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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1343

  • Catégories : "Carpe diem", Des poèmes

    Pierre Corneille(1606-1684),"Stances à Marquise" (1658)

    Marquise, si mon visage
    A quelques traits un peu vieux,
    Souvenez-vous qu'à mon âge
    Vous ne vaudrez guère mieux.

    Le temps aux plus belles choses
    Se plaît à faire un affront :
    Il saura faner vos roses
    Comme il a ridé mon front.

    Le même cours des planètes
    Règle nos jours et nos nuits :
    On m'a vu ce que vous êtes
    Vous serez ce que je suis.

    Cependant j'ai quelques charmes
    Qui sont assez éclatants
    Pour n'avoir pas trop d'alarmes
    De ces ravages du temps.

    Vous en avez qu'on adore ;
    Mais ceux que vous méprisez
    Pourraient bien durer encore
    Quand ceux-là seront usés.

    Ils pourront sauver la gloire
    Des yeux qui me semblent doux,
    Et dans mille ans faire croire
    Ce qu'il me plaira de vous.

    Chez cette race nouvelle
    Où j'aurai quelque crédit,
    Vous ne passerez pour belle
    Qu'autant que je l'aurai dit.

    Pensez-y, belle Marquise,
    Quoiqu'un grison fasse effroi,
    Il vaut bien qu'on le courtise
    Quand il est fait comme moi.

    Voici la réponse qu'a imaginée Tristan Bernard aux Stances à Marquise de Corneille (reprise par Georges Brassens dans sa mise en musique du poème) :


           Peut-être que je serai vieille,
           Répond Marquise, cependant
           J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
           Et je t'emmerde en attendant.

    http://www.site-magister.com/grouptxt.htm

     

  • Catégories : L'actualité

    Un crocodile tombe du 12ème étage sur un trottoir d'une ville de la Volga

    a9114730d3df64c6e41b1a9345428b76.jpgAFP - Mardi 7 août, 21h24

    MOSCOU (AFP) - Un crocodile a créé la panique dans une ville russe de la région de la Volga en tombant sur un trottoir après avoir fait une chute du 12ème étage de l'immeuble dans lequel il se trouvait puis en se remettant tranquillement sur pattes, ont indiqué mardi les autorités locales.

    L'événement insolite s'est déroulé à Sarov, à environ 500 km à l'est de Moscou, a indiqué une porte-parole de l'antenne locale du ministère des Situations d'urgence citée par l'agence Ria-Novosti.

    "Le crocodile prénommé Khenar, qui vivait déjà depuis 15 ans chez des amoureux des bêtes exotiques, a basculé par la fenêtre ouverture du balcon, est tombé sur le trottoir suscitant la panique des riverains", a indiqué la porte-parole.

    Le crocodile long de un mètre a à peine souffert, malgré sa chute d'un des immeubles les plus hauts de la ville, se cassant simplement une dent, a ajouté la porte-parole. Sous le choc, la bête est restée tranquille et ne s'est attaquée à personne.

    Des sauveteurs sont venus l'attraper avec un lasso, l'ont placé dans un abris pour animaux où quelques heures après ses propriétaires sont venus le chercher pour le ramener chez eux.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070807/tod-russie-animaux-insolite-7f81b96_1.html

  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adolescence, Mes textes primés

    As-tu déjà?

    Primé au Concours Orage-Lagune-Express 2002


    As-tu déjà regardé

    Les nuages dans le ciel ?

    Ils se battent avec le soleil

    Pour ton regard émerveillé.



    Les nuages apaisent

    Ce que le soleil consume

    Là aussi est leur force

    Et aussi leur faiblesse.

    Car on ne sort pas vainqueur

    D’une telle lutte :

    Le soleil vient du cœur

    Et de la raison il se moque.

  • Se perdre dans l'eau

    5753a41d351a50065f8eb2a42fcd27ec.jpgCe poème a été sélectionné pour le concours Communic'art:http://www.communic-art.com/main/r_galerie/galerie_concours2007/poesie1.html

    et se trouve dans mon recueil de poèmes en vente sur Lulu; cf. lien dans ma colonne de droite

    Anecdote: ce poème a été composé après une après-midi passé à la lagune de Oualidia qui se trouve en couverture de mon recueil.

