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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1337

  • Catégories : L'actualité

    « Hachette se lance dans la vente de livres électroniques »

    Ronald Blunden, directeur de la communication de l'éditeur, commente l'initiative de vendre aux Etats-Unis en 2008 des versions numérisées des titres publiés par Hachette. La France attendra.

    La rédaction , bfm , le 23/10/2007 à 16h20

    A partir de l'an prochain, Hachette Livre (groupe Lagardère) va expérimenter la vente de livres électroniques (ou « e-books ») aux Etats-Unis. Le numéro trois mondial de l'édition proposera, en 2008, aux internautes américains d'acheter en ligne et de télécharger quelque 500 ouvrages, pour les lire ensuite sur une tablette électronique, vendue par certains constructeurs comme Sony. Les livres numériques seront proposées au même prix que les versions papier. Ronald Blunden, le directeur de la communication d'Hachette Livre, explique cette initiative, ses développements possibles (guides touristiques) et revient sur les spécificités du marché français, qui rend plus difficile l'arrivée des livres électroniques.

    Ronald Blunden a été interviewé sur les ondes de BFM (1), dans le Grand Journal du lundi 22 octobre

    (1) BFM est une filiale de NextRadio TV, société propriétaire de 01net.

    http://www.01net.com/editorial/363059/-hachette-se-lance-dans-la-vente-de-livres-electroniques-/

  • Catégories : Les polars

    "L’Interprétation des meurtres" de Jed Rubenfeld

    8057d96700cd13e77157958a4bde0715.jpgEn 1909, accompagné de son ami Ferenczi et de son disciple Jung, Sigmund Freud, dont les théories à propos du comportement, du sexe, et de la psychologie faisaient grand bruit, fit son seul et unique voyage à New York, pour donner une série de conférences. Malgré l'immense succès de cette visite, par la suite, Freud en parla toujours comme d'une expérience traumatisante, traitant même les Américains de 'sauvages'. Ses biographes se sont longtemps interrogés sur ce qui avait pu se produire là-bas, allant jusqu'à envisager la possibilité d'un événement inconnu de tous, expliquant ces réactions autrement incompréhensibles chez Freud...

    http://www.evene.fr/livres/livre/jed-rubenfeld-l-interpretation-des-meurtres-30588.php

    EN VENTE SUR LE SITE DE LA FNAC A DROITE SUR CE BLOG

  • Catégories : Baudelaire Charles, Goethe Johann Wolfgang von

    Goethe et Baudelaire

    Suite de:http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/12/goethe-nerval-et-baudelaire.html#comments

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/16/nerval-et-goethe-2.html#comments

    et:http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/23/goethe-et-theophile-gautier.html#comments

    Roger Bauer[1] pense que Baudelaire s’est souvenu des deux versions de la Chanson au moment de rédiger ses Invitations au voyage (FM et SP). 

     

     

    L'invitation au voyage

    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D'aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre ;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l'ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l'âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l'humeur est vagabonde ;
    C'est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu'ils viennent du bout du monde.
    - Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D'hyacinthe et d'or ;
    Le monde s'endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté. (FM)

     

     

    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/baudelai/10.html



    [1] De « Mignon » à l’ « Invitation au voyage »  in Revue de littérature comparée, n° 237, janvier-mars 1986, p. 51-57.
  • Catégories : Les polars

    John Burdett ,"TYPHON SUR HONG KONG "

    0fbad6f41926d690e01df36af69e7510.gif
    FOLIO POLICIER 448 pages - 7,20 €
     
    Dans deux mois, la Grande-Bretagne restitue Hong Kong à la Chine, et l'abandon de cet ancien îlot misérable, devenu l'une des places économiques les plus riches du monde, exacerbe la haine que se vouent ces deux puissances depuis cent cinquante ans.
    Alors qu'un typhon menace, une vedette rapide britannique de la police royale se rapproche dangereusement des eaux territoriales chinoises. Un sac flotte sur les eaux grises de la mer. À l'intérieur, trois têtes imbibées d'eau. Tranchées nettes. Deux visages de Chinois et les traits d'une femme blanche. Une enquête rapide révèlera qu'ils ont été passés vivants dans un hachoir industriel. S'il n'est pas rare de trouver des Cantonais en morceaux, le meurtre d'Occidentaux reste une exception. Que savait cette femme pour avoir été ainsi torturée ? Déjà une vedette de la République populaire s'approche et réclame le sac…
     
    TYPHON SUR HONG KONG, trad. de l'anglais par Jacques Martinache, 448 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 486) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070339525.
    Parution : 11-10-2007.

     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010059323005860204380000

  • Catégories : Courbet Gustave

    Une vie de scandales

     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 10h14
    1819 : naissance à Ornans (Doubs).
    1842 : premiers envois au Salon annuel de l'Académie des beaux-arts, refusés.
    1843 : succès de l'autoportrait dit « au chien noir ».
    1847 : rencontre avec Pierre-Joseph Proudhon dont il partage les opinions socialistes.
    1848 : début du virage du romantisme au réalisme.
    1849 : médaille d'or au Salon pour Après-dîner à Ornans.
    1851 : aucune récompense pour Enterrement à Ornans.
    1853 : scandale des Baigneuses au Salon. Outré, Napoléon III aurait cravaché le postérieur du personnage nu.
    1855 : Courbet expose seul face à l'Exposition universelle. Échec critique et commercial.
    1857 : les lascives Demoiselles des bords de Seine est un nouveau défi à la morale. Proposé pour la Légion d'honneur, le nom de Courbet aurait été rayé par Napoléon III.
    1866 : le riche diplomate turc Khalil-Bey, désolé d'avoir raté Vénus et Psyché, lui commande L'Origine du monde, si osé que le grand public ne découvrira l'oeuvre qu'en 1988.
    1867 : nouvelle exposition en marge de l'Exposition universelle.
    1870 : refus de la Légion d'honneur. Élection au poste de président de la commission des arts chargée de la sauvegarde des oeuvres d'art parisiennes. Peint la série des Vagues.
    1871 : Courbet est arrêté : la démolition de la colonne Vendôme lui est imputée. Six mois de prison à Sainte-Pélagie.
    1872 : libéré, le peintre part à la recherche des tableaux qui lui ont été volés.
    1873 : saisie des toiles par l'État. Exil en Suisse.
    1877 : condamnation à payer 300 000 francs. Le premier versement est prévu pour le 1er janvier 1878, mais le peintre meurt le 31 décembre.

  • Catégories : Goethe Johann Wolfgang von

    Goethe et Théophile Gautier

     Suite de: http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/12/goethe-nerval-et-baudelaire.html#comments et

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/16/nerval-et-goethe-2.html#comments

     

    Théophile Gautier lui – aussi a composé « sa » Chanson de Mignon inspirée par celle de Goethe dans La Comédie de la Mort(1833).

     

    « Ange de poésie, ô vierge blanche et blonde,
    Tu me veux donc quitter et courir par le monde ?
    Toi qui, voyant passer du seuil de la maison
    Les nuages du soir sur le rouge horizon,
    Contente d’admirer leurs beaux reflets de cuivre,
    Ne t’es jamais surprise à les désirer suivre ;
    Toi, même au ciel d’été, par le jour le plus bleu,
    Frileuse Cendrillon, tapie au coin du feu,
    Quel grand désir te prend, ô ma folle hirondelle !
    D’abandonner le nid et de déployer l’aile ?

    « Ah ! restons tous les deux près du foyer assis,
    Restons ; je te ferai, petite, des récits,
    Des contes merveilleux, à tenir ton oreille
    Ouverte avec ton œil tout le temps de la veille.
    Le vent râle et se plaint comme un agonisant ;
    Le dogue réveillé hurle au bruit du passant ;
    Il fait froid : c’est l’hiver ; la grêle à grand bruit fouette
    Les carreaux palpitants, la rauque girouette,
    Comme un hibou criaille au bord du toit pointu.
    Où veux-tu donc aller ?

                                      « — Ô mon maître, sais-tu
    La chanson que Mignon chante à Wilhelm dans Gœthe :
    ‹ Ne la connais-tu pas, la terre du poète,
    La terre du soleil où le citron mûrit,
    Où l’orange aux tons d’or dans les feuilles sourit ?
    C’est là, maître, c’est là qu’il faut mourir et vivre,
    C’est là qu’il faut aller, c’est là qu’il faut me suivre. ›

    « — Restons, enfant, restons : ce beau ciel toujours bleu,
    Cette terre sans ombre et ce soleil de feu
    Brûleraient ta peau blanche et ta chair diaphane.
    La pâle violette au vent d’été se fane ;
    Il lui faut la rosée et le gazon épais,
    L’ombre de quelque saule, au bord d’un ruisseau frais ;
    C’est une fleur du Nord, et telle est sa nature.
    Fille du Nord comme elle, ô frêle créature !
    Que ferais-tu là-bas sur le sol étranger ?
    Ah ! la patrie est belle et l’on perd à changer.
    Crois-moi, garde ton rêve.

