantique à environ 90 km au sud de la capitale du pays, Rabat. Elle appartient à la région du Grand Casablanca qui, sur 1 615 km², regroupe également les villes de Mohammedia (120 000 hab.), Ain Harrouda, les deux provinces Mediouna et Nouasser et compte environ 5,6 millions d’habitants en 2005 [2] [3]. La ville est candidate pour l'organisation des Championnats du monde d'athlétisme en 2011.

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  • Catégories : Les polars

    Peter Straub,"Julia", Fleuve noir.

    medium_julia.gif  En 1974, le fantôme excite l'intérêt de Straub. Influencé par la nouvelle d'Henry James Le Tour d’écrou, il écrit Julia, une histoire de fantôme et de maison hantée. Straub, bien qu'Américain, vivait alors en Grande-Bretagne (le «pays des fantômes»!) avec sa femme anglaise (il vécut dix ans en Angleterre et en Irlande), et Julia peut être considéré comme une histoire de fantômes à l'anglaise, sur le plan de la conception comme sur celui de l'exécution. Straub s'intéresse à l'idée du revenant dans la perspective d'un esprit vengeur issu d'un passé qui se refuse à mourir. Si les trois romans de fantômes de Straub se montrent efficaces (Julia,1975; Tu as beaucoup changé, Allison, 1990; Ghost Story, 1979), c'est qu'ils traitent en effet surtout du passé, de la force des souvenirs, et que dans leurs intrigues, le passé continue d'exercer sur le présent une influence maléfique.

     

    Julia passe pour un roman de fantômes. Mais en considérant les divers personnages, le lecteur se rend compte que presque tous pensent avoir subi des hallucinations, vécu des illusions et avoir été victimes de leurs sens. Ce sont des gens prédisposés à accepter le surnaturel, ou dans un état tel qu'ils ne réagissent plus rationnellement, et le roman peut se décoder au premier degré, en n'y voyant que fantasmes et coïncidences.
    - Julia, jeune femme dans la trentaine qui donne son nom au roman, est désaxée depuis qu'elle a subi un grand choc émotif à la mort de sa fille Kate, qui s'est étouffée avec un morceau de viande. Julia ou son mari l'ont tuée accidentellement en tentant de pratiquer sur elle une trachéotomie avec un couteau de cuisine.. Julia se sent impardonnablement coupable. Elle a vécu quelque temps dans une maison de repos, et vient juste d'en sortir. Elle vient, sur un coup de tête, d'acheter une nouvelle maison qu'elle habite seule, rompant brutalement avec son mari, Magnus. Elle vit par impulsions, sur ses nerfs. Peu à peu, elle se met à boire, se nourrit mal.
    - Magnus, la cinquantaine, apparemment plus solide, devient un ivrogne. Depuis le départ de Julia, il a perdu ses repères et traîne plutôt qu'il ne vit.
    - Sa soeur Lily, célibataire, croit au spiritisme par désoeuvrement, et a présenté à Julia un adepte qui a créé un problème en demandant à Julia de quitter au plus vite sa maison, sans donner d'explication.
    Si bien que l'histoire aurait pu être montée de toutes pièces par des esprits quelque peu égarés, voyant - croyant voir - des fantômes et percevoir leurs manifestations. De nombreuses circonstances montrent par exemple Julia se demandant si elle n'a pas, dans l'inconscience, fait un acte qu'elle impute à l'esprit qui hante sa maison.
    L'autre explication des fantômes se trouverait dans des interprétations parapsychiques. Les fantômes s'empareraient des mobiles psychologiques et, dans certains cas, de la totalité des esprits des hommes qui les imaginent. Un transfert psychologique s'opérerait de leurs peurs (parentales, maritales) sur les lieux (la maison par exemple, ou le jardin). Les fantômes deviendraient ainsi inhumains quand les hommes ont dépassé les limites d'une vie humaine normale (inadaptation, folie, crime). Le jour de son arrivée, Julia a aperçu dans la rue, allant dans un parc près de chez elle, une petite fille blonde, qui ressemble à Kate. Elle l'a vue enterrer devant d'autres gamins quelque chose dans le sable. Une fois la fillette partie, Julia creuse un trou et découvre un couteau, puis le cadavre mutilé d'une tortue. Ce spectacle inattendu lui fait penser à la trachéotomie dont est morte Kate, et elle pense qu'elle est peut-être son fantôme. Une vague idée, sans plus. Julie la revoit, manifestant une atrocité inattendue : la fillette glisse un oiseau vivant dans les rayons de sa bicyclette et fait tourner la roue, coupant la tête de l'oiseau. Elle ressemble à Kate, mais Julia remarque qu'elle porte des vêtements désuets et qu'elle a une incisive cassée. Il s'agit en fait d'Olivia, fillette blonde qui ressemble étrangement à Kate. Elle a vécu jadis dans la nouvelle maison de Julia et a participé naguère à la mort d'un petit garçon. La mère du petit garçon, qu'a tué jadis Olivia, lui révèle que son fils, étranger, était le souffre-douleur du groupe d'enfants, et qu'ils ont participé au meurtre sous la direction d'Olivia. Curieusement, devenus adultes, tous ont échoué dans leur vie et la plupart sont morts. D'un survivant, Julia apprend des détails. Olivia a forcé les enfants du groupe à tuer des animaux et à boire leur sang; à voler, et même à allumer un incendie. Elle leur apprend tout sur le sexe, se fait lécher par une enfant. Elle a étouffé son camarade de jeu avec un oreiller sur lequel elle s'est assise, puis lui a fait mordre le sexe par un autre gamin. Kate sait maintenant que la petite fille fantôme est une Olivia maléfique, et non sa fille. En rentrant chez elle, elle lit sur son miroir les mots : "Tu sais", écrits au savon. La nuit, des petites mains la caressent sur le corps et le sexe, l'amenant au plaisir contre sa volonté. Le lendemain, elle voit pour la première fois la petite fille dans sa maison, dans le miroir, souriante et tenant à la main un corps d'oiseau réduit en pulpe. La voyante et les informateurs de Julia meurent, assassinés. Enfin, à la bibliothèque, Julia comprend : sur un ancien journal, elle voit une photo d'une réception de la mère d'Olivia, tenue par les épaules par un Magnus de 21 ans : Magnus est le père d'Olivia, comme le père de Julia, et toutes deux sont "mortes poignardées. (...) Soeurs, elles étaient soeurs. Femmes du même homme. Mère de filles assassinées."