  • Catégories : Blog

    Les galères de Juju chez les journalistes

    Samuel Laurent (lefigaro.fr).
     Publié le 14 août 2007
    Actualisé le 15 août 2007 : 09h15

    Sur son blog, Juju raconte avec humour ses tribulations professionnelles de jeune pigiste à la recherche d’un emploi plus stable dans la presse.

    «Tout journaliste plongé dans un cocktail en ressort alcoolisé et greffé de cartes de visites.» La première phrase de la dernière note publiée sur le blog de Juju donne le ton, quelque peu ironique des aventures de ce jeune journaliste, qui enchaîne les missions et les articles, sans être pour autant embauché dans une rédaction.
    Un pigiste, donc. Qui a décidé de raconter l’envers du décor, l’ambiance des salles de rédaction ou les coulisses de ses reportages. Avec des titres qui sont déjà toute une aventure : «Juju et le frisson dans la nuit» (sur les canulars téléphoniques), «Juju et les pierres voltigeuses» (sur le paranormal), ou encore «Juju dans le bus apocalyptique» (un voyage en autocar). Et des histoires de reportages, pas toujours en rapport, mais souvent drôles.
    «Juju, c’est Mr Hyde»
    «C’est romancé, mais réaliste», raconte l’auteur du blog. Qui se défend d’être «Juju ». «Juju, c’est Mr Hyde. En vrai, je ne suis pas comme ça», précise ce (vrai) jeune pigiste, qui travaille pour plusieurs supports de presse écrite, et a conçu ce site comme un «défouloir».
    Son concept : «raconter mes histoires de piges. Chaque article que j’ai écrit ou presque a donné lieu à une histoire». Son premier travail, dans un quotidien régional, lui a fourni une manne inépuisable. Mais Juju croque aussi des portraits quelque peu cliché des personnages d’une rédaction, comme «Charlie», un archétype de rédacteur en chef, grognon et toujours pressé, ou «monsieur le maire», la «bête noire, le Rastapopoulos» de Juju.
    «En janvier, lorsque j’ai commencé, le blog me servait à m’occuper entre deux piges», explique-t-il. Car la vie d’un pigiste n’est souvent pas simple : il faut en permanence faire le tour des rédactions, proposer des sujets, puis les réaliser, et enfin s’assurer d’être payé. «Je ne comprends pas pourquoi aucun pigiste ne l’ouvre», note l’auteur de «Juju».
    Qui assure avoir «écrit plus de 500 articles en trois ans de piges», pour un salaire moyen de «550 euros par mois». «Le blog me motive, il me permet de ne pas trop déprimer durant les journées sans coups de fil», poursuit ce jeune homme de 26 ans, passionné de cinéma.
    «Avoir fait quelque chose avant 30 ans»
    Il se verrait d’ailleurs bien écrire des scénarios. «Une série sur une rédaction, sur le modèle de certaines sitcoms américaines, ce serait génial», imagine-t-il. Pour «meubler» entre deux aventures de Juju, il s’est lancé dans des séries de photos légendées, où il se moque de la coupe de cheveux de Tom Hanks dans «Da Vinci Code», ou reprend les rumeurs sur le futur «Indiana Jones 4».
    Son prochain objectif ? Sortir un livre regroupant les aventures de Juju le pigiste. Son manuscrit n’a pour l’instant pas trouvé preneur, mais il ne désespère pas : «je veux juste avoir fait quelque chose avant 30 ans».
  • Catégories : L'histoire, Science

    Une hydrographie de grande envergure à Angkor

    a831d402d520322a49de97858ecbcdfd.jpg
    À Angkor, les canaux ont servi à capturer l'eau des rivières et à l'acheminer vers les différentes constructions de la cité et de ses environs.
    Vogel/AP.
    ISABELLE BRISSON.
     Publié le 14 août 2007
    Actualisé le 14 août 2007 : 08h37

    Avec l'aide de la Nasa, des chercheurs ont établi que le système hydrographique de la cité cambodgienne était exceptionnel pour l'époque.

