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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1339

  • Catégories : Des évènements

    Oktoberfest, la fête de la bière à Munich

    f8ff348e3b397199f0381acc15249458.jpgDe cinq à six millions d’amateurs de bonne mousse se rendent chaque année à l’Oktoberfest de Munich, plus connue en France sous le nom de fête de la bière. Vieille de bientôt deux siècles, cette gigantesque fête populaire est l’une des manifestations les plus fameuses d’Allemagne. Du 22 septembre au 7 octobre, la bière, la bonne chère et les manèges sont les piliers de cette bacchanale houblonnée qui est aussi une fête foraine familiale. Suivez nos conseils pour revenir de Munich en disant : « j’ai survécu à l’Oktoberfest ! ».



    Des débuts timides


    Bulles, manèges et bretzels


    Petit guide de survie


    Pour en savoir plus

    :: Des débuts timides
    Des noces sont à l’origine de la fête de la bière de Munich. La manifestation, qui s’appelle outre-Rhin l’Oktoberfest, voit le jour lors du mariage du futur roi Louis Ier avec Thérèse de Saxe Hildburghausen en 1810. Les festivités, auxquelles les Munichois sont conviés, s’achèvent par une course de chevaux si populaire que le roi décide d’instaurer la tradition des « fêtes d’octobre » (Oktoberfest). Un pré, situé aux portes de la ville et baptisé « Theresienwiese » (pré de Thérèse) en l’honneur de la mariée, accueille les réjouissances.
    L’année suivante, une fête agricole s’ajoute à l’Oktoberfest pour mettre en avant le potentiel de l’agriculture bavaroise. Ce n’est qu’en 1818 que l’on aménage les premières installations de fête foraine, à savoir un manège et deux balançoires. Quelques stands se mettent à vendre de la bière et, en 1896, on dresse de grandes tentes pour abriter les buveurs. À la fin du XIXe siècle, l’Oktoberfest est devenue une véritable fête de la bière. Ce n’est qu’en 1960 que la populaire course de chevaux est supprimée des festivités.
    En 197 années d’existence et 173 éditions (24 Oktoberfeste ont été annulées pour causes d’épidémie ou de guerre), la fête de la bière s’est imposée comme le plus grand festival international du monde. Chaque année de cinq à six millions de visiteurs se rendent sur le Wiesn, « le pré » en allemand, qui par extension est devenu l’appellation locale de la fête.

    :: Bulles, manèges et bretzels
    Troisièmes consommateurs de bière au monde, les Allemands ne pouvaient exclure la bière de la fête d’octobre. Avec le temps, elle est même devenue LA fête de la bière. Il existe même une production pour la fête, la Märzenbier, plus forte que les bières blondes. Six millions de litres sont bus à chaque édition. D’ailleurs, un tiers de la production annuelle de bière des brasseries de la ville est consommé pendant l’Oktoberfest.
    Les amateurs de mousse ont le choix parmi quatorze tentes aux couleurs de leurs brasseries munichoises préférées. Elles abritent toutes un orchestre folklorique. Des cuisines y sont aussi installées. Chaque tente vous servira du poulet, des saucisses, de la salade de pommes de terre, du fromage et des bretzels.
    Selon la tradition, le maire de Munich inaugure l’Oktoberfest en laissant s’échapper les premières gouttes de bière du premier tonneau. Plusieurs défilés se déroulent dans la ville lors du festival. Le premier dimanche, une grande parade composée de groupes traditionnels bavarois, d’animaux, de calèches et fanfares défile jusqu’au pré. Il est aussi de coutume qu’un grand concert soit organisé en plein air. Il réunit tous les ensembles musicaux des différentes tentes.
    Pendant qu’à l’intérieur des tentes, les visiteurs boivent et mangent sans répit, la fête bat son plein aussi à l’extérieur. Une immense fête foraine est installée dans le pré, avec montagnes russes, manèges en tous genres, autos tamponneuses et train fantôme, de quoi réjouir petits et grands. Car les enfants aussi sont les bienvenus ! Des « journées familles » leur sont consacrées, avec un tarif spécial.

    :: Petit guide de survie
    Attention, les deux semaines d’orgie que sont les fêtes d’octobre peuvent être très éprouvantes si elles sont mal organisées.
    Le premier conseil à donner est de réserver à l’avance son hébergement, car les hôtels sont vite complets. Il est aussi primordial de réserver une table dans la tente de votre choix : les 100 000 places assises ne suffisent évidemment pas aux millions de visiteurs annuels. Il est bon de rappeler que l’on ne se rend pas au festival en voiture ! Les routes sont archi-bondées pendant les festivités et les transports publics ont prévu une plus grande fréquence de passage pour faciliter les déplacements. Il serait de toute façon très dangereux de prendre le volant après une journée de dégustation de bière.
    À l’Oktoberfest, on ne boit pas dans des verres, ni dans des pintes mais dans des Mass, des chopes d’un litre. Non, il n’existe pas de verre plus petit ! Chaque Mass coûte entre 7,70 et 8 €, alors prévoyez la monnaie d’avance. Les chanceux se verront offrir une bière dans un verre en forme de botte ou de spirale. Ces verres amusants sont néanmoins difficiles à manipuler et vous vous en mettrez certainement partout.
    Pour être à la pointe de la mode locale, sachez que la culotte de peau portée par de nombreux hommes est le costume local appelé Lederhosen et que les femmes s’apprêtent d’un Dirndl, une robe tablier.
    Si vous survivez à l’Oktoberfest, vous pourrez sans problème affronter ses homologues du Canada, du Brésil ou de Suisse, nés à la suite de la première. Enfin, sachez qu’il existe un phénomène en Bavière, appelé Post Oktoberfest, chaque année en juillet, soit neuf mois après la fête, le taux de natalité est en forte hausse…

    Élodie Petit
    Mise en ligne le 19 septembre 2007
    :: Pour en savoir plus

    Site officiel de l'Oktoberfest en anglais et en allemand :
    www.oktoberfest.de

    Office du tourisme de la ville de Munich en français :
    www.muenchen.de

    Aller à Munich
    En avion
    Au départ de CDG et Lyon : Air France et Lufthansa, de 3 à 6 vols direct par jour.
    Au départ de CDG et des aéroports de province : vols directs avec Lufthansa.
    En train En train, avec le TGV Est en moins de 4 h jusqu’à Francfort ou Stuttgart, puis rejoindre Munich avec le réseau allemand.
    En voiture
    L’A4 vers Metz et Saarbrücken, puis vers le Sud, direction Stuttgart et Munich.
    En bus
    Liaisons en bus avec Eurolines.
    Aller à la Theresienwiese : U-Bahn 4 & 5, station « Theresenwiese ».

    Où dormir ?
    Pensez à réserver !
    - Pension am Kaiserplatz : Kaiserplatz 12, 80803. Tél : (49)089/34-91-90. Chambre double de 49 à 59 € avec ou sans douche, petit déj inclus. Pension tranquille avec un accueil familial et chaleureux. Elle pratique des prix abordables pour l’Oktoberfest.
    - Creatif Hotel Elephant : Lämmerstrasse 6, 80335. Tél : (49) 089/55-57-85. Proche de la gare. Compter 70 € minimum pour une chambre double tout confort. La décoration design a récemment été refaite par un architecte français.

    Boire un verre et casser la croûte
    - Hofbräuhaus : Am Platz 9. Une des brasseries les plus connues au monde, ouverte en 1589. Avec 3 600 places assises, elle reçoit environ 30 000 clients chaque jour. Concert de musique bavaroise pratiquement tous les soirs. Leur tente est la deuxième plus importante du festival.
    - Biergarten am Chinesischer Turm : situé dans l’Englischer Garten. Ce Biergarten vous accueille quand il fait beau, sous les marronniers. Orchestre de musique bavaroise et décor surprenant. Self-service et restaurant pour se ravitailler.

    D’autres fêtes de la bière à travers le monde:
    Fête de la bière de Lausanne, en Suisse.
    Oktoberfest de Blumenau au Brésil.
    Oktoberfest de Kitchener au Canada (Ontario).
    Mondial de la bière de Montréal au Québec.
    Oktoberfest de San Francisco en Californie.

    Pour tout savoir sur la bière, consultez Monsieur Bière !

     

    http://www.routard.com/mag_evenement.asp
  • Catégories : Des lieux

    Irlande, péninsule de Dingle

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    Freezy, windy, shiny… autant d’adjectifs, autant de météos différentes : le ciel irlandais change à chaque instant. De quoi emporter dans son sac tout un équipement. Mais jamais un séjour ne se fera sans une éclaircie merveilleuse où toutes les lumières de l’Irlande se reflètent sur les rochers, les bruyères, les cottages, les menhirs et les landes où paissent tranquillement les blackfaces, ces brebis à tête noire… Et les pubs sont là, le soir, pour redonner vigueur et poésie, avec une Guinness ou un whiskey sur un air endiablé.

    La péninsule de Dingle, à l’ouest de Cork, parle encore le gaélique. Sur cette étroite bande de terre, autrefois très pauvre, les pierres gravées Ogham et les cercles de pierre, ou clochàns, sont plantés dans les champs, non loin de la route sacrée de saint Brandon. Les îles Blasket, dorénavant inhabitées, la côte sauvage du Sud, les bocages et les plages du Nord, les montagnes (dont le mont Brandon culminant à 952 m) et les lacs autour du Connor Pass, le col le plus élevé d'Irlande, font de la péninsule de Dingle un lieu bien proche du rêve celtique, tout juste aux portes de la commerciale Killarney et de l’industrieuse Tralee. À suivre en auto le long de la côte par des routes étroites, en bus, ou à pied sur quelque 160 km.
    Lire la suite...



