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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1327

  • Catégories : Jeux

    Les moments de 2007-2

    Quel est le moment de 2007 (la réponse peut être au pluriel...)
    1)        le plus doux ?
    Un de ceux passés avec mon mari ; impossible de choisir lequel  
    2)        le plus drôle
    Ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué cette année sauf quand on se dit qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer
     
    3) le plus gourmand ?
    Les repas au resto indien
    4) le plus triste ?
    La mort de ma grand-mère
    5) le plus décisif ?
    Celui où on a décidé de rester au Maroc malgré les difficultés
    6) le plus chantant ?
    Un de ceux où j’ai mis mes vieux 45 tours
    7) le plus dansant ?
    La soirée de la fête des femmes  
    8) le plus familial ?
    Sauf à considérer que mon mari est ma famille(en fait, je le pense), il n’y en a pas eu sauf les coups de téléphone    
    9) le plus amical ? Je ne suis pas douée pour l’amitié…  
    10) le plus amoureux ?
    Un de ceux passés avec mon mari  
    11) le plus sportif ?
    Un de mes cours d’abdos ou de step où je me défonce bien
    12) le plus fou ?
    Celui où on m’a proposé un travail qu’on aurait dû proposer à mon mari
    13) le plus sensuel ?
    Un de ceux avec mon mari
    14) le plus surprenant ?
    Celui où on m’a proposé un travail qu’on aurait dû proposer à mon mari
    15) le plus stressant / angoissant ?
    L’arrêt du tabac dans une année stressante
    16) le plus désespérant ?
    Se résoudre à quitter le Maroc
    17) le plus anodin ?
    Difficile de se souvenir d’un moment anodin ; disons devant certaines émissions de télé   18) le plus émouvant ? Un des coups de téléphone de mon beau-père
    19) le plus créatif ?
    Une année catastrophique mais très créative mais disons mes premiers essais de textes érotiques
    20) le plus poétique ?
    Un de ceux passés avec mon mari  
    21) la plus belle découverte ? Une de celles faites en lisant    
    Et pour regarder un peu l'avenir, quelles sont vos espérances pour 2008 ?

    Sortir la tête de l’eau, voir le bout du tunnel au choix….

    2008 approche à grand pas, c'est donc l'heure des bilans ! 
    Cette année, plutôt que de jouer à "j'ai fait / j'ai pas fait" et prendre des résolutions, je vous propose (j'ai développé une idée que Kimelia a gentiment proposé sur le blog des équipières et que Cassandrali avait ausi) un questionnaire pour prendre le temps de se retourner. Ce n'est pas forcément très facile mais ça rappelle que le temps, ce n'est pas q'une succession d'actions (ou de non-actions) mais surtout une succession de moments vécus...
    Voici les questions que je vous propose (elles peuvent être sautées, changées, crées) et si vous trouvez que c'est encore un peu tôt pour les bilans puisque ce n'est même pas encore Noël, pas de problème ! (je ne serai pas dispo entre Noël et le 1er janvier donc je vous le propose dés maintenant).
    (je ne promets pas de pouvoir relayer les participations de chacun.. mettez un commentaire ici pour qu'on vienne découvrir votre bilan)

    Quel est le moment de 2007 (la réponse peut être au pluriel...)

    Captain Lili(http://captainelili.blogs.psychologies.com/) sur le blog des Equipières:http://lequipedechoc.over-blog.com/article-14623870-6.html#anchorComment

  • Catégories : Mes poèmes

    2007

    2007 I.Cette année a été un désastre Une offrande aux pires Cauchemars et un sacrifice De rêves ; peu de lumière Un enfer sur terre Avec des brûlures De folie, des insultes. Difficile de faire Perdurer le poème De chercher les rimes De s’envoler avec des semelles Plombées de problèmes Qui font s’effondrer de fatigue Et se relever par habitude. Se noyer sous la violence Des outrages ; Déchiqueter les pages De paix, exploser de colère S’emmurer dans sa rage. Des coups de haine Qui marquent La profondeur de l’âme ; Des coups de sang Eclatant comme des bombes Un matin tranquille. Tarir l’eau de ses larmes, Se consumer d’un feu intime. Le cercueil d’une grand-mère. Le poison de l’indifférence, Le trou noir du silence. II. Cette année a été un voyage Comme le paroxysme De l’errance poétique. Malgré le jeu de massacre Notre âme amoureuse Est sorti intacte. Pas de cadavre Sinon exquis de poèmes Ecrits en catastrophe. En sortant de la brume D’un air sentant la poudre Des maux de crâne A apprendre à survivre, A refuser d’être victime. Vaincre le vertige, S’isoler du vacarme D’une circulation barbare. Laisser l’animal qui sommeille En nous, sortir ses griffes Pour arracher la tumeur maligne De l’angoisse Qui menace De dévaster l’édifice De notre couple. Déjouer le piège Meurtrier des atteintes A la dignité, l’ultime Cruauté des chantages. Implorer la grâce Et garder la tâche Pour l’éternité De leur sourire Carnassier, mais de charogne Pour corbeau, émerge Un survivant ultime De la destruction aveugle. Le 27/12/2007 Pour finir l'année, et commencer la suivante, Ecriture Ludique vous propose un type d'exercice que vous appréciez particulièrement : les mots imposés. Mais pour cet exercice, le 28ème, ce n'est plus une liste qui vous est proposée, mais deux ! désastre, folie, perdurer, chercher, s'envoler, s'effondrer, se relever, se noyer, offrande, sacrifice, déchiqueter, coups, exploser, profondeur, sang, eau, lumière, feu, terre, cercueil, emmurer, poison, noir, éclatant, brûlures (Madam'Aga) humain, paroxysme, massacre, animal, tumeur, dévaster, âme, corbeau, cadavre, survivant, catastrophe, brume, poudre, crâne, survivre, meurtrier, cruauté, implorer, victime, destruction, barbare, éternité, vertige, vacarme, carnassier (indéfini) comme d'habitude, il est demandé d'utiliser au moins 15 mots sur les 25 que compte la / les liste(s) sur la/lesquelle(s) vous souhaitez écrire, selon une des propositions suivantes : a) écrire un texte sur la première liste b) écrire un texte sur la deuxième liste c) écrire un texte en deux parties distinctes, se suivant vraiment mais pouvant être éventuellement lues indépendamment, chaque partie utilisant une des deux listes, le texte complet utilisant les deux. d) écrire deux "versions" de la même histoire (deux points de vues, deux personnages différents qui racontent, etc.), chaque version utilisant une des listes. Bonne écriture... et bonnes fêtes de fin d'année : -) http://www.ecritureludique.net/

  • Catégories : La littérature

    Les cafés littéraires du Centre Charles Péguy - Orléans (45) - 10 janvier 2008

    Le Centre Charles Peguy propose :
    "Maurice Genevoix, promenades gourmandes", par Anne-Marie Royer-Pantin, le jeudi 10 janvier 2008, à 18h30 précises.