    LA CITÉ d'Angkor a été la capitale de l'Empire khmer entre le IXe et le XVe siècle de notre ère, époque pendant laquelle se sont succédés des pouvoirs à cet endroit. L'analyse du site a été effectuée par une équipe internationale de chercheurs (1), dont Christophe Pottier de l'École française d'Extrême-Orient (Efeo), qui a cartographié minutieusement le site depuis son classement en 1992 par l'Unesco au Patrimoine mondial de l'humanité. L'échelle très précise de la carte qui couvre environ 3 000 km² a pu être établie grâce à l'analyse combinée de cartes traditionnelles, de photographies aériennes, d'images satellitaires d'une résolution de moins d'un mètre, avec les données d'un radar du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à forte résolution embarqué sur avion. Ce travail a permis aux scientifiques de montrer à quel point la riziculture s'est développée à l'époque médiévale et à quel point l'homme a transformé son environnement. Et peut-être que cette transformation de l'environnement a compté parmi les facteurs à la base du déclin du site.
    En effet, la cartographie montre qu'à l'époque médiévale la cité qui entourait le célèbre temple d'Angkor Vat possédait un immense système hydrographique central de plus de 1 000 km². Il était constitué de 4 « barays », des réservoirs artificiels énormes, dont le plus grand faisait 8 km de longueur sur 2 km de largeur avec des digues de 10 mètres de hauteur sur 150 mètres de largeur.
    Un million d'habitants
    Ces réservoirs étaient peut-être destinés à stocker l'eau des pluies en temps de mousson, estiment les auteurs. Il y avait aussi des canaux destinés à capturer l'eau des rivières et à l'acheminer vers les différentes constructions de la cité et de ses environs (certains ont pu estimer que la population dépassait un million de personnes à son apogée) et peut-être aussi vers les rizières alentour. C'est l'hypothèse qu'avait émise dans les années 1950 Bernard-Philippe Groslier de l'Efeo. Cet archéologue avait entrepris de cartographier les lieux sans avoir pu terminer ce travail en raison de l'arrivée des Khmers rouges dans les années 1970.
    Pour Groslier, les ouvrages étaient le résultat d'une volonté royale. Si les auteurs de la présente étude s'accordent avec lui pour estimer que les travaux, étant donné leur taille importante, avaient probablement été décidés au plus haut niveau, ils n'en déclarent pas moins que cela reste à démontrer.
    (1) « Pnas », 13 août 2007
  • Ecrire

     

     

    b1d252a2a1ab6645e1daaf4f467e296f.jpgUn poème-credo, écrit en 2002 et primé au concours Orage-Lagune-Express 2002.

    Un rectificatif pour la 4 e strophe: j'aimerais quand même un jour (très vite) gagner quelques euros avec mes poèmes.

    Alors avis aux éditeurs!

    http://millyworld.hautetfort.com/archive/2006/06/06/aaaaaa.html et dans mon recueil de poèmes "Paysages" en vente sur Lulu: lien dans la colonne de droite.
  • Catégories : "Carpe diem"

    Le discours du "carpe diem"

    Hérité de la tradition antique (les mots carpe diem, carpe horam - c'est-à-dire : "cueille le jour, cueille l'heure" - nous viennent du poète latin Horace), ce "thème" est ancré surtout dans la pensée épicurienne. Détaché du passé à l'égard duquel il ne sait éprouver que de la gratitude, confiant dans l'avenir qu'il a su priver de la vaine espérance, le sage est décidé à vivre au présent. Non pour y assouvir un appétit de plaisirs, mais pour atteindre la sérénité de la vertu. Pourtant ce qui pourrait donner lieu à une célébration de la vie immédiate devient dès le XVI° siècle prétexte à une leçon morale : l'évocation de l'élan vital manifesté par la nature entière, élan que la jeune femme aimée, insensible à la parole poétique, a le tort de ne pas vouloir partager, s'accompagne d'une méditation sur la mort et les ravages du temps. Que devient dès lors le discours amoureux ?

    http://www.site-magister.com/grouptxt.htm

  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adolescence, Mes textes primés

    L'hiver est là.