    Introduction


    Gris phoque et rouge fuchsia


    Un univers de pierre


    Sur les pas de Brandon


    Les îles Blasket


    Dingle, pubs et musique


    Stout, crabe et saumon


    Tralee et Killarney, C° Kerry


    La Dingle Way à pied


    À voir sur la Dingle Way


    Infos pratiques
    http://www.routard.com/mag_carnet.asp?id_rep=173

  • Catégories : Des évènements

    L'actrice Lois Maxwell, qui s'est fait connaître dans le rôle de la secrétaire du chef des services secrets, Miss Moneypenny, sensible aux charmes de James Bond, est morte en Australie à l'âge de 80 ans, a indiqué dimanche une source hospitalière.

    6e770cc9a50a287309f5c412739c403f.jpgAFP - Dimanche 30 septembre, 16h50

    Elle est décédée le 29 septembre à 23H40", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'hôpital de Fremantle en Australie occidentale.

    La porte-parole n'a pas souhaité préciser la cause de la mort de Lois Maxwell, à l'affiche des James Bond de "Dr. No" en 1962 à "Dangereusement vôtre" en 1985.

    L'actrice d'origine canadienne vivait en Australie occidentale depuis plusieurs années auprès de son fils et de sa famille.

    Déjà actrice confirmée quand elle a endossé le rôle de Miss Moneypenny, Lois Maxwell avait déclaré en 2005 à l'Australian Broadcasting Corporation qu'elle avait accepté ce rôle à un moment difficile de sa vie.

    "J'avais un mari qui était très malade avec deux enfants en bas âge et pas d'argent, j'ai donc appelé les producteurs avec lesquels j'avais travaillé dans le passé et je leur ai dit +aidez-moi+", avait-elle expliqué.

    Le réalisateur de James Bond, Terence Young, lui avait alors offert deux rôles dans James Bond et elle avait choisi Miss Moneypenny en insistant auprès du réalisateur pour qu'il ne lui "coiffe pas les cheveux en chignon et qu'elle n'ai pas à porter de lunettes à monture d'écaille".

    Elle a tenu à 14 reprises le rôle de la secrétaire de "M", le chef des services secrets, sensible aux charmes de OO7 -qui n'hésitait jamais à flirter avec elle- mais sans jamais y succomber.

    Interrogée sur son James Bond préféré, Lois Maxwell avait choisi "Au service secret de sa Majesté" (1969), le seul film de la série des James Bond avec l'acteur australien George Lazenby dans le rôle de 007.

    "Je pense que c'est le meilleur film, je veux dire que c'est un film excellent", avait-elle déclaré dans son interview de 2005 à l'Australian Broadcasting Corporation.

    "Si il n'avait pas été un film de la série des James Bond, s'il n'avait été qu'un film, il aurait été fabuleux", avait-elle estimé.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070930/ten-cinema-australie-bond-maxwell-1dc2b55_1.html

  • Catégories : La peinture, Le paysage

    Jean-Pierre Ferrini ,"Bonjour monsieur Courbet"

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    UN ET L'AUTRE (L'). 160 pages - 16,90 €
    « Quand je suis dans un paysage de Franche-Comté, je me transporte dans une peinture de Courbet et quand je regarde une peinture de Courbet, je me retrouve dans un paysage de Franche-Comté. Le regard vient de l'intérieur et de l'extérieur. » Jean-Pierre Ferrini.
     
    http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010060544005976806340000
    « Quand je regarde Un enterrement à Ornans, je ne vois pas ce tableau seulement comme un visiteur peut le regarder au musée d'Orsay, je le regarde aussi depuis la Roche d'Haute-Pierre, comme depuis les coulisses de cette scène ordinaire (un enterrement) que Courbet éleva au rang de peinture d'histoire. Je reconnais presque quelques-uns des acteurs, le sacristain qui porte la croix, une des vieilles avec son bonnet blanc  ; ma grand-mère avec son profil sévère pose aussi parmi le groupe de femmes. Si le regard plonge depuis le sommet de la Roche d'Haute-Pierre au fond des gorges de Nouailles où la Loue prend sa source, il plonge encore au fond du trou, de la fosse autour de laquelle, au centre d'Un enterrement, chacun s'approche inexorablement en portant ou simulant le deuil, distrait par une pensée ou par un des deux enfants de chœur. L'un semble attirer les regards parce qu'il a commis une maladresse. L'autre, c'est lui plutôt qui retient mon attention, regarde ailleurs. C'est l'Enfant, le récitant à l'avant-scène qui rêve toute la Comédie que nous jouons, cette procession, de la naissance à la mort. »
    Jean-Pierre Ferrini.
     

    BONJOUR MONSIEUR COURBET [2007], 160 pages sous couv. ill., 120 x 205 mm. Collection L'un et l'autre, Gallimard -ess. ISBN 9782070784059.
    Parution : 27-09-2007.

     

     http://www.gallimard.fr/Vient_de_paraitre/accueil.go?cgi=/gallimard-cgi/appliv1/ind_ouvrage?ouvrage=0010060544005976806340000
  • Une nouvelle photo de Rimbaud

    aff4e200a2a610eecad055c2e0730cdb.jpgPublié le 24/09 à 16:03

    Le musée de Charleville-Mézières vient d'acquérir l'une des rares photos du poète

    France 3 Champagne-Ardenne / B.Lasseguette

    Elle date de 1880 et a été prise à Aden au Yemen
    Rimbaud est photographié parmi un groupe d’hommes, fusil au pied, sans doute avant une partie de chasse 

       
    Vidéos


    Une autre photo de Rimbaud

     

     

     

    Le document acheté à un particulier 75.000 euros est accompagné d’une clause rarement utilisée : le droit de préemption de l’état dont on ne sait pas encore quel va être le montant de sa participation dans cette acquisition

  • Catégories : Daho Etienne

    Nouveau single d'Etienne Daho

    7ef4dcd8db072eade7ae3eaac35f3045.jpg

    Le nouveau single d'Etienne est désormais sur les ondes et s'intitule "L'invitation."

    Celui ci précède la sortie de l'album du même nom le 5 Novembre ainsi qu'une tournée à venir dans toute la France. Plus d'infos rubrique News

    Bonsoir a tous

    Le nouveau single d'Etienne est désormais sur les ondes et s'intitule l'invitation.

    Celui ci précède la sortie de l'album du même nom le 5 Novembre ainsi qu'une tournée à venir dans toute la France. Plus d'infos rubrique News

    Cordialement , Le webmaster

    http://www.dahomania.com

  • Catégories : Le patrimoine

    Au Louvre, un avant-goût de l'Orient

    ÉRIC BIÉTRY-RIVIERRE.
     Publié le 14 septembre 2007
    Actualisé le 14 septembre 2007 : 10h14

    Quelques pistes pour patienter avant l'ouverture des salles des arts de l'islam, au Louvre, en 2010.

    L'OUVERTURE, en 2010, des futures salles des arts de l'islam du Musée du Louvre (01 40 20 50 50) suscite une impatience grandissante. Cour Visconti, le projet signé des architectes Mario Bellini et Rudy Ricciotti permettra d'exposer des collections dont seuls 20 % sont aujourd'hui visibles.
    Dans l'immédiat, pour répondre à l'attente, l'institution prépare deux événements (du 5 octobre 2007 au 7 janvier 2008). On verra de somptueuses peintures de manuscrits et objets d'art de l'Iran safavide (du XVIe au XVIIIe siècle) et les chefs-d'oeuvre islamiques du prince Saddrudin Aga Khan en avant-première de l'ouverture de son musée à Toronto (Canada).
    Mais l'appétit d'Orient est tel qu'il ne s'arrête pas au Louvre. Son musée voisin, celui des Arts décoratifs (01 44 55 57 50), met en valeur le meilleur de sa vaste collection d'arts de l'islam (du 11 octobre 2007 au 13 janvier 2008) : ensembles issus de l'Espagne ommeyade et nasride, du Maghreb, de l'Égypte fatimide et mamlouke, du monde ottoman, de l'Iran médiéval et safavide et de l'Inde moghole...
    Toujours à Paris, le Musée Guimet (01 56 52 53 00) vous portera (du 24 octobre 2007 au 3 mars 2008) sur les berges bouddhistes, hindouistes et musulmanes du golfe du Bengale en une centaine d'oeuvres anciennes appartenant aux collections les plus prestigieuses du Bangladesh. Elles sortent pour la première fois du pays et certaines proviennent de fouilles très récentes. Ailleurs, à Saint-Denis, le Musée d'art et d'histoire évoque (jusqu'au 3 décembre) Marco Polo et le Livre des merveilles (01 42 42 05 10).
  • Catégories : L'art

    Arcimboldo, Courbet et Giacometti en majesté

    HERVÉ DE SAINT-HILAIRE.
     Publié le 14 septembre 2007
    Actualisé le 14 septembre 2007 : 10h15

    Ces maîtres célèbres sont plus secrets qu'il n'y paraît. Trois expositions majeures de cette rentrée s'apprêtent à dévoiler quelques facettes inattendues de leur art.

