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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1338

  • Catégories : CEUX QUE J'AIME, L'art, Soulages Pierre

    Record d'affluence pour la collection Alain Delon

    L'acteur le 11 octobre dernier à l'Hôtel Drouot.
    Jean Ayissi/AFP.e5f72280832d03aa7ea95d3c53463145.jpg
    BÉATRICE DE ROCHEBOUËT.
     Publié le 16 octobre 2007
    Actualisé le 16 octobre 2007 : 13h01
    DEPUIS longtemps, Paris n'avait connu telle médiatisation pour une dispersion d'art moderne. Le nom de la star Alain Delon, qui est resté caché hier soir et a refusé télévisions et photographes après avoir pourtant inondé la presse, a attiré les foules, à Drouot-Montaigne. Dès 20 heures, un public dense s'est pressé dans les deux salles pour assister à la vente de sa collection de quarante tableaux abstraits de l'après-guerre qui avaient suscité l'enthousiasme à l'exposition de la galerie Applicat-Prazan au printemps dernier, alors que la star jurait que rien n'était à vendre.
    Devant la flambée du marché, « et pour éviter une vente de succession », dixit l'acteur, sa volte-face était prévisible. C'est son ami de toujours, Pierre Cornette de Saint-Cyr qui a hérité de la vente et a confié son premier marteau offert par Alain Delon à son fils, Arnaud, pour prendre les enchères. La partie fut longue, très longue - à peine vingt lots à l'heure quand les Anglo-Saxons adjugent le double à la mitraillette pour électriser la salle ! -, pour un total de 8,74 millions d'euros (avec frais), le double de l'estimation basse. Et plusieurs records pour Manessier, Estève (478 608 eur, Norbel, grande huile de 1957), Debré, Degottex et Constant.
    Grâce à des achats de collectionneurs européens, chinois, et vénézuéliens et de grands musées d'Europe du Nord, les prix se sont dans l'ensemble envolés pour des artistes français pourtant beaucoup moins cotés sur le marché international. Soulages arrive en tête à 781 976 eur pour une toile sombre, datée du 25 mai 1950, puis de Staël à 625 232 eur avec une Nature morte à la palette mauve de 1955 et Karel Appel à 658 820 eur pour De Familie (1952) dans un esprit très contemporain. Petite déception, en revanche pour Riopelle, adjugé 882 740 eur, peut-être pas dans le goût du jour.

  • Catégories : Le patrimoine

    Les vestiges de l’Acropole quittent leur colline

    Les statues et blocs sculptés de l’Acropole située à Athènes sont actuellement transférés vers un nouveau musée moderne qui se trouve en contrebas de la colline du Parthénon. Cette opération va nécessiter six semaines de travaux.

    C’est la première fois depuis 2.500 ans que les vestiges de l'Acropole vont quitter leur colline. Ils sont actuellement déplacés, 400 mètres en contrebas, à l’aide de grues dans un musée tout en transparence conçu par l'architecte suisse Bernard Tschumi.

    Au total, trois grues géantes sont nécessaires pour transférer les vestiges. Transportées dans des caisses métalliques, plus de 300 statues et des centaines de vestiges qui se trouvaient jusqu'ici dans les entrepôts du vieux musée vont rejoindre un nouveau musée. Le coût de l'opération, qui va durer 6 semaines, s'élève à 1,6 million d'euros.

    Quant au nouveau musée, il s’agit d’un grand bâtiment en verre posé sur pilotis au milieu de vestiges archéologiques. D'une superficie de 25.000 m2, il est composé de trois niveaux, dont une salle située au dernier étage où une place a été réservée pour accueillir la frise orientale du Parthénon, œuvre monumentale qui se trouve actuellement au British Museum de Londres et dont la Grèce réclame en vain le retour à la Grande-Bretagne depuis des années. L'ouverture officielle du musée est prévue d'ici fin 2008.

    http://www.batiactu.com/data/15102007/15102007-161742.html

  • Et Courbet créa la femme

    ÉRIC BIÉTRY-RIVIERRE
    .
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 10h15

    À Paris, le père du réalisme n'avait pas fait l'objet d'une rétrospective depuis trente ans. Celle qui s'ouvre samedi au Grand Palais propose une lecture nouvelle, très sexuée, de l'oeuvre.

    IL S'ÉTAIT un peu endormi après son installation en 1995 au musée d'Orsay. Le public ne réagissait plus guère devant ce très réaliste sexe féminin de 46 × 45 cm qui lui avait été pourtant caché dès sa composition, en 1866. Mais aujourd'hui L'Origine du monde trouve une vigueur nouvelle. Non plus celle du scandale, mais celle du sens. Installé dans la rotonde centrale du Grand Palais, au coeur de la première rétrospective parisienne consacrée à Gustave Courbet (1819-1877) depuis trente ans, ce tableau que la critique qualifia de tableautin avant d'admettre - Lacan, un de ses propriétaires, étant passé par là - qu'il pouvait aisément prétendre au titre de peinture la plus osée de toute l'histoire de l'art, fonctionne comme un vortex. Quasiment toute la rétrospective Courbet peut y être ramenée.
    Comment, en effet, ne pas voir dans les obsessionnelles séries de vagues d'Étretat et de grottes de la Loue précézanienne, la source de la rivière chère au maître franc-comtois, volontairement réunies face à face grâce à de très généreux prêts internationaux et notamment américains, ici un triangle pubien d'écume, là un orifice à l'humidité fertile ? Ailleurs, comment ne pas comparer l'anonyme toison à la fourrure de ces renards, centraux dans les scènes de chasse ? Et que penser de ce combat de cerfs intitulé Rut du printemps (1861) alors que ledit rut a lieu en automne. Un autre clin d'oeil entendu de la part de ce chasseur émérite qu'était Courbet ?
    Il était comme cela, ce communard bedonnant de Gustave : aimant la femme pour ce qu'elle est, un être tout de chair, sexué, et non une allégorie. Le voilà affirmant ses formes réelles dans Les Baigneuses (1853) alors même que cet art tout neuf qu'est la photographie les lui gomme comme le démontrent, à côté de la toile, les études d'après nature du même mannequin signées Julien Vallou de Villeneuve. Plus loin, dans L'Atelier du peintre (1855), toile manifeste où Courbet se représente symboliquement au travail, s'il tourne le dos à un nu c'est qu'il s'agit de la Vérité académique. Il n'aurait jamais infligé un tel affront à toutes ces dames qu'il aime dans la vraie vie.

    Belles ou laides, qu'importe
    À commencer par Juliette, la plus jeune de ses trois soeurs, si tendrement dessinée dormant sur un livre vers 1840 ou qu'il peint en baronne pour rire (Balthus puisera largement dans ce regard d'enfant sérieux). Ce sont encore Juliette et ses soeurs qui forment le gros du choeur des pleureuses dans Un enterrement à Ornans. Elles sont à droite, avec les vieux révolutionnaires de 93. Voilà, déjà, des femmes avenir de l'homme !
    D'autres évoluent incroyablement libres telles Les Baigneuses, les Demoiselles des bords de Seine (été) (1857) au corset délacé, Les Deux amies franchement saphiques (1866) et encore Jo la belle Irlandaise (1866), une des plus belles rousses de la peinture, un caractère qui se partagea entre Courbet et Whistler sur les planches de Trouville. Mais belles ou laides, qu'importe : cette rude cabaretière de Mère Grégoire (1859) a droit à autant de considération, autant de génie. En bon terrien matérialiste - Courbet est l'ami de Proudhon -, il ose même montrer la femme en cadavre. L'inachevé Toilette de la morte (1854) apparaît ici comme une sorte de pendant inverse à L'Origine du monde. Aussi cru, aussi vrai, quoique de technique différente.
    Faut-il trouver la raison profonde de cette passion proprement inédite pour la femme charnelle dans la perte de Clarisse, cadette de deux ans de Gustave, morte à 13 ans ? Sur un des seuls dessins préparatoires du maître d'Ornans, celui pour Un enterrement (visible dans un pupitre situé devant la grande toile) la fosse n'est pas encore creusée alors qu'elle forme le noyau de l'oeuvre définitive. Cette béance, Courbet est, à l'époque, le seul avec un autre romantique adepte du vide central, l'Allemand Caspar David Friedrich, à la revendiquer. C'est celle du Désespéré (1845) ou de cet autre autoportrait en Homme blessé (1854). Lui, porte son trou à la boutonnière, comme la médaille du martyr. Mais de cette béance, l'homme d'action, le peintre adulte prônant une vision totale des choses, fera une quête. Elle aura payé : au bout, Courbet aura découvert la femme moderne. Soit le salut.
    Du 13 octobre au 28 janvier à Paris, galeries nationales du Grand Palais. Rens. : 01 44 13 17 17. Guide de la visite : « Petit Journal » illustré et en couleurs (RMN, 16 p., 3,50 eur ). L'exposition ira ensuite à New York, au Metropolitan Museum of Art, du 27 février au 18 mai et à Montpellier, au Musée Fabre, du 13 juin au 28 septembre 2008 . 

