Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mini-test anglais
Choisissez la bonne réponse. "introvert" signifie |
1. une personne extravertie |
2. une personne timide et calme |
3 une personne qui dérange |
4. une personne qui aime faire la fête |
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Téléfilm dramatique
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Acteur : Cyrielle Clair, Melissa Djaouzi, Roger Hanin
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Histoire : Un homme d'affaires marseillais, marié, père et grand-père, tombe amoureux d'une jeune fille de 20 ans qui se laisse séduire tout en se refusant.
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Résumé : Leïla Toualbi a 20 ans, travaille à la chaîne dans l'usine de Charles Mathéo. Envoûté par sa beauté, ébranlé par sa fougue, l'homme de pouvoir a tôt fait de perdre ses repères et de baisser les armes malgré lui. Mais, sous ce soleil de plomb, l'orgueil et l'honneur ne font pas bon ménage avec l'amour. Leïla a tôt fait de tourner la tête de Charles, à qui elle demande sans cesse de nouvelles preuves d'amour. Celui-ci, un temps sous sa coupe, finit par se lasser de son petit jeu. Entre la jeune femme et l'homme d'âge mûr, le rapport de force grandit en intensité. Paola, l'épouse de Charles, traverse la tempête avec une dignité impressionnante...
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Critique : Une nouvelle adaptation du roman sulfureux de Pierre Louÿs, avec un Roger Hanin passionné http://www.linternaute.com/television/programme-tv/programme/1136810/la-femme-et-le-pantin/ |
Tragédie, farce, comédie romantique, sketchs, drame slave, vaudeville, commedia dell'arte, festivals... Quels théâtres abritent nos amours ?
Recherche de fusion avec un seul être ou multiplicité des rencontres, relation bourgeoise ou passion destructrice, ne rejouons-nous pas souvent le même scénario notre vie durant ?
S'il nous arrive d'être en haut de l'affiche, nos personnages de l'ombre nous volent parfois la vedette dans cette saga : côté cour, séduction, jolis vers, belles répliques, attentions délicates. Côté jardin, ressentiment, jalousie, manipulation, colère, perversité. Alors, comment trouver le ton juste, comment se montrer authentique ?
Sur le thème "Découvrir la puissance de l'amour vrai " Arnaud RIOU illustrera, à travers mises en situations et exercices, à quel point toutes les facettes du kaléidoscope amoureux sont à notre disposition. Il nous aidera à choisir un mode d'expression en accord avec ce que nous ressentons réellement.
Lundi, au Café de l'amour, le spectacle sera dans la salle !
Comédien, metteur en scène, directeur de théâtre, coach, formateur en entreprise et conférencier, Arnaud RIOU est spécialiste de la communication orale, du comportement et de la relation. Il est l'auteur du livre : "Devenir Acteur de sa vie" paru aux Éditions de l'Homme. A l'issue de l'atelier/conférence, il dédicacera son ouvrage (en vente sur place). Arnaud propose un stage vraiment intéressant, que j'ai testé. Vous pouvez m'appeler pour que je vous en parle.
Cette chronique littéraire de la campagne présidentielle est l'événement de la rentrée éditoriale.
Mon luxe
C’était mon velux
Il agrandissait à volonté
Mes seize mètres carrés
Vers les fenêtres éclairés
Des toits du quartier
Derrière ces fenêtres
Il y avait des âmes
Et ma solitude
Devenait supportable
Et en regardant ces immeubles
Je me disais même
Que j’avais de la chance
De vivre dans cette capitale
Mon luxe
C’était mon velux
Ils se rencontraient tous les jours ou presque. Elle avait quinze ans, lui soixante. Ils ne se parlaient pas. Ils se connaissaient mais elle était timide et lui, la regardait passer, lui dit-il plus tard, droite comme « un i », belle et fière (au bon sens du terme).