    Primé aux Jeux Floraux de Montferrier 2001

    L'hiver est là.



    L’hiver est là et les fleurs
    Dorment derrière leurs vitres épaisses
    Des yeux s’ouvrent et se promènent
    Pourquoi tant de mots
    Alors qu’un seul suffit.

    N’y a t-il que les mains
    Qui savent ce qu’elles
    Doivent faire et des lèvres moqueuses
    Font plus mal qu’un adieu.

    L’hiver est là et pourtant
    Rien n’est triste pour les fleurs qui rient
    Et la prison inspire parfois
    Celui qui craint le mot fin.
    N’y a-t-il que les bruits
    Qui font peur aux oiseaux

    N’y a-t-il que l’amour
    Pour faire autant pleurer
    Dis-moi vite que j’arrête
    De penser à toi et à tes yeux

  • Catégories : Livre

    Dix livres pour l'été !

    186615e4bd232f9ed640f0bad75ea99e.jpg
    Plus indispensable que la crème solaire dans votre sac de plage : le roman estival !

    En voici une dizaine à à glisser dans votre valise pour ensoleiller définitivement vos congés. Et voyager, sans quitter votre parasol, des bruines normandes de Bayeux à la Bolivie de Che Guevara, du Los Angeles contemporain à l'Italie du XVIIIème siècle et d'un Paris de cauchemar aux paillettes de la Croisette.

    Anne Brigaudeau,Pierre Magnan,Xavier Richard
    Publié le 11/08 à 09:18
    "Intrigue à l'anglaise" Adrien Goetz
    Des Vikings aux Windsor, la tapisserie de Bayeux comme on ne vous l'a jamais racontée
    "Et quand viendra la fin du voyage" Desforges
    Les aventures de la belle Léa au pays de Che Guevara...
    "Echo Park" Michael Connelly
    Le retour du légendaire Harry Bosch
    "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery
    Un succès mérité pour un chef d'oeuvre enchanteur
    'Le conseil des troubles" Frédéric Fajardie
    Un vrai roman de cape et d'épée !
    "1981" d'Erik Emptaz
    Roman ironique et charmant sur un autre état de grâce, il y a un quart de siècle
    "La femme du Ve" Douglas Kennedy
    Les masques sociaux tombent, dans un Paris de cauchemar
    "Le festival de Cannes" Frédéric Mitterrand
    Stars et paillettes, souvenirs et sentiments : la magie Frédéric Mitterrand opère toujours
    "La malédiction d'Edgar" Marc Dugain
    La vie de celui qui dirigea le FBI pendant un demi-siècle, le très parano et manipulateur Hoover
    "L'amant du volcan" Susan Sontag

    Un aristocrate britannique plongé dans l'ébullition napolitaine, à la fin du XVIIIème siècle

    http://cultureetloisirs.france2.fr/livres/dossiers/31400426-fr.php

  • Soleil

    Soleil d’automne pleure doucement

    Sur la plaine endormie et sans espoir

    Qui s’étire toujours longuement

    Et connaît toujours des déboires

     

    Le dialogue s’engage sans tarder

    Entre l’amour et la tristesse infinie

    Tristesse d’une terre assassinée

    Par tant de haine et tant d’ennui

     

    Sais-tu que la mer s’est couchée un matin

    Et ne s’est pas réveillée, sais-tu

    Qu’il n’y aura plus de lendemain

    Pour tous ceux qui s’y baignaient nus.

     

    Ceux qui la connaissaient bien

    N’ont pas compris, ni comment

    Ni pourquoi elle a quitté le chemin

    Tout tracé de la vie et des enfants

     

    La plaine découragée, crie de rage

    Et s’enfuie loin du soleil

    Qui ne peut lui expliquer les mirages

    D’un monde désormais sans merveilles.