    A cette occasion, A.M. Royer-Pantin présentera et dédicacera ses livres "Célébration du coing", Célébration de la noix" et " La rose et le ...

    [  Lire la suite ]

    http://www.litterature-lieux.com/

    d6a6b68812cf46356d5899ff973d25b3.jpg
  • Catégories : La littérature

    "Une passion dans le désert. De Balzac à Jouve" - exposition à la Maison de Balzac - Paris 16e - du 4 octobre 2007 au 6 janvier 2008

    9ca01bb52db6885455d7540ffdc4d3af.jpga5e97dec58a7e817509bd5bce75c8243.jpgLa Maison de Balzac présente la rencontre de Paul Jouve, le plus grand artiste animalier du XXe siècle, avec "Une passion dans le désert", sulfureuse nouvelle de Balzac. Narrant les amours d'un soldat de l'armée napoléonienne et d'une panthère dans le désert d'Egypte, ce récit n'a reçu aucune illust...

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    http://www.litterature-lieux.com/

  • Catégories : La littérature

    Performance poétique n° 1 chez Jules Verne à Amiens (80) - 9 janvier 2008

    120adedf0790eabd532235e076fe6b5c.jpg Pierre Garnier, inventeur de la poésie spatiale, inaugure l'exposition de son manuscrit de 128 poèmes : "Voyages extraordinaires (poésie spatiale), hommage à Jules Verne", avec de nombreux amis poètes venus parfois de loin, le 9 janvier 2008, de 18h30 à 22h30.

    Pierre Garnier soufflera ses 80 ...

    [  Lire la suite ]

    sur:http://www.litterature-lieux.com/

  • Catégories : Mes textes en prose

    Petite laine

    Pour se protéger  le corps du froid du dehors bien-sûr mais aussi pour se prémunir l’âme des coups de haine dans les couloirs de la vie sociale, de l’indifférence glaciale de sa famille, des petites phrases assassines des faux amis, des injures de presque inconnus, des silences gênés face au déballage (pourtant demandé) de nos problèmes, de la bêtise de la circulation urbaine. Pour se protéger de l’humidité des marées de soucis, des tempêtes de sable mélancolique.

    Il faut se tricoter maille  après maille sans en perdre un fil une petite laine avec ses rêves d’enfance réalisés ou irréalisables, les lectures faites ou tant à faire, les paysages qu’on a aimés et qu’on revoit en rêve comme si on y était  et tous ses lieux à voir, à visiter ; les connaissances qui font la tête bien faite et l’envie toujours de se lever le matin pour en apprendre plus, la curiosité saine.

    Il faut se tisser un paletot, un gilet d ‘érotisme et de sensualité contre la routine du quotidien, une couverture de pétillant champenois avec des bulles de plaisir, des bouffées de blondes. sans l’addiction, des foies gras et des marches toniques, des pommes croquées et des clémentines acidulées.

    Une petite laine avec le chant des oiseaux le matin au réveil, tes bras qui  bercent mes soirs et mes matins, ses disques préférées qu’on écoute en braillant ou qu’on savoure en silence.

     

    Le 27/12/2007

     

    Semaine du 24 au 30 décembre 2007

    Laissons gambader le sacré lutin et revenons à nos moutons... Le thème de la semaine est :

    Petite laine

    Pas d'autre contrainte sur le dos mais n'oubliez pas : vos textes doivent nous parvenir en fichier joint par mail avant le Dimanche 30 décembre minuit (heure de Paris).

    Et en attendant, ne prenez pas froid !

    Bonne semaine à vous et joyeuses fêtes de Noël.

    http://www.impromptus.fr/dotclear/
  • Catégories : Nerval Gérard de

    Bulletin numéro 3 de "Présence de Nerval"

    27 décembre 2007

    Bulletin n°3

    - Cette année 2007 a été pour notre association Présence de Nerval
    l’occasion d’inaugurer le 10 février  la bibliothèque nervalienne,
    évènement qui s’est déroulé en présence de Monsieur Jean-Pierre Babelon, membre
    de l’Institut ainsi que de Messieurs Jacques Bony et Eric Buffeteau.
    Ce sont 150 personnes qui ont pu découvrir cette bibliothèque située
    dans une tourelle du château d’Ermenonville propriété du Groupe Savry.
    (voir a page bibliothèque sur le site Présence de Nerval).

    - Des conférences ont été tenues durant l’année ainsi que des
    promenades « Sur les pas de Nerval ».
    - Les membres actifs du conseil d’administration se sont réunis à
    plusieurs reprises pour élaborer un projet de manifestations dans le cadre
    du bicentenaire de la naissance de Gérard de Nerval en 2008.
    Sans rentrer dans le détail de la programmation de ces manifestations
    nous pouvons néanmoins vous révéler une partie du contenu de ces
    journées :

    -En juin au parc Jean-Jacques Rousseau d’Ermenonville se déroulera une
    journée intitulée « Sur les pas de Gérard de Nerval ». Il sera proposé
    au public la représentation de « Corilla », différentes scènes
    nervaliennes vivantes imaginées d’après Sylvie, la musique, la danse et des
    textes seront aussi à l’honneur dans divers lieux du parc.
    -Nous proposerons aussi « Un jour d’Octobre avec Gérard de Nerval… » le
    26 octobre au programme : visites guidées de lieux nervaliens dont
    certains jusqu’ici fermés au public. L’après-midi dans la grande salle du
    château d’Ermenonville : « Trois portraits de Gérard de Nerval »,
    conférence donnée par trois éminents universitaires nervaliens.
    Représentation de la pièce Corilla puis « Poèmes et musiques » : textes
    lus par un comédien de renom.
    Nous ne manquerons pas de vous informer du détail de ces deux journées
    qui seront consacrées entièrement au poète.