Un jour, il lui parla. Elle fut surprise car elle n’avait pas confiance en elle. De quoi parlèrent-ils ? Elle ne s’en souvient pas. Ce qu’elle sait, c’est que ça lui fit du bien. Il s’intéressait à elle et avec lui, elle pouvait être elle-même. Comment leurs rencontres verticales (au bord d’un trottoir) devinrent-elles horizontales (au bord d’un lit) ? Elle ne s’en souvient pas. Toujours est-il que CELA se produisit. CELA. Monstrueux ? Elle avait alors vingt ans, lui soixante-cinq. Quarante ans d’écart, c’est beaucoup. Mais elle était bien. Elle était belle. Il lui disait. Elle se sentait belle. On lui avait dit qu’elle était grosse ; lui disait « gironde », « courbes voluptueuses. » Elle se mit à aimer son corps (trop ?) comme lui l’aimait. C’était nouveau et c’était bien. Il la caressait, la faisait jouir. Jamais on n’avait léché sa chatte ainsi. Ils parlaient aussi ; du plaisir ? ( elle ne s’en souvient plus), d’elle, beaucoup (trop ?) De ses peurs, de ses complexes qui, grâce à lui s’éloignaient. Ils parlaient de peinture (il peignait), de littérature (elle écrivait).
Ils s’écrivaient aussi. Lui, chez lui. Elle, à une boîte postale (il était marié). Ca ajoutait peut-être encore à son excitation mais pas à sa culpabilité. Elle n’était pas coupable. Il y en avait eu d’autres avant elles, beaucoup. Les lettres étaient passionnées, osées comme leurs rencontres. Elle se caressait devant lui et il la regardait. Les méchantes langues diraient qu’il ne pouvait faire que ça à son âge ! A propos de langue, excusez-moi, mais quelle langue ! On aurait dit qu’elle pénétrait jusqu’au fond de son corps, jusqu’à ce que le plaisir, l’éclatement atteigne son cerveau. Cette langue aimait même le sang qui coulait d’elle une fois par mois. Est-ce une expérience isolée ? Ou d’autres gens le font-ils ? Peu lui importait à l’époque. Sachant que la femme est restée longtemps (et l’est encore pour certains) impure pendant ses menstruations. Faire l’amour avec elle était tabou. Alors la lécher, pensez-vous ! Peu importe les autres. Comme c’était bon ! Encore meilleur qu’avant cette période et meilleur qu’après. D’autres (un en fait) ont accepté de le faire … avec réticence. Lui, il le réclamait. Pour l’homme qu’elle aime maintenant, c’est hors de question. Bien sûr, elle n’ira pas voir ailleurs pour autant. Mais ça lui manque….
Il lui parlait des autres, ses autres femmes ; non pas la légitime (ou très rarement) mais les autres : celles qu’il avait aimées ou celles qu’ils aimaient en même temps qu’elle. Mais dans sa tête à elle, c’était abstrait. Une de ces femmes revenait souvent dans leurs conversations. C’était Thérèse. R. lui montrait ses lettres en lui disant qu’elles étaient bien inférieures aux siennes.
Mais un jour, elle rencontra Thérèse. Elle la trouva jolie (sans plus), gironde (un peu comme elle) mais surtout très sensuelle. C’est après cette rencontre qu’il lui parla d’un rendez-vous à trois… coquin. Est-ce qu’elle fut tout de suite réticente cette idée ? Toujours est-il que cette rencontre à trois eut lieu et qu’elle n’y trouva pas son compte. Elle essayât bien de caresser et d’embrasser Thérèse mais son corps, ses seins, l’odeur de sa chatte ne lui plaisait pas. Elle ne lui plaisait pas … physiquement, tout au moins pas assez pour mettre en pratique ses lectures érotiques avec elle. Elle était sympathique, bien sûr mais elle ne supportât pas de la voir embrasser et sucer l’homme avec qui elle passait depuis quelques mois des moments amoureux. En rêve, en fantasme, en lecture, c’était excitant mais la réalité la fit s’enfuir du lit, de la chambre et finalement pleurer. Elle n’était pas aussi libertine qu’eux et surtout pas partageuse. D’ailleurs, elle n’a jamais réussi à mener de front plusieurs (vraies) liaisons. Aimait-elle R. ?