    Le deuxième motif du roman est celui de la maison hantée. King a développé l'idée dans Pages Noires que l'idée que la maison hantée pouvait "devenir le symbole d'un péché non expié", et qui est devenue le pivot de son roman Shining, écrit avant que paraisse Julia.

     

    Impulsivement, Julia a acheté, pour s'y sentir protégée, une maison en briques solide, de style néo-georgien, qui correspond à son besoin de calme et de solitude (plus tard, Julia comprend le sens de son achat : "Quelque chose dans cette maison exigeait que je l'achète."). Les premiers incidents paraissent bénins : Julia perd deux fois sa clé, à sa première sortie elle oublie la troisième dans la maison et ne peut entrer qu'avec difficulté chez elle par une petite ouverture dans laquelle elle se blesse. Il lui semble que la maison "oppressante", la "repousse". Quoiqu'elle fasse, la température de la maison est brûlante, et toutes ses tentatives pour couper les convecteurs et le chauffage général s'avèrent inopérantes. Quelque temps après, tout s'est réenclenché. Il lui semble qu'il y a une présence, elle entend des frôlements, des froissements comme si quelqu'un se déplaçait dans l'obscurité, un vase de fleurs est brisé la nuit, le jardin l’inquiète. Un poltergeist? Julia, désemparée, est passée en peu de jours de la quiétude à la peur : "La maison constituait une structure immense et puissante, qui l'excluait, la repoussait, résistait à son intrusion, se refusait à lui céder. Julia ressentait durement cette intransigeance. Elle avait plus que jamais l'impression de vivre dans une immense désillusion, dans l'erreur que sa vie était devenue. Et dehors, des forces puissantes attendaient leur moment : un homme et une enfant." Le temps passe et les bruits se précisent, les voix d'une femme et d'une petite fille, des mesures de musique.

    La maison a été habitée pendant vingt ans par une Américaine, comme Julia, une play-girl mondaine séparée de son époux, vivant des largesses de ses amants. Elle a eu une fille, Olivia, qui fut inquiétée par la police pour avoir, à la tête de jeunes enfants, molesté un camarade de quatre ans , retrouvé mort. La mère tua sa fille un an plus tard, selon la rumeur parce qu'elle la pensait folle, connaissant ses cruautés, dont elle aurait été la confidente. Condamnée à la prison, elle fut enfermée dans un hôpital psychiatrique, comme Julia l'a été un moment dans une maison de santé. Quand sa mère l'a tuée, Olivia avait l'âge de Kate, la fille de Julia, et sa chevelure était blonde. Julia est allée voir la mère à l'hôpital psychiatrique. Cette dernière lui tient des propos incohérents et insultants, lui dit en passant qu'Olivia était mauvaise, maléfique : "Le Mal, ce n'est pas comme les gens ordinaires. On ne peut pas s'en débarrasser. Il se venge. Ce qu'il veut, c'est la vengeance, et il l'obtient."

    Julia est une fille complexe, incapable de dominer les divers aspects de sa personnalité, divisée, masochiste, était une proie offerte. Son père, son époux, en dernier lieu Magnus ne pouvaient que profiter de la situation. Ses dernières pensées sont elles-mêmes ambiguës. Elle meurt dans le désordre matériel (bruits, petites explosions dans la maison) et dans la confusion mentale: "Je voulais te libérer, pensa Julia, c'est à dire que je désirais te donner la paix. Mais tu ne veux pas la paix. Tu veux tout diriger. Tu nous hais tous et tu hais cette maison." En fait, ce sont ses sentiments qu'elle transpose : je voulais me libérer, trouver la paix. mais les autres veulent tout diriger. Je les hais tous, comme je hais cette maison. La vie de Julia aura été un échec total, la victime rêvée des prédateurs.