    -Henri Bonnet donnera une conférence sur Gérard de Nerval le 15 janvier
    2008 à 14h30 au cinéma Eden 43, avenue Alsace Loraine (à côté de la
    préfecture) à Bourg en Bresse.
    (information communiquée par Henri Charvenet)

  • Catégories : La littérature

    La folie Lovecraft

    Arts. En Suisse, le musée européen de la Science-Fiction célèbre les 70 ans de la mort de l’écrivain américain en conviant une centaine de dessinateurs à s’inspirer du «Livre de raison», son carnet de cauchemars.
    Envoyée spéciale à Yverdon-les-Bains (Suisse) Frédérique Roussel
    QUOTIDIEN : jeudi 27 décembre 2007
    L’expo qui rend fou, H. P. Lovecraft et le Livre de raison Maison d’Ailleurs à Yverdon-les-Bains (Suisse). Mer.-ven. 14h-18h, sam. et dim. 12h-18h. Jusqu’au 6 avril. Rens.: (00 41) 24 425 64 38 ou www.ailleurs.ch
          

    Au commencement, un petit carnet de notes. A l’intérieur, Howard Phillips Lovecraft griffonnait des idées, des rêves, des citations, «dont le but est de permettre l’envol de l’imagination et du souvenir». Rien de bien exceptionnel pour un écrivain, avide de détails quotidiens susceptibles de nourrir une narration. Ecrites de 1919 à 1934, les courtes phrases de l’auteur de Providence (Rhode Island) apparaissent comme l’essence de sa pensée. Lovecraft arrive à y évoquer, cliniquement, des horreurs indicibles, des monstres tapis dans l’obscurité, des cités sous-marines ou des rêves se confondant avec le réel.

    Sur le même sujet

    Vision. Lovecraft pensait que nous vivons dans l’illusion et que des choses se cachent à la périphérie de la vision. Exemples tirés du fameux carnet, intitulé le Livre de raison (The Commonplace Book) : «Une chose vivante, informe, constitue le cœur d’un vieux bâtiment» ou «Rôder la nuit autour d’un étrange château sans lumières, au milieu d’un décor surprenant». Ces notes lancinantes ont parfois servi à bâtir des fictions à faire se dresser les cheveux sur la tête (1).

    L’idée de mettre ce «pense-bête» au cœur d’une exposition est venue du dessinateur-humoriste suisse Mix & Remix. A 47 ans, il a découvert l’univers de Lovecraft après avoir lu la monographie de Michel Houellebecq. Il a alors entendu évoquer le petit Livre de raison. Pourquoi ne pas donner ces 222 suggestions brutes à des illustrateurs ? Mix & Remix lui-même a croqué une cinquantaine de dessins en un temps record. Tout ne l’a pas inspiré. «Vous avez ce petit détonateur qui fait que vous avez envie de dessiner une image ou pas», explique-t-il à l’émission Sonar de la radio suisse romande Espace 2. Certaines phrases ont parlé à tout le monde, d’autres sont restées dans les limbes.

    Tentacules. Une centaine d’illustrateurs, de dessinateurs de bande dessinée, d’albums pour enfants se sont prêtés au jeu. Au total, près de 500 œuvres inédites fêtent à leur manière le 70e anniversaire de la mort de H.P. Lovecraft (1890-1937). «C’est l’expo qui rend fou… les organisateurs», s’amuse Patrick Gyger, directeur de la Maison d’Ailleurs, musée de la Science-Fiction, de l’Utopie et des Voyages extraordinaires (lire page suivante). La production ne montre pas que des tentacules sur le point d’étrangler un pauvre humain, mais aussi des collages humoristiques, des visions burlesques ou poétiques. «L’expo qui rend fou» permet de revisiter la légende avec une multitude de points de vue. «Ce n’est pas une exposition sur Lovecraft, mais une exposition lovecraftienne», estime Patrick Gyger. Ainsi d’Albertine, illustratrice pour enfants, qu’a inspirée en bleu et rose la sinistre pensée qui dit : «Sensation de noyade. Sous la mer - villes, navires, âmes de morts. La noyade est une mort horrible.» Caza imagine «l’Intrigue du Dr Eden Spencer» avec une main de monstre sur le point de sonner à la porte dudit docteur. Tom Tirabosco voit dans «Un bruit hideux dans l’obscurité» un monstre qui boit à la paille le cerveau d’un chat, sous les yeux d’un sympathique canard, sa mascotte. Un homme de dos en marcel regarde par une fenêtre et se demande : «Où est passée ma bagnole ?» L’œuvre signée Antoine Guex accompagne en réalité la pensée lovecraftienne, «Quelqu’un regarde par la fenêtre et se rend compte que la ville et le monde au-dehors sont désormais sombres et morts».Nyarlatote

    Lignée. L’exposition propose également de courts textes fictifs rédigés par des écrivains, comme les Américains Terry Bisson, James Morrow ou Norman Spinrad, le Britannique Christopher Priest ou le Belge Jacques Finné.

    Loin d’être un panégyrique à un mort qui hante encore, l’exposition d’Yverdon a donné du matériau lovecraftien à remoudre. Après sa mort, il a été vite adapté aux Etats-Unis par des magazines d’horreur. Dans cette lignée, un hors-série de Métal Hurlant sera exclusivement consacré à HPL en 1978. Son univers se retrouve aussi chez Philippe Druillet, Tibor Csernus ou Jean-Michel Nicollet. Car l’envers de la réalité reste une source d’inspiration inépuisable.

    (envoyée spéciale à Yverdon)

    (1) Dans Night Ocean et autres nouvelles, traduit par Jean-Paul Mourlon, Belfond, 1986.

    http://www.liberation.fr//culture/300459.FR.php?utk=008b428a

  • Catégories : La littérature

    Bourgois et son poisson pilote

    philippe garnier correspondant de Libération à Los Angeles.
    QUOTIDIEN : jeudi 27 décembre 2007
    0 réaction  

    «Vous n’avez pas répondu à mes deux fax et votre silence me surprend un peu, mais j’ai toujours admis que nos relations pouvaient ne pas être faciles…» (Christian Bourgois à P.G., 19 juin 1995).