Toujours est-il qu’elle rencontra de jeunes garçons avec lesquels elle eût des liaisons. A chaque fois, elle le « quittait » (mais étaient-ils vraiment ensemble ?) pour lui revenir après.
Mais « l’amour à trois » raté avait tout changé. Elle s’était rendu compte que Thérèse avait autant (sinon plus) de place dans sa vie qu’elle. Elle vivait avec lui des moments qu’il lui refusait : des déjeuners au restaurant, des nuits à l’hôtel et même des voyages. Mais en avait-elle envie ? C’est la matérialisation de Thérèse qui avait fait naître cette envie.
De même qu’elle ne souvient pas de leur première fois, elle a oublié leur dernier rendez-vous et le pourquoi de leur séparation. Elle pense que c’était avant la rencontre avec l’homme qu’elle aime maintenant.
Ce dernier avait du mal à accepter cette relation, même débarrassée des rendez-vous coquins. Est-ce lui qui lui demanda ou voulut-elle tourner la page ? Elle brûla les lettres de R. et le regrette maintenant. Elles étaient si belles, si passionnées et surtout elles lui auraient redonné confiance en elle les jours de doute.
Elle lui écrivit encore quelques temps pour lui donner de ses nouvelles mais ce n’était pas ce qu’il voulait.
Ils se rencontraient encore à l’occasion et prenaient plaisir à parler ensemble. Mais ce n’était plus pareil et quand elle quitta sa ville d’origine, les contacts diminuèrent peu à peu.
Elle revit Thérèse qui était toujours aussi libertine.
Elle a eu souvent envie de lui écrire, pour lui dire tout ce qu’il lui avait apporté : la confiance en elle, l’attention à son corps qu’elle arrive depuis à trouver beau.
Mais il a été malade des yeux. Peut-il encore lire seul ? La boîte postale existe-elle encore ? Sa femme pourrait intercepter la lettre, prévenir sa mère qui salirait cette histoire qui a été longtemps si belle.
J’ai laissé mon cœur à la porte d’une maison
Dans mes bagages d’été
Dans mes souvenirs d’enfance
J’ai oublié d’aimer car c’est plus difficile.
Je t’ai laissé sur le pavé
Car tu m’aimais et moi
J’allais à contre-courant
Pour ne pas voir tes larmes dans le caniveau
Je n’ai rien perdu de tes regards étoilés
Je n’ai rien voulu de ce désespoir
Qui emplissait ton cœur, ton corps
Jusqu’à ton âme qui resplendissait de soleil.
Je pense à toi souvent, sans regrets sans remords
Je n’en suis pas capable
Seuls les mots m’intéressent
Ils partent indifférents rejoindre le ciel.
Poète du mois de juillet 2004
Mon premier poème primé à "La plume d'or des quatre saisons" au printemps 2004 est lisible dans mon recueil, "Paysages" en vente sur Lulu:
Poème remarqué à la Chaîne des poètes 2004 et lisible dans mon recueil de poèmes en vente sur Lulu: lien dans la colonne de droite.
Le masque mortuaire de l'empereur Napoléon Ier exposé au musée des Armées à Paris ne serait pas le bon, le véritable ayant été déposé dans un musée à Londres puis revendu aux enchères en 2004, affirme un historien, Bruno Roy-Henry, dans le journal Libération du 18 août.
D'après lui, un tableau peint par l'Anglais Charles Locke Eastlake en 1815 le prouve: l'empereur y porte une petite cicatrice sur la joue gauche, qui n'apparaît pas sur son masque mortuaire officiel, alors qu'elle est présente sur le masque britannique.
Le masque de son maître d'hôtel ?
L'exemplaire conservé au Invalides pourrait représenter le visage du maître d'hôtel de Napoléon Cipriani Franceschi, selon Libération.
Cette "embrouille de masques et de cicatrice" pourrait relancer la polémique qui agite les cercles napoléoniens, souligne le journal, et étayer la thèse de ceux qui pensent que Napoléon a été empoisonné à Sainte-Hélène et que le cadavre qui a été rapatrié en France en 1840 ne serait pas le sien mais celui de son maître d'hôtel décédé trois ans plus tôt.