    Car Julia morte, son immense fortune revient à Magnus, et indirectement à sa soeur Lily. On se rend compte alors que, depuis le début de l'histoire, ils n'ont agi en fait à son égard que pour conserver l'argent de Julia, qu'ils l'auraient perdu si elle avait divorcé. Dans sa naïveté et son insouciance de l'argent, Julia ne s'est même pas rendu compte qu'elle n'avait plus rien à elle et que Magnus s'était emparé de tous ses biens. Mais ils ne jouiront certainement pas longtemps de cette richesse qui perpétue la tradition de la famille de l'accumulation des fortunes par la spoliation d'autrui. Le récit se termine par une scène où Lily voit de sa fenêtre une petite fille devant sa maison, aux cheveux d'or et aux yeux bleus dénués d'expression. La vengeance n'est pas terminée, et Magnus a tout à craindre maintenant, après sa victoire facile. D'autres prédateurs, d'un monde-autre ceux-là, veillent dans l'ombre. Julia, qui, comme sa fille, n'a pas eu la tombe qu'elle souhaitait, dans le cimetière qu'elle avait choisi, attend peut-être son heure.

    King a noté que, dans le nouveau gothique américain, l'apport plus particulier de Straub est l'examen des "effets sur le présent d'un passé maléfique". Le conditionnement par l'enfance malheureuse, qu'on retrouvera dans presque toutes les oeuvres de Straub, est mis en évidence dès ce roman. "«Aucun homme intelligent ne croit au passé» remarque un personnage secondaire auquel Julia demande des informations, qui ajoute cette formule tout à fait adaptée à son cas : "«Ceux qui croient au passé sont condamnés à y vivre.»"
    Julia doit ainsi affronter son passé récent, qu'elle ne peut oublier, qui se trouve relié à un passé plus lointain, dont les similitudes ont été fréquemment soulignées (filles du même âge, de la même apparence, tuées volontairement ou involontairement par leurs mères, filles du même père à plus de vingt ans de distance). Mais il y a aussi le passé plus lointain : elle a été élevée par un père prolixe, importun et autoritaire, dont la fortune vient d'ancêtres qui l'ont amassée dans la souffrance des autres : l'arrière grand-père impitoyable baron du rail, avec "du sang jusqu'aux coudes"; le grand-père en faisant autant, abattant des forêts, polluant des fleuves, ruinant des sociétés, tuant des hommes. L'argent de Julia porte une tache indélébile et, symboliquement, l'eau qui sort de ses robinets a la couleur l'odeur métallique du sang et des pièces, d'un tas de "vieilles pièces de monnaie graisseuses.". Magnus et sa soeur ont été élevés par des parents d'une froideur "monumentale", uniquement préoccupés d'eux-mêmes, totalement indifférents aux opinions et à la sensibilité d'autrui. Ils ont laissé leurs enfants à la garde d'une succession de précepteurs, abandonnés dans un silence quasi total en dehors de l'enseignement donné. L'attachement à sa soeur est dû au fait qu'ils ont toujours vécu complices, jouant ensemble constamment, possédant un langage particulier. Dès le début de sa carrière, Magnus été impitoyable dans sa vie professionnelle. Et pour le malheur de Julia, il représente son père... King note que, outre l'influence reconnue de Le tour d'écrou, c'est aussi Shirley Jackson, avec Maison hantée qui a convaincu Peter Straub qu'une "histoire d'horreur est d'autant plus réussie qu'elle est sobre, retenue et ambiguë); [qu'] elle ne hausse jamais le ton." Outre ce style réservé, Straub a gardé de James l'habileté de garder ouvertes aussi bien la voie de l'emprise de la maison sur l'esprit de Julia que celle, psychanalytique, du masochisme et des tendances autodestructrices de Julia. James avait signalé qu'en fait sa nouvelle était "une incursion dans le chaos tout en restant seulement une anecdote." On se rend compte que la complexité du comportement de Julia, dont la diversité a été décrite plus haut, n'est que la mise en oeuvre d'un chaos, semblable, aux dimensions d'un roman. Ce "chaos" correspond à la fois à ses sentiments, ses impulsions et ses velléités contradictoires, et aux désordres plus matériels qui gagnent peu à peu la maison jusqu'au pandémonium final. La sensibilité intense de Julia, son émotivité exacerbée renforcent "l'illusion narrative et l'ensorcellement de l'épouvante. Car, en fait, c'est justement le mécanisme impitoyable du désarroi qui exige le choix arbitraire d'une certitude, et c'est le besoin de certitude qui créée des preuves là où il n'y a que des indices, bref, qui construit la progression implacable de l'anecdote. (...) Le lecteur a ainsi été pris des deux côtés, par la synthèse du "cas psychique" et de la chère «vieille terreur sacrée»". La multiplication des points de vue, la conquête progressive des informations oblige le lecteur à une construction mentale permanente. Les réticences, la suggestion, l'équivoque créent une atmosphère oppressante réussie chez les personnages comme chez le lecteur. L'étape suivante sera, pour Straub, de complexifier son intrigue : il y réussira avec Ghost Story.