                                           « — Italie ! Italie !
    Si riche et si dorée ; oh ! comme ils t’ont salie !
    Les pieds des nations ont battu tes chemins,
    Leur contact a limé tes vieux angles romains ;
    Les faux dilettanti s’érigeant en artistes,
    Les riches ennuyés et les rimeurs touristes,
    Les petits lords Byrons fondent de toutes parts
    Sur ton cadavre à terre, ô mère de Césars !
    Ils s’en vont mesurant la colonne et l’arcade ;
    L’un se pâme au rocher, et l’autre à la cascade :
    Ce sont, à chaque pas, des admirations,
    Des yeux levés en l’air et des contorsions ;
    Au moindre bloc informe et dévoré de mousse,
    Au moindre pan de mur où le lentisque pousse,
    On pleure d’aise, on tombe en des ravissements
    À faire de pitié rire les monuments.
    L’un avec son lorgnon, collant le nez aux fresques,
    Tâche de trouver beaux tes damnés gigantesques,
    Ô pauvre Michel-Ange, et cherche en son cahier
    Pour savoir si c’est là qu’il doit s’extasier ;
    L’autre, plus amateur de ruines antiques,
    Ne rêve que frontons, corniches et portiques,
    Baise chaque pavé de la Via Lata,
    Ne croit qu’en Jupiter et jure par Vesta ;
    De mots italiens fardant leurs rimes blêmes,
    Ceux-ci vont arrangeant leur voyage en poèmes,
    Et sur de grands tableaux font de petits sonnets.
    Artistes et dandys, roturiers, baronnets,
    Chacun te tire aux dents, belle Italie antique,
    Afin de remporter un pan de ta tunique !

    « — Restons, car au retour on court risque souvent
    De ne retrouver plus son vieux père vivant,
    Et votre chien vous mord, ne sachant plus connaître
    Dans l’étranger bruni celui qui fut son maître :
    Les cœurs qui vous étaient ouverts se sont fermés,
    D’autres en ont la clef, et dans vos mieux aimés
    Il ne reste de vous qu’un vain nom qui s’efface.
    Lorsque vous revenez vous n’avez plus de place :
    Le monde où vous viviez s’est arrangé sans vous,
    Et l’on a divisé votre part entre tous.
    Vous êtes comme un mort qu’on croit au cimetière
    Et qui, rompant un soir le linceul et la bière,
    Retourne à sa maison, croyant trouver encor
    Sa femme tout en pleurs et son coffre plein d’or ;
    Mais sa femme a déjà comblé la place vide,
    Et son or est aux mains d’un héritier avide ;
    Ses amis sont changés, en sorte que le mort,
    Voyant qu’il a mal fait et qu’il est dans son tort,
    Ne demandera plus qu’à rentrer sous la terre
    Pour dormir sans réveil dans son lit solitaire.
    C’est le monde. Le cœur de l’homme est plein d’oubli :
    C’est une eau qui remue et ne garde aucun pli.
    L’herbe pousse moins vite aux pierres de la tombe
    Qu’un autre amour dans l’âme, et la larme qui tombe
    N’est pas séchée encor, que la bouche sourit,
    Et qu’aux pages du cœur un autre nom s’écrit.

    « Restons pour être aimés et pour qu’on se souvienne
    Que nous sommes au monde ; il n’est amour qui tienne
    Contre une longue absence : oh ! malheur aux absents !
    Les absents sont des morts et, comme eux, impuissants.
    Dès qu’aux yeux bien aimés votre vue est ravie,
    Rien ne reste de vous qui prouve votre vie ;
    Dès que l’on n’entend plus le son de votre voix,
    Que l’on ne peut sentir le toucher de vos doigts,
    Vous êtes mort ; vos traits se troublent et s’effacent
    Au fond de la mémoire, et d’autres les remplacent.
    Pour qu’on lui soit fidèle il faut que le ramier
    Ne quitte pas le nid et vive au colombier ;
    Restons au colombier. Après tout, notre France
    Vaut bien ton Italie, et, comme dans Florence,
    Rome, Naple ou Venise, on peut trouver ici
    De beaux palais à voir et des tableaux aussi.
    Nous avons des donjons, de vieilles cathédrales
    Aussi haut que Saint-Pierre élevant leurs spirales ;
    Notre-Dame tendant ses deux grands bras en croix,
    Saint-Severin, dardant sa flèche entre les toits,
    Et la Sainte-Chapelle aux minarets mauresques,
    Et Saint-Jacques hurlant sous ses monstres grotesques ;
    Nous avons de grands bois et des oiseaux chanteurs,
    Des fleurs embaumant l’air de divines senteurs,
    Des ruisseaux babillards dans de belles prairies
    Où l’on peut suivre en paix ses chères rêveries ;
    Nous avons, nous aussi, des fruits blonds comme miel,
    Des archipels d’argent aux flots de notre ciel,
    Et, ce qui ne se trouve en aucun lieu du monde,
    Ce qui vaut mieux que tout, ô belle vagabonde,
    Le foyer domestique, ineffable en douceurs,
    Avec la mère au coin et les petites sœurs

     

    Et le chat familier qui se joue et se roule,
    Et, pour hâter le temps, quand goutte à goutte il coule,
    Quelques anciens amis causant de vers et d’art,
    Qui viennent de bonne heure et ne s’en vont que tard. »

     

    http://fr.wikisource.org/wiki/La_Chanson_de_Mignon

    cf. mon mémoire de maîtrise en vente sur Lulu:

     

    http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

  • Catégories : Science

    Top 10 des sites les plus pollués du monde (diaporama)

    40ca95950a9ab7c0150d9f84070bfacb.jpgL’ONG américaine Blacksmith Institute vient de dévoiler la liste des sites les plus pollués du monde. Zinc, dioxyde de soufre… les causes de contamination sont variées. Conséquence : des populations locales touchées par de véritables catastrophes sanitaires. Découvrez les 10 sites les plus pollués en images.

    Du Pérou à la Russie, le nouveau classement des sites les plus pollués de la planète, révélé par Blacksmith Institute, n’épargne aucun continent.

    L’activité minière et métallurgique est la principale raison de pollution grave puisque les différents groupes de ces secteurs rejettent de nombreuses substances toxiques. Conséquences : une population locale touchée par d’importantes difficultés sanitaires et de nombreux problèmes de santé : «la réalité des faits, c’est que les enfants sont malades et meurent dans ces lieux polluées. Et a chaque cas, on doit trouver des solutions différentes», explique Richard Fuller, directeur de Blacksmith Institute avant d’ajouter : «cette année, on a beaucoup plus entendu parler des problèmes de pollution dans les médias mais il y a eu très peu d’action. Il faut vraiment avancer sur ces sujets et mettre en place des programmes».

    Une majorité de sites pollués en Asie
    La majorité des sites pollués se trouvent en Asie, notamment en Chine, en Inde, et en Russie. Les régions épargnées sont celles du Moyen-Orient et de l’Océanie. Parmi les nouveaux sites recensés dans le Top 10 du Blacksmith Institute, on trouve Tianying en Chine, qui produit massivement du plomb. Un matériau qui provoque des troubles intellectuels chez l’enfant, souligne le rapport. De même, pour Vapi en Inde, qui est une région envahie par l’industrie. Au total, plus d’une cinquantaine de sites polluent le sol et les eaux avec des pesticides, du mercure, du plomb. Autre nouveau site à faire partie des lieux les plus contaminés de la planète : Sumgayit en Azerbaïdjan. Ce sont les métaux lourds et l’industrie chimiques qui sont les principales causes de pollution dans cette région. Ainsi, le taux de cancer de Sumgayit est de 22 à 51% plus élevé que la moyenne nationale, indique le rapport. Les mutations génétiques et les déformations de naissance sont courantes dans la région.

    Découvrez le classement des 10 sites les plus pollués, en cliquant ici

    Top 10 des sites les plus pollués du monde

    Sumgayit, Azerbaïdjan
    Linfen, Chine
    Tianying, Chine
    Sukinda, Inde
    Vapi, Inde
    La Oroya, Pérou
    Dzerzhinsk, Russie
    Norilsk, Russie
    Chernobyl, Ukraine
    Kabwe, Zambie

    Source : Blacksmith Institute




    Céline Galoffre

    19/10/2007

    http://www.batiactu.com/data/19102007/19102007-180027.html

  • Catégories : Des lieux

    La montagne sacrée

    Par Michel Déon de l’Académie française.
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 11h49

    Vassilis Alexakis - Quand lemont Athos devient le lieu de rendez-vous romanesque d’un étudiant avec mille ans de christianisme.