    On a déjà suffisamment, ici et ailleurs, écrit sur Christian Bourgois l’homme, Bourgois l’obstiné ou le mondain, pour que cela donne envie de savoir comment cela se passait dans la boutique. L’aperçu que j’en donnerai sera par le très petit bout de la lorgnette : à côté de Walter Benjamin, une bio de Nicholas Ray, tous ces livres de Vian, Burroughs ou Ginsberg, ceux qu’on a faits ensemble paraîtront de la petite bière. Je ne prétends pas non plus être un intime, ni même un ami, en tout cas pas très souple (voir ci-dessus), mais j’ai travaillé pour lui dans des circonstances et capacités diverses, et si sur plus de vingt ans nous avons eu des différends, le mode de fonctionnement, pour être intermittent, est néanmoins resté le même jusqu’à la fin : la simplicité même. Au-delà de ses goûts personnels, Bourgois savait faire confiance. Il était toujours partant, même si parfois l’enthousiasme initial se perdait dans le tourbillon d’une vie surmenée, de ses ennuis réels (les années Rushdie) et d’activités extralittéraires pas toujours perçues comme essentielles à son vrai métier. C’était important pour des gens comme nous, les directeurs de collection SDF qui n’insistent pas pour marquer de leur nom les auteurs comme du bétail, de pouvoir toujours compter sur une lecture attentive. «Je contacte l’éditeur demain» était toujours la réponse. «Merci de votre lettre du 2 avril [1990]. Tout d’abord, en chapeau, si je peux dire, laissez-moi vous dire que lorsque j’arrive le matin à 8 h 30, j’aimerais bien écrire à mes amis, Philippe Garnier à Los Angeles, René Vienet à Taipei, Francis Deron à Pékin, ou à X, Y, Z à Londres, New York, Milan ou Berlin qui me donnent des conseils amicaux et m’ont permis de faire Bourgois et 10/18.» Pour dire qu’il n’y avait pas que le plaisir dans la vie. Mais il finissait toujours par répondre.

    Nous avons commencé à travailler ensemble, informellement, à la fin de l’été 1984. J’avais publié un article dans Libération sur John Fante, signalant la réédition de ses livres oubliés chez Black Sparrow. Sur la foi de ce papier, Bourgois m’annonçait qu’il en avait acheté quatre ! Et désirais-je en traduire un, ou plusieurs ? Demande à la poussière me suffirait, merci. Ce coup-ci fut le bon, il n’y en eut jamais de meilleur, mais j’étais aussi interloqué qu’inquiet. A tort : trois ans plus tard, il y avait des piles de Fante dans les kiosques d’aéroports.

    La collaboration dura ainsi, j’étais poisson pilote non sollicité ni rémunéré, ravaudeur de traductions foireuses dans les années Presses de la Cité-10/18, tout comme après. Début 1991, je lui signalai un drôle de livre sur le pétrole, par un inconnu nommé Rick Bass. A peine avais-je eu le temps d’écrire sur lui dans un de mes livres que Bourgois récidivait, écrivant de son côté : «Je viens de recevoir un contrat pour les deux titres de Rick Bass que vous m’avez conseillés et j’attends que Seymour Lawrence (son agent) m’envoie des épreuves du troisième titre.» Quand, n’y croyant plus, je dus m’arrêter en cours de traduction d’un des deux livres, l’éditeur acceptait mon forfait embarrassé avec bienveillance, mais restait ferme : «Je vous remercie de m’avoir communiqué vos doutes sur la commercialité de ces livres (Brice est d’accord avec vous), mais je désire cependant continuer à publier Rick Bass.» Il continue encore.

    Cette fidélité aux auteurs faisait mieux passer d’autres de ses pratiques, plus cavalières. Bourgois a longtemps été fameux pour ses couvertures. Il a longtemps fonctionné sur l’illusion que si un tableau ou une photo était reproduits en détail et non entièrement, il n’avait pas à se soucier des droits de reproduction, même quand il pouvait les avoir pour des nèfles. Pour la couverture de Demande à la poussière, je lui avais signalé une photo de Dorothea Lange, un très gros plan sur des jambes de Mexicaine avec des bas troués et des huarachas qui me semblaient idéals pour évoquer cette période, ainsi que le personnage de Camilla dans le roman. Ayant pris la peine de relever le numéro qui lui permettrait d’obtenir de la Library of Congress, pour la somme de quinze dollars, port compris, un très beau tirage de cette photo de la Farm Security Administration, je commis l’erreur de lui envoyer pour référence une repro de la chose découpée dans un livre. Dans un délai qui m’a toujours paru n’être guère plus long qu’un retour de courrier, Christian m’envoyait un premier exemplaire du livre, avec ce mot : «J’ai un photograveur inestimable.» D’où le flou et la trame de la couverture, qui, ma foi, allait bien avec le livre. Mais ces pratiques finirent par le rattraper, et je crois savoir qu’il lui en coûta. Après une longue brouille plus sérieuse que d’habitude, nous nous étions retrouvés sur un coup nous rappelant à tous les deux la complicité des débuts. Par un hasard dément, nous nous étions chacun de notre côté passionnés pour un obscur livre de Tom Kromer sur la dépression américaine, Waiting for Nothing.

    Bourgois venait d’acheter les droits d’une récente réédition universitaire pour la seule raison qu’il avait lu le livre cinquante ans plus tôt. Répondant à ma lettre enthousiaste, il m’annonçait aussi qu’il avait déjà mis le livre en traduction. La chose traîna, et entre-temps un ami bouquiniste me trouva la traduction française parue à l’époque chez Flammarion, les Vagabonds de la faim, due à un extraordinaire personnage nommé Raoul de Roussy de Sales. Elle était incroyablement juste et fidèle, fleurant bon un ton qu’aucun traducteur aujourd’hui, fût-il excellent, ne saurait trouver. Celle commanditée par Christian était parfaitement bonne, mais il prit sur lui de «s’arranger» avec le traducteur, de reprendre la traduction Flammarion, et de m’en confier la présentation. A ma grande surprise, le livre marcha assez bien et obtint de nombreuses critiques. Je crois que ma dernière communication sur le sujet fut de rouspéter à propos de la couverture, que je jugeais peu appropriée. Mais c’était cela le secret de la collaboration : je connaissais mon métier, il connaissait le sien.

    http://www.liberation.fr//rebonds/300448.FR.php?utk=008b428a

  • Catégories : Blog

    Problème technique

    J'ai un message d'erreur en visualisant mon blog et vous devez l'avoir aussi...