    Pour en savoir plus
    - Beaux livres. Catalogue (RMN, 477 p., 49 eur ). Courbet, de Ségolène Le Men (Citadelles & Mazenod, 400 p., 179 eur ).
    Essais. L'Origine du monde, de Thierry Savatier (Bartillat, 231 p., 20 eur ). Bonjour, monsieur Courbet de Jean-Pierre Ferrini (Gallimard, 160 p., 17 eur ). Le Journal de Courbet, de Thomas Schlesser (Hazan, 391 p., 27 eur ). Courbet, le poème de la nature de Pierre Georgel (RMN « Découverte » Gallimard, 176 p., 14 eur ). Courbet de Fabrice Masanès (Taschen, 96 p., 6, 99 eur ).
    Films. Trois documentaires en un DVD : Courbet, les Origines de son monde de Romain Goupil, L'Origine du monde de Jean-Paul Fargier et La Place du mort d'Alain Jaubert (1 h 46, 22,99 eur ). Diffusion des deux premiers films, le 19 octobre sur Arte.
  • Catégories : Baudelaire Charles, Goethe Johann Wolfgang von, Nerval Gérard de

    Nerval et Goethe

    Gérard de Nerval, "Delfica" dans les "Odelettes"

    La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance
    Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
    Sous l'olivier, le myrte, ou les saules tremblants
    Cette chanson d'amour qui toujours recommence ? ...

    Reconnais-tu le TEMPLE au péristyle immense,
    Et les citrons amers où s'imprimaient tes dents,
    Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
    Où du dragon vaincu dort l'antique semence ?
    ..

    Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
    Le temps va ramener l'ordre des anciens jours ;
    La terre a tressailli d'un souffle prophétique ...

    Cependant la sibylle au visage latin
    Est endormie encor sous l'arc de Constantin
    - Et rien n'a dérangé le sévère portique.

    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/nerval/6.html

     Nerval s’inspire de la « Chanson de Mignon » de Goethe (Les Années d’apprentissage de Wilhem Meister) qui célébrait les bonheurs de l’Italie.

    cf. mon mémoire en vente sur Lulu:

    http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Quand tu chantes

    a807174a8be6bdcebeaa042579779a2e.jpgLa Fille de la chauve-souris, de Nana Mouskouri - Éditions XO, 431 p., 21,90 €.

    LENA LUTAUD.
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 10h26
    À 72 ans, la chanteuse fait revivre toute une époque. Celle où Alain Delon lui envoyait des fleurs après une partie de poker endiablée, où elle cultivait une amitié amoureuse avec Serge Lama, partait en tournée aux États-Unis avec le sublime Harry Belafonte et tenait tête en Australie à Frank Sinatra furieux de voir que sa suite préférée avait été louée à une « petite » chanteuse grecque. Les premiers chapitres de ses Mémoires racontent, avec beaucoup d'émotion, son enfance grecque, sa mère qui se battait pour que ses enfants ne meurent pas de faim, ses concerts dans une Europe dévastée et l'émancipation difficile d'une femme soumise à la culture machiste méditerranéenne. Très vite, le succès est là. Et les anecdotes sur ses rencontres avec Marlene Dietrich, Bob Dylan, Audrey Hepburn et sur ses concerts privés en l'honneur des grandes familles royales européennes fusent. Au fil des pages, l'image d'une chanteuse au regard habité façon grande prêtresse s'estompe. Et on découvre une femme extraordinaire à laquelle on s'attache, même si on décèle, entre les lignes, une certaine ambivalence. Notamment en ce qui concerne son silence face au régime des colonels en 1969. Ce qu'elle justifie d'une phrase : « C'est vrai, on ne m'a pas beaucoup entendue, mais je crois que dans la vie, chacun se bat à sa façon, selon ce que lui inspirent son coeur et sa raison. » On referme le livre en ayant l'impression d'avoir beaucoup appris sur une époque révolue et on sourit en s'apercevant qu'à la fin du livre, elle situe Oslo en Suède...
  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Quand les femmes assument leur pouvoir

    SOPHIE FAY.
     Publié le 12 octobre 2007
    Actualisé le 12 octobre 2007 : 07h39

    La troisième édition du Women's Forum se déroule à Deauville.

    Un forum, un livre, des prix, des enquêtes internationales. À Deauville pendant trois jours, les femmes d'influence se mobilisent.
    « Casual chic », c'est le code vestimentaire du Women's Forum for the Economy and Society (le Wefco), qui se tient sur la côte normande jusqu'à samedi. En clair, le tailleur strict n'est pas obligatoire ; entre femmes, on peut opter pour une tenue plus décontractée. En réalité, les 1 200 participantes prennent cette réunion internationale très au sérieux et ne se sont pas départies de leurs tenues plutôt sombres et strictes.
    Ces femmes de pouvoir ne risquent-elles pas de s'offusquer que l'on parle autant de leur look que de la stratégie de leur entreprise, de leur ONG ou de leur ministère ? Pas forcément. Ici, elles s'assument pleinement. Et ne boudent pas les corners de détente chers à l'organisatrice du Forum, Aude de Thuin, où l'on peut changer de look (Le Printemps), consulter au stand Marionnaud une spécialiste des sourcils, Anastasia Soare (of Anastasia Beverly Hill !), ou prendre un thé au café des écrivains avec Titouan Lamazou.
    Car les agréments ne font pas oublier le thème du Forum : mieux valoriser la place des femmes dans l'entreprise, la société et l'État, avec l'espoir d'« améliorer la confiance » dans les institutions. Une délégation de femmes du cimentier Lafarge venues des quatre coins du monde monte ainsi, en marge de cette réunion, des projets concrets pour améliorer l'information et la parité dans l'entreprise. Cela existe déjà chez McKinsey.
    Pour encourager toutes les entreprises à faire de même, Sandrine Devillard, directeur associé de ce cabinet de conseil, a présenté une étude édifiante. « On pourrait penser que puisque 55 % des étudiants sont des filles, elles auront une place équivalente dans l'entreprise de demain. Mais c'est loin d'être le cas », prévient-elle.
    En 1975, il y avait en France 41 % de filles parmi les étudiants. En 2006, on n'en retrouve que 8 % dans les comités de direction de 50 premières entreprises. S'il n'y a pas d'action proactive pour améliorer la place des femmes, en 2035, les 58 % de filles étudiantes en 2005 ne représenteront jamais que 11 % des comités de direction. Or « homme ou femme, nous avons beaucoup à gagner à ce que les femmes soient plus présentes », insiste McKinsey. D'abord, parce qu'en 2040, vieillissement oblige, la population active européenne aura perdu 24 millions de personnes. À moins que les femmes se mettent à travailler autant que les hommes. Le déficit serait alors limité à 3 millions.
    Révolution culturelle
    Entreprise par entreprise, l'intérêt est aussi très fort. L'étude, réalisée sur 100 sociétés, auprès de 58 000 personnes, montre que dans les entreprises où il y a trois femmes ou plus dans les équipes de direction, 57 % des salariés approuvent la « vision stratégique » de la direction contre 51 % dans les groupes qui n'emploient pas de femme et les résultats financiers sont meilleurs.
    Pour faire progresser plus de femmes, il faut toutefois une révolution culturelle dans l'entreprise et la société. « Le modèle de travail»anytime-anywhere* - qui veut que les cadres dirigeants soient disponibles à tout moment pour aller partout - n'est pas toujours compatible avec la vie de femmes qui continuent à faire chaque jour deux heures de tâches domestiques de plus que les hommes », explique la consultante.
    Le retard et les inégalités actuelles ont toutefois parfois du bon. « Aujourd'hui, je n'ai pas à m'excuser de mon salaire, car je suis moins bien payée que les PDG masculins », plaisante Anne Lauvergeon, d'Areva à la tribune.
  • Catégories : L'humour