    Roland Ernould août 2001

     

    medium_peter_straub.gifL'auteur : Peter Straub est né à Milwaukee, dans le Wisconsin, le 2 mars 1943. Il est l'aîné d'une fratrie de 3 garçons. Son père était commerçant, sa mère infirmière. Le père voulait qu'il devienne un athlète, la mère un docteur ou un ministre Luthérien. Lui voulait était lire et apprendre, et il leur fit espérer un métier de professeur. Études à l'université de Wisconsin, Colombia University, et au University College de Dublin. A résidé pendant trois ans en Irlande, à Dublin (1969-1972) et sept ans en Angleterre à Londres (1972-1979), puis aux USA dans le Connecticut, où sa femme Susan était née. Il habite aujourd'hui New York (3 enfants). Il a écrit à ce jour 14 romans, 2 recueils de nouvelles, des nouvelles et de la poésie. Nombreuses récompenses littéraires. En particulier, Mr. X a reçu le Bram Stoker Award. Le plus littéraire des romanciers de terreur attire à la fois les amateurs du fantastique et les inconditionnels du polar. Le nouveau Talisman 2, écrit en collaboration avec Stephen King, Black House, est sorti en Octobre 2001.

    voir sa bibliographie américaine, et les traductions françaises

    http://rernould.club.fr/zzStraub/xStraJul.html

    Les pages Stephen King sont animés par le même auteur:http://rernould.club.fr/King.html

    Le site de cet auteur,

    Roland Ernould

    s'intitule:

    Littératures de l'imaginaire:

    http://rernould.club.fr/index.html(ce dernier lien ne fonctionne pas mais vous pouvez faire "copier-coller"....)

  • Catégories : KHALO Frida, Les livres d'amis blogueurs

    Pierre Clavilier

    medium_frida_kahlo.2.jpgLe 22 novembre 2006, Pierre a sorti un nouveau livre:Frida Kahlo, les ailes froissée aux éditions du Jasmin.(J'en fais d'autant plus volontiers écho que j'admire Frida Kahlo)

    Voilà comment il le présente dans son blog d'homme-livre:

    C’est la première biographie écrite en français de cette peintre mexicaine… il y avait bien un romande  J-M G Le Cléziot mais de biographie, point. Je vous en livre ici la couverture et le prière d’inséré, rédigé par mon éditeur.

    Rebelle dès son jeune âge, Frida Kahlo mène sa vie avec force et passion. Engagée dans le combat politique, proche des idéaux communistes, elle est l’une des femmes les plus marquantes de l’ère révolutionnaire mexicaine. Émancipée, elle ne veut pas suivre le chemin tout tracé de la femme mexicaine du début du siècle. Elle veut étudier, elle veut voyager, elle veut la liberté et le plaisir ! Elle lutte aussi pour la défense des plus démunis et pour la reconnaissance des anciennes cultures mexicaines.

          Après une maladie d’enfance et un terrible accident, elle met en scène son corps et sa souffrance dans ses tableaux : son style de peinture, les thèmes qu’elle aborde dans ses toiles la mèneront à la célébrité.

            D’André Breton à Picasso, de Henry Ford à Trotski, Frida Kahlo a croisé les plus grands esprits de l’époque, qui ont tous vu en cette femme un être d’exception !

    « le plus grand peintre du monde » le peintre muraliste Diego Rivera


    « un ruban autour d'une bombe » André Breton

    http://20six.fr/pierreclavilier

    Lien vers Amazon(à gauche) sur ce blog pour commander ce livre, "La course contre la honte" et un autre auquel Pierre a participé.

    Lien aussi vers "Fnac.com" (à droite) pour un autre livre de Pierre.

    On peut aussi trouver certains des textes de Pierre Clavilier dans des revues, notamment dans la revue Sarrazine du poète Paul de Brancion ou La Barbacane crée en 1963 par Max Pons.

    Il a aussi publié: 

    -el rey del país de Nishadas (Linajes editores) –Mexico avril 2004 -

    -De vent et de pierres (Editions Bérénice)2005 Paris


     

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, La télévision, Saint-Tropez

    David Nolande sur France 2

    Auréolé de trois prix au dernier festival de Saint-Tropez, David Nolande s’immisce dans vos vies dès le mercredi 6 décembre à 20.50. Une série haletante entre thriller métaphysique et polar paranormal. Entre univers cartésien et monde des superstitions. A vous de choisir votre camp. Un seul conseil : Priez pour que Nolande ne rêve jamais de vous.

    Quand la vie d’un homme bascule dans le cauchemar et le fantastique… Un soir où David roule trop vite, il tue accidentellement une vieille gitane et la malédiction s’abat sur lui : il a pris une vie, il doit en sauver d’autres. Et s’il échoue ou n’intervient pas assez vite, un drame terrible frappera un membre de sa famille. Rêves prémonitoires et visions de mort rythment ses jours et ses nuits et sa vie devient une course contre la montre perpétuelle pour sauver in extremis qui d’un suicide, qui d’une mort dans un incendie ou un accident de moto… Une seule solution pour sortir de cet enfer, réussir à faire lever la malédiction. Mais comment ?

     

    http://programmes.france2.fr/david-nolande/accueil.php?numsite=54

     

    Je ne suis pas très fantastique en général mais là, c'est aussi du polar ...

    Et j'adore les polars!!!!!!!!....

    Vivement la suite!!!!!!!!.........