    J'ai remis certains liens dans ma colonne de droite; ça doit venir de là; je cherche...

    Si quelqu'un sait quel lien cloche, merci de me le dire.

    En attendant, excusez-moi pour la gêne.

  • Catégories : Mes poèmes

    La nouvelle année

    La nouvelle année ou le Nouvel An

    Alors que le solstice a déjà sonné
    Le glas des journées automnales

    La chaleur de tes bras
    M'habille d'amour
    La chaleur de ton cœur
    Dénude mon âme

    Peu importe l'orage
    Qui se déchaîne au dehors
    Nous ne sommes que douceur
    Au crépuscule du matin

    2008 me dira t-elle des mots définitifs
    De rupture ou d'engagement
    D'un nouveau temps contre
    Ou tout contre toi ?

    Un nouveau temps
    Tant de craintes et d'espoirs
    Poires Belle-Hélène
    Hellènes, bonnes fêtes

    Bonnes fêtes
    Pas de défaites
    Pour l'année nouvelle
    Que du bonheur!

    26/12/2007

  • Catégories : La littérature

    La mort de Julien Gracq dans "L'express" (cf. article du Figaro dans ma note du 24)

    Propos recueillis par François Dufay

    Julien Gracq, auteur du Rivage des Syrtes, est mort à 97 ans. L'un de ses amis proches, Dominique Rabourdin, écrivain et réalisateur, se souvient de lui.

     

    Vous fréquentiez Julien Gracq depuis de longues années. Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?
    Je lui ai rendu visite au mois septembre, et je lui ai parlé au téléphone la semaine dernière. Il m’avait paru en pleine forme. D’après ce qu’on m’a dit, il a été emporté par un malaise dû une gastrite, alors qu’il était hospitalisé à Angers. A 97 ans, tout incident bénin peut devenir fatal.

    Quel souvenir gardez-vous de lui ?

    Je tiens d’abord à rectifier quelque chose: depuis sa disparition, j’entends parler dans les hommages de l’"ermite" de Saint-Florent-le-Vieil, d’un personnage hautain, distant, misanthrope. Or c’était quelqu’un d’extrêmement ouvert, accueillant, attentif, que je voyais quatre ou cinq fois par an depuis 1968. Il recevait beaucoup de chercheurs, de gens qui aimaient ses livres, il entretenait une abondante correspondance, répondait très scrupuleusement aux envois d’ouvrages. C’était quelqu’un d’extraordinairement fidèle en amitié: songez qu’après la mort d’André Breton, il a pendant des années téléphoné chaque semaine une heure à sa veuve Elisa.

    Mais il avait un côté prof, vieux garçon, non ?
    Vous savez, ce n’était pas seulement un professeur agrégé, c’était aussi un homme de la campagne! Simple, gentil, malicieux, convivial et prévenant avec ses voisins. Il existe des photos où on le voit jouer au boomerang avec des gens du coin! Il adorait le football, il avait suivi la dernière coupe du monde de rugby, et trouvait que le XV de France n’avait eu que ce qu’il méritait à cause de son jeu fermé. Ses autres distractions étaient les DVD: opéras de Wagner, films tirés de ses livres ou œuvres de Robert Bresson.

    Un peu "coincé" quand même ?
    Pas vraiment : pensez au Beau ténébreux, aux pages érotiques du Balcon en forêt: ce sont des livres violents, romantiques. Pour ne pas parler de son pamphlet La littérature à l’estomac. il avait eu plusieurs liaisons féminines, notamment avec Nora Mitrani. Simplement, il avait fixé une règle, qu’il m’a répétée lors de nos entretiens: "Il n’y a pas de vie privée". Il y avait un domaine réservé, une limite infranchissable, celle de l’intimité. C’était quelqu’un de formidablement têtu, en bon Vendéen qu’il était.

    Dans les derniers temps, souffrait-il de son grand âge ?
    Depuis la mort de sa sœur, décédée à peu près au même âge que lui il y a une dizaine d’années, il vivait seul dans sa grande maison de Saint-Florent-le-Vieil. Il était devenu très frileux, il vous recevait en robe de chambre, avec écharpe et béret, même au mois de juin. Il sortait peu quand le temps était mauvais, de peur de se casser le col du fémur.

    Pour parler de la seule chose qui importait avec lui, l’écriture, il disait "décliner". A cause de l’arthrose, il avait du mal à tenir un stylo, lui qui ne s’était jamais servi d’une machine à écrire ou d’un ordinateur. Surtout, il prétendait avoir de plus en plus de problèmes à trouver le mot juste, en raison des troubles de la mémoire. Alors, disait-il, il valait mieux cesser d’écrire, ou ne plus le faire que par hygiène. Mais jamais je ne l’ai entendu se plaindre, de cela ou d’autre chose. Il avait un côté stoïcien.

    Au cours d’une de vos dernières rencontres, il vous a confié être un "écrivain mort"!
    Il disait cela parce que, à part un recueil d’entretiens en 2002, il n’avait rien publié depuis les Carnets du grand chemin en 1992. Et son dernier roman, Un balcon en forêt, date de 1958! C’est en ce sens qu’il se disait "mort".

    En était-il attristé ?
    Non, chez lui, il n’y avait pas de nostalgie, de tristesse, il était au contraire serein, détaché, avec même un petit côté pince-sans-rire. Il était conscient d’être un écrivain d’un autre temps: à vingt ans, il savait par cœur La Chartreuse de Parme, ce qui n’est certes plus le cas de la génération internet. De nos jours, constatait-il, la littérature tendait à devenir "horizontale", avec la multiplication des titres et des auteurs à l’échelle planétaire, alors que le lien "vertical" avec les anciens s’estompait. Il était conscient que la littérature telle qu’on l’avait connue n’existerait plus dans les prochaines décennies. La disparition du livre lui paraissait inéluctable.

    Il parlait de la vieillesse et de la mort avec le même calme étonnant. "La perspective de ma disparition ne me scandalise pas, m’avait-il confié à la fin de l’entretien publié dans Le magazine littéraire en juin dernier, la mort étant partout inséparable de la vie". C’était un homme libre, un individualiste, un personnage énigmatique, d’une grande dignité.