    Une caricature de Coupe du monde

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    "La direction du Dominion Post s'excuse. Après l'élimination des All Blacks de la Coupe du monde, notre dessinateur se trouve en soins intensifs."
    Tom Scott, dessinateur du quotidien néo-zélandais The Dominion Post, choisit de traiter avec humour l'élimination des All Blacks de la Coupe du monde. Visiblement, il lui faudra quelques jours pour s'en remetttre.
    Dessin de Scott
    paru dans The Dominion Post(Wellington)
    CF. LA SEMAINE D'ACTU EN DESSINS:http://cartoons.courrierinternational.com/dessins/galerie.asp?dos_id=3346&obj_id=78392

  • Catégories : Des lieux

    Mont Ventoux

    e455038d9b9b27d9ae6b2921b3637a00.jpg© Jean-Noël de Soye pour L'Express

    Cliquez sur l'image pour voir notre reportage photos sur le mont Ventoux.

    LEXPRESS.fr du 03/10/2007

    La montagne magiqueJacques Brunel

    Adoré du soleil et du vent, le mont Ventoux est à découvrir à l'automne, quand ce géant de Provence offre aux promeneurs un paysage digne du Yosemite américain.

    ès Bollène, sa masse bleu sombre avertit les voyageurs de l'autoroute A 7. A sa vue, les conducteurs ouvrent les vitres aux parfums de la garrigue: le Ventoux leur dit qu'ils sont en Provence. On peut se fier à cette montagne signal, repérable depuis la mer, et dont le nom aurait signifié «le Visible». Monument naturel, à l'instar du Vésuve dans la baie de Naples, il est aussi connu que le mont Blanc, sans pulvériser des records d'altitude. Il lui suffit d'être un mont isolé, posté dans la plaine. Le Ventoux jaillit d'un bloc dans une envolée rugueuse de rocs et de pins qui, 1 909 mètres plus haut, brandit au-dessus d'Avignon d'extravagants alpages battus par les vents.

    Diaporama

    © Jean-Noël de Soye pour L'Express


    Cliquez sur l'image pour voir notre reportage photos sur le mont Ventoux

    Le mont structure des pays aux caractères bien tranchés qui ne demandent qu'à vous accueillir. Au sud, les collines tremblantes de chaleur forment une cocagne où on ne se lasse pas de lézarder. Où goûter l'agneau local fondant et naturellement parfumé avec un côtes-du-ventoux? un melon de Cavaillon rafraîchi d'un muscat-beaumes-de- venise? Ce peut être à Venasque, «plus beau village de France» qui, tel un vaisseau, domine une mer de vergers ourlée de garrigue épaisse. Ou à Pernes-les-Fontaines, bourg fortifié que 40 fontaines moussues irriguent en permanence. Ou encore au Barroux, château Renaissance dont les tours blondes sont un peu la vigie du Comtat.

    Filez vers l'est en vous repérant au Ventoux. Après des plateaux à garrigue hérissés de rares villages, les gorges de la Nesque sont le fil d'Ariane qui vous guide vers la Provence de Giono. Elle débute au val de Sault, dont les coteaux d'altitude (750 m) sont brodés en violet par une lavande grand cru. En été, quand on la distille dans les champs, une capiteuse odeur de propre embaume jusqu'à Monieux, un vallon pour poètes au creux de crêtes mauves. Rude, mais l'oeil qui frise, Jean-Paul Giardini y incarne la néoruralité dans toute sa richesse. Plantant là les hôtes de sa ferme-auberge, il emmène son limier, à l'aube, flairer les cabasses (truffes) dans les chênaies qui lui sont adjugées. L'été, Giardini prend son téléphone portable et pousse par les drailles touffues de buis, d'euphorbes et de genévriers son troupeau de brebis tintinnabulantes jusqu'aux alpages.

    Plus au nord, le val du Toulourenc est un bout du monde encaissé. C'est là, au hameau de Savoillans, que vit et peint Dragan Dragic, ex-membre de l'école de Paris, qui expose désormais chez Ducastel, à Avignon. «Le mont Ventoux, dit-il, dégage un rare mystère, à la fois doux et dur. Il semble infranchissable, intouchable. Comme un dieu ancien qui nous surveillerait. Je le vois en Moby Dick. Et quand la baleine blanche apparaît sur mes toiles, je me réjouis qu'elle y soit venue d'elle-même.» Vu d'ici, en effet, le Ventoux n'est plus un lustre débonnaire et lointain, mais un barrage qui obstrue l'horizon. La potière et ses deux amies, qui tiennent salon de thé à Brantes - beau village perché où régnaient les aïeux d'Emmanuel de Brantes, le fameux noctambule (!) - ne se lassent pas de le voir descendre ou hisser les nuages, verdoyer, jaunir ou se blanchir de neige.

    On peut monter au Ventoux par trois routes. Les cyclistes prennent le départ à Bédoin: de là s'élance le peloton du Tour de France. Lance Armstrong confie qu'il n'a jamais rien monté de plus dur: quel que soit l'angle d'attaque, les 25 kilomètres menant au sommet sont longs, la pente forte et sans repos, le soleil terrible. C'est excitant, et l'on vient jusque d'Australie se mesurer au mythe. Tandis que les villages alentour se muent en temples du vélo, certains jours les passionnés sont plusieurs centaines à haleter roue contre roue dans ces paysages alpins. A la descente, ils déposeront en offrande leurs Rustine et leurs bidons vides sur la stèle de Tom Simpson, champion anglais tué par le Ventoux en 1967.

    Mieux vaut gravir le mont magnétique à pied. En 1336, le poète Pétrarque inventa l'alpinisme en grimpant sur le géant bleu à seul fin d'admirer le paysage. C'était une première. Aujourd'hui, après quelques heures, le GR 4 vous dépose au Mont-Serein, où une station de ski s'est postée. Quatre cents mètres vous séparent du sommet, une île de cailloux perdue en plein ciel, un pierrier martien. un coup d'oeil au panorama dévoile - si le temps s'y prête - le mont Blanc et l'Aigoual, les molles crêtes du Luberon et les collines des Baronnies, aux formes baroques. Des dizaines de kilomètres de crête - notamment sur le GR 9 - prolongeront sans effort ce vol d'aigle par des paysages d'éboulis dignes des grands parcs américains, Yosemite ou Bryce Canyon. L'abondance de fraisiers, de framboisiers, d'orchidées sauvages et de 1 200 végétaux (sans compter mouflons et chamois) a valu au Ventoux d'être classé par l'unesco réserve de biosphère. Depuis longtemps, on parle d'un parc naturel régional. Le souvenir d'anciennes rivalités et la pression des chasseurs ont reporté sa création. Les esprits changent, et le Ventoux, c'est sûr, aura le dernier mot.

    http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/vfrance/dossier.asp?ida=460302&p=2

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Le prix Nobel de littérature va à Doris Lessing

    05b0d8c12b1bc6507505fe8dd71474ce.jpg
    Doris Lessing aura 88 ans le 22 octobre.
    Cleaver/AP.
    M.S. (lefigaro.fr) avec AFP.
     Publié le 11 octobre 2007
    Actualisé le 11 octobre 2007 : 15h57

    La romancière britannique, 88 ans, a devancé tous les favoris.