    LA SAISON picturale qui commence s'annonce fastueuse, pleine de surprises et, parmi elles, les plus délectables, c'est-à-dire la découverte d'oeuvres et d'artistes que l'on croyait connaître. Signalons en premier lieu l'exposition proposée à Paris par le Musée du Luxembourg (à partir de demain jusqu'au 13 janvier, 01 42 34 25 95) consacrée au peintre Giuseppe Arcimboldo (1527-1593). Une extraordinaire manifestation où se cristallisent les subtilités inépuisables de ce peintre célébrissime, parfois pour de mauvaises raisons : on connaît, puisqu'ils sont reproduits jusqu'à la nausée, ces portraits anthropomorphes, les fameuses Saisons, par exemple, têtes figurées par des fruits, des plantes et des légumes. On réduit trop souvent Arcimboldo à un grotesque sublime, virtuose, certes, mais confiné dans un vain procédé pour cabinet de curiosités. L'exposition du Luxembourg, riche d'une centaine d'oeuvres, permet de découvrir un artiste saisissant et bien plus considérable : peintre de cour raffiné, dessinateur exceptionnel, sociologue, anatomiste, explorateur de l'âme et des angoisses. Cet ensemble, accroché avec beaucoup d'intelligence et de maîtrise, constitue l'une des expositions que l'amateur de délices visuels, candide ou érudit, ne devrait pas rater.
    Merveilleux paysages
    Voici un autre artiste légendaire dont l'immense notoriété a également occulté l'attention que l'on doit porter à son génie : Gustave Courbet (1819-1877), à qui les galeries nationales du Grand Palais consacrent une exposition de très haute qualité (du 13 octobre au 28 janvier, 01 44 13 17 17). Une présentation foisonnante de l'oeuvre de cet infatigable : 120 toiles, une trentaine d'oeuvres graphiques, 60 photographies permettant d'admirer à loisir les très beaux autoportraits de jeunesse, des toiles-manifestes comme Enterrement à Ornans et L'Atelier du peintre, ainsi qu'une importante section consacrée aux paysages, aux merveilleux paysages. À noter aussi la parution aux Éditions Hazan du troisième titre (après Cézanne et Giacometti) de la collection « Le journal », un Courbet, ouvrage signé Thomas Schlesser.
    Encore un grand nom de l'art abondamment célébré en cette rentrée : Alberto Giacometti (1901-1966). Par le Centre Pompidou d'abord qui propose (du 17 octobre au 11 février, 01 44 78 12 33), sous le titre « L'atelier d'Alberto Giacometti », avec la très précieuse collaboration de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, une exposition d'une grande ampleur où seront présentées des oeuvres qui le sont rarement, notamment des plâtres peints ou des fragments de ses trois principaux ateliers de Paris, Stampa et Maloja.
    Une première rétrospective
    Le visiteur aura également une occasion unique d'être saisi par le vertige de la frénésie et de la diversité créatrices de l'artiste, puisqu'ici seront réunies quelque 600 oeuvres dont près de 200 sculptures et plâtres peints, 60 peintures, 170 dessins, 190 photographies et de nombreux documents d'archives. À noter que, parallèlement, la BNF (site Richelieu du 19 octobre au 13 janvier, 01 53 79 59 59) présentera une rareté : l'oeuvre gravé de Giacometti. Très tôt, l'artiste a pratiqué l'estampe, genre qu'il a exploré toute sa vie et dont l'oeuvre, jusqu'à ce jour, n'avait jamais fait l'objet d'une rétrospective.
    Toujours à Paris, le Musée Jacquemart-André se propose de caresser l'oeil du visiteur avec « Fragonard, les plaisirs d'un siècle » (jusqu'au 13 janvier, 01 45 62 11 59). Une centaine d'oeuvres où l'élégance et la suavité conversent volontiers avec la profondeur et la philosophie.
    Signalons plus particulièrement pour les amateurs de dessin une exposition au Musée des beaux-arts de Lyon (du 12 octobre au 14 janvier, 04 72 10 17 40), « Le plaisir au dessin, carte blanche à Jean-Luc Nancy ». Dans cette exposition à la fois pédagogique et rêveuse, Jean-Luc Nancy, philosophe, propose une réflexion sur l'art et la jubilation du dessin, ses techniques, son geste, son désir. Cette invitation à réfléchir sur les joies du tracé, de la ligne, est soutenue et accompagné par un nombre considérable d'oeuvres de maîtres anciens, d'artistes modernes et contemporains.
    Dans la longue liste des manifestations prêtes à nous séduire, signalons enfin l'exposition que le Musée d'Orsay va consacrer aux dessins d'Odilon Redon (1840-1916), le plus singulier des symbolistes français (du 16 octobre au 6 janvier, 01 40 49 48 14). Un ensemble qui devrait être d'une grande richesse, notamment les fusains, cette « poudre fugitive sous la main », comme il la définissait lui-même, dont il reste l'un des maîtres.
  • Catégories : Blog, La littérature

    Libr-critique : blog et actualités des littératures contemporaines

    Une équipe de six rédacteurs pour ce blog collectif consacré à la littérature contemporaine créé "sous l’impulsion de Philippe Boisnard et de Fabrice Thumerel". Comme me l'a expliqué Philippe :

    Libr-critique.com a été fondé il y a pratiquement deux ans. mais le passage à WordPress date d'il y a un an. Depuis j'y travaille quotidiennement au niveau des codes et des fonctions. Tentant de maximiser les potentialités techniques permises par le css entre autres. Les points forts de ce blog, je crois : reportage sur les festivals en temps réel (nous diffusons les reportages dans la journée) + maintenant une émission live qui s'est très bien déroulée dimanche. Dimanche prochain la suite et ceci grâce à Stickam.
    http://www.pointblog.com/past/2007/09/04/librcritique_blog_et_actualites_des_litteratures_contemporaines.htm
  • Catégories : "Carpe diem", Des poèmes

    Pierre de Ronsard(1524-1585),"Nouvelle continuation des Amours" (1556)

    9ff6bc3e7383e2e9837fc41858802b9a.jpg

    Hé que voulez-vous dire ? Êtes-vous si cruelle
    De ne vouloir aimer ? Voyez les passereaux
    Qui démènent l'amour : voyez les colombeaux,
    Regardez le ramier, voyez la tourterelle,

    Voyez deçà delà d'une frétillante aile
    Voleter par le bois les amoureux oiseaux,
    Voyez la jeune vigne embrasser les ormeaux,
    Et toute chose rire en la saison nouvelle :

    Ici, la bergerette en tournant son fuseau
    Dégoise ses amours, et là, le pastoureau
    Répond à sa chanson ; ici toute chose aime,

    Tout parle de l'amour, tout s'en veut enflammer :
    Seulement votre cœur, froid d'une glace extrême,
    Demeure opiniâtre et ne veut point aimer.

     

    Une loi générale : l'élan vital
    L'énergie de la parole amoureuse
    L'expression du reproche

    http://www.site-magister.com/grouptxt.htm

  • Catégories : Hugo Victor, L'art, Voyage

    Victor Hugo : "Récits et dessins de voyage"

    612263c648f842859af5c9807fd66d1d.jpg

    Un livre de Victor Hugo
    GENRE Beaux livres
    RECOMMANDE PAR... Danièle CHABROUX (Chatellerault)
    SON COMMENTAIRE
    "Plongée étonnante et délicieuse dans le monde d'un Victor Hugo peu connu. Lettres, récits de voyage et dessins remarquables nous convient à une toute autre perception du poète. Un privilège de partager la sphère relationnelle, émotionnelle et artistique de ce grand homme au vécu si intense."
    POUR...
    Amateurs de littérature et d'art.
    Consulter les librairies
    http://livres.linternaute.com/livre/587523/852319599/206/victor_hugo_recits_et_dessins_de_voyage/

  • Catégories : La poésie

    Lieux d’être ou les colporteurs de bonheur

    a5f8b54a7797165450d453bbb97dad8c.jpgVingt et un ans d’existence. Plus de deux mille auteurs français et étrangers publiés. Pour Lieux d’être, « la poésie, c’est une respiration : elle est nécessaire. »

    Régis Louchaert est président de l’association Lieux d’être et rédacteur de la revue du même nom. Gérard Cousin est membre actif (« colporteur de mots », dit-il) de Lieux d’être, du Comité culturel régional et de la maison de la Poésie. Leur point commun : la passion de la création littéraire, objet d’un militantisme sans faille d’« activistes en poésie », avec « un regard et une âme d’enfant ».
    Née en 1978, l’Apara, Association de poètes et d’artistes de la région Audomaroise a laissé place en 1985 à Lieux d’être. Depuis sa création, l’association édite deux numéros par an de sa revue thématique dont le but est de « faire partager une parole poétique emplie d’émotion, de silence, de fêlures, de fractures, de joies, de réminiscences… » L’exigence du rédacteur : des poètes connus et in- ou méconnus se fréquentent au fil des pages. D’horizons divers, ils sont des auteurs contemporains dont les textes présentés – obligatoirement inédits, produisent du sens. Le texte doit être lisible, dans le respect de la langue, audible et authentique. Le rédacteur médite beaucoup avant de trouver le thème. Pour chaque numéro, des artistes plasticiens sont invités à figurer à leurs côtés. L’art sert la poésie. La poésie sert l’art. Les deux prochains numéros à paraître embrasseront les thèmes des « Matinales » et de la « Seconde neige ». Le suivant sera « la Peau ».
    Régis Louchaert et Gérard Cousin regrettent que « la poésie se dilue dans la pseudo publicité, les magazines et leurs jeux de mots faciles ». Autre militantisme : la poésie ne doit pas être récitée ! Gérard Cousin, instituteur de vocation et poète de cour, anime d’ailleurs régulièrement des ateliers en milieu scolaire. Les élèves, sur leur garde en début de séance, découvrent alors comment vivre la poésie. Quand Gérard Cousin les quitte, ils ont produit un texte, l’ont oralisé et fait travailler leur imagination. Attention, ils ne sont pas poètes pour autant. Avant le frisson : le travail. « Les enfants sont enfermés, ils n’osent pas mettre certains mots avec d’autres. Ils connaissent Carême, Prévert. Je leur dis Cadou, Eluard. Un jour avec eux, j’ai découpé un Bled pour faire de la poésie ! » Aujourd’hui, les poètes aimeraient sortir du cadre du « Printemps » et que toutes les saisons soient l’occasion de vivre la poésie.

    r.louchaert@laposte.net,
    cousin.ge@wanadoo.fr
    ou Madeleine Carcano, secrétaire de rédaction, mcarcano.lieuxdetre@nordnet.fr Tél. 03 20 51 94 84.