  • Catégories : L'érotisme

    Calendrier sexy de l'Avent(Pour adultes)

    Les fêtes de fin d'année vous dépriment ? Les cadeaux, la dinde et les sapins vous angoissent… Et bien nous avons la solution ! Doctissimo vous a préparé un calendrier de l'avent un peu particulier. Au menu : des conseils sexy pour transformer l'attente de votre réveillon en une délicieuse envolée vers le septième ciel.

    Avec Doctissimo, c'est la fête avant l'heure ! Sans attendre de savoir ce que le père Noël vous a réservé, découvrez nos cadeaux très "hot" en cliquant sur notre calendrier sexy.

    http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/mag_2003/mag1212/calendrier_avent_sexy.htm

  • Catégories : La télévision

    Petits meutres en famille

    LE PREMIER FEUILLETON D'HIVER

    Un suspense digne des plus grands romans d’Agatha Christie, où le mystère s’épaissit au fur et à mesure que les crimes se succèdent…
    "1939": A la veille de la déclaration de la guerre, Simon le Tescou a décidé de réunir toute sa famille pour fêter ses 70 ans.
    Mais le soir même de son anniversaire, il est sauvagement assassiné dans sa chambre. l’Inspecteur Larosière, assisté d’Emile Lampion, dont c’est la première affaire, découvre vite que les placards de cette famille sont remplis de cadavres...


    http://programmes.france2.fr/petits-meurtres-en-famille/accueil.php?numsite=59

  • Catégories : La littérature

    Le rire de Revel

    Il est mort le 30 avril dernier et il nous manque. Dans « Pour Jean-François Revel » (paru le 18 septembre chez Plon), le journaliste Pierre Boncenne revient sur le parcours de cet intellectuel qui a été de tous les débats du siècle. Dans sa quête inlassable de la vérité, cet homme hors pair utilisait toutes les armes, en particulier l'humour. Les extraits qui suivent viennent le rappeler.

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  • Catégories : Des lieux, Le Maroc:vie et travail, Voyage

    La mosquée la Koutoubia à Marrakech.

    medium_mrmosquekoutoubia.jpg

    C’est le monument religieux le plus célèbre de Marrakech. Cette mosquée d'une grande allure architecturale et d'une richesse décorative a une histoire complexe. Elle s’agit en réalité d'un double sanctuaire muni d'un minaret.
    La première koutoubia fut inaugurée en 1157 et la deuxième ainsi que le minaret furent construit un an plus tard en 1158 JC sur ordre d’Abdelmoumen. Les deux sanctuaires se distinguent par leur plan innovateur qui donne une importance capitale au mur de la qibla. En effet cette valorisation se laisse voir par le plan en T dessiné par le recoupement entre des deux nefs principales de la salle de prière qui sont la nef axiale et la nef longitudinale.
    Ce qui met en exergue ce monument est son minaret gigantesque qui constitue une des merveilles de l’art et de l’architecture en Islam. Érigé en pierre de taille, il comporte à l’intérieur un rampe qui permet d’accéder à des salles couvertes de coupoles ainsi qu’à son sommet. Sa hauteur est de 77 m. Il comporte des registres décoratifs sur des façades supérieures fait de carreaux de céramique verte et blanche.
    .

  • Catégories : L'actualité

    Un poisson préhistorique à mâchoire de tyrannosaure

    PARIS (AFP) - Un poisson qui régnait sur les océans il y a 400 millions d'années était capable de déchiqueter ses victimes avec la force d'un tyrannosaure, ont découvert des scientifiques américains, après avoir reconstitué la musculature de la mâchoire de ce redoutable prédateur.

    Dunkleosteus terrelli, un poisson de la taille d'un petit autobus, mesurait jusqu'à 11 mètres de long et pouvait peser jusqu'à 4 tonnes, selon cette étude, publiée dans les Biology Letters de la Société royale britannique.

     

    Les scientifiques connaissaient depuis longtemps ce prédateur par ses restes fossiles, mais sans soupçonner la force et la puissance de sa morsure. Les mâchoires de ce poisson à plaques cuirassées étaient capables d'exercer une pression de 5 tonnes. L'effet en était encore accentué par une dentition acérée, pouvant exercer une force de 5.500 kg/cm2.

     

    De surcroît, Dunkleosteus terrelli était capable d'ouvrir et de refermer sa gueule en un éclair (un cinquantième de seconde). Habituellement, soulignent les auteurs de l'étude, un poisson a soit une morsure puissante, soit une morsure rapide, mais possède rarement les deux caractéristiques en même temps.

     

    La force des mâchoires de l'ancien prédateur est à peu près deux fois celle de l'actuel requin blanc à la sinistre réputation.

     

    "Cette puissance de morsure est la plus élevée de tous les poissons vivants ou éteints et figure parmi les plus élevées" au sein du règne animal, soulignent les auteurs de l'étude, Philip Anderson (Université de Chicago) et Mark Westneat (Musée Field d'histoire naturelle de Chicago).

     

    Pour rivaliser avec Dunkleosteus terrelli, on ne trouve que certains anciens dinosaures, en particulier le Tyrannosaurus rex, et les alligators.

    http://fr.news.yahoo.com/30112006/202/un-poisson-prehistorique-machoire-de-tyrannosaure.html

  • Catégories : L'actualité

    Les tribulations de deux Papous à Paris

    Par Béatrix BACONNIER-MARTIN

    PARIS (AFP) - "Vos chefs sont comme les nôtres: ils parlent beaucoup trop, l'eau sort de leur bouche comme une fontaine": C'est le jugement sans appel de deux membres d'une tribu papoue venus voir "les sociétés modernes" durant une semaine à Paris.