    On parlait de l’Américain Philip Roth ou du Japonais Haruki Murakami. C’est finalement à la romancière britannique Doris Lessing que le prix Nobel de littérature a été attribué cette année.

    Le comité Nobel a choisi de récompenser "la conteuse épique de l'expérience féminine, qui avec scepticisme, ardeur et une force visionnaire scrute une civilisation divisée", a indiqué dans un communiqué l'Académie suédoise pour expliquer son choix. Doris Lessing aura 88 ans le 22 octobre. Depuis le début du prix en 1901, elle ng est la 11ème femme à obtenir le Nobel de littérature. 
    La romancière s'est dite "ravie" de cet honneur. "Ca fait 30 ans que ça dure", a-t-elle déclaré. "J'ai remporté tous les prix en Europe, tous ces foutus prix, alors je suis ravie de les avoir remportés. C'est un flush royal", a-t-elle commenté, employant un terme utilisé dans le poker.
    Des incursions dans la science-fiction
    Née en Perse, actuellement l'Iran, en 1919, alors que son père était capitaine dans l'armée britannique, Doris May Taylor a ensuite vécu une partie de son enfance en Afrique, ce qui marquera son oeuvre. Cet ancien membre du parti communiste britannique, qu'elle a quitté en 1956 lors de l'écrasement de la révolte hongroise, a souvent été comparée à la Française Simone de Beauvoir pour ses idées féministes.
    "Le Carnet d'or" ("The Golden Notebook", 1962), son livre le plus connu, raconte ainsi l'histoire d'une femme-écrivain à succès qui tient son journal. L'écrivain a su explorer tous les styles, n'hésitant pas à faire des incursions dans la science-fiction avec les cinq tomes de sa série "Canopus in Argos" écrite entre 1979 et 1983. Doris Lessing vit actuellement dans la banlieue londonienne.
    L'année dernière, le prix avait récompensé le romancier turc Orhan Pamuk. Le Nobel de littérature est doté comme les autres prix Nobel de 10 millions de couronnes suédoises (environ 1,08 million d'euros) et sera remis le 10 décembre à Stockholm.
  • Catégories : Les polars

    Ce soir, "Sur le fil",à 20h50 sur France 2

    Episode 3
    Le Saint

    Le groupe cherche à identifier les auteurs du meurtre d’un travailleur social d’une cité chaude de banlieue. Forge percevant l’intérêt qu’il a d’être bien vu sur un tel dossier et profitant d’informations recueillies dans les plus hautes sphères du pouvoir, décide de prendre les choses en main et de précipiter les investigations. Les auteurs supposés sont interpellés, au prix d’un début d’émeutes largement médiatisées. L’enquête du pianiste se poursuit : leur seule piste, Gégé, disparaît lorsqu’on retrouve le SDF mort, son corps étant atrocement mutilé.


    http://programmes.france2.fr/sur-le-fil/index-fr.php?page=accueil

     

  • Catégories : La culture

    Le plaisir des mots: la solution du letton

    Par Claude Duneton.
     Publié le 04 octobre 2007
    Actualisé le 04 octobre 2007 : 11h25
    LES PETITS pays ont un avantage : ils se savent convoités par les gros - les gros voisins qui sont en mesure de ne faire d'eux qu'une bouchée. Ils ont souvent été avalés au cours des âges et savent prendre des précautions : l'instinct de survie. Aujourd'hui, bien sûr, en Europe repeinte en rose droits de l'homme, les invasions physiques sont peu à craindre ; il ferait beau voir !... De nos jours, les agressions sont devenues culturelles. Or, qu'est-ce que la culture d'un pays ? Avant tout, c'est sa langue. Je me répète : c'est elle qui assure et nourrit son identité depuis des temps immémoriaux.
    La Lettonie, qui ne se fait pas grande illusion sur sa puissance, surtout face à son voisin ouralien, prend donc des précautions d'une simplicité évangélique. Se sachant fluette, la Lettonie protège sa langue qui est comme sa seule et évidente patrie - parce que pour le reste, depuis des siècles, la Courlande, la Livonie, ça va, ça vient... La Lettonie n'existe que parce qu'elle parle letton. Comment ce pays placé en sandwich entre l'Estonie au nord, la Lituanie au sud, coincée à l'est par la Russie et à l'ouest par les harengs de la Baltique, s'y prend-il pour protéger sa langue, donc son identité ? Là réside l'astuce : la Lettonie possède deux chaînes de radio nationales, et ces deux radios n'ont le droit de diffuser que des émissions en langue lettonne. Il fallait y penser ! L'élégance du procédé, c'est que rien n'est interdit, mais seul le letton est autorisé sur les ondes.
    À l'évidence, le but de cette précaution, fort simple, est de se protéger du russe, le pays compte trente pour cent de russophones, et l'ensemble de la population est plus ou moins bilingue pour des raisons historiques récentes qu'elle préférerait ne pas voir se renouveler. Très belle langue d'ailleurs, le russe ! Flexible et harmonieuse comme quatre... Mais laissé à ses instincts, il envahirait tout et déracinerait les palais. La loi veut donc que, si une émission est diffusée en russe, elle doit être traduite, ou, à la télévision, sous-titrée.
    Oui, je sais, en France ce serait choquant ; les Français, qui se laissent aisément manoeuvrer, sont hostiles par principe aux législations sur les langues. Les langues doivent être libres, égales et fraternelles. On peut les tuer, mais dans la liberté ! Les Français ne cherchent pas à se renseigner ; si on leur affirme que les lois ne servent à rien et que les réglementations sont antidémocratiques, ils ont la bonté de le croire.
    Mais tout le monde n'est pas français, les pays linguistiquement en danger, donc menacés dans leur existence même, savent bien que seule une armature juridique permet de sauver sa langue et sa peau. Le Québec, la Catalogne, la Finlande du début du XXe siècle se sont munis d'un arsenal de lois « Toubon » qui les ont empêchés de sombrer corps et biens dans le sein de leurs puissants riverains. La Lettonie semble avoir rejoint le club à son tour.
    La conséquence inattendue de cette réglementation est que l'on n'entend pas du tout de chansons en anglais sur la radio nationale lettonne. Oh ! redisons-le, rien n'est à proprement parler interdit - seulement comme l'anglais n'est pas du letton, et que seul le letton est autorisé à l'antenne, ma foi, voilà ! Vous ne pouvez pas vous imaginer, à moins d'en avoir fait l'expérience, ce que ça fait drôle de ne pas entendre chanter en anglais dans les lieux publics - les cafés, les magasins, les hôtels, les marchés, les fêtes foraines. À la vérité, il existe bien une radio privée qui, elle, passe de l'anglais, mais elle est très minoritaire et contrairement à la chaîne publique, elle n'est pas diffusée partout sur le territoire.
    Cette absence d'anglais crée une humeur originale sur les ondes ; nous avons oublié, tant notre oreille à nous autres Français est habituée à entendre de la musique syncopée chargée de sons lourds ou plaintifs, une salade de mots incompréhensibles - même les anglophones de souche s'y cassent le tympan ! -, nous n'avons plus souvenir de ce qu'est un environnement sonore monolingue où tout ce qui est dit et chanté fait sens. Pour les deux tiers de la population française actuelle cela ne s'est même jamais produit.
    Bien que je n'entende pas le letton, j'ai donc eu l'impression d'une couleur particulière, locale, qui ne frappe pas tout d'abord le visiteur, mais qui se dégage au bout de quelques jours. Il existe un ton qui se distingue du monde aplani de la culture d'aéroport par une sorte de joliesse, d'authenticité finement râpeuse qui fait du bien à l'écoute. Une fraîcheur naît de ce bruit sui generis, comme les craquements d'un bateau à voile vous font sentir le poids de la mer - comme le cri des mouettes souligne l'odeur des algues et du sel.
    Ah ! que la France ne se prend-elle pas pour un petit pays ! Elle saurait tirer les conséquences... Au lieu que son illusion de grandeur l'entraîne, comme jadis Jonas, dans le ventre de la baleine.
    La solution du letton... c'est du bronze !