    ATHÈNES de nos jours. Une vieille dame aveugle, riche et veuve, vivant dans une des belles maisons d’un quartier encore préservé, Nausicaa Nicolaïdi, loge dans une dépendance un étudiant dont nous ne saurons pas le nom parce que c’est lui qui racontera l’histoire. En échange de cette hospitalité, il lui fait la lecture chaque jour une heure ou deux.
    Une discrète amitié estnée : la vieilledame évoque des bribes de sa vie passée et révèle brusquement un intérêt particulier pour le mont Athos. N’est-il pas familierde l’histoire byzantine ? Familier oui,maispas captivé.Celadit, comment refuser ce qu’elledemande
    comme une grâce : une étude de la vie monastique depuis un demi-siècle. Elle financera ses recherches, notamment l’acquisition des livres du présent et du passé, des cartes, des documents officiels, desmanuscrits relatifs au mont Athos et aux moines de toute
    l’Orthodoxie : Serbes, Russes, Bulgares, Grecs et mille autres qui se sont enfermés à vie dans des monastères d’une titanesque beauté. Comment refuser ? Elle financera ses recherches et il fera un rapport aussi complet que possible.
    La première pensée de l’étudiant est de se demander si MmeNicolaïdi songe à laisser sa fortune, comme tant d’autres veufs et veuves sans progéniture, aux moines athoniques. Ilne le saura qu’à la finde l’épreuve. Les recherches s’avèrent plus difficiles que prévu. S’il existe, à portée demain, une abondante littérature sur le mont Athos, bien des pans de l’histoire privée de cette communauté légendaire restent dans l’obscurité. L’étudiant se voit plongé dans les mystères et les secrets de l’Église orthodoxe. N’est-il pas lui-même natif de Tinos, l’île sacrée de l’Égée où l’icône de la Vierge passe pour miraculeuse, encore qu’elle ne se soit pas manifestée depuis près d’un demi-siècle ? La mère de l’étudiant est une simple femme dont la foi pure et rayonnante illumine la vie alors que sonmari, plombier de son état, fort intelligent et même érudit, est un pragmatique.
    De cette dualité dans son éducation entre le «mont des certitudes » et la « colline des doutes», le jeune homme est armé pour devenir historien. Il entrera pas à pas dans cet univers clos guidé par des universitaires pour la méthode et par des initiés qui entrouvrent des portes secrètes sur une histoire plus étrange qu’il ne s’y attendait.
    Des variations à la fois tendres et graves
    Vassilis Alexakis nous a pris par lamain dès la première page et ne nous lâche pas. Grec, il écrit en français avec une maîtrise sans cesse affirmée depuis trente ans. Ap. J.-C. couronne uneoeuvre qui n’a jamais tourné le dos à ses origines. La Grèce est là, volubile et magnifique, bavarde et gourmande, toujours à vif dans un monde où, écrasée par son histoire, elle doit
    feindre de se sentir à l’aise. Il y revient avec un roman dont les variations sont à la fois tendres et graves. La parole est du temps présent, mais, avec les conteurs grecs, on est assurés que les passés reviendront par bouffées tantôt humiliantes, tantôt glorieuses. 
    Pour compléter son étude, le jeune homme doit accéder aumont Athos et voir sur place ce qui se perpétue d’une histoire assez fabuleuse :mille ans de défi aux Barbares.On arrive par bateau d’un port,Ouranopolis, prochede Saloniqueoùil rencontre aupréalable des universitaires et des experts en archéologie sous-marine à la recherche desmille bateaux de Xérès coulés par la tempête au large de laChalcidique, Poséidon sauvant la Grèce d’une invasion qui l’aurait peut-être rayée de l’histoire du monde antique : « J’ai, se dit l’étudiant, imaginéune forêt demâts immobiles depuis des siècles émergeant du sable des profondeurs et, juste au-dessus, un banc de poissons semblables à des oiseaux survolant des poteaux électriques. » Il se rend à une étrange cérémonie, des fidèles d’une secte, les anasthénarides qui marchent sur des charbons ardents, écoute, note, apprend que la Vierge Marie a, selon certains, visité le mont Athos, Zeus qui se trouvait là a été foudroyé par son apparition ;Marie serait morte à 57 ans.Même s’il se garde de tout lui rapporter, Nausicaa Nicolaïdi est satisfaite. Elle n’a pas besoin de savoir les compromissions politiques des moines avecHitlerpuis avec les communistes, la rapacité des autorités religieuses, les petits et les grands commerces, les moeurs, les rapports de force avec l’État grec.
    Rendu en territoire sacré, il loue un taxi conduit par un moine, assiste dès les premières semaines à une bagarre sauvage entre religieux de la Sainte Communauté et les moines esphigouménites, rencontre un autremoine assez sceptique sur la visite de la Vierge, un ermite qui fut un célèbre poète péruvien distingué par la grâce divine dans une église de Lima. Et enfin, ce qu’il cherchait à la prière de Mme Nicolaïdi. Mission terminée. Taisons la fin si belle qu’il serait injuste de la dévoiler. Vassilis Alexakis l’a préparée avec art, changeant de voix et de ton quand des pensées éclair sur le passé et le futur traversant le présent, si lucideque le lecteur éprouve le rarebonheurde croire que ce roman a été écrit pour lui et avec lui.
    Ap. J.-C. de Vassilis Alexakis Stock, 390 p., 20,99 €.
  • Catégories : Les polars

    Leif Davidsen , "LE DANOIS SERBE"

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    FOLIO POLICIER 384 pages - 7,20 €
     
    Per Toftlund se doute que la venue de Sara Santanda à Copenhague ne sera pas de tout repos. La jeune femme, équivalent féminin de Salman Rushdie, est sous le coup d'une fatwa lancée par les autorités religieuses d'Iran. Sa tête est mise à prix. Les politiques ne veulent pas la rencontrer. La protection se fait sans grands moyens. Toftlund doit éviter l'attentat et gérer 24 heures de danger permanent alors que des fuites annoncent la présence d'un professionnel de la pire espèce. Un contrat. Un isolé. Un homme jeune, blond, qui se fait appeler Vuk. Un homme qui, à dix-sept ans, a quitté le Danemark et des études brillantes pour revenir en Bosnie avec ses parents. Un Serbe qui a vu les siens massacrés d'horrible manière par des voisins et amis avant de devenir à son tour, traumatisé, harcelé de cauchemars, un impitoyable tueur. Il est l'homme idéal, il parle la langue, il est indétectable : il est le Danois serbe.
     
    LE DANOIS SERBE. Une enquête du commissaire Per Toftlund, trad. du danois par Monique Christiansen, 384 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 484) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070339280.
    Parution : 11-10-2007.

     

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010059175005845904380000

  • Catégories : L'humour

    Voilà ce qui arrive lorsqu'on se trompe d'adresse e-mail

    Un couple de parisiens décide de partir en week-end
    à la plage et de descendre au même hôtel qu'il y a 20 ans,
    lors de leur lune de miel.

    Mais, au dernier moment, à cause d'un problème au travail,
    la femme ne peut pas prendre son jeudi.

    Il est donc décidé que le mari prendrait l'avion le jeudi,
    et sa femme le lendemain.

    L'homme arrive comme prévu et
    après avoir loué la chambre d'hôtel, il se rend compte que
    dans la chambre, il y a un ordinateur avec connexion Internet.

    Il décide alors d'envoyer un courrier à sa femme.

    Mais il se trompe en écrivant l'adresse.

    C'est ainsi qu'à Perpignan, une veuve qui vient de rentrer
    des funérailles de son mari mort d'une crise cardiaque reçoit l'e-mail.

    La veuve consulte sa boîte aux lettres électronique pour voir
    s'il n'y a pas de messages de la famille ou des amis.

    C'est ainsi qu'à la lecture du premier d'entre eux, elle s'évanouit.

    Son fils entre dans la chambre et trouve sa mère allongée sur le sol, sans connaissance, au pied de l'ordinateur.

    Sur l'écran, on peut lire le message suivant:

    A mon épouse bien-aimée,

    Je suis bien arrivé.

    Tu seras certainement surprise de recevoir de mes nouvelles maintenant et de cette manière.

    Ici, ils ont des ordinateurs et tu peux envoyer des messages à ceux que tu aimes.

    Je viens d'arriver et j'ai vérifié que tout était prêt pour ton arrivée, demain vendredi.

    J'ai hâte de te revoir.

    J'espère que ton voyage se passera aussi bien que s'est passé le mien.



    P.S. : Il n'est pas nécessaire que tu apportes beaucoup de vêtements : il fait une chaleur d'enfer ici !

  • Catégories : Jeux

    Le jeu des pareils

    Eh bien voilà, nous sommes 11 au jeu des pareils :
    Kimélia joue avec Ap
    Laurence avec Azalaïs
    Madmwazl avec Silvi
    Polly avec Camomille
    Irène avec Laura

    et moi... avec le 12ème participant s'il y en a un ! :-)

    Le but est de poser des questions à votre binôme (sur son blog ou par mail ou sur votre blog au choix) et du publier dimanche à 12h21 un article commençant pas : "Je suis pareil(le) que .... parce que...".