    Leurs pérégrinations, version contemporaine du périple des deux Persans de Montesquieu dans ses "lettres persanes", veulent être une "exploration inversée" du monde, selon leur accompagnateur, Marc Dozier.

     

    "Pour une fois, ce ne sont pas les blancs qui regardent le reste du monde, mais le reste du monde qui nous regarde et donne son avis grâce au regard de deux Papous".

     

    Arborant des coiffes traditionnelles à plumes, mais habillés à l'occidentale et portant cravates, le "chef de guerre" Mudeya Kepanga et le "chef de paix" Polobi Palia ont visité le Palais-Bourbon et l'Hôtel de Lassay et assisté à des débats dans l'hémicycle.

     

    "Votre assemblée est une maison d'or, elle est faite d'or du sol au plafond", ont-ils remarqué en la comparant à la leur, "faite de bois", en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

     

    "On se demandait toujours pourquoi l'homme blanc venait chercher l'or chez nous, maintenant on le sait", ont-ils assuré.

     

    Au terme de leur voyage, au cours duquel ils ont, comme tout touriste qui se respecte, visité la Tour Eiffel, les musées et assisté à un spectacle du Moulin rouge, les deux visiteurs adressent un message à "l'homme blanc": "Notre pays est un pays sous développé et surexploité. On nous vole nos exploitations minières et forestières, on massacre les Papous. Il faut nous aider à stopper ces massacres et préserver nos territoires".

     

    "La voie à suivre c'est un équilibre" entre civilisation "blanche" et civilisation dite primitive, "entre le symbole des habits de l'homme blanc que nous portons aujourd'hui et la coiffe, symbole de la culture papoue. Nous aussi on veut le développement mais il ne faut pas qu'il déborde notre pays, qu'il abîme notre culture", plaident-ils.

     

    Pour eux, "le problème, c'est que lorsque les compagnies extraient le gaz ou coupent du bois, elles donnent l'argent aux gouvernements qui ne le redistribuent jamais comme il faut, parce que, souvent, ils sont corrompus. Ils le dépensent en allant boire des bières chez les blancs mais ne construisent ni routes, ni hôpitaux".

     

    "J'en veux particulièrement aux noirs parce qu'ils nous laissent dans l'obscurantisme", juge le chef de guerre.

     

    En souvenir de la Tour Eiffel, les deux Papous rapportent un rivet. "On va le planter pour qu'une tour puisse pousser chez nous", plaisantent-ils.

     

    Le spectacle au Moulin rouge les a étonnés, non parce que les femmes y montrent leurs seins, mais leurs jambes. "Le comble de l'impudeur pour nous c'est de montrer les jambes, et vous vous en faites une danse, le french cancan !".

     

    De leur visite à l'Assemblée, ils rapportent un petit buste de Marianne, cadeau de deux députés, dont ils se serviront, disent-ils, pour faire passer un message d'espoir car "les blancs ont apporté des choses positives: les valeurs d'égalité, de liberté, fraternité".

     

    Un message dont les femmes blanches peuvent espérer qu'il profitera à leurs consoeurs papoues. Car parmi les choses qu'ils ont le plus appréciées, nos deux pèlerins retiennent la "gratuité de la femme blanche" alors que les papous doivent "payer cher" pour acheter leurs épouses.

     

    http://fr.news.yahoo.com/30112006/202/les-tribulations-de-deux-papous-paris.html

  • Catégories : L'humour

    Philippe Geluck

    Philippe Geluck (dessinateur du "Chat" et chroniqueur d'"On a tout essayé"): "Les choses qu'on devrait faire aujourd'hui, on n'a pas forcément envie de les faire le lendemain."

  • Catégories : L'actualité

    Demain:1 er décembre 2006:Journée mondiale de lutte contre le sida

    AP | 30.11.06 | 17:15


    PARIS (AP) -- Plusieurs centaines de manifestations sont prévues ce vendredi en France dans le cadre de la journée mondiale contre le sida. Le coup d'envoi était donné jeudi soir à Paris par l'association Act Up qui organisait cette année encore une grande marche de solidarité.