     

    + d'informations

    Cf. aussi article du monde dans ma note d'aujourd'hui.

    http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=463201

  • Catégories : La littérature

    La mort de Julien Gracq dans "Le monde" (cf. article du Figaro dans ma note du 24)

    Auteur notamment du Rivage des Syrtes et de Eaux Etroites, l'écrivain Julien Gracq est mort, samedi 23 décembre, à l'âge de 97 ans, a-t-on appris dimanche de sources concordantes dans son entourage. Il avait été hospitalisé au CHU d'Angers en début de semaine après avoir eu un malaise à son domicile de Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), où il vivait retiré depuis de nombreuses années, ont précisé les mêmes sources.

     

    Né le 27 juillet 1910 dans ce même village d'Anjou, en bord de Loire, Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, figurait parmi les très grands écrivains francais. Il a signé 19 ouvrages (poésie, théâtre, essais et romans). Jamais édité en poche, il est resté fidèle à des tirages limités qui ne l'ont pas empêché de jouir d'un grand prestige dans le monde des lettres. Pourquoi avoir choisi le nom de Gracq ? Pour des "raisons de rythme et de sonorité", avait-il expliqué.

    Homme secret et rétif aux honneurs - il menait une vie "très éloignée des cercles littéraires et des parades mondaines", peut-on lire sur le site de son éditeur, José Corti -, Julien Gracq avait refusé le prix Goncourt en 1951 pour son chef d'oeuvre Le rivage des Syrtes, l'histoire d'un suicide collectif sur fond de pays imaginaires. Il avait cependant accepté d'entrer en 1989 dans la prestigieuse collection de Gallimard, la Pléiade et avait ainsi été l'un des rares contemporains à être publié de son vivant dans cette collection.

    Agrégé d'histoire et de géographie, il écrit tout en enseignant dans des lycées de Quimper, Nantes, Amiens et Paris.  En 1938, il présente en vain le manuscrit de Au château d'Argol à la NRF (Gallimard). Il s'adresse alors à l'éditeur et libraire José Corti, à qui il restera fidèle durant toute sa vie.

    UNE PERFECTION DE STYLE

    En 1939, après avoir rencontré André Breton, chef de file du surréalisme, il devient un compagnon de route du mouvement dont il s'éloigne cependant assez vite.

    Avec une perfection de style frisant parfois la préciosité, il était pamphlétaire dans La littérature à l'estomac (1950), où il stigmatisait les moeurs littéraires, poète dans Liberté grande (1947), critique dans Préférences (1967), nouvelliste dans La presqu'île (1970) et, bien sûr, romancier dans Un beau ténébreux (1945) ou Un balcon en forêt (1958). Il était aussi l'auteur de En lisant, en écrivant (1981) ou La forme d'une ville (Nantes) (1985).

     

    Un balcon en forêt, Le roi Cophetua - une des trois nouvelles composant La presqu'île - et Un beau ténébreux ont été adaptés au cinéma respectivement par Michel Mitrani, André Delvaux et Jean-Christophe Averty.

    De très nombreux ouvrages savants sont parus sur son oeuvre, traduite en plusieurs langues.

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-992794,0.html

  • Catégories : Mes poèmes

    Solstice rimes

    Saison aux soirées évocatrices
    Orgiaques et tentatrices
    Lovées dans les bras d’Adonis
    Susurrant des phrases provocatrices
    Temps ralenti et propice
    Imperceptiblement à l’intime complice
    Caresses et baisers s’immiscent
    En des replis de coulisses

    17/12/2007

  • Catégories : Des poèmes

    La lettre au PERE NOEL

    Lancée par IRENE:http://www.mamirene.com/article-14526791-6.html#anchorComment


    Une lettre au père noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Pense à mon gentil petit chat
    Qui s'ennuie quand je ne suis pas là,
    Il ne demande jamais rien
    Alors offre-lui un copain.
    (couplet des auteurs)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêve de toi tout le temps.
    refrain

    Pense à mon amoureux
    Qui ne vient pas,
    Qu'il soit heureux,
    Peu importe où il soit.
    (couplet de Captaine Lili)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Pense aux malheureux
    Qui pleurent sur la terre
    Donne leur des moments joyeux
    Et chasse leurs misères
    (couplet de morganlafey)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Est-il brun est-il rose une question que je me pose...
    De certains me disent qu'il est rouge comme la rose...
    Sent-il aussi bon ou est-il un Cro-Magnon qui nous croque tout notre pognon
    Je vous laisserais seuls juges avant qu'il ne débarque avec sont traineau de désillusions.
    (couplet d'Al)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Que ce Noël ne ressemble pas aux précédents
    Pour ceux qui ont voulu mourir avant
    Pour ceux qui sont morts vraiment
    La paix des coeurs et pour longtemps
    (couplet de Laura)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Pense à ceux qui manquent d'argent
    Et qui ne te voient que dans les magazines
    Ceux qui pensent que les cadeaux sont pour les autres
    Essaie de les gâter au moins cette année.
    (couplet d'Irène)


    Ceci est un exemple de ce qu'on peut faire à plusieurs, maintenant vous pouvez créer votre propre lettre sur votre blog, le but est de faire fleurir pleins de lettres différentes, seule obligation, garder le refrain et mettre en premier couplet celui de l'auteur...

    Invitez vos amis à participer

    http://lequipedechoc.over-blog.com/

  • Catégories : Mes poèmes

    Chers(beaux-) parents

    5472971ab9cb5cfb2671356abdc89258.jpgChers (beaux)-parents,

    Quand j’étais enfant

    Noël insouciant
    Innocent
    Confiant
    Entraînant

    Les chaussons sous le sapin
    L’effervescence du matin
    Mémère me prend la main
    On déballe avec entrain
    Emerveillement sans fin

    Quand je croyais en ce dieu
    De mes aïeux
    Noël religieux
    Joyeux
    Sérieux

    Puis

    Noël terne
    De l’adolescence
    Les convenances
    Sans musique
    Sans ambiance

    On se couche de bonne heure
    Dehors la froideur
    De l’hiver qui fait peur
    Et pas de chaleur
    Dans les cœurs

    Des cadeaux en abondance
    Des apparences
    Des convenances
    Indifférence
    Famille vide de sens