    A dimanche pour les résultats
    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-13151715.html

    Je suis pareille qu’Irène parce que :

    - j’aime regarder la mer
    - je cherche un éditeur
    - j’aime le silence, la vie
    - je suis aussi dans les cartons
    - mon bureau est tout simple et fonctionnel
    - je note tout
    - j’écris un peu partout dans ma tête puis je retranscris sur PC
    - je n’ai pas d’heure précise pour écrire
    - je lis beaucoup et presque tout m’intéresse
    - j’aime surfer sur internet, me documenter mais je n’aime pas trop les gens qui y critiquent tout et il y a des choses qui me font bondir
    - j’ai fait beaucoup de concours d’écriture jusque j’arrive au Maroc
    - j’ai participé au festival de Romans

  • Catégories : Les polars

    Graham Hurley , " LA NUIT DU NAUFRAGE "

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    FOLIO POLICIER 544 pages - 8,20 €
     
    Promu aux Crimes Graves, l'inspecteur Faraday est sur tous les fronts et a bien moins de temps pour observer les oiseaux avec son fils sourd-muet. Il est vrai que sa ville mérite désormais le surnom de Port du crime. Un jeune voyou de douze ans, insaisissable, tabasse, rackette et se lance dans des casses. Un gardien de prison, connu pour sa brutalité, est retrouvé assassiné chez lui. Les investigations et l'intuition de Faraday le mènent étrangement du côté de la guerre des Malouines. Portsmouth, dans cette guerre oubliée, a perdu bien des siens. Ce qui est arrivé sur la frégate Accolade a laissé des souvenirs indélébiles dans la mémoire de certains, et la mémoire, ce n'est pas toujours le pardon…
     

    LA NUIT DU NAUFRAGE. Une enquête de l'inspecteur Faraday, trad. de l'anglais par Philippe Rouard, 544 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 485) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070339273.
    Parution : 11-10-2007.

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010059174005845804380000

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Soirée cinéma le 20 octobre à l'IFC

    Il s'agit d'un film d'animation, æ'Le rossignol'' (dès 6/7 ans) de Christian Chaudet (France, 2004, 50mn) sur un opéra d'Igor Stravinsky, d'après un conte de l'auteur danois Hans Christian Andersen (1805-1875).

    æ'Le Rossignol'', un hommage à la musique, au pouvoir du chant et à la liberté, transporte le spectateur dans l'univers magique de la cour impériale de Chine. L'adaptation de Christian Chaudet, réalisée pour la télévision, fait appel aux techniques numériques d'animation pour créer une véritable féerie moderne, entre Chine ancienne et monde virtuel.

    A travers le regard fasciné d'un jeune chinois qui voit s'animer dans un ballet fantastique objets d'art, instruments de musique, portables et webcams, le spectateur se laisse porter par la magie du spectacle. L'interprétation de Nathalie Dessay dans le rôle-titre et de l'Orchestre National de Paris dirigé par James Conlon contribuent à la réussite du film, couronné par un FIPA d'Or en 2005 (Section Musique et Spectacles).

    L'autre film, æ'Mon fils à moi (France/Belgique, 2007, 1h30) est une réalisation de Martial Fougeron avec à l'affiche Nathalie Baye, Victor Sévaux et Olivier Gourmet.

    C'est l'histoire d'une famille de classe moyenne dans une petite ville de province. Le père est professeur à l'université, la mère s'occupe avec soin de sa maison, la fille aînée s'apprête à quitter le foyer, et le fils cadet est au collège et prend des cours de piano. On découvre très vite que la mère entretient avec son fils une relation ambiguë d'amour et de haine, insupportable pour l'enfant.

    L'apparente normalité de cette famille va se fissurer, jusqu'au drame à la fin de ce film, Prix du Meilleur Film au Festival San Sebastian en 2006.

    æ'Le rossignol'' sera projeté à 16h au théâtre 121 alors que æ'Mon fils à moi'' est prévu à 18h.

    http://www.menara.ma/Infos/includes/detail.asp?article_id=5667&lmodule=divertissement

  • Catégories : Les polars

    Carlene Thompson , "PAPA EST MORT, TOURTERELLE "

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    FOLIO POLICIER 512 pages - 7,70 €
     
    Nicole ne comprend pas. Pourquoi son père, si solide, s'est-il tiré une balle dans la tête ? Que faisait, à moitié brûlée dans son bureau, une photo récente d'un homme mort quinze ans plus tôt ? Et pourquoi n'y avait-il aucune lettre d'adieu ? Pas une explication. Rien ! Les faits troublants, vaguement menaçants ou clairement hostiles, se multiplient. Un homme avec son chien semble suivre Nicole. Un autre est retrouvé pendu dans son jardin. Tout paraît à nouveau l'accuser et faire d'elle une folle. Des années après ce qu'elle aurait tant aimé oublier, le cauchemar recommence. Si seulement elle pouvait en connaître la cause ?
     
    PAPA EST MORT, TOURTERELLE, trad. de l'anglais par Jean-Luc Piningre, 512 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 483) (2007), Gallimard -rom. ISBN 9782070347582.
    Parution : 11-10-2007

    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010061093006030504380000

     

  • Catégories : Jeux

    Le poème exquis composé sur le blog de l'Equipe de choc

    Pour avoir des explications à ce jeu, cf. http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/01/le-grand-rallye-de-poesie-d-ap.html#comments

    Dans le jardinet face à sa maison,

     

    Des roses  rouge bravent pluie et froid

     

    Emmitouflée dans son long manteau

     

    Emma écoute les cris joyeux des enfants

     

    Irène

     

     

     

    Elle regarde les petits moineaux s’ébattant

     

    Dans une flaque, hume le parfum des rosiers grimpants

     

    Tout en caressant son petit chien remuant

     

    Mais ses pensées vont toutes à son amant.

     

    Laura

     

     

     

    Pourtant dans un cadre enchanteur

     

    Pourquoi avoir la tête ailleurs

     

    Avec un tel spectacle à ses pieds

     

    Inutile pour elle de se retourner

     

    Annick (ABC)

     

     

     

    Se faire à l’idée de le revoir jamais

     

    Regarder devant soi et l’oublier

     

    S’apprivoiser et se retrouver soi même

     

    Pour à nouveau accepter qu’on vous aime

     

    AP

     

     

     

    La vie est vide sans amour qui s’échange

     

    Le cœur s’attriste et se terre

     

    Quand personne ne dit « mon ange »

     

    Etre aimé est un mystère

     

    Captainlili

     

     

     

    Tout comme les rivières

     

    Assoiffées d’Océan

     

    A chaque embarcadère

     

    On guette l’ouragan

     

    Azalaïs

     

     

     

    Le vent est arrivé, les arbres commencent à bouger sérieusement !

     

    Les bêtes sont rentrées à l’abri, elles meuglent dans les champs

     

    Les nuages noirs deviennent plus impressionnants

     

    Une pluie forte emportant la terre, tombe maintenant en virevoltant

     

    Laurence

     

     

     

    Toute la nuit la pluie tourbillonnait, abondante sans s’arrêter

     

    Soudain ! Une masse d’eau gigantesque qui débouche sans comprendre

     

    D’où provient cette eau qui soudainement nous a envahi

     

    Sans se douter, tout se dégrade en une fraction de seconde

     

    Rachida

     

     

     

    La tornade a tout ravagé, plus aucune habitation

     

    Sur l’île c’est la désolation, des cris, des pleurs

     

    Des lamentations, ils étaient si heureux quelques heures avant

     

    Et le soleil est revenu comme un signe de dérision.

     

    Camomille

     

     

     

    Dans le ciel de la femme qui attend la délivrance

     

    Et qui ne croit plus à tous ces espoirs

     

    Qu’on lui donne ainsi pour mieux lui retirer

     

    Pour mieux la déchirer de ces manques essentiels

     

    Enriqueta 

    Il leva les yeux vers le ciel
    Le soleil commençait à se lever
    C'était déja l'heure de se préparer
    Dernière journée de ce voyage à Paris
    Marithé

     

     

     

    Le dîner, croisière au fil de l’eau,

     

    Longer la Seine, Passer sous ses ponts

     

    Regarder attendris ses quais et bientôt

     

    Un retour en autocar, tout en chansons

     

    Lilounette

     

     

     

    Un long voyage au cœur de tes souvenirs

     

    Un long voyage à faire avant de vieillir

     

    Un aller pour l’enfance tout en émotion

     

    Un retour dans le passé tout en frissons

     

    Christel

     

     

     

    Réminiscence de deux corps en communion

     

    Qui dans l’extase de l’abandon

     

    Offre au souvenir une nouvelle raison

     

    Et dans le chant de cette fusion

     

    Démons des Anges

     

     

     

    Un frisson de bonheur intense

     

    Palpitation d’un cœur en émoi

     

    Parcourut de multiples vibrations

     

    Ce corps oublié, endormi sous le poids

     

    Lasidonie

     

     

     

    Des années, des départs, des lendemains

     

    Des jamais, des toujours et des destins

     

    Anéanti et sous le joug malsain

     

    De l’immense passager clandestin

     

    Morganelafey

     

     

     

    Le temps n’arrête pas l’érosion

     

    Où le cœur bat à l’unisson

     

    Mais comment faire le pinson, quand je n’ai plus de son

     

    C’est donc bien la fin de la chanson

     

    Dany, la Petite chouette

     

     

     

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-13127670.html

     

     

     

  • Catégories : Jeux, Mes textes en prose

    Dialogue avec le diable

    Cet exercice consiste à écrire la suite d'un texte proposé et publié par Madam'Aga. Il ne suppose absolument pas que vous respectiez le style, l'ambiance, bref que vous tentiez d'être fidèle dans les moindres détails à la première partie, seulement que votre texte en soit la suite, dans la mesure où il se place chronologiquement APRES et reparle des évènements, personnages, situations, évoqués.