    M. Renault
    L'Echo du Pas-de-Calais n°75 - Juin2006

    http://www.echo62.com/article.asp?num_art=1999

  • Catégories : La poésie

    La collection "Points-poésie"

    e2dc8b18a6ae1dc3ee669865766650dd.jpgPrésentation :
    Lionel Destremau

    Avec :
    Jacques Demarcq, Antoine Emaz, Bernard Noël

    Le vendredi 21 septembre 2007 à 19 h 00

    Avec « Points Poésie » naît une collection de grands poètes français, francophones et étrangers : des oeuvres désormais classiques (Stéphane Mallarmé, R.-M. Rilke, T. S. Eliot, Jean Cocteau, Fernando Pessoa, etc.), à celles plus contemporaines mais non moins essentielles, de Paul Celan, L. S. Senghor, Aimé Césaire, Roberto Juarroz, Bernard Noël, E. E. Cummings... ou, encore plus proche de nous, d’Antoine Emaz...
    Une collection qui a aussi pour horizon l’accessibilité et la découverte de la poésie. Porte ouverte sur des figures majeures par le biais de monographies de poètes (par exemple Rilke par Philippe Jaccottet ou encore René Char par Éric Marty), lecture plurielle de la poésie avec des anthologies aux approches variées (Haïkus, Poésie des Indiens d’Amérique du Nord, Poésie espagnole contemporaine...), et découverte grâce à des œuvres poétiques d’auteurs déjà reconnus pour leurs romans (par exemple Jack Kerouac, Nicolas Bouvier ou Raymond Carver).
    « Points Poésie » s’adresse à un public d’amateurs ou de férus du genre, d’étudiants et de lecteurs curieux de poésie. À partir du fonds des éditions du Seuil, d’ouvrages publiés chez d’autres éditeurs ou composés avec les auteurs, la collection offre ainsi dans un format poche, pratique et modique, et à raison d’une douzaine de titres par an, des textes de référence de la poésie mondiale.

    Extrait du Cahier du Refuge n°161, Lionel Destremau, cipM 2007

    Source: CIPM

     

  • Catégories : La culture

    Jacques Martin ou l’excellence insolente

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    Jacques Martin (à droite), en compagnie de son compère Stéphane Collaro, le 27 janvier 1979 sur la Grande muraille de Chine.
    AFP.
    Isabelle Nataf.
     Publié le 14 septembre 2007
    Actualisé le 14 septembre 2007 : 18h27

    Décédé, hier à Biarritz, à l’âge de 74 ans, Jacques Martin sera resté l’une des plus grandes figures du paysage audiovisuel français pendant plus de trente ans.
    Ses obsèques auront lieu  jeudi 20 septembre, en la cathédrale Saint-Jean, à Lyon.

    C’EST très injuste. Mais, de Jacques Martin, certains ne retiendront sur le moment que cette image. Celle d’un homme penché sur un enfant, le micro tendu, la voix un peu mielleuse, et susurrant, « Et il fait quoi, ton papa ? Ah, c’est un bien beau métier, ça… hein, monsieur ? et il est où ton papa ? » Ou bien celle d’un présentateur en blazer bleu marine, balayant d’un air satisfait son petit monde – « un public exceptionnel de générosité » –, et annonçant « sans plus attendre mesdames, messieurs… », telle personnalité en tenue de gala. Et toujours, « sous vos applaudissements… ». L’homme aux innombrables talents s’était approprié les dimanches après-midi comme d’autres les bonnes consciences. La plupart du temps en direct du Théâtre de l’Empire, avenue Wagram à Paris, détruit un dimanche de février 2005 par une explosion accidentelle.
    On s’est souvent moqué du style Jacques Martin, celui d’une certaine respectabilité IIIe République qui séduit les femmes mûres et rassure les seniors. Atmosphère consensuelle et familiale sans prise de risques qui faisait ricaner les intellectuels. Ce qui avait le don d’agacer cet homme infiniment plus cultivé que ce que laissait deviner l’image populaire, capable de citer dans le texte Max Jacob, Shakespeare, Jean Genêt et beaucoup d’autres, et qui avait rencontré, entre autres, Marcel Jouhandeau ou Albert Camus. Pourtant, rassembler trois à quatre millions de téléspectateurs fidèles, sans sortir les arguments massues du show à grand spectacle et de l’argent distribué à tout va, n’était déjà pas donné à tout le monde. « Dimanche Martin » avait démarré en décembre 1980, succédant à « Bon dimanche » qui existait, lui, depuis janvier 1977. Mais qu’on ne s’y trompe pas, cet aspect de Jacques Martin, bonhomme, consensuel à la limite du sirupeux, n’était qu’une infime facette du personnage, trop souvent caricaturé. Si l’impertinence a eu droit de cité à la télévision, ce fut beaucoup grâce à ce saltimbanque qui cachait son ironie sous sa bedaine rebondie. Tout en s’en servant pour masquer ses défaillances. « Les gros aux yeux ronds sont les personnes les plus sensibles du monde. Les couches de graisse, c’est mon bouclier et les strates de mes souffrances. »
    La pépinière Canal + – avec en tête « Les Guignols de l’info » , le journal de Jules-Édouard Moustic et celui de Karl Zéro à ses débuts – s’est directement nourrie des « Petit Rapporteur », « Par le petit bout de la lorgnette » ou « Ainsi font, font, font… » , des émissions créées par un Jacques Martin facétieux. L’air de ne pas y toucher avec sa « pêche aux moules, moules, moules, je veux pas y’aller, maman », il dynamitait le dimanche avec sa bande composée de fidèles amis : Pierre Desproges, Stéphane Collaro (« Tonton Mayonnaise »), Pierre Bonte, Piem, Daniel Prevost. Un numéro qu’il avait déjà affûté avec Jean Yanne, d’abord à la radio sur Europe 1, puis en 1964 sur la première chaîne avec le magazine « 1 = 3 ». L’ORTF croulait alors sur les lettres de louanges et d’injures. Le couple infernal ne passait pas inaperçu. Un avoué en retraite ira même jusqu’à attaquer l’ORTF et son ministre de tutelle pour « avoir ridiculisé l’Empire ». Il sera débouté un an plus tard par un tribunal jugeant que, n’étant pas descendant de Napoléon, il n’a pas d’intérêt dans l’affaire…
    Une revanche sur l’enfance
    Ce genre d’anecdotes ravissait Jacques Martin qui considérait souvent sa réussite comme une revanche sur l’enfance. Né le 22 juin 1933 à Lyon, son père industriel meurt quand il a cinq ans. Le jeune Jacques Martin passe alors plusieurs années en pension. Pas très gai, le collège des Dominicains à Oullins. Il n’a qu’une envie : sortir de cet univers étriqué. Les planches l’attirent. À l’âge de 15 ans, il monte – enfin – à Paris. Direction l’école de Charles Dullin, puis il file au Conservatoire. Il y reste peu de temps mais n’est pas découragé pour autant et pille le répertoire classique: Ruy Blas, Le Cid, Les Femmes savantes ou Le Barbier de Séville… Le matin, il fait des petits boulots et le soir est figurant au « Français ». C’est à l’époque du service militaire qu’il se découvre une voix de chanteur lyrique et se plonge dans le répertoire de l’opéra-comique. Un critique s’emballe et écrit : « Il chante admirablement, avec un registre de voix qui va de Sinatra à Régine Crespin, en passant par Mario del Monaco… » Plus lucide, Martin dira plus tard : « J’ai compris que je n’étais pas Mozart, même si je le regretterai toute ma vie. »
    L’avenir sourit cependant au jeune homme. Il n’a que l’embarras du choix pour décider de sa carrière. Jacques Martin utilise ses cordes vocales, amuse la galerie, compose même une comédie musicale intitulée Petipatapon. C’est alors qu’il rencontre Jean Yanne avec qui il choisit la radio et la télévision comme terrain de jeu, même s’il a dit, quelques années plus tard : « Moi, je n’ai jamais voulu aller à la télé. Je suis tombé dans la case télé, comme au jeu de l’oie. » Réalisateur et interprète du film Na !  en 1973, il est également acteur dans Vos gueules, les mouettes, en 1975. Sa carrière est lancée.
    Il invente des concepts d’émissions, joue parfois le méchant, notamment avec Danièle Gilbert, avec qui il présente « Midi-Magazine » et qu’il surnomme « la grande sauterelle ». Il y aura ensuite « Taratata » en 1973, « Le Petit Rapporteur » de 1975 à 1976, « La Lorgnette » et « Bon Dimanche », en 1977, puis « Le monde est à vous » , « L’École des fans » , « Comme sur un plateau » et « Thé tango » … En tout, Jacques Martin aura dirigé une trentaine d’émissions avec, dernière en date « Sous vos applaudissements » , sans jamais abandonner le théâtre (J’y suis, j’y reste en 1984) et la mise en scène (La Belle Helène en 1986).
    Jacques Martin avait une autre passion que l’on pouvait deviner à son physique, et ce malgré plusieurs tentatives de régime : la cuisine. Un art transmis par son grand-père maternel, chef de cuisine du tsar Nicolas II, et qu’il transmettra plus tard à son fils aîné, David. Victime d’un accident cérébral au printemps 1998 qui le laisse à moitié paralysé, Jacques Martin voit son contrat avec France 2 s’arrêter à l’été, une décision qui lui laissera un fort goût d’amertume. Depuis, il avait occasionnellement participé à une émission radiophonique avec Laurent Ruquier mais il était très diminué depuis plusieurs mois. En 1999, interrogé sur les conséquences de son accident, il avait confié à un magazine : « Moi qui suis un homme de bruit, qui parle à des salles pleines de milliers de gens, je suis devenu amoureux fou du silence. »

    Les enfants de la télé saluent un homme-orchestre surdoué

    .
     Publié le 14 septembre 2007
    Actualisé le 14 septembre 2007 : 18h41

    La disparition de l’un des animateurs de télévision les plus populaires suscite d’innombrables réactions d’émotion.