     

     

     

     

    Ce poème a été selectionné pour le concours Communic'art 2007:

    http://www.communic-art.com/main/r_galerie/galerie_concours2007/poesie1.html

  • Paysages

     

     

     

     

     

    871afcb0ba5130430d83035927541a54.jpgCe poème a été selectionné pour le concours Communic'art 2007 et se trouve dans mon recueil de poèmes "Paysages" en vente sur Lulu (cf. lien dans la colonne de droite)

     

    http://www.communic-art.com/main/r_galerie/galerie_concours2007/poesie1.html

  • Catégories : "Carpe diem", Des poèmes

    Ronsard, Sonnets pour Hélène (1578)

    Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
    Assise auprès du feu, dévidant et filant,
    Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
    "Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle !"

    Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
    Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
    Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant,
    Bénissant votre nom de louange immortelle.

    Je serai sous la terre, et, fantôme sans os,
    Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
    Vous serez au foyer une vieille accroupie,

    Regrettant mon amour et votre fier dédain.
    Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
    Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie
    .

    http://www.site-magister.com/grouptxt.htm

  • Catégories : "Carpe diem", Des poèmes

    Raymond Queneau (1903-1976),L'instant fatal (1948), "Si tu t'imagines"

    Si tu t'imagines
    si tu t'imagines
    fillette fillette
    si tu t'imagines
    xa va xa va xa
    va durer toujours
    la saison des za
    la saison des za
    saison des amours
    ce que tu te goures
    fillette fillette
    ce que tu te goures

    Si tu crois petite
    si tu crois ah ah
    que ton teint de rose
    ta taille de guêpe
    tes mignons biceps
    tes ongles d'émail
    ta cuisse de nymphe
    et ton pied léger
    si tu crois petite
    xa va xa va xa va
    va durer toujours
    ce que tu te goures
    fillette fillette
    ce que tu te goures

    les beaux jours s'en vont
    les beaux jours de fête
    soleils et planètes
    tournent tous en rond
    mais toi ma petite
    tu marches tout droit
    vers sque tu vois pas
    très sournois s'approchent
    la ride véloce
    la pesante graisse
    le menton triplé
    le muscle avachi
    allons cueille cueille
    les roses les roses
    roses de la vie
    et que leurs pétales
    soient la mer étale
    de tous les bonheurs
    allons cueille cueille
    si tu le fais pas
    ce que tu te goures
    fillette fillette
    ce que tu te goures.

    http://www.site-magister.com/grouptxt.htm

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Un agréable courrier!!!!....

    70a6cf740d5bed8c41825f6ecf6ebc48.jpgParti de France le 26 juillet, le recueil d'Elisabeth est arrivé ce midi au Maroc.

    Ce recueil qu'elle a conçu de A à Z est très agréable à regarder.

    La petite dédicace qui réchauffe le coeur.

    Et enfin ses poèmes que j'ai lu (ou relu) d'une traite mais que je vais lire et relire.

    Merci Elisabeth.

    Mes contactez-la et commandez son recueil:lencrebleue@laposte.net

    Allez voir aussi ses blogs:

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/

    http://assistante.votrecv.com/

     

  • Catégories : Des lieux, L'actualité, La cuisine

    Fête de l'escargot à Digoin: le record de 100.000 escargots dégustés battu

    aa70c35d26cf001d1dc2ca2888c254e7.jpgMÂCON (AFP) - Le record de l'an dernier a été battu ce week-end à Digoin (Saône-et-Loire), où 8.400 douzaines, soit 100.800 escargots de Bourgogne, ont été engloutis au cours de la 18e fête de l'escargot qui se terminait lundi soir, a-t-on appris auprès des organisateurs.

    Selon Jacky Pommier, président du comité d'organisation, "tous les records ont été battus, malgré la pluie", qui s'est abattue lundi après-midi.

    "Nous avons eu plus de monde que l'année dernière avec de nombreux vacanciers originaires de toute la France, et des étrangers également", a-t-il ajouté.

    Selon lui, 500 kg de beurre, 55 kg de persil et 33 kg d'ail ont été nécessaires pour la préparation, selon la recette "traditionnelle", de cette variété d'escargots.

    Les animaux servis pendant ces trois jours de fête, portant le label Escargots de Bourgogne, avaient été fournis par la société SA Grandjean, basée à Replonges (Ain), qui les fait venir de Pologne, où ils sont élevés.

    "De nombreux amateurs dégustent entre cinq et sept douzaines d'escargots au cours du même repas", a souligné M. Pommier.