    Le texte à continuer (
    Ce matin là...) est à découvrir en suivant le lien.

    Blog "Ecriture ludique"

    Ce matin là...

     

    C'était un matin pressé comme tant d'autres, un de ceux ou l'on s'est couché trop tard la veille et où le réveil a sonné trop tôt.

    Un de ces jours où l'on s'est rendormi en oubliant l'heure et éveillé à l'instant parfait : en retard... Mais pas suffisamment pour se soustraire à ses obligations. Vite, il faut sauter du lit, enfiler ses vêtements et faire le minimum social pour être présentable et pouvoir sortir de chez soi.

    Et puis, ce n'était pas une journée exactement pareille aux autres... Il fallait se rendre à l'église, assister à une cérémonie d'enterrement. Non, ce n'était pas l'aboutissement d'un drame personnel. Juste un geste nécessaire, un preuve de soutien à l'ami qui a perdu un proche.

    Oui. Léa se serait volontiers défilé, mais c'était de toutes manières hors de question et puis, elle n'avait pas vraiment le temps de s'en poser, des interrogations. Enfin prête, son compagnon aussi. Les trois enfants dorment encore, pas franchement le temps de les embarquer et puis, ils sont grands.

    Un petit mot sur la table avant de partir : "Nous sommes en retard. Passerons vous chercher après. Préparez-vous. bisous. Maman."

    Et hop, en voiture. Il faut se dépêcher, il y a de la circulation. Pendant que Steve conduit, Léa peut cogiter. Elle n'aime pas les églises. Toutes les fois où elle dû s'y rendre, elle ne put s'empêcher de se demander ce qu'elle faisait là et souhaitait être ailleurs. Et puis, la mort, au fond, quoi de plus naturel ?

    Léa ne craignait pas de mourir. Seulement de partir trop tôt, avant que ses enfants ne soient indépendants.

    Ils devraient déjà être arrivés. Steve double un véhicule... Qu'est ce qui s'est passé ? La voiture glisse, dérape, fait plusieurs tonneaux. La scène semble se passer au ralenti. Ils atterrissent dans le fossé.

    - Steve, tu m'entends ? Réponds-moi !

    Léa est si fatiguée, elle ferme les yeux.

    - Steve, me laisse pas... Tu n'as pas le droit... 

    Léa entend au loin les sirènes des pompiers.

    - Les enfants...

    Léa n'entend plus rien... Elle dort...

     

    http://valerieagalivres.over-blog.com/article-13064195-6.html#anchorComment

     

    MA SUITE

     

    Et voit le Diable lui apparaître et même lui parler : -« Bonjour, Léa. » Comme elle dort, elle ne peut qu’écouter le monologue du diable : -         « Tu ne peux pas me répondre mais je crois que même si tu le pouvais, tu ne me contredirais pas. Ta vie te pèse. » -         « Comme tout le monde », pensa t-elle. -         Tu as passé ta dernière soirée avec des gens qui ne t’intéressent pas, simplement pour faire plaisir à Steve, comme presque tout ce que tu fais d’ailleurs. Cet enterrement aussi, tu y allais pour lui. Et lui, que fait-il pour toi ? » -         « Il est là. » -         « Tu restes avec lui pour ne pas être seule. » -         « Il y a les enfants, aussi. » -         « Ah. J’allais t’en parler. Ils te mangent ton temps et ne sont même pas reconnaissants. » -         « Comment tous les enfants. Mais ils m’aiment. » -         « Ils ont besoin de toi comme Steve ; c’est différent de l’amour. Et de toi, de quoi as-tu besoin ? » -         « De vacances. » -         « Tu sais bien que ça bien au-delà d’une simple fatigue, d’un simple besoin de changer d’air.  Tu avais des rêves et tu ne  les as pas réalisés. 

     

    -         « Comme tout le monde. » -         « Oui, mais toi, tu peux changer le cours de ta vie ; je te donne une deuxième chance. Il te suffit de venir avec moi. Ce que tu écris le soir sera publié et tu auras du succès, de l’argent, un homme qui t’admire et plus d’enfants pour te prendre ton temps libre. Tu voyageras à travers le monde. » C’était tentant mais elle se souvint de Faust et elle se dit qu’elle ne pouvait pas conclure avec le diable. Alors la vision effrayante disparut. Et elle se réveilla. Une infirmière qui était en train de changer sa perfusion lui raconta ce qui lui était arrivée. -« Vous êtes resté dans le coma pendant trois mois. » -         « Il faut appeler mon mari pour lui dire que je suis réveillée. » L’infirmière détourna le regard. -         « Vous ne m’avez pas tout dit ? Parlez ! » Et elle se dit  avec horreur que Steve était peut-être mort lui-aussi….

     

    -« Ma pauvre dame. Votre mari s’en est bien sorti et au début, il vous a veillé le jour et la nuit et il emmenait les enfants.  Puis il est venu moins souvent et la dernière fois qu’il est venu, une femme l’attendait dehors avec vos enfants et il l’appelait « Maman. » Léa se souvint alors des soupçons qu’elle avait eu à propos de la fidélité de Steve.

    Elle avait rejeté le Diable et avait encore une fois pris la mauvaise décision…

     

               
  • Catégories : La langue (française)/ les langues

    Le plaisir des mots

    Par Claude Duneton.
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 12h45

    L’amour, toujours

    FAUT-IL L’AVOUER ? Beaucoup de mots français flottent d’un genre à l’autre. Certains parce qu’ils ont changé de genre entre le XVIe siècle et nos jours, la langue populaire ayant conservé longtemps leur sexe d’origine – c’est le cas des grosses légumes, ou de la poison. D’autres
    continuent à être en suspens ; le mot perce-neige, par exemple, est porté féminin par tous
    les dictionnaires, continûment jusqu’à aujourd’hui, alors qu’on l’emploie au masculin depuis
    la Restauration. Une chanson de 1807 s’intitule La Perce-neige, une autre de 1830 Le Perce-neige. Le Robert relève les deux genres, en 2001, sans broncher.
    Ongle fut autrefois masculin ou féminin selon les gens ; Bossuet met indifféremment aigle à l’un et l’autre genre, disant tantôt « ainsi qu’une aigle volante » dans une oraison funèbre, tantôt « avec la vitesse d’un aigle » dans une autre. La Fontaine l’aimait bien femelle : « On fit entendre à l’aigle qu’elle avait tort »…Or, tandis que le masculin gagnait du terrain pour l’oiseau vivant, l’aigle en effigie, sur des étendards, demeurait féminine ; on ne parle que de l’aigle romaine, et l’usage veut que l’on ait conservé « les aigles impériales ».
    Question délicate : faut-il dire une couple de pigeons, comme l’affirme votre vieil oncle lettré
    pendant les repas de famille où on les sert avec des petits pois du jardin ? Oui, on le peut, c’est joli. Mais contrairement à ce que croit votre parent, on n’est pas obligé… Bien sûr couple devrait être féminin de par son origine latine copula. Il l’a été longtemps : « Belle couple, heureuse union », dit Du Bellay. « Comme une couple de chevaux attelés », dit Montaigne.
    La question n’était pas tranchée au XVIIe siècle ; Ménage accepte indifféremment un ou une couple de pigeons. Il ajoute (c’est essentiel) : « Comme disent les femmes ». Cette remarque en dit long : le féminin se sera perpétué en catimini aux cuisines. « Marguerite nous préparera
    une couple de pigeons pour le baptême ! » Cela sent les raffinements de la cuisine bourgeoise de Mme Saint-Ange ; votre vieil oncle a raison !
    Mais on peut dire aussi une couple de boeufs, une couple d’heures – sauf si les boeufs sont attelés ensemble au joug, alors on dira une paire de boeufs. Ô nuance !…Pour Richelet (en 1694), couple est masculin en parlant des personnes, féminin en parlant d’animaux ou de choses – ce qui paraît d’un systématisme un peu exagéré. Au fond, au temps jadis, c’était surtout au choix du client ; ajoutons que dans certains cas l’usage a séparé les sens : une pendule donne l’heure, un pendule donne…des frissons : «Et l’amour, dites-moi ? »
    Oh ! l’amour, grande affaire intime ! Pour Vaugelas (1647) : « Il est masculin et féminin,
    mais non pas toujours indifféremment, car quand il signifie Cupidon, il ne peut être que masculin, et quand on parle de Dieu. » L’amour est divin, et pas divine. « On dit fort bien, continue le grammairien de Savoie, l’amour des pères et des mères pour leurs enfants est si pleine de tendresse, ou bien si plein de tendresse, et ainsi de tous les autres. » Cependant, pour lui-même, Vaugelas préfère le féminin, « selon l’inclination de notre langue qui se porte d’ordinaire au féminin plutôt qu’à l’autre genre ». Il donne enfin pour exemple : « La petite amour parle, et la grande est muette. » C’est vrai, au fond, comme la douleur…
    D’autres auteurs du siècle classique suggéraient que l’amour fût masculin en prose, et féminin dans les vers ; ce qui paraît bizarre, mais que l’on peut comprendre à une époque où l’on portait la poésie plus haut que tout. Nous aurions des amours rimées et des amours prosaïques… Thomas Corneille, le petit frère du « Grand », a énoncé la règle qui a prévalu, couci-couça, dans le monde moderne : « Quand l’amour est pluriel, dit-il, et qu’il signifie des commerces de passion, il doit être féminin. » Oui, l’amour fou, mais de folles amours. Les amours enfantines sont de beaux attachements éprouvés dans l’enfance; des « amours enfantins » désignerait un sentiment niais, un peu simplet. Ah ! que j’aime, pour ma part, ces fluctuations au gré des humeurs : des « amours printaniers » seraient au mieux des Cupidons précoces ; tandis que les amours printanières s’en vont main dans la main, vêtues de robes claires, le long de chemins herbus. C’est la richesse d’un idiome de pouvoir se plier à des caprices d’auteur. Pour vous vanter encore la beauté de notre langue, il me faudrait une couple d’heures, au moins !
  • Catégories : La littérature