    STÉPHANE COLLARO : « Malgré l’affection de ses proches, sa vie était devenue un calvaire et il ne le méritait pas. Jacques a été l’une des rencontres les plus importantes de ma vie. C’était un être complexe et attachant qui possédait un talent extravagant. L’amitié et notre goût commun pour la farce et la dérision ont donné naissance au “Petit Rapporteur”, une émission qui a inventé un ton nouveau à la télévision. »
    L’ancienne animatrice DANIÈLE GILBERT : « Nous sommes tous des enfants de Jacques Martin. J’ai été connue avec lui et grâce à lui. Il m’a tout appris : il improvisait et il fallait réagir au quart de tour. Il avait le sens du mot populaire. C’était un être hors du commun comme je les aime, incroyablement culotté. La télé l’est beaucoup moins de nos jours. Il osait tout, alors qu’aujourd’hui la soi-disant audace devient formatée. »
    PIEM, dessinateur: «Il a su utiliser la télévision de manière brillante. Il a eu l’audace de faire des émissions avec des gens différents. Travailler avec lui était passionnant.»
    PHILIPPE BOUVARD, animateur de l’émission “Les Grosses Têtes” : « Je garde de lui le souvenir de quelqu’un qui était pétri de dons, et qui était toujours malheureux, parce que jamais content de lui. Il chantait merveilleusement mais il aurait voulu être Caruso; il faisait la cuisine comme un chef, il aurait voulu être Bocuse; il jouait la comédie épatamment, il aurait voulu être Guitry. La télévision l’avait empêché de s’épanouir complètement dans une de ces disciplines. Il a inventé des concepts d’émissions, c’est très rare. »
    JEAN-PIERRE FOUCAULT, son partenaire au Théâtre de l’Empire pour le jeu « L’Académie des 9»: «Il était une référence. Il savait tout faire. C’était un showman idéal doté d’une culture exceptionnelle. Quels que soient les domaines, il excellait. C’était l’incarnation de la télévision, avec l’impertinence en plus, à une époque où elle n’avait pas lieu d’être sur la télévision d’État. Il avait un culot immense.»
    L’animateur MARC-OLIVIER FOGIEL : « Avec Mourousi, il faisait partie des gens qui m’ont donné envie de faire de la télé. J’aimerais lui arriver à la cheville. Il savait être corrosif tout en étant rond dans le style.»
    L’ancien animateur BERNARD MONTIEL, évincé de la télévision : « Il regardait avec amertume cette télévision dont il a été un pionnier et qui l’a maltraité. Je n’oublie pas le merveilleux comédien qu’il était. Il m’a bouleversé dans La Passante du Sans-Souci,
    avec Romy Schneider.»
    PATRICK DE CAROLIS, président de France Télévisions : « Homme de passions, exceptionnellement cultivé, Jacques Martin a été, durant trente années, l’emblème d’une télévision populaire de qualité. Homme de tous les talents, il a contribué de manière éclatante à écrire le grand livre d’images du service public. »
    PIERRE BONTE, l’un de ses anciens complices du « Petit Rapporteur » : « Je suis allé le voir il y a un mois, à Biarritz, où il se reposait, accueilli par le directeur de l’hôtel du Palais. Jacques était l’homme le plus brillant de la télévision. C’était quelqu’un qui comptait tellement pour moi, professionnellement.»
    CHRISTINE ALBANEL, ministre de la Culture et de la Communication : « C’était un esprit libre, impertinent, drôle et bourré de talents. Il savait chanter, imiter, c’était un découvreur de talents J’ai beaucoup de peine. »
    Le cuisinier PAUL BOCUSE, Lyonnais comme l’animateur, salue un « vrai chef qui avait
    une passion pour la cuisine».
  • Catégories : Des anniversaires

    30 e anniversaire de la mort de Maria Callas

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    Zoom +
    Maria Callas en 1963.
    AP.

    Callas, toujours vivante

    Jean-Louis Validire.
     Publié le 14 septembre 2007
    Actualisé le 14 septembre 2007 : 17h42

    La commémoration du trentième anniversaire de la disparition de la grande soprano donne lieu, à travers le monde, à une série de manifestations et de publications qui montrent que le mythe est toujours vivant.

    DIFFICILE de séparer le bon grain de l’ivraie dans la pro fusion d’hommages. Les larmes de crocodile plus ou moins intéressées rejoignent la peine des admirateurs sincères, mélomanes ou non, de celle qui fut l’une des grandes chanteuses du siècle dernier, mais aussi peut-être la dernière diva, dont la vie romanesque touchait le cœur des midinettes. Demain, 16 septembre, jour anniversaire de sa mort, la Mairie de Paris diffusera, à partir de 18h30, sur écran géant, quelques-uns de ses plus beaux concerts ainsi qu’un documentaire sur la vie de la diva qui vécut plus de quinze ans dans la capitale où elle décéda, dans son appartement de l’avenue Georges-Mandel.
    Présenté par Ève Ruggieri, qui vient de publier, parmi beaucoup d’autres, une biographie de l’artiste (La Callas, Éditions Michel Lafon), cet hommage retracera les grands moments de sa carrière. Il s’ouvrira sur des airs de Carmen dans l’enregistrement du concert de 1962, à Londres, dirigé par Georges Prêtre, et s’achèvera par la projection du deuxième acte de Tosca de Puccini, dans la représentation donnée à Covent Garden, à Londres, en 1964. C’est en chantant cet opéra, le 5 juillet de l’année suivante, que Callas interpréta son dernier rôle sur scène. Elle avait dû, quelques mois plus tôt, en mai, quitter Norma au deuxième acte de la reprise à l’Opéra de Paris dans la production de Franco Zeffirelli, toujours sous la direction de Georges Prêtre.
    En 1973, le ténor Giuseppe Di Stefano, qui avait été un de ses partenaires favoris, lui proposa de faire une tournée internationale de récitals qui fut un échec sur le plan artistique. La Callas s’enferma alors dans son appartement parisien, 36, avenue Georges-Mandel, en écoutant inlassablement ses enregistrements. La mort d’Aristote Onassis, en 1975, achèvera de la murer dans sa solitude.
    La carrière artistique de la Callas, née Maria Kekilia Sofia Kalogheropoulos à New York, d’un couple grec émigré, le 2 décembre 1923, s’est doublée d’une vie sentimentale romanesque qui a beaucoup fait pour son succès auprès de l’opinion publique, plus sensible à ses peines de cœur qu’aux immenses possibilités de ses cordes vocales.
    20 opéras complets enregistrés en studio
    Découverte par le chef Tullio Serafin, aux arènes de Vérone en 1947, elle épouse peu après, en 1949, le patron d’une entreprise de briques et féru d’opéra, Giovanni Battista Meneghini. Dix ans plus tard, elle rencontre l’homme qui bouleversera toute sa vie, l’armateur milliardaire Aristote Onassis, avant qu’il ne la quitte pour Jackie Kennedy, la veuve du président des États-Unis assassiné, qui deviendra à son tour sa femme en 1968. Les amateurs de romans à l’eau de rose y trouveront leur compte d’autant plus qu’ils pourront faire aussi leurs choux gras de ses démêlés avec le directeur de la Scala et sa rivalité avec Renata Tebaldi.
    Les mélomanes n’oublieront pas cette voix au timbre si particulier que le disque et le DVD rendent toujours présente. Une somme, rééditée chez EMI sous forme d’un coffret de 70 CD (99 euros), réunit l’ensemble des enregistrements studio de la cantatrice avec 20 opéras complets dont ses plus grands succès (Norma, Tosca, Lucia di Lammermoor). Réactif, comme à son habitude, Naxos propose un autre coffret de 24 CD d’enregistrements effectués avant 1950 et donc passés dans le domaine public (39,90 euros). Warner Classics présente, de son côté, un coffret de 6 CD (42 euros). 
  • Catégories : Mes textes en prose

    Un vernissage vendredi soir(Pour Iman)

    d485cde23c6764ddd2e0204f079c545e.jpgHier soir, je suis allée à un vernissage à l’Institut Français de Casablanca et comme mon mari chéri est rentrée assez tôt, il m’a accompagné. La soirée commençait bien. J’avais déjà aperçu quelques tableaux le matin en allant chercher le programme de la rentrée. Mon mari a trouvé ça joli mais un peu répétitif : ce personnage à la tête penché, seul ou accompagné mais nous avons tous les deux aimé ses couleurs ; notamment ce bleu qui me fait toujours pensé à Matisse ; d’ailleurs, il y avait une ronde qui ressemblait à une ronde de Matisse.

    Désolé mais je n’ai trouvé qu’un petite image :

      http://www.lepetitjournal.com/casablanca/pense_bete.html

    puis la galerie Thema arts (merci)m'en a envoyée une plus grande:

    bf1238516a6215fcf75a67189ab8735e.jpg   

    Né en 1965, Aziz Sahaba est interpellé par le graphisme et la forme dès son jeune âge. Après des études à l'Ecole des Beaux Arts de Tétouan, il se consacre entièrement à sa carrière artistique à partir de la deuxième moitié des années quatre vingt dix.

    Aziz Sahaba travaille exclusivement sur le corps : le portrait, le corps dans sa nudité aussi  bien physique que psychologique. Son expression est forte et son langage est poétique.
    L'institut français présente les derniers travaux de Sahaba en partenariat avec Zon'Art, le tout nouveau magazine marocain de l'art et du patrimoine visuel.

    Une technique réellement mixte : du papier, du carton, des coupures de journaux, le tout collé et traité au pastel. Une superposition de surfaces ; l'espace du travail est ainsi animé par un ensemble de plans : des graphismes, de la couleur ou encore des corps et des visages. Rien ne disparaît chez Abdelaziz Sahaba mais tout se transforme. La présence de tous ces éléments dans le tableau crée une dynamique particulière.