  • Catégories : Jeux

    Une nouvelle consigne d'Azalaïs: poèmes-pancartes

    Pierre Albert Birot 1876-1967 s'est essayé à tous les genres : poésies, théâtre, cinéma, prose  .... Il a écrit des poèmes très drôles à crier ,  à danser  et aussi des poèmes pancartes.

    cd850bfd868d54443d5b420e09e25c7e.jpgPourquoi ne pas essayer nous aussi ? Nous pouvons nous inspirer des panneaux du code de la route ou des nombreuses recommandations et injonctions de la vie courante, destinées à nous cadrer ou nous encadrer dans nos actes quotidiens. Un peu de rébellion ne fait pas de mal par les temps qui courent!

    Allez-voir les poèmes pancartes d'Azalaïs:http://marge-ou-greve.over-blog.com/article-12901670-6.html#anchorComment

  • Catégories : Jeux

    Le grand Rallye de poèsie d'AP

    Après le premier cadavre exquis de la blogosphère – qui est maintenant entièrement publié- :D Félicitation à tous les participants !

     
    Irèneet moi, nous vous proposons un autre jeu d’écrite basé sur le même principe, mais cette fois-ci au lieu de créer une histoire sans queue ni tête, les participants – peut être vous ?! – créeront un POEME… à raison de 4 vers par participants. 


    Les règles du jeu:
    1 – Vous inscrire sur le site des Equipières ou en écrivant à l’adresse suivante :  equipedechoc@hotmail.fr
    2 – vous recevrez le dernier vers d’un participant. NOUS nous chargerons de faire le lien entre les participants.  Afin de nous faciliter la tâche, envoyez-nous une adresse mail si nous n'en avons pas.
    3 – vous vous inspirez de ce vers et composez vos 4 vers... si si vous allez y arriver!
    4 – vous nous envoyez vos 4 vers UNIQUEMENT à l’adresse suivante :  equipedechoc@hotmail.fr 
    5 – ON se charge de transmettre  le dernier vers de votre strophe au prochain participant !
    6 – vous attendez patiemment que le poème se complète pour qu’on le publie sur le site de l’Equipe de Choc. Un indicateur sera mis à votre disposition sur le site pour avoir une idée de l'avancement du poème ...

    Vous ne publierez sur votre blog le poème complet avec vos quatre vers que lorsque tout sera terminé.

    Vous pouvez bien sûr relayer ce jeu sur vos blogs, le reccord à battre est de 22 participants.

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-12745368-6.html#anchorComment

  • Catégories : La littérature

    L'encre sympathique de la littérature enfantine

    141de9689ee6c4b41628583ff37b9444.jpg
    OLIVIER DELCROIX.
     Publié le 04 octobre 2007
    Actualisé le 04 octobre 2007 : 11h24
    Les Héros de notre enfance de François Rivière Chêne, 176 p., 35 €.

    L'écrivain et scénariste de bandes dessinées François Rivière rend hommage à trente héros de son enfance.

    « PEUT-ÊTRE les livres n'ont-ils d'influence profonde sur notre vie qu'au cours de l'enfance », a un jour écrit Graham Greene. Et ce n'est certes pas François Rivière qui pourrait le contredire. Romancier, critique, scénariste de bandes dessinées, biographe d'Agatha Christie, l'auteur de Rendez-vous de Seven Oaks n'a jamais cessé de tremper sa plume inspirée dans l'encre sympathique des mythes de la littérature enfantine. Selon lui, « avant même de savoir lire, chaque enfant connaît le nom et les aventures de héros, tel que Babar, Winnie l'ourson, Mowglie, Mickey, ou Oui-Oui. La plupart ont traversé les générations : de Peter Pan, à Tintin, Astérix, en passant par l'Alice de Lewis Caroll ou la Sophie de la comtesse de Ségur ».
    Avec érudition et enthousiasme, Rivière raconte l'histoire et les origines de ces « personnages de papier » qui ont bercé la jeunesse des enfants du baby-boom. Au fond, l'auteur de J.M.Barrie, l'enfant qui ne voulait pas grandir a écrit cet album richement illustré pour rendre un juste hommage à ces personnages modèles, véritables éveilleurs de conscience. N'apprend-on pas dans le chapitre consacré à Bécassine, que les textes de Maurice Languereau (alias Caumery), le créateur d'Annaïck Labornez, auront marqué d'une empreinte définitive la jeune Simone de Beauvoir ?
  • Catégories : PLAN DE CE BLOG

    PLAN DE CE BLOG 2.

    1.Ce que j’écris  

    1.1.Mes textes par genre  

    1.1.1.Mes poèmes(200 notes)

    Mes acrostiches(10)  

    1.1.2.Mes textes en prose(49)  

    1.1.2.1.Mes travaux universitaires (15)

    1.1.2.2. Mon roman de Cannelle (8 extraits)  

    1.2.Mes textes par période d’écriture  

    1.2.1.Mes textes d’adolescence(41)

    1.2.1.1.Mes textes d’adulte(118)

    1.2.1.2.Mes textes d’enfance(2)  

    1.3.Mes textes par utilisation              

    1.3.1.Ecrivain public(1)

     

                1.3.2. Mes textes commandés(2)

     

                1.3.3. Mes textes exposés(3)

     

                1.3.4. Mes textes primés(30)

     

                1.3.5. Mes textes publiés(36)

     

                1.3.6.Mes textes sur le web(19)

     

                1.3.7.Mes textes en vente

     

                                          1.3.7.1.Mon mémoire de maîtrise (3)

     

                                        1.3.7.2.Mon premier recueil de poèmes (35)

     

      1.4.Mes textes par thème              

    1.4.1. A mon mari(4)

     

                1.4.2. Mes paysages au miroir(1)

     

                1.4.3.Mes textes de circonstance(11)

     

                1.4.4. Mes textes sur l’amour (4)

     

                1.4.5.Mes textes érotiques (10)

     

                1.4.6.Mes textes pour enfants (2)

     

                1.4.7. Mes textes sur l’écriture(3)

     

                1.4.8.Mes textes sur la souffrance(2)

     

      2.Ce(ux) que j’aime  

    2.1.Ce que j’aime(ce qui m’intéresse)              

    2.1.1. Blog(24)

     

                 

     

      2.1.2. Des thèmes    

    2.1.2.1.Carpe diem(12)

    2.1.2.2. Et in arcadia ego (2)

    2.1.2.3. La mélancolie(7)

    2.1.2.4. La représentation des bohémiens dans l’art et la littérature(23)

    2.1.2.5. Le paysage(25)

    2.1.2.6. Les couleurs(4)              

    2.1.3. Culture(23)

     

                              2.1.3.1. La philosophie(4)

     

                            2.1.3.2.Le patrimoine(13)

     

                            2.1.3.3.La langue française(10)

     

                            2.1.3.4. L’ésotérisme(2)

     

                            2.1.3.5.L’univers celte(6)

     

                  2.1.4. Des événements

     

      2.1.4.1.Des anniversaires(6)

    2.1.4.2.Des concours de poèmes(10)

    2.1.4.3.Des événements(70)

    2.1.4.4.Des expositions(70)

    2.1.4.5.Des spectacles (6)              

    2.1.5. Des lieux

     

      2.1.5.1.Des bibliothèques(2)

    2.1.5.2.Des librairies(2)

    2.1.5.3. Des lieux(57)

    2.1.5.4. Des musées(29)

    2.1.5.5. Le Maroc(86)

    2.1.5.6. Des villes               

    2.1.5.6.1.Lille(3)

     

                2.1.5.6.2. Lyon(8)

     

                2.1.5.6.3. Paris(8)

     

                2.1.5.6.4. Saint-Etienne(2)

     

      2.1.5.7.L’Ariège (6)                          

    2.1.6. L’art

     

                                          2.1.6.1.Des photographies(14)

     

                                          2.1.6.2.. La peinture (79)

     

                                          2.1.6.3. L’art et les artistes(51)

     

                             

     

      2.1.7.Lire                                     

    2.1.7.1.Des poèmes (19)

     

                                          2.1.7.2.Des poèmes sur l’espoir(3)

     