    Isa Dick : "Mon père, ce visionnaire"

    PROPOS RECUEILLIS PAR OLIVIER DELCROIX.
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 11h12

    Pour la première fois en France, la fille de Philip K. Dick, Isa Dick-Hackett, évoque la vie et l’oeuvre de son père. Entretien exclusif.

    Philip K. Dick a été marié cinq fois. Isa Dick est la deuxième fille de l’auteur de Blade Runner.Depuis sa mort en 1982, ses trois enfants (Laura, Isa et Christopher) ont fondé le Philip K. Dick Trust qui veille à l’intégrité de l’oeuvre de leur père. Isa Dick-Hackett vit à San Francisco. Elle évoque la mémoire de son père, et raconte comment a été retrouvé et édité son premier roman de littérature générale.

    LE FIGARO LITTÉRAIRE. – Quels souvenirs gardez-vous de votre père ?
    ISA DICK-HACKETT. –Mamère, Nancy Hackett, et lui ont divorcé alors que je n’avais que trois ans et demi. Néanmoins, j’ai continué de le voir jusqu’à sa mort. Jeme souviens surtout de son sens de l’humour. Il avait une façon unique de prendre de la distance. Il me faisaitmourir de rire. Et cela restera toujours là, au fond de mon coeur. Toute mon enfance, j’ai eu
    conscience que mon père était un écrivain. Pourtant, à chaque fois que j’entrais dans une librairie, et que je cherchais ses livres, ils ne s’y trouvaient pas. Bientôt, j’ai eu l’étrange sensation que si un jour je finissais par en voir un, alors, alorsmoi aussi, je serais réelle.
    Et aujourd’hui ?
    Je n’ai plus du tout ce genre de dilemme : on trouve ses romans dans toutes les librairies dumonde…
    Quel genre d’homme était-il ?
    C’était quelqu’un de très intelligent, de très cultivé, de trèsmalin. Il était capable de parler de tout avec aisance, des champignons comme de l’histoire de la Russie. De littérature française comme de politique internationale. C’était hallucinant. Pourtant, il ne me faisait jamais sentir mon inculture. Enfant, il faisait tout pourme rassurer, pourm’encourager. Un soir, je me souviens qu’il m’a lu Rough, la première nouvelle qu’il avait publiée. Ce texte dépeint la terreur qu’éprouve un chien devant les éboueurs… Mais du point de vue de l’animal ! Il essayait de savoir si je devinerais rapidement qui était le narrateur de l’histoire. Et comme j’ai vite trouvé, ilm’a dit que certains professeurs d’université n’avaient toujours pas compris.
    Vous souvenez-vous de l’avoir vu au travail ? Quelles étaient ses habitudes ? Ses rituels ?
    Je me rappelle surtout de sa machine à écrire. Une Olympia qu’il avait achetée en 1964, et dont il ne s’est jamais séparé. C’était fascinant de le voir travailler, parce qu’il tapait avec ses deux index. Mais avec quelle rapidité ! Le reste du temps, il le passait à déambuler dans la maison, à tourner en rond, en pensant sans doute à son prochain livre. À l’époque, il travaillait principalement sur La Trilogie divine et sur son journal intime, L’Exégèse.
    La mort prématurée de sa soeur jumelle a-t-elle influencé sa vie et son oeuvre ?
    Oui. Bien sûr. Sa soeur jumelle Jane est morte à deux mois. Et il est clair que cela a influencé sa vie et son oeuvre. Il parlait souvent d’elle. Jenny était devenue son obsession au fil des ans. C’est sans doute pour cela que, souvent dans ses romans, revient le thème de l’ubiquité… Moi aussi, j’ai des jumeaux, Lucas et Dilan. Dans la famille, il semble que nous ayons des prédispositions…
    Que pensez-vous de sa lente reconnaissance dans les milieux littéraires américains ?
    Il faut du temps pour être reconnu. Philip K. Dick n’aura pas échappé à cette règle. Ce qui me fait plaisir, c’est qu’il y a six mois, quatre de ses romans ont été publiés dans la prestigieuse collection « Library of America ». Un peu comme s’il entrait en « Pléiade » en France…Cela m’a ravi d’autant plus qu’il y a encore une vingtaine d’années, les mêmes considéraient que mon père n’était qu’un petit écrivain de science fiction, au mieux le chantre d’une certaine contre-culture.
    Comment êtes-vous entrée en possession des Voix de l’asphalte ?
    Nous avons retrouvé ce gros manuscrit dans les archives personnelles de mon père, conservées dans sa maison de Santa Ana. Comme on le sait, Philip K. Dick a écrit huit romans hors genre, principalement dans les années 1950. Tous restés inédits jusqu’à sa mort. Personne ne s’intéressait vraiment à ses ouvrages de littérature générale, à l’exception de Confession d’un barjo, publiée en 1975. À partir du milieu des années 1980, les éditeurs ont commencé à les éditer. Toutefois, lemanuscrit des Voix de l’asphalte, qui faisait près de 600 pages, ne trouva pas grâce à leurs yeux. Pour d’obscures raisons, les directeurs de collection pensaient qu’il n’y aurait pas de marché pour un tel roman. Il faut dire que la tâche était énorme. Ce texte avait besoin d’être relu, corrigé et intégralement retapé sur ordinateur. C’est un petit miracle que nous ayons fini par trouver une maison d’édition qui accepte de se lancer dans l’aventure, avec ce qu’il considérait lui-même comme un roman expérimental, un livre d’initiation…
    Est-ce son premier roman de littérature générale ?
    Je crois bien que oui. C’est surtout un livre de jeunesse, écrit entre 1952 et 1953, à l’époque où il était employé dans un magasin de disques, qui réparait également les téléviseurs. Exactement comme le héros des Voix de l’asphalte. À cette époque, il écoutait de la musique classique, passion qu’il gardera jusqu’à samort, et lisait Proust, Joyce, Stendhal et Flaubert. Il vivait avec sa deuxième femme, Kleo Apostolides, dans une grande maison de Berkeley, avec un vaste jardin où pouvaient s’ébattre ses chats. Il commençait à souffrir d’agoraphobie. Depuis sa rencontre avec l’éditeur Anthony Boucher, sonmentor, il écrivait à jet continu des nouvelles de science-fiction, payées chacune 350 dollars. Une misère. C’est pour ça qu’il passait ses jours et ses nuits à taper sur samachine à écrire. Fin 1954, il avait publié soixante-deux nouvelles, alors qu’il n’était dans lemétier que depuis trois ans.
    Que préparez-vous en ce moment, en rapport avec l’oeuvre de votre père ?
    Nous sommes en train de travailler sur un film biographique. Deux projets se font actuellement concurrence. L’un avec l’acteur Bill Pullman. L’autre avec Paul Giamatti, serait produit via notre société de production, Electric Shepherds. Blade Runner, de Ridley Scott, que mon père n’a pas pu voir, a été restauré image par image. J’ai eu la chance de le revoir à Venice, et je suis ressortie bouleversée. L’émotion est encore plus forte aujourd’hui car certaines scènes inédites ont été ajoutées, replaçant l’intrigue initiale au coeur du film. C’est-à-dire les préoccupations obsessionnelles demon père, son éternel questionnement sur ce qui définit un être humain.