    Les corps sont abandonnés à leur sort sur des espaces déprimés et désolés. Une certaine détresse se dégage des visages et des postures. Les corps sont asexués, ni homme ni femme, ni même androgyne. En les regardant de près, on sent monter comme une lamentation profonde ; lamentation de ceux qui furent abandonnés par la providence. Livrés à eux-mêmes, ils sont la proie d'une mélancolie et d'une angoisse terrible et indicible. 
     

    ARTS PLASTIQUES : Du 13 au 29 septembre
    Galerie 121 - Entrée libre

     

    Communiqué - Moulim El Aroussi

    Mercredi 12 Septembre 2007

       

    http://www.limage.info/Aziz-Sahaba-expose-vernissage-le-13-septembre_a1239.html

     

    Après un discours du directeur du lieu présentant l’artiste et quelques mots de l’artiste (qui n’a pas voulu faire de commentaires sur ses œuvres pour que l’échange soit direct entre elles et nous), nous nous sommes dirigés vers le nouveau et joli coin café de l’Institut.

    Il y  avait 2 caméramans et un jeune homme qui prenait des photos puis tendait un petit carton avec une adresse internet :

    http://maroceve.com/

    Je n’ai pas trouvé notre photo sur le site mais bon….

     

    Ensuite, est arrivé le gentil couple de la galerie Thema Arts sur la laquelle j’ai déjà fait un article et sur lequel est intevenu le frère de l’artiste que je connais

    : http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/05/26/une-galerie-et-un-artiste-thema-arts-et-youssef-douieb.html#comments

     

    Ils m’ont très gentiment remercié de cet article, pourtant bien modeste. C’est curieux comme les gens (ici et ailleurs) sont surpris quand on fait ce qu’on a dit qu’on ferait.

    En sortant de la galerie, j’ai demandé l’adresse internet, dit que je ferais un article sur mon blog et ils n’y ont pas cru.

    Nous avons parlé de l’expo, de l’artiste, des 2 frères artistes, de la peinture et je me suis aussi aperçu qu’ils avaient exploré mon blog.

    Car nous avons aussi parlé de mon blog, mes livres, de mes possibilités de les promouvoir etc.

    Une bonne soirée.

       
  • Préparez votre week-end du patrimoine

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    Les journées du patrimoine les 15 et 16 septembre offrent une nouvelle fois l'occasion de découvertes surprenantes

    Outre l'ouverture exceptionnelle de nombreux monuments historiques, il sera possible cette année d'aller à la rencontre des métiers qui interviennent pour la connaissance, la conservation, la restauration et la mise en valeur de tous les patrimoines.
    Les chaînes du groupe France Télévisions se mettent au diapason à l'occasion de ces journées.

    Quelque 15.000 sites et monuments seront ouverts au public, la plupart  gratuitement, quelquefois exceptionnellement, et quelque 21.000 manifestations  seront organisées.Le bureau présidentiel et le parc de l'Elysée seront pour la première fois  ouverts au public, comme la Tour Du Guesclin en Ille-et-Vilaine, une ancienne  habitation caféière en Guadeloupe ou la toute nouvelle Cité de l'Architecture et  du Patrimoine, face à la tour Eiffel à Paris.

    Comme chaque année, les curieux pourront découvrir châteaux, sites  archéologiques, églises ou salles de spectacles.
    Pour l'édition 2007, sur le thème "Les métiers du patrimoine, des hommes et  des femmes au service des biens culturels", des ateliers de restauration seront  ouverts et des centaines de conférences, expositions ou animations diverses  seront organisées pour expliquer les multiples métiers du patrimoine.
    Le patrimoine est un "legs fragile, qu'il nous appartient de préserver et de  transmettre en mobilisant des techniques, des arts, des compétences", a expliqué  la ministre de la Culture et de la Communication Christine Albanel, qui souhaite "mettre en lumière" ces métiers, de celui du  conservateur ou charpentier à celui du chercheur en microbiologie, agent  d'accueil, bibliothécaire, tailleur de pierre ou architecte.

    Quelques manifestations phare
    Des dizaines d'ateliers de restauration, laboratoires, écoles
    professionnelles, manufactures ou chantiers de fouilles seront ouverts, avec expositions, conférences ou visites guidées.

    Alors que l'Institut national du patrimoine , qui forme conservateurs et
    restaurateurs, organise un carrefour des métiers à Paris, le public pourra visiter exceptionnellement l'atelier de moulages de la RMN (Réunion des Musées nationaux) à Saint-Denis, le laboratoire de recherche des monuments historiques de Champs-sur-Marne ou le centre technique de la BnF à Bussy-Saint-Georges.

    En région, sont proposés la découverte d'un atelier de taille de pierres au château de Salm (La Broque, Bas-Rhin), le travail d'un ferronnier d'art à Gebrey-Chambertin (Côte d'Or), des rencontres avec des liciers de la Manufacture de tapisserie à Beauvais (Oise) ou plus loin, le fonctionnement de fours à chaux en Martinique.

    Après une visite vendredi de la manufacture de Sèvres, la ministre de la Culture accueillera le public samedi matin au ministère, où seront présentées des archives du fonds Viollet-le-Duc, avant de se rendre à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche) visiter un site Vauban.

    Pour la troisième fois, France Télévisions ouvrira tous ses locaux, et la Tour Eiffel, exceptionnellement, dévoilera les machineries de ses ascenseurs historiques de 1899. Le domaine de Chantilly montrera (avec vêtements chauds et lampes de poche) des anciennes carrières de pierre, sous l'hippodrome.

    Le patrimoine  culinaire sera aussi à l'honneur avec l'école Grégoire Ferrandi et l'école Supérieure de Cuisine Française qui donneront à Paris des trucs pour réussir le boeuf en daube et les oiseaux sans tête.

    La grogne des associaitions
    L'édition 2006 avait été marquée par la grogne des associations, qui dénonçaient le manque de budget dédié au secteur. Une rallonge de 140 millions d'euros avait été accordée par le précédent gouvernement.

    Cette année, ces associations, qui estiment que la "situation reste
    fragile", ont adressé au président de la République une série de dix
    propositions (seuil minimum annuel de 400 millions d'euros, dont 10% pour les monuments privés, nouvelles formes de financements, taux réduit de TVA à 5,5%).

    Elles ont rappelé que Nicolas Sarkozy avait évoqué pendant la campagne présidentielle la somme de quatre milliards d'euros sur dix ans, pour "rendre sa splendeur" au patrimoine  monumental,  Christine Albanel qualifiant ces propositions d'"intéressantes".

    Les Journées européennes du Patrimoine  sont organisées dans 49 pays sous le patronage du Conseil de l'Europe.

    Jacques Hamon
    Publié le 13/09 à 16:09
    S'informer sur les visites en régions et à Paris

    - Les manifestations en régions
    Le site Internet du Ministère de la Culture vous permet d'interroger le programme national des Journées européennes du patrimoine, soit par une recherche géographique, soit par une recherche thématique.
    http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr/programme.php
    - Le point information à Paris
    12, rue Saint-Honoré
    Ouvert de 9h30 à 19h
    (jusqu’à 17h le dimanche 16 septembre)
    - Renseignements par téléphone
    numéro indigo : 0 820 202 502 (0,09 euro/minute).

    France Télévisions (visites des sièges)

    Les différentes chaînes du groupe permettront au public de mieux les connaître.Visites guidées des studios et régies:
    - Siège de France Télévisions, (France 2, France 3, France 4)
    7 Esplanade Henri de France, à Paris,
    Samedi et dimanche de 9h à 18h.
    De nombreux animateurs ou présentateurs d'émissions, comme Guilaine Chenu,  Nelson Montfort, Audrey Pulvar, Laurent Romejko, Marie Drucker, David Pujadas,  Elise Lucet ou Frédéric Taddéï, accueilleront les visiteurs.
    (prévoir une longue file d'attente)
    - Siège de France 5
    10 rue Horace-Vernet, Issy-les-Moulineaux
    Samedi et dimanche de 10h à 18h
    - Siège de RFO
    35/37 rue Danton, Malakoff (Métro Plateau de Vanves)
    Dimanche 16 de 10h à 18hAccompagnés de responsables de différents services, les visiteurs pourront découvrir des régies de diffusion et de production, un plateau de télévision, le centre de modulation de la radio et la Rédaction AITV

    France 3 régions (visites des sièges)

    - France 3 Orléans
    Dimanche 16, 10h-18h
    2 place Anatole France
    - France 3 Rouen
    Dimanche 16, 10h-18h
    77 place des Cotonniers
    - France 3 Lille
    Dimanche 16, 10h-18h
    36, boulevard de la Liberté
    - France 3 Lyon
    Samedi 15, 10h-18h
    14 rue des Cuirassiers
    - France 3 Antibes
    Dimanche 16, 10h-18h1
    59 rue du Pylone, La Brague
    - France 3 Montpellier
    Samedi 15, 10h-18h
    10 allée John Napier
    - France 3 Limoges
    Samedi 15, 10h-18h
    1, avenue Marconi
    - France 3 Amiens
    Samedi 15, 10h-18h
    25, rue Roger Martin du Gard 
    - France 3 Nancy
    Dimanche 16, 10h-18h
    14, rue de Méricourt
    - France 3 Reims
    Dimanche 16, 10h-18h
    Rue du docteur Jankel-Segal
    - France 3 Dijon
    Dimanche 16, 10h-18h
    6, avenue de la découverte
    - France 3 Marseille
    Dimanche 16, 10h-18h
    2, allée Ray Grassi
    - France 3 Toulouse
    Samedi 15, 10h-18h
    Chemin de la Cépière
    - France 3 Bordeaux
    Samedi 15, 10h-18h
    136, rue Ernest Renan
    - France 3 Rennes
    Samedi 15, 10h-18h
    9, avenue Janvier

    RFO (visites)