                                          2.1.7.3.La poésie(21)

     

                                          2.1.7.4.La littérature(125)

     

                                          2.1.7.6. La presse(8)

     

                                          2.1.7.7.Les livres d’amis blogueurs(4)

     

                                          2.1.7.8.8. Les polars(27)

     

                                          2.1.7.9. Livre(54)

     

                                          2.1.7.10.Ma liste de livres à lire(19)

     

                           

     

                              2.1.8.Le cinéma(24)

     

    Film(25)                          

    2.1.9. Jeux(14)

     

                              2.1.10. La cuisine(6)

     

                              2.1.11. L’histoire

     

                                          2.1.11.1.La période du romantisme(3)

     

                                        2.1.11.2.Le XIX e siècle(20)

     

                                        2.1.11.3. Les Lumières(3)

     

                                        2.1.11.4. L’histoire(30)

     

                              2.1.12. La télévision(22)

     

                              2.1.13.L’humour(22)

     

                              2.1.14. Musique(19)

     

                              2.1.15. Science(14)

     

                              2.1.16. Shopping(2)

     

                              2.1.17. Sport(11)

     

                              2.1.18. Voyage(24)

     

                              2.1.19.Web(45)

     

      2.2.Ceux que j’aime                         

     2.2.1.Albrecht Dürer(7)

     

                            2.2.2.Alphonse de Lamartine(12)                           

    2.2.3.Charles Baudelaire(31)                        

    2.2.4.Charles Méryon(3)            

    2.2.5.Cyril Collard (3)                       

     2.2.6.Des poètes(8)                      

    2.2.7.Edvard Munch(2)                     

     2.2.8.Eugène Delacroix(5)                     

    2.2.9.Fernando Pessoa (2)                    

    2.2.10.François Truffaut(7)                      

    2.2.11.Gérard de Nerval (16)                    

     2.2.12.Guillaume Apollinaire(3)                   

    2.2.13.Gustav Klimt (2)                  

    2.2.14.Hervé Guibert(2)                  

    2.2.15.Jules Barbey d'Aurevilly(2)                 

    2.2.16.Kandinsky (2)                 

    2.2.17.Marc Chagall(4)                 

    2.2.18.Novalis(2)                

    2.2.19.Paul Verlaine(4)               

    2.2.20.Philipp Otto Runge(7)               

    2.2.21.Pierre Loti (3)               

    2.2.22. Rembrandt(4)             

    2.2.23.René Char (5)              

    2.2.24.René-Guy Cadou(2)            

    2.2.25.Rudyard Kipling(2)             

    2.2.26.Victor Hugo(7)      

    2.3.Celles que j’aime/Des femmes comme je les aime              

    2.3.1. Anaïs Nin(4)

     

                  2.3.2. Bettina Brentano(3)

     

                  2.3.3. Frida Kahlo (7)

     

                  2.3.4. Jacqueline de Romilly (2)

     

                  2.3.5. Kiki de Montparnasse(2)

     

                  2.3.6. Marceline Desbordes-Valmore(2)

     

                  2.3.7.Marilyn Monroe(2)

     

                  2.3.8. Virginia Woolf(7)

     

     

     

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Bulletin Nerval nº 54 / 1er octobre 2007



    ARTICLE 
    - Patrick Labarthe, " Nerval ou le prosateur obstiné " in  " Versants" , n° 51, 2006, pp. 95-112.

    COMPTE RENDU
    Corinne Bayle, "Aspects de Nerval – Histoire – Esthétique - Fantaisie" de Jacques Bony, Eurédit, 2006, 432 p., in "Eurpoe" n°938-939, juin-juillet 2007, pp. 352-354.

    COLLOQUE
    Colloque international : « Baudelaire et Nerval: poétiques comparées »
    25 – 27 octobre 2007, Université de Zürich, Karl-Schmid-Strasse 4, 8006 Zürich, salle F-152.
    Colloque organisé par Patrick Labarthe et Dagmar Wieser.
    http://www.rose.unizh.ch

    - Jeudi, 25 octobre 2007 : « La poésie de Paris ». 17.15 : Ouverture du colloque par Peter Fröhlicher.
    17.45-18.15 : Gabrielle Chamarat, "De Nerval à Baudelaire : variations sur la flânerie".
    18.15-18.45 : Jean-Paul Avice, " Nerval, Baudelaire, Paris. Métropole et mélancolie". 
     
    - Vendredi, 26 octobre, matin : Les « Fleurs de l’Impossible ». Présidence : Gabrielle Chamarat
    9.15-9.45 : Corinne Bayle, "Nerval et Baudelaire : De la fleur bleue du Romantisme à la fleur du “rouge idéal”.
    9.45-10.15 : Michel Brix, " Nerval et la symbolique des fleurs" 
    10.45-11.15 : Dagmar Wieser, “Poésie et charité”.
    11.15-11.45 : Olivier Pot, "Le fantastique chez Baudelaire et chez Nerval".

                        après-midi : « Correspondances ». Présidence : Michel Brix
    14.45-15.15 : Hisashi Mizuno, "Cythère revisitée : le beau et la subjectivité chez Nerval et Baudelaire".
    15.15-15.45 :  Violaine Boneu, "Baudelaire, Nerval, ou l’idylle revisitée" 
    16.15-16.45 : Kurt Schärer, " “Reprendre à la musique son bien” : Nerval et le Symbolisme" 
    16.45-17.15 : Jean-Nicolas Illouz, "Nerval et Baudelaire devant Nadar. 

    - Samedi, 27 octobre, matin : « Mémoire fertile ».Présidence : Corinne Bayle
    9.15-9.45 : Odile Bombarde, " Mémoire fertile et souvenir révé" 
    9.45-10.15 h :  Patrick Labarthe, “L’incorrigible Gérard”.
    10.15-10.45h :  Aurelie Loiseleur, "Un monde sans garde-fous : Proust lecteur de Nerval et Baudelaire".
    11.15-11.45 h : Clôture : table ronde. 

    CONFERENCE
    Jacques Clémens, "Gérard de Nerval et la tour abolie",  le mercredi 12 décembre 2007, à 18 heures, Bibliothèque Municipale de Bordeaux.
    (information fournie par Jacques Clémens)

    MANIFESTATION 
    Le dimanche 30 septembre,  à 17h30, en l'église d'Ermenonville, a eu lieu une manifestation musicale "Lolo Dolenti"
    les Chimères de Gérard de Nerval, mises en musique par François Grandsir.
    Soprano : Stéphanie Lachant
    Contreténor : Ericde Giovannini
    piano : François Grandsir
    Prix des places : 8 euros
    (Information fournie par Henri Charvenet)
     
    INTERNET
    On trouve une numerisation (en mode image) des "Poésies allemandes" de 1830 à l'adresse
    http://books.google.com/books?id=jW4oAAAAMAAJ&pg=PA161#PPA260,M1