    En complément

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  • Catégories : Courbet Gustave

    Le peintre qui multiplie les citations

    É. B.-R..
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 10h10
    Le maître d'Ornans apparaît comme un affamé d'images, qu'elles soient anciennes ou contemporaines. D'où vient le format panoramique d'Un enterrement à Ornans ? Du Sacre de David, des portraits de groupes hollandais que l'on peut voir au Rijksmuseum d'Amsterdam et, plus avant, des cortèges médiévaux. D'où vient Bonjour Monsieur Courbet ? De l'imagerie populaire du Juif errant et aussi de l'Adoration des mages de Masaccio. Comment expliquer ce très haut fond de tableau dans L'Atelier du peintre si ce n'est par le souvenir de celui des Ménines de Vélasquez ?
    Moins érudit qu'un Delacroix, Courbet n'en est pas moins un affamé d'images, qu'elles soient anciennes ou contemporaines. S'il reprend tout de mémoire, il a longtemps arpenté les musées de France et d'Europe pour en faire son miel. Un peu comme le fera plus tard Picasso. Artiste de la rupture avec l'académisme, son oeuvre tisse donc, comme le montre à plaisir l'exposition, d'innombrables liens avec le passé.
    L'Hallali du cerf doit ainsi beaucoup, tant aux cavaliers napoléoniens de Gros ou de Delacroix qu'aux scènes de chasse royales d'Oudry. Le cou du cerf du Rut de printemps est aussi improbablement étiré que celui de la nymphe dans le Jupiter et Thétis d'Ingres. De même, c'est à ce peintre du Bain turc qu'il faut abandonner le bras lisse de la brune probablement en phase de repos postcoïtal dans Les Demoiselles des bords de la Seine (été). Toutes ces citations sont la définition même du réalisme selon Courbet, lequel consiste, comme l'avait dit Barthes à propos de Balzac, « non à copier le réel, mais à copier une copie (peinte) du réel ».



  • Catégories : Jeux

    Questionnaire transmis par Irène

    http://www.mamirene.com/article-13148363-6.html#anchorComment

    Qu'as-tu envie de manger ? Du fromage français
    Qu'as-tu envie de boire ? Du champagne
    Qu'as tu envie de regarder ? Le dernier film avec George Clooney
    Qu'as-tu envie de lire ? Le dernier Camilleri
    Où as-tu envie d'aller ? Nulle part pour l’instant
    Qu'as-tu envie d'écouter ? Le dernier album d’Etienne Daho
    Qui as-tu envie d'appeler ? Personne
    Qui as-tu envie d'embrasser ? Mon mari
    Qu'as-tu envie de prendre ? Une pomme car j’ai un creux
    Qu'as-tu envie de crier ? Un gros mot
    Qui as-tu envie de voir ? Mes beaux-parents
    A qui as-tu envie de te confier ? A mon mari comme toujours
    Qu'as-tu envie de changer ? Notre situation de crise actuelle
    As-tu envie de pleurer ? Là, non
    A quoi as-tu envie de croire ? A notre sortie de crise
    A quoi as-tu envie d'être indifférente ? A l’indifférence des autres
    Qu'as-tu envie d'aller voir au cinéma ? Le dernier film avec George Clooney comme je l’ai dit plus haut
    Qu'as-tu envie d'acheter ? Un livre comme toujours
    Qu'as-tu envie de dire à la personne que tu aimes ? Je t’aime


    Je passe le relais à Elisabeth(si elle a un peu de temps) et à tous ceux qui passeront par ici.

  • Catégories : Goethe Johann Wolfgang von, Nerval Gérard de

    Nerval et Goethe 2

    Pour « Delfica » ( http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/12/goethe-nerval-et-baudelaire.html#comments) Nerval s’inspire de la « Chanson de Mignon » de Goethe (Les Années d’apprentissage de Wilhem Meister) qui célébrait les bonheurs de l’Italie (mon mémoire en vente sur Lulu, lien à droite sur ce blog).

     

    Connais-tu la montagne? Un sentier dans la nue,                                                                

    Un mulet qui chemine, un orage, un torrent,                                                                                    

    De la cime des monts une roche abattue,                                                                        

    Et la sombre caverne où dort le vieux serpent.                                                                       

    La connais-tu? ...Si tu pouvais m'entendre,                                                                             

    O mon père! c'est là, c'est là qu'il faut nous rendre.

     

    (Voir l’intégralité du roman :

     

    http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Ann%C3%A9es_d%27apprentissage_de_Wilhelm_Meister)

     

    « Nerval fait ici subir au « vieux serpent » qui dort dans la « caverne » du texte original une transformation d’importance qui témoigne de ses hantises mythologiques.  On pense aux Spartes hommes tout armés nés des dents du dragon tué par Cadmos, héros légendaire grec. Cadmos avait semé ces dents devant Thèbes, à l'endroit où il avait triomphé du monstre [1]



    [1] O. C, I, Notes et variantes, 1773-1774. Théophile Gautier lui – aussi a composé « sa » Chanson de Mignon inspirée par celle de Goethe.

    CF. MON MEMOIRE DE MAITRISE EN VENTE SUR LULU:

    http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

  • Catégories : La cuisine

    Programmer sa semaine du goût

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    La 18e Semaine du goût, qui se déroulera partout en France du 15 au 21 octobre, assume sa majorité et revendique le droit au plaisir. Jour après jour, quelques idées à picorer pour passer une délicieuse semaine.

    Paru le 13.10.2007, par Alexandra Michot

    Lundi 15. S’initier en famille au métier de boulanger à Strasbourg, de 8 à 13 heures (www.maitre-boulanger.fr), ou à celui de crêpier, de 12 à 15 heures à Maure-de-Bretagne (www.ecole-maitre-crepier.com).
    Mardi 16. Profiter des 400 restaurateurs qui ont joué le jeu des « menus découverte à petits prix » et déjeuner pour 20 euros au Florimond (01 45 55 40 38, Paris VIIe), ou pour 45 euros à Lastours (Aude) à la table de Jean-Marc Boyer, au Puits du Trésor. Autres bons plans : déjeuner chez Alain Passard à L’Arpège (Paris VIIe) pour 60 euros (01 47 05 09 06). Pour le dîner, tenter la réservation chez Jacques Decoret à Vichy pour 82 euros (04 70 97 65 06) ou la totale au Ritz pour 130 euros.

    Mercredi 17. Se laisser tenter par le premier « Afterwork du goût », qui se déroulera de 17 h 30 à 20 heures au dancing de La Coupole, mythique brasserie parisienne. Au programme : des dégustations de vins en présence des vignerons et de produits d’épicerie fine sélectionnés par le site Gourmeticone (www.gourmeticone.com). Pour passer haut la main l’étape du vigile à l’entrée, on réserve sa place de VIP sur www.legout.com.
    Jeudi 18. De 9 à 17 heures, retrouver les saveurs d’antan aux halles de Péage-de-Roussillon (Isère) où revit un jour de marché des années 1900 (04 74 86 55 95).
    Vendredi 19. Célébrer les couleurs du goût à Sannois (Val-d’Oise). La ville honore le peintre Utrillo (enfant du pays) et son travail sur les couleurs, en proposant des repas monochromes pour les enfants et des ateliers pédagogiques en centre-ville, de 7 à 19 heures.
    Samedi 20. Se payer « Une tranche de goût » aux halles de Narbonne, de 9 à 14 heures, en cassant la croûte en musique avec les produits frais des halles. Variation sur le même thème sur les marchés de Boulogne-Billancourt, de 8 à 13 heures, avec de nombreuses dégustations et démonstrations de cuisine animées par le groupe de jazz « Les cuistots en folie ».
    Dimanche 21. Assister aux lectures gourmandes du Salon du livre de Le Quesnoy (Nord) de 14 à 17 heures (03 27 84 09 09) et s’organiser d’emblée pour assister aux festivals et salons gastronomiques à venir : Le salon « Cuisiner ! », les 26, 27 et 28 octobre au Carrousel du Louvre (www.salon-cuisinez.com), le 20e Salon de la gastronomie de Bourg-en-Bresse, du 8 au 12 novembre (www.ainterexpo.com) ou « Les Gastronomades », du 23 au 25 novembre à Angoulême (www.gastronomades.fr).

    http://madame.lefigaro.fr/cuisine/en-kiosque/806-programmer-sa-semaine-du-gout

  • Catégories : L'art

    Alberto Giacometti, "une éternité qui passe"

    ÉRIC-BIÉTRY-RIVIERRE.
     Publié le 16 octobre 2007
    Actualisé le 16 octobre 2007 : 10h13

    À partir de la reconstitution de son atelier parisien, univers à la fois intime et cosmique, le Centre Georges-Pompidou explique le processus créatif d'un des artistes les plus vibrants du XXsiècle.