En effet, le masque juvénile conservé par la France ressemble plus à Cipriani Franceschi qu'à un Napoléon vieillissant et obèse.
Au ministère de la Défense, gardien du musée des Armées, on ne faisait aucun commentaire à ce sujet samedi.
Ses sujets de prédilection sont alors les divertissements de Montmartre : bars, cafés-concerts, théâtres et cirques, mais aussi les scènes de maisons closes qu’il fréquente assidûment. Il dresse un véritable panorama de ce monde du plaisir et du spectacle – en scène et hors scène – et de ses acteurs : chansonniers, diseuses, comédiens, équilibristes, clowns ou spectateurs clairement identifiés.
Le parti pris de l’exposition est de faire connaître l’œuvre graphique de l’artiste : dessins, lithographies, partitions illustrées, albums et affiches, près de 200 oeuvres sur papier sont exposées.
Quarante-quatre ans après la dernière exposition Toulouse-Lautrec en Bretagne (musée des beaux-arts de Rennes, 5 février-17 mars 1963), l’exposition de Dinan permet de « repenser Lautrec ». Elle révèle le génie multiforme de ce vrai-faux aristocrate passionné par des genres considérés comme peu nobles, tels que le café-concert ou le cirque et qui cherche la reconnaissance « de la rue » et du public.
L’exposition met aussi l’accent sur l’histoire sociale et culturelle d’une époque et entre ainsi en résonance avec les spectacles d’art vivant (spectacles musicaux, café-concert, French Cancan et cirque) programmés à Dinan tout l’été (pour plus d’informations, se reporter à la rubrique http://www.mairie-dinan.com/lautrec-autour-expo.php
Collioure, petit port catalan niché à l'abri d'une crique, à quelques encablures de la frontière espagnole.
Des massifs cévenols aux langueurs méditerranéennes, le Languedoc-Roussillon, à l'histoire riche et tourmentée, s'est toujours imposé comme un pays de traditions. Et comme une muse pour bien des artistes, qui y trouvèrent refuge et... inspiration. De Collioure à Céret, en passant par Perpignan, Pézenas, Sète et Narbonne, partez sur les traces de Matisse, Picasso, Dali, Molière, Brassens ou Trenet. Avec une pause gourmande sur les routes du cassoulet...
Si la Catalogne n'est peut-être pas, n'en déplaise à Dali, le centre du monde, cette région fut bien, au début du siècle dernier, le théâtre de plusieurs révolutions majeures dans l'histoire de l'art. Et le rendez-vous d'artistes issus de l'Europe entière, venus y inventer ou y réinterpréter le fauvisme, le cubisme, le surréalisme... Au cœur du triangle magique Collioure, Céret, Cadaquès ont ainsi séjourné des figures aussi marquantes que Monfreid, Matisse, Derain, Vlaminck, Camoin, Signac, Maillol, Braque, Friesz, Terrus, Picasso, Picabia, Jacob, Dunoyer de Segonzac, ou encore Chagall, Masson, Tzara, Dufy, Soutine, Dali...
L'aventure débute au printemps de 1905. Le 16 mai, au moment où les genêts fleurissent et les chênes-lièges bourgeonnent, Matisse, déjà entiché des couleurs de la Méditerranée, s'installe à Collioure, autant dire au pays de la lumière intense. «Collioure, écrit Paul Soulier, c'est la magie d'un ciel toujours bleu, c'est l'enchantement d'un climat sans hiver [...], cet éblouissement perpétuel qui donne à l'habitant du Nord la sensation d'un monde nouveau.» Matisse convainc Derain de le rejoindre. Installés dès juillet face à la baie, les deux compères peignent le port, les plages, les ciels et les vallons alentour, mais aussi les maisons et les toits de la ville. Et inventent, en à peine deux mois, ce qu'un critique baptisera plus tard le «fauvisme». Un hymne à la couleur, un arc-en-ciel de la pensée.