    Et avec vous, chers (beaux-)parents

    Noël adulte
    Une nouvelle famille
    Où le matériel s’efface
    Devant l’importance
    Du lien qui réchauffe

    Incompréhension
    De mes passions
    Mais adoption
    Acceptation
    Résurrection
    Noël partage
    Retrouvailles
    Victuailles
    Ambiance de fête
    Qui monte à la tête

    Noël de France
    Chansons et lumières
    Froid et parfois neige
    Les marchés souvent les mêmes

    J’ai du mal à l’imaginer
    Avec ce ciel bleu entre les palmiers
    Pas d’illuminations, ni de vin chaud
    Mais votre amour qui nous accompagne
    Votre fils et moi

    Le 11/12/2007

    http://www.impromptus.fr/dotclear/index.php?2007/12/11/3083-laura-vanel-coytte-la-lettre-de-noel#co

    Semaine du 10 au 16 décembre 2007
    Le lundi 10 décembre 2007 à 01:00 :: Lancement des thèmes

    La lettre de Noël

    Finies les divagations, les igloos sous la neige, les lézards et les portes fermées… Il est temps de penser à l'enfant que nous sommes ou que nous avons été. C'est bientôt Noël, on entend presque le bruit des sabots des rennes, les grelots qui tintent et la flamme des bougies qui vacillent.

    Cette semaine, il sera question de mots écrits, de désirs, de cadeaux, de rêves, d'idéal, d'avenir. Nous vous demandons de rédiger une lettre de Noël. Lettre d'enfant ou d'adulte. Lettre délirante, passionnelle, des cris revendicatifs, un hymne à la beauté, des lucioles d'espoir, de l'humour noir… Tout cela ne reste qu'indicatif…

    Nous ferons suivre… Le cachet de la Toile faisant foi, vos envois devront être effectués entre le lundi 10 et le dimanche 16 décembre.

    Bonne semaine.

    http://www.impromptus.fr/dotclear/index.php?2007/12/10/3060-semaine-du-10-au-17-decembre-2007#co

    b59641df56cfd2f628cad2c3b635905e.jpg

    Cf. aussi mes deux recueils de poèmes en vente sur Lulu: http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
    ET SUR : http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiq... (couvertures ci-jointes et liens à droite sur ce blog)
  • Catégories : La littérature

    Je l'ai appris hier midi avec tristesse:L'écrivain français Julien Gracq est mort

    Sébastien Lapaque
    24/12/2007 | Mise à jour : 18:18
    2fce495dbd9a876aa49c53b57c60b774.jpgCrédits photo : AFP

    Julien Gracq est mort samedi, à Angers, à l'âge de 97 ans. Normalien, entré dans «La Bibliothèque de la Pléiade» de son vivant, il était auréolé d'une réputation d'écrivain secret.

    Depuis quelques années, l'auteur des Carnets du grand chemin ne quittait guère sa maison natale du quartier de la Gabelle à Saint-Florent-le-Vieil, où il recevait des visiteurs auxquels il parlait volontiers de football ou d'échecs, mais plus rarement de littérature, conseillant à ses hôtes de se reporter à ses livres. Dernier classique vivant, honoré de deux volumes dans «La Bibliothèque de la Pléiade», Julien Gracq avait donné le mot de la fin à nos confrères du Monde dans le courant de l'année 2000.

    «En littérature, je n'ai plus de confrères. Dans l'espace d'un demi-siècle, les us et coutumes neufs de la corporation m'ont laissé en arrière un à un au fil des années. J'ignore non seulement le CD-Rom et le traitement de texte, mais même la machine à écrire, le livre de poche, et, d'une façon générale, les voies et moyens de promotion modernes qui font prospérer les ouvrages de belles-lettres. Je prends rang, professionnellement, parmi les survivances folkloriques appréciées qu'on signale aux étrangers, auprès du pain Poilâne, et des jambons fumés chez l'habitant.»

    Une survivance folklorique du monde d'avant : ainsi se présentait plaisamment Julien Gracq, «anarque» angevin souvent cité parmi les favoris d'un prix Nobel de littérature qu'il se serait fait un devoir de refuser, comme il avait refusé le Goncourt et l'Académie française. Il était né Louis Poirier à Saint-Florent-le-Vieil, rue du Grenier-à-Sel, sur les hauteurs de la Loire, le 27 juillet 1910. Son père était représentant de commerce, sa mère employée aux écritures dans une mercerie en gros. Élève de khâgne au lycée Henri-IV à Paris, où Alain a été son professeur, reçu à l'École normale supérieure en 1930 avec Henri Queffélec, il a passé l'agrégation de géographie en 1934 avant d'enseigner à Quimper, Nantes, Amiens et Paris, où il a notamment eu Renaud Matignon et Jean-René Huguenin pour élèves.

    «Il parlait d'une voix égale, nette et confidentielle, qui forçait l'attention et abolissait toute velléité de distraction, se souvenait Renaud Matignon. Résultat : dans la classe de M. Poirier, professeur d'histoire et géographie qui enseignait Saint-Just et le plissement hercynien aux potaches du lycée Claude-Bernard, on entendait une mouche voler.» L'auteur des Eaux étroites a quitté l'Éducation nationale en 1970, vivant depuis lors de sa retraite de professeur et de ses droits d'auteur et partageant le plus clair de son temps entre lecture, écriture et promenade.

    Toute sa vie, Julien Gracq a fréquenté les livres plutôt que les gens. Tout a commencé avec Jules Verne, le héros de ses 8 ans. Ensuite il y a eu Edgar Poe, découvert à 12 ans, et Stendhal, qu'il a lu à 15 ans. «Mes seuls véritables intercesseurs et éveilleurs», confiait-il. Il faut leur associer Chateaubriand, Balzac, Nerval, Saint-John Perse, Francis Ponge, André Pieyre de Mandiargues et Ernst Jünger, dont il est devenu l'ami après s'être acheté Sur l es falaises de marbre par hasard à la gare d'Angers.