    - RFO Guyane
    Samedi 15, 10h-18h
    Avenue Le Grand Boulevard
    Rémire-Montjoly
    - RFO Guadeloupe
    Samedi 15, 10h-18h
    Morne Bernard Destrellan
    Baie-Mahault
    - RFO Martinique
    Samedi 15, 10h-18h
    La Clairière, Fort-de-France
    - RFO Polynésie
    Samedi 15, 10h-18h
    Centre Parmatai FAAA
    Papeete
    - RFO Nouvelle Calédonie
    Samedi 15, 10h-18h
    Mont Coffyn, Nouméa
    - RFO Réunion
    Samedi 15, 10h-18h
    1, rue Jean Chatel
    Saint-Denis-Message
    - RFO Saint-Pierre et Miquelon
    Samedi 15, 10h-18h
    Saint-Pierre et Miquelon

    France 3 (émissions)

    - Côté jardins
    Emission spéciale sur "Les jardins de Marseille au fil de l'eau".
    Un parcours qui longe le canal de Marsqeille et qui traverse des paysages péri-urbains et urbains, le parc botanique de Borély, les aménagements paysagés de ronds-points et de bords de chaussée. Le périple abordera aussi l'histoire des jardins au sein de la cité phocéenne.
    (Samedi 15, 14h50)
    - Littoral
    Le magazine des gens de la mer proposera une réflexion sur le patrimoine maritime d'aujourd'hui à travers le documentaire "La mer a des histoires"
    (Samedi 15 à 17h10 sur France 3 Ouest)
    - C'est pas sorcier
    L'émission remonte le temps, direction "les cités englouties d'Egypte". A Alexandrie, les archéologues sous-marins mettent à jour les fabuleux vestiges qui témoignent de la longue histoire qui a uni pour un temps l'Egypte ancienne aux Grecs et aux Romain(Dimanche 16, 10h55)

    France 5 (émissions)

    A l'occasion des journées du patrimoine France 5 diffuse deux documentaires:
    - L'autoroute à remonter le temps
    Documentaire sur les recherches d'archéologues sur lechantier de la futur A19 dans le Loiret.
    (Dimanche 16 à 10h)
    - Avignon, au palais de Clément VI le magnifique
    Un épisode de la série "Palais d'Europe" qui propose de replonger dans l'époque où Avignon fit rayonner les arts et la culture sur l'ensemble de la chrétienté.
    (Lundi 17, 20h40)
    - Les métiers du patrimoineUne présentation des différentes filières accessibles en majorité sur concours
    Sur www.france5.fr/

    Info Patrimoine
     La cathédrale de Perpignan pillée
     Préparez votre week-end du patrimoine
     Mobilisation sur l'avenir du patrimoine culturel
     Fête du "Patrimoine gourmand" en IdF ce week-end
     La Troyes romaine sort de terre
     Propositions à Sarkozy des acteurs du patrimoine
     Deux tapisseries entrent au patrimoine national
     Nouveaux vitraux à la cathédrale de Cologne
     Les USA rendent hommage au soldat La Fayette
     Grèce: le site d'Olympie a eu chaud
     Toute l'info patrimoine 
    http://cultureetloisirs.france2.fr/patrimoine/actu/33719209-fr.php
  • Catégories : La poésie

    A quoi sert la poésie ?

    1b9a94a115de47ff49618ee4ea8cd0b8.jpg
    Telle est l'interrogation centrale d'un court texte qu'Yves Bonnefoy vient de publier

    Un livre qui est aussi un hommage à Paul Celan, immense poète juif de langue allemande, né en Bukovine (aujourd'hui partagée entre l'Ukraine et la Roumanie) et hanté par le génocide dont il réchappa.

    Point de départ de ce court et beau plaidoyer (44 pages) : l'accusation de plagiat dont fut victime l'écrivain, qui s'est suicidé à Paris en 1970 .

    "Un des moments les plus douloureux de la vie de Paul Celan, ce fut quand il se vit diffamé par Claire Goll" écrit Yves Bonnefoy, dans "Ce qui alarma Paul Celan" (édition Galilée). Pourquoi revenir sur ces attaques perpétrées en 1953 et 1960 par la femme d'Yvan Goll, qui accusait Celan d'avoir plagié son mari, également poète ?

    Parce qu'Yves Bonnefoy estime qu'il ne s'agit pas là uniquement d'une calomnie, mais d'une méconnaissance même de la nature de la poésie : "en poésie la question du plagiat ne se pose pas , cette notion n'y garde même aucun sens. Car la poésie, ce ne sont pas des significations que l'on chercherait à communiquer, agréablement, efficacement, quitte pour un auteur à emprunter à quelque autre telle  métaphore ou image qui aiderait à réussir". Le poète vit "l'écriture comme une poussée du dedans aussi continuelle qu'irrésistible et assure au tour qu'elle prend dans le poème quelque chose d'irréductiblement singulier ... Voudrait-il prendre à quelqu'un d'autre que soi, un poète -un vrai poète en son acte de poésie -ne le pourrait donc pas, son emprunt se transformerait sur le champ en signifiant de lui-même".

    Approfondissant sa réflexion -une réflexion qu'il a menée toute sa vie et dont toute son oeuvre témoigne, Yves Bonnefoy donne cette définition : "Et qu'est-ce que la poésie ..., la poésie à son plus profond, sinon la perception du mot dans le vers, ou celle de l'immédiat dans le spectacle du monde". La poésie est "ce qui détruit l'idéologique" et permet d'accéder à la réalité cachée par "l'autorité des concepts" : "Or, cette réalité qui se redécouvre ainsi, c'est le temps vécu, c'est un lieu, c'est la finitude". Et le sens "résulte de la pensée de la finitude".

    Pourquoi des poètes en des temps difficiles ? La réponse d'Yves Bonnefoy résonne magnifiquement. Fondamentalement réconfortante, elle appelle à fuir tout ce qui est "détestation de la vie confiante". 
     
    -> "Ce qui alarma Paul Celan" Yves Bonnefoy (Galilée, 11 euros) 

    -> Pour en savoir (un peu) plus sur Paul Celan (1920-1970), voir sur Wikipedia.  Dans sa collection "Poésie", Gallimard a publié un "Choix de poèmes" (traduction de l'allemand de Jean-Pierre Lefebvre). La poésie d'Yves Bonnefoy est essentiellement éditée au "Mercure de France" (et également en collection "Poésie" chez Gallimard).

    Anne BRIGAUDEAU
    Publié le 14/09 à 10:28

     

    http://cultureetloisirs.france2.fr/livres/actu/34013551-fr.php

  • Catégories : Le patrimoine

    La Troyes romaine sort de terre

    fd514ff756c43d0fad331a9ffa6ecf0c.jpgVue générale des fouilles place de la Libération à Troyes - Loïc de Cargouet - INRAP

    Une fouille de sauvetage a permis d'en apprendre un peu plus sur Augustobona, nom latin de Troyes

    Le site de la cité, aujourd'hui chef-lieu de l'Aube, a été romanisé vers les années 20 de notre ère.

    Les fouilles, menées de 2004 à 2006 avant la construction d'un parking par une équipe de l'Institut de recherches archéologiques préventives, ont permis de mettre à jour des objets exceptionnels comme des tablettes d'écriture.

    L'histoire de la ville
    Avant les Romains, le site d'Augustobona se trouvait sur une zone de marécages souvent envahis par des inondations.

    Après la conquête, cette zone a été viabilisée et assainie. L'urbanisme s'y est notamment développé sous les règnes de Tibère (14-37) et de Claude (41-54). A la fin du IIIe siècle après J.-C., la cité gallo-romaine commence à péricliter.

    Les fouilles
    Les archéologues ont dégagé plus d'une vingtaine de... latrines et de puits cuvelés en bois. Remarquablement conservés grâce à l'humidité permanente du sous-sol, ceux-ci ont notamment livré des déchets alimentaires. Appartenaient à l'alimentation des premiers Troyens (les habitants du chef-lieu de l'Aube, pas de la Tonneau gallo-romain (réutilisé comme cuvelage de puits), Ie siècle av. J.-C., découvert lors de fouilles à Troyes (Philippe Kuchler - INRAP)fameuse ville de l'Iliade et de l'Odyssée...) la coriandre, l'origan et le raisin. Une alimentation riche importée du monde méditerranéen. Les fouilles ont aussi livré des... parasites qui passionnent les spécialistes.

    Parmi les objets retrouvés dans les puits et latrines: un peigne, une boîte en buis, un fuseau en érable, de la vannerie d'osier...

    Un des éléments les plus remarquables: un tonneau d'une capacité
    de quelque 1000 litres, réutilisé comme cuvelage (revêtement d'étanchéité) de puits, ce qui a permis sa parfaite conservation. 
    Fabriqué vers 47 de notre ère dans la région lyonnaise, il devait à l'origine mesurer plus de 1,80 m. Il a probablement servi au transport de vin piqué (ou du vinaigre), utilisé pour préparer... la boisson des militaires. 

    Autres objets exceptionnels mis à jour par les archéologues de l'INRAP: des tablettes utilisés pour la correspondance écrite ou la rédaction de documents officiels. Généralement en buis, ces plaquettes de 10 à 20 cm de long possèdaient une surface évidée dans laquelle on coulait une mince couche de cire teintée. Tablette d'écriture à deux faces en bois, Ier siècle av. J.-C., découverte lors de fouilles à Troyes (photo Inka Potthast & Ralf Riens-Konservierungslabor)Celle-ci permettait d'écrire à l'aide d'un style, sur une surface effaçable et renouvelable à l'infini. On peut voir plusieurs de ces tablettes, souvent doubles, sur des fresques murales de Pompéi.

    Celles trouvées à Troyes sont fabriquées dans du sapin, sans doute au cours de la moitié du premier siècle après J.-C. Certaines faces
    portent des incisions dans le bois évoquant des lignes d'écriture, en cours d'étude. 

    Les 26 pièces troyennes constituent une découverte unique qui évoque une autre trouvaille faite en Ecosse.