Collioure
Musée d'Art moderne
route de Port-Vendres, 04-68-82-10-19. Belle exposition Matisse: Traits essentiels, gravures et monotypes, 1906-1952, jusqu'au 7 octobre.
Les Chemins du fauvisme, Espace fauve, quai de l'Amirauté, 04-68-98-07-16. Entrée: 6 €.
Céret
Musée d'art moderne
8, boulevard du Maréchal-Joffre, 04-68-87-97-34. Entrée: 5,50 €. A ne pas manquer: l'exposition Othon Friesz, un fauve baroque, jusqu'au 30 septembre.
Pour plus d'informations: www.sunfrance.com
En débarquant dans ce petit port où les gens du cru pêchent l'anchois le jour, dansent la sardane la nuit et pratiquent la langue catalane plus volontiers que le français, Matisse, en pleine interrogation sur son art, découvre subitement l'importance de Gauguin, mort deux ans plus tôt aux Marquises. Gauguin, qu'il considérait jusqu'ici comme une «curiosité», est la référence de tous les artistes déjà installés dans les environs.
Loin de la morgue parisienne, l'encore jeune Henri, libéré, réalise tout le potentiel spirituel de la couleur. Le temps de l'impressionnisme est passé (ou presque) et, sous le pinceau de Matisse, le sable blond des plages vire bientôt au rouge, la mer aussi devient rouge, et le ciel, vert. Ses toiles se couvrent de grands aplats colorés. Le fauvisme est né. C'est le temps de la sensation reine, de l'inspiration pure. La nature, à partir de cet été-là, est au service de l'artiste et non plus l'inverse. Après Collioure, Matisse peut ainsi affirmer: «Je peins non cette table, mais l'émotion qu'elle suscite en moi.» Ce qui semble une évidence aujourd'hui est une découverte pour l'époque.
Au début des années 1910, la fièvre artistique gagne Céret. Plusieurs artistes n'ayant rien à voir avec le fauvisme y ont déjà pris leurs quartiers. Picasso et Braque s'installent dans cette bourgade où la vie est douce et peu onéreuse. Picasso loue le premier étage d'une vaste demeure bourgeoise, la maison Delcros, et se rend au Grand Café en bleu de chauffe; il y bavarde des nuits entières avec Monfreid et Maillol, mais aussi avec les peintres Terrus et Manolo, le poète Pierre Camo... Même si Céret est bientôt considérée comme «la Mecque du cubisme», il serait exagéré de prétendre que ce mouvement y est né. Mais c'est bien à Céret, en revanche, que le cubisme prendra plusieurs de ses tournants cruciaux. Jojo Pous, le patron des Templiers, à Collioure. Durant l'été de 1911, Picasso et Braque sont proches l'un de l'autre, «comme une cordée en montagne». Après avoir révolutionné, dès 1909, la conception traditionnelle du tableau, les deux hommes déconstruisent, analysent et dispersent sur la toile tous les éléments qui, ensemble, assuraient l'illusion de la profondeur, la cohérence des trois dimensions. Plusieurs de leurs toiles réduisent à quelques signes les personnages, paysages ou objets, qui fusionnent dans ce qui les entoure. Les maîtres cubistes innovent en matière de texture. Picasso commence à exploiter les papiers collés, accentue la géométrisation des formes. Juan Gris, lui, s'adonne aux «mathématiques picturales». Stoppée net par les hostilités de 1914, cette fièvre artistique reprendra après guerre avec, notamment, Soutine, Chagall et, plus tard, Dali... sans que les habitants de la région se doutent que l'histoire de l'art du xxe siècle est en train de s'écrire sous leurs yeux. Il faudra attendre 1950 pour que Pierre Brune et Franck Burty-Haviland créent le musée d'Art moderne de Céret, invitant au passage les artistes qui ont fréquenté la ville à faire don de quelques œuvres. Picasso en offrira 53. Et Matisse laissera 14 dessins. Beaucoup d'autres les imiteront. Conservatrice en chef des musées de Céret et de Collioure, Joséphine Matamoros se félicite que ce lieu repose «à la fois sur des œuvres majeures et sur cet engagement sentimental assez exceptionnel par rapport à un site». Agrandi et rénové en 1993, le musée, riche de milliers d'œuvres, est devenu le rendez-vous obligé de 140 000 visiteurs chaque année. Bonnes adressesCollioure http://www.lexpress.fr/voyage/bonsplans/dossier/vlanguedoc/dossier.asp?ida=459068&p=2 |
Un sociologue néerlandais a établi le palmarès du bonheur dans 95 pays. Le Danemark arrive en tête. Et la France ? Voici les notes de 15 pays heureux, moins heureux, et dans la moyenne.