    Héritier d'André Breton

     

    Depuis 1937, et la publication chez José Corti, libraire éditeur à Paris, du Château d'Argol, Julien Gracq était auréolé d'une réputation d'écrivain génial et secret qui faisait quelques envieux. Certains le disaient arrogant. Cet Alceste des bords de Loire qui avait légué sa riche bibliothèque à la municipalité de Saint-Florent-le-Vieil il y a quelques années s'en étonnait. «Je ne discerne pas très bien en quoi consiste cette arrogance, cette posture arrogante, qu'on me reproche là ?» Marqué à la fois par le romantisme allemand, par la littérature fantastique et par le surréalisme, Au château d'Argol n'a eu qu'une poignée de lecteurs, mais de ceux qui comptent.

    Ainsi André Breton, que Julien Gracq a eu l'occasion de rencontrer à Nantes à la veille de la Seconde Guerre mondiale et auquel il a consacré en 1948 un maître essai dans lequel il s'attarde sur l' introduction de la poésie dans la prose à laquelle l'auteur de Nadja a puissamment contribué et à laquelle lui-même s'est attaché dans tous ses livres romans ( Un beau ténébreux, Le Rivage des Syrtes, Un balcon en forêt), théâtre (Le Roi pêcheur), mélanges de critique littéraire (Lettrines, En lisant en écrivant, Carnets du grand chemin), pamphlet (La Littérature à l'estomac), récits (Les Eaux étroites), nouvelles (La Presqu'île) ou essais de géographie sentimentale (La Forme d'une ville, Autour des sept collines).

    Héritier d'André Breton, Julien Gracq l'était par son goût de la prose poétique et non par un quelconque respect de la doxa surréaliste. Qu'on songe à cette interrogation splendide qui ouvre Les Eaux étroites : «Pourquoi le sentiment s'est-il ancré en moi de bonne heure que si le voyage seul le voyage sans idée de retour ouvre pour nous les portes et peut changer vraiment notre vie, un sortilège plus caché, qui s'apparente au maniement de la baguette de sourcier, se lie à la promenade entre toutes préférée, à l'excursion sans aventure et sans imprévu qui nous ramène en quelques heures à notre point d'attache, à la clôture de la maison familière ?»

    Né à la frontière de l'Anjou et de la Vendée, dans ces Mauges qui servent de décor aux Chouans de Balzac, Julien Gracq était l'écrivain des paysages absolus. À l'étendue où aime se dissoudre l'homme moderne, il a toujours préféré la profondeur, revenant sans cesse aux mêmes écrivains, aux mêmes livres, aux mêmes souvenirs, aux mêmes questions. Il a aimé les routes, les cartes, les confins, les reliefs, les fleuves, les lisières, les frontières comme aucun autre avant lui. Plutôt que d'aller chercher de nouveaux paysages au bout du monde, il a passé sa vie à retrouver à l'infini ceux de son enfance. Passionné par l'étude des formes du terrain, Julien Gracq est le seul écrivain de sa date à s'être aussi obstinément consacré à célébrer «la face de la terre». Ses livres les plus singuliers sont nés de ce beau souci : La Forme d'une ville, Autour des sept collines.

    Ses œuvres vendues au bar-tabac

     

    Sa froideur apparente dissimulait un tour, un accent et un sel volontiers impertinents et drôles. Il a ainsi bousculé les gendelettres dans La Littérature à l'estomac avant de refuser le prix Goncourt 1951 décerné au Rivages des Syrtes. Évoquant le charme constant qu'exerçait sur lui l'œuvre de Jules Verne, ce supporteur du Football Club Nantes Atlantique expliquait sans rire qu'il détestait qu'on critique l'auteur des Aventures du capitaine Hatteras en sa présence. «Ses défauts, son bâclage m'attendrissent. Je le vois toujours comme un bloc que le temps patine sans l'effriter.» Rattachant les écrivains à la catégorie des «professions délirantes», Julien Gracq était la fois un voyeur et un voyant, comme Arthur Rimbaud avant lui. Écrivain sans biographie ou presque , il tenait tout entier dans son œuvre et dans son style, où le temps s'abolit au profit d'une autre modalité de l'être et du dire, mystérieuse et initiatique.

    On le lisait, on l'admirait, on rêvait d'aller lui rendre visite à Saint-Florent-le-Vieil où les deux volumes de ses Œuvres complètes dans la «Pléiade» étaient vendus au bar-tabac le plus proche de chez lui. M. Gracq n'avait abdiqué au «gros animal» social qu'une infime part de lui-même, restant jusqu'au bout un écrivain sans machine à écrire.

    http://www.lefigaro.fr/culture/2007/12/24/03004-20071224ARTFIG00161-julien-gracq-un-ecrivain-immense-et-secret.php

  • Catégories : Mes poèmes

    Ce sacré lutin

     

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    Mais où est-il donc passé ce sacré lutin

    Qui m’a volé mon cœur un matin ? Ce petit picard si fantastique Aux caresses et baisers féeriques  

    Tu étais mon  petit  lutin domestique

    Pour moi qui ne suis guère pratique

    Et tu rendais ma solitude moins solitaire

    Au milieu de l’indifférence planétaire

     

    Tu n’as jamais voulu travailler

    Pour le Père NOEL ; ta bonté

    Naturelle était mon cadeau

    Bien loin du toc et du faux

      Mais où est-il donc passé ce sacré lutin Qui m’a volé mon cœur un matin ?  

    Tu es partie avec une lutine ou lupronne

    Peu importe, je n’ai plus personne

    Car tu étais ma famille et mes amis

    Mon tout que j’appelais Trilby*

     

    Le 17/12/2007

     

    *Lutin, personnage titre d’un livre de Charles Nodier

       

    Semaine du 17 au 23 décembre 2007

    Nous sommes dans la période des longues nuits où nous pouvons prendre le temps à la veillée de nous raconter des histoires merveilleuses, drôles ou insolites. Nous vous proposons d'en écrire une sur le thème suivant :

    Ce sacré lutin

    Seule contrainte, dans votre texte devra absolument figurer la phrase suivante : Mais où est-il donc passé ce sacré lutin

    Bien sûr vous devez nous envoyez votre texte avant dimanche 23 décembre 2007 minuit (heure de Paris et en fichier joint).

    Laissez agir le charme ou l'espièglerie du moment......

    Et bonne semaine à tous !

       

    http://www.impromptus.fr/dotclear/

     

    Cf. aussi mes deux recueils de poèmes en vente sur Lulu: http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
    ET SUR : http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiq...
    (couvertures ci-jointes et liens à droite sur ce blog)

     

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