    IL EXISTE des lieux qui sont des centres du monde. Pour les Grecs, c'était Delphes avec sa pythie, pour Dali la gare de Perpignan. Pour Alberto Giacometti, ce fut le 46, de la rue Hippolyte-Maindron, l'atelier du XIVe arrondissement de Paris, aujourd'hui en grande partie détruit, qu'il occupa quarante ans durant et jusqu'à la fin de ses jours, refusant souvent d'en sortir. Pourtant, le sculpteur le plus fameux de l'après-guerre n'avait rien d'un ermite, y recevant volontiers amis ou simples curieux, anonymes ou personnalités de la vie intellectuelle. Ce qui, en fait, le retenait entre ses quatre murs humides et froids, longtemps sans eau courante, avec un poêle et un réchaud pour tout confort alors qu'on le célébrait de Paris à New York depuis les années 1930, c'était que son oeuvre se trouvait là, entière, vivante. Comme l'intérieur agrandi de son cerveau. Comme la métaphore de l'univers lui-même.
    Grâce à la Fondation Alberto et Annette Giacometti qui prête plus de 600 oeuvres, au savoir et à l'enthousiasme communicatif de sa directrice, Véronique Wiesinger, et au soutien de LVMH, le Centre Georges-Pompidou rappelle combien le « 46 » fut, au-delà du pittoresque bohème conté à plaisir par les magazines, d'un rayonnement et d'une vibration créatrice intenses. Aussi intense qu'inversement sa surface était petite.
    Giacometti travaillait dans 23 m², un carré matérialisé au centre de la rétrospective de 1 600 m² qui s'ouvre demain au sixième étage du Centre. À proximité, l'atelier est détaillé, meuble par meuble, paroi par paroi, sculpture par sculpture, travaux mi-finis mi-infinis. Passionnant inventaire, magnifié par nombre de grands photographes car il révèle l'activité inlassable du maître de céans. Et, surtout, il offre une belle leçon de sagesse existentielle. Jamais, en effet, une vulgaire chaise ou une commode toute simple ne semblent avoir autant « parlé » à travers leur banalité.
    « Ils sont là sans nostalgie aucune mais parce qu'ils ont été constamment peints, dessinés ou gravés par leur propriétaire. Ils fonctionnent comme ces strates accumulées sur les murs et que vous pouvez voir car ils ont été conservés après le décès de Giacometti. Tout cela est emblématique de cette démarche artistique faite d'approches successives, de repentirs et de reprises en direction d'une idée unique : celle de saisir le flux impur de la vie », explique Véronique Wiesinger. Deux documentaires vidéo montrent d'ailleurs l'artiste couvrant et recouvrant une toile de ses lignes grises dans une quête si concentrée, si courageuse qu'elle en devient effrayante. Car il s'agit bien d'un authentique face-à-face avec le sujet.
    Cette frontalité apparaît dès l'entrée avec les travaux de jeunesse déjà marqués par d'incessants renvois entre la peinture et la sculpture. On y remarque aussi des couleurs très vives, qui sont celles de Cézanne et aussi celles d'un père peintre-complice. Rouge garance et vert émeraude qui ne disparaîtront jamais complètement - c'est l'une des surprises de la rétrospective - dans le gris Giacometti. Certains des derniers plâtres conservent des traces de polychromie.
    « Tordre le cou à la sculpture »
    Car l'important est de diversifier le rendu. « Giacometti a le goût de repartir de zéro chaque matin. Il arrache les têtes, les pose sur des piques et replâtre », commente la commissaire. Il serait faux de voir là le signe d'une hésitation ou d'une frustration. Si l'exposition évoque les nombreuses influences - égyptiennes, étrusques, phéniciennes, africaines - ainsi que les rapports variables au surréalisme et au cubisme, le but personnel est des plus net.
    Seulement, saisir cette « éternité qui passe » comme le dit si bien Jean Genet, donner une forme ou un trait à ce qui est par essence informel et mouvant, implique nécessairement tâtonnements, gommages, brouillages. Non seulement Giacometti les assume avec une géniale tranquillité mais l'exposition démontre qu'ils sont l'expression même de l'oeuvre. Grâce à ses proportions autant antiacadémiques qu'antiabstraites ; grâce à ses travaux volontairement sales, accidentés, et dont le caractère achevé ou inachevé se posera éternellement ; grâce à ces rugueux « grumeaux d'espace », selon Jean-Paul Sartre ; grâce à ces bustes qui sont de moins en moins des portraits ressemblants et à ces silhouettes filiformes de plus en plus fantomatiques, de plus en plus déséquilibrées ; grâce à ces figures qui se distendent et à cet espace qui se dilate par le jeu du rapport d'échelle avec leur socle. Grâce, enfin, à ses coups de griffes, de canifs, ses marques de doigts, de nicotine, et autres trous de cigarette, Giacometti, artiste sis au 46, rue Hippolyte-Maindron, aura bien, comme l'a conclu Simone de Beauvoir, « tordu le cou à la sculpture ».
    Dans ce sens, la plus puissante chronique de cette disparition générale du tout, art inclus, aura été son atelier.
    « L'Atelier d'Alberto Giacometti, collection de la Fondation Alberto et Annette Giacometti », du 17 octobre au 11 février, niveau 6, galerie 1 du Centre Georges-Pompidou. Tél. : 01 44 78 12 33. http://www.centrepompidou.fr Catalogue 380 p., 39,90 eur
  • Catégories : La télévision

    Hier soir sur France 2:Les femmes aux heures noires de la Libération

    NATHALIE SIMON.
     Publié le 16 octobre 2007
    Actualisé le 16 octobre 2007 : 10h37
     Épuration » - Christiana Reali est l'héroïne du cinquième et dernier opus d'une histoire romanesque des femmes au XXe siècle.
    CONCOCTÉE par la scénariste Béatrice Rubinstein et le réalisateur Jean-Louis Lorenzi, l'histoire nous plonge dans la grande Histoire qui dérange. La saga romanesque baptisée La Plus Belle Histoire des femmes, commencée en 1996 avec L'Orange de Noël, suivie de La Tranchée des espoirs, Le Bal des célibataires (plus de 8 millions de téléspectateurs) et Chat bleu, chat noir (diffusé en janvier dernier), s'achève ce soir avec Épuration. En guise de fil conducteur, deux héroïnes fortes et fragiles, généreuses et déterminées. Amoureuses du même homme, elles deviendront pourtant amies.
    Cécile (Sophie Aubry), l'institutrice de L'Orange de Noël, retrouve donc, vingt-cinq ans après leurs premières péripéties, Sylvaine (Cristiana Reali), paysanne, danseuse de revue, mère de famille et résistante, pour « sauver », une nouvelle fois, leur village, à l'heure de la Libération, de l'épuration. « Chaque film peut se voir individuellement, précise, à juste titre, Jean-Louis Lorenzi. Pour Épuration, j'ai pensé à ces images de lynchage montrées par Patrick Rotman dans Été 44. C'est une période qui a été occultée et l'est encore. Les historiens ont beaucoup de mal à trouver des témoignages, notamment sur ces procès sauvages. »
    La joie de la Libération laisse place aux scènes de règlements de comptes et de haine collective. Sylvaine se sent impuissante : « Sylvaine, c'est Robocop, estime Cristiana Reali. Elle se reconstruit à chaque fois, mais dans cet épisode, elle s'est calmée et se situe un peu en retrait. Elle a un vécu que je n'ai pas, elle a mûri. La période qu'elle traverse est très noire et toujours taboue. Sylvaine se retrouve au coeur d'un règlement de compte, une gamine en dénonce une autre par jalousie. Je me demande souvent pourquoi la cruauté des femmes se retourne contre elles-mêmes alors qu'elles devraient se montrer solidaires. »
    Les scénarios sur l'Algérie et Mai 68 refusés
    Née au Brésil, la comédienne n'a pas de proches qui ont connu ce passé, mais sa belle-mère (la maman de son compagnon, Francis Huster) lui a raconté ses souvenirs de la Seconde Guerre mondiale. « L'animosité envers les femmes était différente de celle montrée envers les hommes, elles étaient punies pour avoir couché avec des Allemands ; eux, pour avoir collaboré. On ne peut pas savoir comment on aurait réagi à cette époque. »
    À l'origine, les aventures de Sylvaine et de Cécile devaient se poursuivre avec la guerre d'Algérie, puis s'achever sur les événements de mai 1968. Mais la nouvelle direction de la fiction sur France 2 a refusé les scénarios. « Nous avons eu une déconvenue avec l'audience de Chat bleu, chat noir (NDLR, une moyenne de 14 % de part d'audience pour les deux parties), mais j'espère bien faire changer d'avis la chaîne. Si nous obtenons entre 20 et 25 % ce soir, cela lui donnera peut-être envie de revenir sur sa décision », anticipe Jean-Louis Lorenzi.
    Pour la même chaîne, le réalisateur s'est déjà attelé à une autre fiction sur Charlotte Delbo, qui fut l'assistante de Louis Jouvet, résistante et rescapée du camp d'Auschwitz. De son côté, sur les planches avec Vincent Elbaz, Cristiana Reali défend un tout autre personnage, étonnamment plus proche d'elle, confie-t-elle, que celui de Sylvaine : une femme « droguée aux amphétamines, déjantée, désaxée, mais lucide ». « John Malkovich voulait Cristiana qui souffre, Cristiana en colère, Cristiana euphorique, je joue ce que je suis », lâche l'actrice avec enthousiasme. Et elle songe déjà à partir en tournée.