Dossier L'internaute
Choisissez la bonne réponse. "Exhibition" signifie: |
1. une vente publique d'objets d'art |
2. une exposition d'objets d'art |
3 une collection privée d'objets historique ou d'art |
4. la découverte d'une ancienne ville |
INFO LE FIGARO.FR Subtilisées en février 2007 au domicile parisien d’une petite-fille du peintre, les oeuvres ont été retrouvées mardi par la police. Les malfaiteurs ont été arrêtés.
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Publié le 13/08 à 12:13 |
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Lisardo Lombardia , directeur du Festival interceltique de Lorient, qui s'est achevé
dimanche 12 août avec un concert de Dan ar Braz, s'est félicité de la bonne fréquentation de l'édition 2007. L'événement "a rassemblé, comme l'an dernier, entre 600.000 et 700.000" festivaliers, dont 65.000 pour la seule Grande parade qui réunit presque tous les artistes présents au festival.
"Nous avons enregistré 140.000 entrées payantes contre 120.000" en 2006, a-t-il précisé, estimant que cela avait été "un des meilleurs festivals de ces six ou sept dernières années, (...) aussi bien au niveau artistique qu'économique", a indiqué Lisardo Lombardia.
Baisse des aides de l'Etat
Il a regretté une baisse des aides de l'Etat, particulièrement de la Direction régionale des affaires culturelles de Bretagne qui a "diminué sa subvention de 37.000 euros cette année".
Or, a-t-il souligné, le festival "a eu des surcoûts importants car les secouristes ont quadruplé leurs factures (20.000 euros en 2006 contre 80.000 cette année) et aussi parce que le terrain de football du stade du Moustoir a dû être rendu au foot" samedi soir, obligeant les organisateurs à annuler une Nuit magique (payante).
4.500 artistes venus d'une dizaine de régions ou pays, ont animé ce festival, le plus important de Bretagne, en donnant quelque 300 spectacles.
Le thème de l'édition 2008 sera le Pays de Galles.
L'ancien sélectionneur de l'équipe de France de football a refusé, en 1984, le ministère qui lui était proposé. Une "erreur magistrale".
Plusieurs milliers de mètres carrés des mythiques studios de cinéma Cinecittà de Rome sont partis en fumée
Cet incendie, difficile à circonscrire et toujours en cours, s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi. L'accès à ce complexe de 40 hectares, situé à quelques kilomètres du centre historique de Rome, a été interdit aux journalistes, et aucune flamme ou fumée n'est visible depuis l'entrée principale, a constaté un photographe de l'AFP. |
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Le feu a pris aux alentours de 20H00 GMT, pour une raison encore inexpliquée, sur les lieux de tournage de la super-production anglo-américaine pour la télévision "Rome", qui relate la naissance de l'empire romain. |
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Livres saccagés dans l'abbaye de Lagrasse
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Publié le 10/08 à 12:05 |
http://cultureetloisirs.france2.fr/livres/actu/33156997-fr.php
Des arbres vieux de huit millions d'années, et exceptionnellement bien conservés, ont été découverts dans une mine à ciel ouvert en Hongrie.
Le premier Compact Disc a été produit le 17 août 1982. Plus de 200 milliards d'unités ont été vendus
Publié dans la revue "La porte des poètes" en 2001 et lisible dans mon recueil de poèmes "Paysages" en vente sur Lulu: lien dans la colonne de droite
Trente ans après sa mort et au-delà des nostalgies, Presley reste l'interprète souverain des musiques populaires.