    En France, en 2005, 6.700 personnes ont découvert leur séropositivité au VIH, selon le bulletin épidémiologique hebdomadaire. La transmission du virus du sida se poursuit chez les homosexuels. En 2005, ils représentent 43% des découvertes de séropositivité chez les hommes, un pourcentage qui n'a cessé d'augmenter depuis 2003 aussi bien en Ile-de-France que dans les autres régions.
    "Dans les pays occidentaux, on ne meurt plus autant, mais on se contamine de plus en plus", a souligné Eric Labbé. "Du côté des gays, les reprises de contamination sont très marquées, et ça va avec les pratiques à risques". Selon lui, l'allongement de la vie des séropositifs grâce aux médicaments "a un effet pervers, leur précarisation". "Ils vivent de plus en plus longtemps, mais ne peuvent plus travailler".
    Dès vendredi, des préservatifs à vingt centimes d'euros seront mis en vente en France dans le cadre d'une opération de prévention de la transmission du virus du sida et des infections sexuellement transmissibles. Ce sont 16.800 relais de presse et quelque 6.000 buralistes qui mettent à disposition du public des pochettes de cinq préservatifs au prix d'un euro.
    Parmi les manifestations prévues vendredi, "L'Artère", une oeuvre de Fabrice Hyber réalisée à l'initiative de Sidaction, placée de façon permanente dans le Parc de la Villette, sera inaugurée à 11h par le président Jacques Chirac. Fresque au sol de 1.001 m2, "L'Artère" est composée de carreaux de céramique sur lesquels sont représentés près de 10.000 dessins retraçant l'histoire du sida. Elle rend hommage à tous ceux qui ont participé à l'histoire du sida: les malades, les médecins, les chercheurs, les associations, les militants et les familles.
    Sidaction renouvelle l'opération "Pour la vie", dont la 1ere édition a eu lieu le 1er décembre 2005. L'an dernier, la lutte contre le sida a été décrétée "Grande cause nationale". Dans ce contexte, Sidaction, en partenariat avec le ministère de l'Education nationale, avait organisé une grande campagne de sensibilisation et d'information sur le VIH/Sida auprès des jeunes. L'opération "Pour la vie" se poursuit cette année dans l'ensemble des lycées de France, les centres de formation d'apprentis et les missions locales.
    Par ailleurs, l'inauguration de la fresque 'Jack est formidable' aura lieu sur le parvis de l'Hôtel de ville vers 13h30, en présence du président de AIDES, Christian Saout, et d'Alain Lhotis, maire adjoint chargé de la santé. Plusieurs fresques autour de l'exclusion seront inaugurées par ailleurs à Angers, Nantes, Poitiers et Angoulême. AP

    http://permanent.nouvelobs.com/societe/20061130.FAP7522.html?1733

  • Catégories : L'actualité

    Cheveux de Ramsès II :le propriétaire s'excuse

    medium_ramses.jpgNOUVELOBS.COM | 30.11.06 | 10:11

    "Je le regrette beaucoup, je présente mes excuses au gouvernement égyptien", a déclaré l'homme qui avait mis en vente les mèches de cheveux sur internet.

    J ean-Michel Diebolt, le facteur qui avait mis en vente sur internet des mèches de cheveux qu'il affirme provenir de la momie de Ramsès II, provoquant la colère des autorités égyptiennes, a présenté mercredi 29 novembre "ses excuses à l'Egypte" sur le plateau de France 3 Alpes.
    "Jamais je n'aurais imaginé faire un incident diplomatique, si je l'avais su, bien sûr que jamais je ne l'aurais fait, je le regrette beaucoup, je présente mes excuses au gouvernement égyptien", a déclaré Jean-Michel Diebolt, 50 ans, d'une voix tremblante.
    "Je vais envoyer mes excuses écrites au conservateur du musée du Caire", a-t-il ajouté.

    Pousuite judiciaire ?

    Jean-Michel Diebolt a déclaré qu'il avait retrouvé ces restes dans les affaires de son père, puis qu'il les avait oubliés avant de les redécouvrir. Il a expliqué qu'il avait trouvé un collectionneur américain qui avait payé 150.000 dollars des cheveux d'Abraham Lincoln. Il lui avait proposé ces cheveux de Ramsès II pour 4.000 euros, puis était descendu à 2.000 euros, avant de proposer ces cheveux sur internet.

    Interrogé sur les risques de sanctions, Jean-Michel Diebolt a répondu: "on m'a dit que vu que j'étais sincère, que comme j'avais remis spontanément tout ce que je possédais à la PJ, il n'y aurait aucune poursuite judiciaire".
    Il avait été interpellé mardi vers 20H30 et remis en liberté mercredi vers 16H30 sans faire l'objet de mise en examen.
    "Vends mèches de cheveux de la momie de Ramsès II", avait indiqué le vendeur dans une annonce du site vivastreet.fr, proposant aussi, photos et certificats à l'appui, de la résine d'embaumement et des bandelettes pour un minimum de 2.000 euros le lot.

  • Catégories : La presse

    La Plume d'Or de la liberté de la presse 2007 décernée à un journaliste chinois

    L’AMJ, l’Association Mondiale des Journaux, a décerné la Plume d’Or de la liberté de la presse 2007 au journaliste chinois Shi Tao. Ce dernier purge actuellement 10 ans de prison pour "divulgation de secrets d’Etat" après avoir envoyé un e-mail sur les restrictions imposées aux médias à l’approche du 15ème anniversaire des massacres de la Place Tienanmen en 2004. Ce courriel avait été intercepté par plusieurs portails Internet étrangers mais aussi par les autorités chinoises, avec l’aide du fournisseur de services Internet Yahoo. Ce dernier avait alors communiqué aux responsables de la sécurité des informations qui leur ont permis de retracer le message envoyé par le journaliste à partir d¹un ordinateur de son journal, Dangdai Shang Bao (Les Nouvelles du Commerce Contemporain).

    http://www.categorynet.com/v2/content/view/33265/315/

  • Catégories : L'humour

    Histoire drôle

    C'est un petit canard sur un lac, triste et en train de pleurer.
    >
    > Vient un crocodile qui lui demande :
    >
    > - Eh canard, pourquoi pleures-tu ?
    >
    > - Sniff, j'sais pas qui je suis, j'sais pas qui je suis, sniff.