  • Catégories : La peinture

    La part sombre de Fragonard

    Au-delà du cliché du libertin adulé des puissants, l’exposition au musée Jacquemart-André met en avant la vision inquiète du peintre du XVIIIe siècle.
    Par Gérard Lefort et Didier Péron
    QUOTIDIEN : vendredi 5 octobre 2007
    Fragonard, les plaisirs d’un siècle  Musée Jacquemart- André, 158, bd Haussmann, Paris VIIIe. Jusqu’au 3 janvier. Rens.: 01 45 62 11 59. Catalogue par Marie-Anne Dupy-Vachey, 39 €.
    Les frères Goncourt, un peu bavards et pâmés, voient en Fragonard «l’homme des mytho­logies plafonnantes et des déshabillés fripons, des ciels rosés par la chair des déesses et des alcôves éclairées d’une nudité de femmes.» Autrement dit : Fragonard, l’homme du Verrou, de l’Escarpolette et autres confiseries fleuries. Or, pas seulement. L’exposition du musée Jacquemart-André entend, entre autres, discuter ce jugement devenu cliché. Le parti-pris bien venu d’une mise en ­contexte permet en effet de découvrir un peintre lettré, impertinent, voire inquiet de son temps, ce qui semble la moindre des choses quand on note que l’essentiel de son œuvre est produit dans les vingt années précédant la révolution de 1789.
    Salons.  
    Cela dit, c’est sur ses œuvres qu’il faut juger Fragonard car on ne sait presque rien de l’individu, sinon le strict nécessaire biographique : né à Grasse en 1732 d’un père artisan gantier. Mort à Paris en 1806. Entre les deux, le parcours, au début traditionnel, d’un aspirant peintre : Prix de Rome en 1752 (il n’a que 20 ans) puis agréé en 1765 par l’Académie après le rituel voyage en Italie, Fragonard semble paré pour devenir un peintre d’histoire, genre majeur de l’époque et donc un peintre de cour. Or, pour des motifs mystérieux, il dédaigne les commandes prestigieuses, notamment celle de Versailles, et travaille pour des particuliers fortunés, tous avides que l’on voit en peinture le libertinage en vogue dans leurs salons. Ce «choix» va déterminer sa carrière.
    Goguenards.  
    Quelques salles sont consacrées à ces galanteries. Illustrateur de La Fontaine, Fragonard donne une tournure gaillarde à la fameuse Perette et son pot au lait qu’il figure au final de ses rêves de « veaux, vaches, cochons, etc.», les jupes retroussées sous l’œil de deux témoins goguenards. Mais c’est surtout à l’écoute des contes canailles de La Fontaine que Fragonard exprime le mieux son esprit de malice. Témoin, le Bât, affaire compliquée qui consiste pour le mari à s’assurer de la fidélité de son épouse en lui dessinant un petit âne sur le bas-ventre. Fragonard ne retient que la ruse de cette ruse : un des amants de l’infidèle, peintre de son état, reproduit au pinceau le motif effacé. L’opération a lieu dans l’atelier du peintre qui se tient de dos, assis sur un tabouret, palette et pinceaux à la main, devant le ventre offert de la dame. Ce n’est pas encore l’Origine du monde mais ça reste assez chaud. Dans le même genre, deux portraits de jeune fille : l’une dite « aux petits chiens», l’autre «embrassant un chat». Ce qu’on voit est moins benoît que ces intitulés. Les jeunes filles sont seins nus et les petits animaux, censément tout mignons de compagnie, évoquent plutôt des pitbulls larvaires, qui plus est au bord de la tétée. Même effet de dislocation du sujet évident dans les fameuses pastorales. Le propos galant (la Su rprise , l a Poursuite) est central mais jamais centré. Ce qui domine, ce sont des envolées de végétation peintes telles des échappées de fumée sombre et menaçante, tel un arrière-monde paysager prêt à fondre et engloutir les tendres humains.
    Décor insolite.  A l’inverse de cette surcharge fulminante, d’autres toiles optent pour des fonds vides d’une audace plus grande encore. C’est le cas du tableau les Débuts du modèle d’après une nouvelle de Restif de La Bretonne, sur une mère offrant sa fille dénudée à une peintre. Ce qui retient l’attention, outre le sujet scabreux de la mère-maquerelle, c’est la grande toile blanche en arrière-plan, élément de décor insolite de neutralité vierge.
    Une des meilleures surprises de cette exposition choisie dévoile un Fragonard épique dans une série de dessins illustrant l’ Orlando Furioso de l’Arioste et le Quichotte de Cervantès. Fragonard crayonne plus qu’il ne dessine, comme s’il inventait les règles du croquis de reportage pour fixer le surgissement d’un hippogriffe dans un épisode de l’ Orlando, ou le saccage de la bibliothèque de Quichotte par des jeunes filles riant de cet autodafé. Le rendu est presque abstrait à force d’énergie expéditive. Tiendrait-on là la formule magique du style Fragonard ? Une ambiguïté qui ne choisit jamais entre esquisse et achèvement.

  • Catégories : Des anniversaires

    Sacha Guitry occupe toujours le devant de la scène

    Anonyme, Sacha Guitry lisant. Nice, 1929.
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    MARION THÉBAUD.
     Publié le 05 octobre 2007
    Actualisé le 05 octobre 2007 : 08h03

    Cinquante ans après sa mort, ses pièces sont jouées par des vedettes - Claude Brasseur et Martin Lamotte actuellement à Édouard-VII - ou des jeunes troupes. Preuve que son oeuvre n'a pas pris une ride.

    SACHA GUITRY prenait la plume comme d'autres respirent fenêtre grande ouverte le matin, avec facilité. Il a écrit cent vingt-cinq pièces. Des grandes, qui sont devenues des classiques, comme Mon père avait raison, des courtes, qui filent comme le vent, Une paire de gifles par exemple, toutes nées de la plume d'un auteur vif et malin. Il évite le solennel et donne l'impression d'aisance, de bonheur.
    « On se demande quelquefois ce qu'est le talent. C'est pourtant bien simple. C'est la chose la plus facile au monde », écrivait Paul Léautaud en parlant de cette facilité chère à Guitry. Pour ses détracteurs, cependant, nul doute que son théâtre disparaîtrait avec l'acteur Guitry, tant l'un n'allait pas sans l'autre. On l'a longtemps cru. C'était faux. De Claude Rich (Faisons un rêve, en 1986) à Pierre Arditi (Le Mari, la Femme et l'Amant, en 1998), de Jean-Pierre Marielle (Le Nouveau Testament, en 2000) à Michel Piccoli (La Jalousie, en 2002), chacun, avec son allure, sa sensibilité si différentes, a donné à entendre le rythme, la clarté, l'esprit d'un auteur qui écrit en se jouant et donne à chaque acteur de quoi s'amuser.
    Regardons Claude Brasseur, par exemple. A priori, avec son physique râblé, solide, terrien, l'interprète à l'écran de flics corrompus ou d'indics mal dans leur peau est très éloigné de l'univers policé, un brin mondain, cher à Guitry. Qu'importe. Il impose son style et prouve qu'en modernisant le phrasé, en s'emparant du personnage comme s'il était sur un plateau de cinéma, il donne à l'auteur une rondeur, une jovialité, un rien de gouaille, autant de facettes inattendues mais qui se fondent sans mal. Écrire vite, écrire bien, écrire pour l'acteur quel qu'il soit, c'est le cadeau du ciel de Guitry au théâtre. Le public suit comme un seul homme les aventures de Brasseur père et fils dans Mon père avait raison, mis en scène par Bernard Murat.
    Cerise sur le gâteau, Chloé Lambert révolutionne la scène de Loulou, cette petite cousette qui vient en cachette de son amant, raconter toute sa vie au papa et lui conseiller en douce de courtiser sa meilleure amie... La scène pourrait être convenue. Elle est irrésistible tant Lambert, dont le charme espiègle fait merveille, et Brasseur, excellent, donnent toutes les couleurs de ce texte qui agit comme une coupe de champagne. Dieu, que ça pétille ! C'est futile, peut-être, mais ça fait du bien.
    Bernard Murat, qui aime le théâtre de Sacha Guitry, prolonge l'aventure en mettant en scène sur la même scène d'Édouard-VII (à 19 heures) quatre courtes pièces de jeunesse, Un type dans le genre de Napoléon, Une paire de gifles, L'École du mensonge, Une lettre bien tapée , avec notamment Martin Lamotte. L'acteur fait son miel de ce théâtre inspiré des meilleurs esprits de son temps, Jules Renard, Capus, Tristan Bernard... que fréquentait Lucien Guitry, amis de jeunesse de Sacha.
    L'art de la conversation
    Martin Lamotte, comédien expérimenté, orfèvre de la mauvaise foi, y excelle. « J'avais une idée assez fausse de ce théâtre, reconnaît-il. Je croyais qu'il était vieillot, fait de bons mots. C'est un théâtre jeune, actuel, universel car basé sur les situations. Je me régale. » Cette séduction qui doit beaucoup à l'art de la conversation, offre aux acteurs des moments irrésistibles. Florence Pernel, parfaite fine mouche, entortille autour de son petit doigt son benêt d'amant qui se prend pour Napoléon... Même bonheur de jeu et d'écriture avec Jean-Laurent Cochet qui joue et met en scène Aux deux colombes à la Pépinière Opéra (voir nos éditions du 1er septembre). Jean Piat de son côté sacrifie depuis longtemps au culte de Guitry. Il reprend son spectacle De Sacha à Guitry, fin octobre, à la Comédie des Champs-Élysées (19 heures). On peut y entendre des perles comme «douze heures de lit ne valeront jamais six heures de sommeil». Enfin une jeune troupe s'est installée au Théâtre de Nesle avec Sacha Guitry : l'enchanteur, spectacle réunissant Le KWTZ, des extraits de Deburau, des petits bijoux qui traitent du théâtre et de l'amour, les deux attributs princiers de Sacha le magnifique.
     Alain Decaux : "Il était un porteur de bonheur"
  • Catégories : Web

    L'université de Lyon traque les étudiants plagiaires

    Les 12 établissements de l'Académie de Lyon vont s'équiper de Compilatio.net, un logiciel qui détecte automatiquement les copier-coller dans les devoirs des étudiants.