    Cette manifestation, l'une des plus importantes du genre en France, attire chaque année des milliers de visiteurs. L'an dernier, plus de 8.000 douzaines d'escargots - 96.000 gastéropodes - avaient été dégustés par plus de 10.000 visiteurs.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070806/tod-gastronomie-escargots-insolite-7f81b96_2.html

  • Catégories : L'histoire

    "Erectus" et "habilis" auraient vécu ensemble

    393456781b30b805723815ff0585c3df.jpg

    Le crâne fossile d'Homo erectus.
    AP Photo/Karel Prinsloo.

    ISABELLE BRISSON. Publié le 11 août 2007Actualisé le 11 août 2007 : 22h04


    Les deux espèces ne descendraient pas l'une de l'autre, mais auraient cohabité en Afrique de l'Est il y a 1,5 million d'années.


    LES SCIENTIFIQUES disposent de peu de fossiles de pré-humains entre 2 et 3 millions d'années avant notre ère et en possèdent quelques-uns plus anciens dont l'aîné se nomme Toumaï et a environ 7 millions d'années. Mis au jour en 2000 par des Kényans qui viennent d'en revendiquer la découverte, deux fossiles ont été étudiés par une équipe de chercheurs dirigée par Fred Spoor de l'University College de Londres *, avec notamment Meave et Louise Leakey, belle-fille et petite-fille de Louis Leakey, codécouvreur de l'espèce Homo habilis (l'homme habile) en 1964. Il s'agit du plus petit crâne de l'espèce Homo erectus (l'homme érigé) jamais mis au jour sur les bords du lac Turkana au Kenya (Afrique de l'Est) et des plus récents fragments de mâchoire de l'espèce Homo habilis. Les fossiles qui ont été datés à 1,55 million d'année pour erectus et à 1,44 million pour habilis montrent que ces deux espèces ont vécu côte à côte dans cette région du monde pendant environ un demi-million d'années. Les chercheurs pensaient auparavant que les deux espèces avaient évolué l'une après l'autre (habilis serait apparu autour de 2,5 millions d'années, précédant erectus qui serait venu autour de 1,8 million d'années). Ainsi, la présente étude montre bien que l'un ne descend pas de l'autre.


    « Cette intéressante découverte remet en question l'origine du genre Homo en Afrique de l'Est, estime Pascal Picq, du Collège de France. Entre 2 millions et 1,5 million d'années, il aurait pu apparaître plus ou moins rapidement ailleurs en Afrique ou, peut-être, en Eurasie comme l'indiquent les fossiles de Dmanisi en Géorgie (datant de 1,8 million d'années, NDLR). »


    Niches écologiques différentes


    Le crâne d'erectus, qui est plus petit que ceux que l'on connaît de cette espèce, appartenait sans doute à une femelle. Preuve que l'espèce présentait un grand dimorphisme sexuel, le mâle étant plus grand que la femelle à la façon des gorilles modernes alors que, chez les humains actuels, la différence entre les deux sexes est moindre. On peut donc penser que ces hommes n'étaient pas semblables à nous. Par ailleurs, pour les auteurs, les deux espèces doivent s'être développées à partir d'un ancêtre commun ayant vécu entre 2 et 3 millions d'années. Elles fabriquaient vraisemblablement des outils, mais probablement qu'erectus, plus grand et plus mobile qu'habilis, était un chasseur actif tandis que l'autre recherchait des petites proies. Et c'est parce qu'elles sont toujours restées séparées que ces deux espèces ont occupé des niches écologiques différentes à la manière des gorilles et des chimpanzés modernes, évitant ainsi une concurrence directe.


    Les dents et les mâchoires moins puissantes d'erectus correspondent à un régime alimentaire incluant de la viande, des graisses animales et autres aliments tendres, contrairement à habilis adapté à une nourriture plus dure d'origine végétale comme les noix et les tubercules, sans oublier de la viande obtenue par charognage.


    * Science, 9 août 2007.

    http://www.lefigaro.fr/sciences/20070811.FIG000000603_erectus_et_habilis_auraient_vecu_ensemble.html