    > - Eh bien, t'es un canard bien sur ? dit le croco,
    Regarde : bec jaune, plumes, pattes, bref t'es un canard !
    >
    > - Chic alors j'suis un canard !!! crie le canard tout content de
    > savoir qui il est. Dis, et toi, tu es quoi ???
    >
    > - Devine ! dit le crocodile
    >
    > - Hum . queue agitée, petits bras, grande gueule, veste en cuir
    > .T'es commercial ???

  • Catégories : Musique

    Etienne Daho:Présentation

    medium_daho.jpg

    Issu de la vague rock de Rennes, Étienne Daho est l'une des personnalités musicales les plus influentes à être apparues sur la scène française de ces 25 dernières années. Une dizaine d’albums et une bonne quantité de tubes ont fait de cet « enfant du rock », au parcours pavé d’or et de platine, le chef de file de la pop française.

    Né à Oran, Étienne Daho grandit à Rennes, principal foyer de la scène post-punk française : c’est sur la scène des fameuses Transmusicales qu’en 1980, ce jeune anglophile fanatique de musique débute sa carrière. Inaugurant l’année suivante le catalogue de Virgin France, il impose d’emblée son univers avec un premier album, Mythomane, enregistré avec Jacno et les musiciens du groupe Marquis de Sade. Dès 1983, Étienne signe ses premiers tubes avec Le Grand Sommeil et Week-end à Rome (sur l’album La Notte, La Notte). En 1986, son troisième LP, Pop Satori, marque un nouveau virage. Réalisé à Londres avec les membres du groupe Torch Song (parmi lesquels William Orbit, futur parrain de la techno et producteur de Madonna), ce disque est une ambitieuse tentative de marier la langue française à la musique électronique : dix ans plus tard, l’album Eden, faisant entrer dans la chanson les rythmes du trip hop ou de la drum’n’bass, enfoncera magistralement le clou. En attendant, Pop Satori et son cortège de hits (Tombé pour la France, Epaule Tattoo, Duel au soleil) marquent surtout le début de ce que l’on a appelé la « Dahomania », une popularité qui, 20 ans après, ne s’est jamais démentie. La personnalité singulière d’Étienne Daho fait l’unanimité, séduisant tous les publics, réconciliant les courants indépendants et la « variété », et suscitant nombre de vocations.

    Homme de goût et passeur généreux, qui met à profit son influence pour lancer, relancer des carrières ou prêter sa plume (Jane Birkin, Jacques Dutronc, Marianne Faithfull…), Daho s’impose comme un musicien complet – auteur, compositeur, producteur, performer. Un musicien dont le parcours se nourrit de rencontres, comme en témoigne la liste des artistes qu’il a côtoyés, qu’ils soient musiciens (de Serge Gainsbourg à Air en passant par Brigitte Fontaine) ou artistes visuels (Guy Pellaert, Michel Gondry, Nick Night, Jean-Pierre Jeunet…). Un artiste à la fois discret et omniprésent, constant et insaisissable, qui se remet en question à chaque album et se révèle en allant vers les autres. En 1991, Daho est à New York, où il enregistre l’album Paris, ailleurs, colossal succès (les singles Saudade, Comme un igloo…) qui rend hommage aux labels Stax et Motown. Quatre ans plus tard, après un nouveau triomphe grâce à une reprise d’Edith Piaf (Mon manège à moi) et plusieurs productions pour d’autres artistes, on le retrouve à Londres, où il collabore avec le groupe pop Saint-Etienne : tiré de Reserection, mini-album à forte teneur électro-pop qui préfigure Eden, He’s on the phone, reprise de son Week-end à Rome, se classera numéro 1 dans les charts britannniques. En 2000, Corps et armes décline une opulence orchestrale illuminée par le soleil d’Ibiza, tandis que Réévolution (2003), son huitième album studio, le voit renouer, quinze ans plus tard, avec les tonalités rock de Pour nos vies martiennes.

    Le parcours précurseur d’Etienne Daho, sans faute ni concession, a des allures de conte de fées : l’histoire d’un enfant du Velvet et du punk dont les morceaux, des Heures hindoues à If en passant par Le premier jour et Comme un boomerang, sont entrés au Panthéon de la chanson française.

    http://www.etiennedaho.com

    Actu du 29-11-2006: Etienne Daho, promu officier des Arts et Lettres.
  • Catégories : Livre

    Etranges images, images de l'autre.

    medium_les_sarrasins.jpg

    John Tolan Les Sarrasins - L'islam dans l'imagination européenne au Moyen Age
    Aubier - Historique 2003 / 3.82 € - 25 ffr. / 473 pages
    ISBN : 2-7007-2334-1
    FORMAT : 14x22 cm

    L'auteur du compte rendu: Historienne et journaliste, Jacqueline Martin-Bagnaudez a été de nombreuses années rédactrice en chef adjointe de la revue Notre Histoire. Elle a publié (chez Desclée de Brouwer) des ouvrages d’initiation portant notamment sur l’histoire médiévale et l’histoire de l’art.

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