    Hélène Puel , 01net., le 01/10/2007 à 18h05

    Nombre de compositions estudiantines puiseraient leur inspiration sur Internet. Un peu trop au goût des enseignants. Aussi, 12 établissements supérieurs de l'Académie de Lyon, dont les écoles d'ingénieurs l'Isara, l'Insa, et l'université catholique de Lyon vont s'équiper du logiciel de recherche de plagiat, Compilatio.net. Au total, les copies de plus de 100 000 étudiants vont être placées sous surveillance.

    D'après une enquête réalisée par Six Degrés, le fournisseur de compilatio.net, et l'éditeur d'analyses de données Sphinx Developpement auprès de 120 professeurs et de 1 200 étudiants de l'université de Lyon, la Toile mondiale est la première source de documentation pour les travaux universitaires. Et ce, devant les bibliothèques. Internet représente 65 % des ressources utilisées par les élèves de ces établissements supérieurs. Souvent, la documentation en ligne devient plagiat puisque 79,5 % des étudiants déclarent avoir recours au copier-coller, sans indiquer la source des citations. Un fait confirmé par les enseignants puisqu'ils confirment à 90 % avoir déjà été confrontés à ce phénomène.

    « La plupart d'entre nous se doutaient que cette pratique était élevée, mais nous avions du mal à la quantifier. De temps en temps nous prenions un étudiant la main dans le sac, quand le changement de style dans la copie était trop brutal, ou quand le devoir était d'un niveau supérieur à celui de l'élève », commente Alain Gay, professeur d'informatique à l'Isara.

    Inculquer de bonnes pratiques aux élèves

    L'étude a permis au corps enseignant de mesurer l'ampleur du phénomène. Au sein de l'école d'ingénieurs, les élèves ne précisent pas l'origine d'une citation sur quatre. Pire, 8 % d'entre eux affirment avoir déjà acheté des travaux clés en main sur le Web.

    Les étudiants indiquent emprunter à Internet par « facilité » et « manque de temps » dans les travaux peu importants. En revanche, le copier-coller serait peu utilisé pour les rapports majeurs comme le rapport de fin d'études.

    Le corps enseignant de l'Isara ne souhaite pas que Compilatio.net soit perçu par élèves comme un outil pour les traquer. Il espère plutôt leur inculquer les bonnes pratiques de la documentation, avec la mise entre guillemets et l'indication de la source de toute citation.

    « Néanmoins, l'implémentation de cet outil devrait avoir un effet dissuasif, convient Alain Gay. Il est trop tôt pour dire quelles seront les conséquences pour un élève pris sur le fait. Dans le cadre de la commission pédagogique, un groupe de travail consacré au plagiat doit définir une règle écrite et pourquoi pas mettre en place des sanctions. »

    Reste que pour contourner Compilatio.net, les étudiants pourront faire appel à un autre logiciel de Six Degrés : l e pompotron, une application pour vérifier que toutes les sources sont bien spécifiées. D'ici à ce que certains y voient une manière de pomper astucieusement...

    http://www.01net.com/editorial/360119/l-universite-de-lyon-traque-les-etudiants-plagiaires/
  • Catégories : Mes textes en prose

    Jeu d'écriture proposé par Béné

    55f23859cbcb9619ea2a2759afbded13.jpgCe gus-gus Albert la marionnette c'est une journée de travail.... Je l'ai fini il y une heure alors que je l'avais commencé tôt ce matin après avoir fait une petite recherche quant aux marionnettes!

    Bon un petit jeu d'écriture?

    Ce petit gars aimerait monter sur les planches!

    Cela dit à quelqu'un de jouer à lui faire une mini scéne? Img_0018b

    PS. Si vous par hasard vous inventer un deuxième personnage!.... il me faudra une autre journée pour le coudre!!!! Alors pitié, hein.... ne nous rédigez pas une scène avec une dizaine de personnage!! Deux ça va!.... trois maxi!!!!!

    Et pour la scéance photo pour la mise en scène de l'histoire, j'embauche (en bénévolat!!)

    Mince on a pas les décors!!!

    Pppppfffff

    Bon alors ceci est un jeu d'écriture: écrire une petite scène pour cette marionnette! 

    VOICI MA PARTICIPATION:

    Gus : Bonjour, monsieur Flau(Gus m’a fait penser à Gus…tave…Flau…bert), un peu méfiant : Bonjour Gus : Je suis poète Flau : Oui, et alors ? Gus fait un pas en arrière mais comme on lui a dit qu’il fallait qu’il apprenne à se vendre, il se donne mentalement un coup de pied au derrière tente de poursuivre le semblant de dialogue entamé. Gus : J’ai publié un livre Flau : Je ne lis pas Gus : Mais la poésie, ça ne se lit pas Monsieur, ça se sent. A ce moment là, Gus sort un des exemplaires de son livre Flau :Je ne sens rien Gus : Je parlais d’émotion monsieur, pas de parfum ou de fumet de repas Flau : Je n’ai pas le temps pour les émotions, monsieur le poète Gus : Mais comment faites-vous pour vivre sans émotions ? Flau : Regardez-moi, je suis en pleine forme, non ? Je viens de voir le médecin et il m’a dit que tout allait bien. Mais je ne vois même pas pourquoi je vous parle de ma santé… Que vendez-vous au fait ? Gus : En  fait, je me vends moi-même Flau : Je ne suis pas intéressé. Et il se détourne, dégoûté… Gus, au prix, d’un immense effort sur lui-même, le rappelle. Gus : Monsieur, monsieur… Flau (d’un ton rogue) : Quoi encore, je vous ai dit que je n’étais pas intéressé, j’ai tout ce qu’il faut à la maison Gus : Vous vous méprenez, je ne me prostitue pas mais je vends mon livre Flau : Je ne comprends rien et je dois y aller… Gus : Accordez-moi juste une minute, c’était déjà si difficile pour moi de vous aborder… Flau : C’est un métier monsieur le marketing ; si vous ne savez pas, prenez des cours Gus : J’ai pris des cours. Flau : Vous vous êtes fait rouler ou alors vous n’êtes pas doué… Gus : Non, je suis comme « L’albatros »de Baudelaire… Flau : Qui c’est ça ? Gus : Un poète du XIX e siècle Flau : Et vous vendez ses livres ? Gus : Non les miens et si j’ai les mots/ailes pour voler des poèmes aux étoiles, mes mots/ailes me gênent pou vous voler un peu d’attention. Flau : Vous m’avez assez fait perdre  de temps ; c’est combien votre bouquin ? Gus : 10 euros et je vous le dédicace en plus Flau  lui jette 10 euros en lui criant sans se retourner : « Je n’ai rien compris à votre albatros mais je sais quand même que seuls les signatures de poètes morts ont de la valeur. » Gus : Dommage pour moi… mais je peux arranger ça…    

    En ligne chez Béné:http://cendre.blogs.psychologies.com/mon_weblog/2007/09/jsuis-trop-cont.html

    Lire la participation de Béné:http://cendre.blogs.psychologies.com/mon_weblog/2007/10/voici-ma-partic.html