    Publié le 13/09 à 08:36
    http://cultureetloisirs.france2.fr/archeologie/33944236-fr.php
  • Catégories : Jeux, Mes textes en prose

    Ma participation au jeu d'Enriqueta

    http://c-estenecrivantqu-ondevient.hautetfort.com/

    le 29 août sur le blog de "L'équipe de choc":

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-11852968.html

    Voici un nouveau jeu d’écriture :
    Aujourd’hui Mercredi 29 Août 2007, en ouvrant ma messagerie, j’y découvre un mail anonyme qui me dit la chose suivante :
    « Bonjour,
    Si tu crois au destin et si tu veux mettre un peu de sel dans ta vie, briser la routine, connecte-toi le Jeudi 13 Septembre 2007 à 21h00 sur le site suivant :
    http://misterio13.over-blog.com
    Et que l’aventure commence… »

    A vous d ‘écrire la suite avec un récit à la première personne du singulier, vous pouvez décrire la situation de départ, puis l’attente jusqu’au 13, et surtout la décision le faire ou non, et si vous vous connectez, que se passe-t-il ?
    Si vous voulez participer merci de vous inscrire ici. Et ce serait gentil de relayer cette information pour qu’il y ait le plus de participants possibles.
    Votre récit devra être publié sur votre blog le Jeudi 13 Septembre à 21h00 si possible. Amusez-vous bien !
    Ne vous précipitez pas sur le lien ci-dessus, il a été inventé pour le jeu (précision faite par Irène suite à vos mails)

    VOICI MA SUITE

    Enfin…. l’aventure….
    J’ai débord cru que c’était un spam comme j’en reçois tant.
    Comme les demandes d’aide venant de Côte d’Ivoire.
    Les annonces de gains fabuleux à la grande loterie irlandaise.
    Les propositions pour agrandir mon penis ou des offres spéciales pour du viagra.
    Bref, j’ai failli mettre directement le message à la poubelle.
    Parce qu’en ce qui concerne « le sel » dans ma vie, j’avais tout ce qu’il me fallait et j’étais bien loin de la routine qu’on me promettais de briser.
    J’étais plutôt dans la situation où j’aurais voulu du calme, de la sérénité.
    Mais….
    Je ne sais quoi …m’a retenue.
    Peut-être que j’ai pensé au déclic dont m’avait parlé une amie ; un déclic qui débloquerait ma situation dans un sens ou un autre.
    Quoique je fasse, quoique je décide, je me retrouvais dans une impasse à la merci de gens malhonnêtes qui avait exploité ma gentillesse. Je ne pouvais ni avancer, ni reculer.
    J’avais tout tenté mais j’étais prise dans une toile d’araignée qui finissait par laisser des fils blancs dans mes cheveux.
    Je passais la moitié de ma vie sur internet pour chercher (et trouver) une solution et n’avais plus le temps de faire grand chose d’autre.
    Alors pourquoi ne pas m’attarder sur ce mail mystérieux. Je n’étais plus à ça près.
    J’avais perdu tant de temps ; plus rien à perdre…
    D’abord, je suis allée sur le site : http://misterio13.over-blog.com
    Mais….
    Il n’y avait rien d’autre que le même mystérieux message contenu dans le mail.
    Idem dans la pièce jointe.
    Alors, énervée, je pensais à nouveau à un canular et je faillis mettre le message à la poubelle mais je mis finalement un drapeau pour le garder dans ma boîte de réception.
    Puis je passais au message suivant, je répondais à certains, j’en jetais d’autre, mettais d’autres drapeaux, signalaient d’autres messages comme des spams.
    Je m’occupais de mes blogs, mon site ; je faisais la tournée des blogs, sites et forums favoris comme tous les jours.
    Comme tous les jours depuis la création de mon premier espace sur internet.
    Des articles intéressants mais les ventes de mes livres stagnaient ; pas de message d’un éditeur qui aurait eu le coup de foudre pour mes écrits ou d’un employeur subjugué par mon CV.
    Bref une journée tristement banale.
    Les tâches ménagères, les courses, les tâches ménagères encore, la préparation du repas solitaire puis à nouveau l’écriture, internet, de la musique, d’autres messages, de la lecture.
    En fin de journée pour se vider la tête, la gym, vélo et musculation.
    Enfin, les retrouvailles avec mon mari, le soleil de ma vie (et réciproquement, je crois) et le double apéritif du mercredi.
    Je demandais à mon mari comment s’était passée sa journée de travail et lui racontais les menus détails de ma journée d’écrivaine au foyer…
    Les infos à la télé, un gentil téléfilm mais surtout des baisers et des caresses. Une belle soirée pour clore une journée malheureusement semblable à toutes les dernières autres.
    Je ne lui ai pas parlé du mystérieux message car je l’avais oublié.
    Nous nous couchâmes et comme d’habitude, je lus mon polar au lit avant de sentir mes yeux se fermer ; là, je fis le même vœu que la veille : qu’il se produise enfin quelque chose dans ma vie.
    Réveil difficile, retour à la réalité ; rien n’avait changé dans la nuit… bien sûr.
    Mon mari partit à son travail et nous espérions tous les deux qu’il allait se passer quelque chose … de positif … si possible mais après avoir tant attendu en vain, nous n’y croyions plus guère.
    Quand j’ouvris ma messagerie électronique ce matin là et les suivants, j’avais parmi mes nouveaux messages, le même mystérieux message avec un compte à rebours.
    J-14
    J-13
    Un week-end en amoureux
    Une autre semaine
    Lundi 3 septembre : J-10
    J-9
    Mercredi 5 septembre : ça faisait une semaine que j’avais reçu pour la première fois le mystérieux message et chaque jour, j’avais failli jeter le message qui prenait de la place dans ma boîte de réception mais je ne fis pas…
    J-8
    J-7
    J-6
    Un autre week-end en amoureux
    Une autre semaine
    J-3
    Mis à part mon amour qui m’apportait pleine satisfaction, les jours passaient sans apporter de récompense à tout le travail que j’accomplissais.
    Toujours le même message dont seul le compte à rebours avait changé
    J-2
    J-1
    Jeudi 13 septembre
    Une journée commence, a priori semblable aux autres
    Ici, c’était le début du ramadan et la rentrée scolaire.
    Je ne savais qu’à 21h, ma vie allait changer bien au-delà de mes espérances.
    Le message du jour me l’annonçait pour 21 h mais je l’oubliais dans le déroulement habituel d’une journée habituelle.
    Mon mari rentra, nous mangeâmes et un peu avant 21h, mon mari alla lire ses messages et moi les miens avant d’éteindre le PC.
    Plusieurs de ses dossiers professionnels en souffrance depuis longtemps avaient évolué de façon plus que significative.
    Comme c’était inespéré, il m’appela pour me le dire ; je le félicitais.
    A mon tour de consulter mes messages.
    Le matin, j’avais fait le tri dans ma boîte de réception et il ne restait plus comme message avec drapeau que le mystérieux message que je n’avais pas réussi à supprimer.
    Je vis l’horloge du PC et je repensais au site à visiter sur lequel il n’y avait que la date et l’heure(21h) mais au même moment, une avalanche de messages arriva dans ma boîte de réception :
    - des prix à des concours d’écriture dont j’attendais les résultats avec pour la première fois de l’argent à la clé
    - une réponse positive d’une maison d’édition que j’avais contacté il y a très longtemps
    - un bond spectaculaire dans les ventes de mes livres
    - un voyage pour les vacances gagné à un concours que j’avais oublié
    etc.
    C’est alors qu’une fusillade dans le film qui passait à la télé me réveilla pendant que les poubelles passaient dans notre rue et que mon mari me disait malicieusement et tendrement : « Tu as bien dormi, ma chérie ? »
    Et moi, ahurie, « Tu as éteint l’ordinateur ? »
    Comme il retournait au film en me disant non, je courus vers le PC mais il n’y avait aucune nouvelle sensationnelle….
    Encore un tour du monde virtuel des blogs et d’internet….

  • Catégories : Des photographies

    Les grands rendez-vous du festival de photojournalisme Visa pour l'Image

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    Écrit par Rédaction   
    04-09-2007
    Visa pour l'image, le festival international du photojournalisme, a lieu à Perpignan du 1 au 16 septembre. Quelques événements à ne pas louper : Colloque Images - Informations - Savoirs. Ce colloque est ouvert à tous et se tiendra les 6 et 7 septembre 2007, de 15h à 17h30, au Palais des Congrès (ouvert à tous). Ce colloque se présente en deux volets : "Crise de la presse ou crise du photojournalisme ?" & "Censures". Participeront à ce colloque, entre autres, ves Michaud, philosophe, créateur de l'Université de tous les savoirs. Patrick Apel Muller, rédacteur en chef de l'Humanité. Paul Moreira, journaliste. Créateur de l'émission de Canal + "90 minutes", auteur du livre "Les nouvelles censures". Lorenzo Virgili, photojournaliste, administrateur de l'Anjrpc Free Lens

     

    Table Ronde Elle : Vendredi 7 septembre à 18 heures - Palais des Congrès - "Vie privée - vie publique : Les politiques peuvent-ils tout montrer ?
    Les journalistes doivent-ils tout dire ? A l'heure de la communication maîtrisée, où se situe dans les médias, la ligne jaune entre le respect du droit à la vie privée des hommes et des femmes publiques et le devoir d'informer ? Quand - et pourquoi - faut-il ou non la transgresser ? Autour de Valérie Toranian, directrice de la rédaction de ELLE, nos invités, journalistes politiques, directeurs de rédactions de grands journaux, témoins et public s'interrogent et débattent sur la question, entre information, censure et auto-censure."

    Plus d'infos :
    http://www.visapourlimage.com/

    [D'après un communiqué de Speak Up]

    http://www.categorynet.com/v2/content/view/49942/690/