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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1331

  • Catégories : Livre

    L'ange du silence

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    Christian Bobin brosse, par touches légères, le portrait de la grande poétesse américaine Emily Dickinson.

    > Lire les premières pages sur L'express livres.fr

    La Dame blanche
    Christian Bobin
    ed. Gallimard

  • Catégories : Livre

    Monstrueux de laideur

    Livres. Le concept esthétique en textes et en images.
    VINCENT NOCE
    QUOTIDIEN : samedi 8 décembre 2007
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    «Le beau n’a qu’un type, le laid en a mille», écrivait Victor Hugo. Deux ouvrages lui donnent raison. Deux anthologies de textes, qui font scintiller mille facettes de la laideur, accompagnées de courts éclairages. L’Histoire de la laideur d’Umberto Eco est remarquable par certains écrits de la Renaissance et son iconographie. L’auteur s’échappe dans le peuple des monstres, offrant une fantastique galerie de peintures : la tête coupée de laMédusede Rubens en nid grouillant de serpents, monstrueux parmi les monstres, asticots qui entreprennent la chair sanglante… Pour ceux qui les ont fait naître, ces mythes étaient loin d’avoir l’imagerie anodine d’aujourd’hui ; les Sirènes d’Homère étaient d’infects rapaces, les Harpies de Virgile, des oiseaux aux pattes crochues, au teint «blême de faim». Imagination et périples nourrissent cet univers de cynocéphales, de Scythes qui se couvrent le corps de leurs oreilles. Toutes ces «races au visage monstrueux» nées en Orient. Les autres, donc.

    La métamorphose peut cependant gagner en complexité en se faisant aimable - cas des licornes… Saint Augustin va plus loin, réintégrant le laid dans la cité divine. Non seulement Dieu a son dessein dans toute création, mais Il sait «par quels contrastes s’agence la beauté de l’univers». Le laid prend donc son sens, fût-ce en faisant briller la beauté. Le Mal n’ayant pu être désiré par Dieu, il n’est que soustraction au projet divin : la laideur ne peut en être sa forme. Eco parle d’une «rédemption de la laideur». Diderot reprendra cette idée du laid comme élément organique du cosmos : l’artiste doit peindre genoux gonflés et jambes courtes, mais en faisant «ressentir cette liaison secrète» avec un univers qui, cette fois, prend le nom de nature.

    Souffrance.Entre-temps, la pensée augustinienne et l’évolution de l’Eglise auront fait basculer l’histoire de l’art : le Christ en majesté, flottant sur la Croix dans l’iconographie byzantine, a cédé la place à un corps martyrisé, jusqu’à devenir dans le gothique rhénan une plaie purulente, incarnation d’une atroce laideur. Donc homme. «C’est pour le bien de ta foi que le Christ s’est rendu difforme, mais il reste toujours beau» (Augustin, reprenant Platon). Sa difformité est «ce qui te donne forme».

    Parallèlement, épidémies, guerres et famines font reprendre leur liberté aux spectres. Cavaliers de l’Apocalypse et tourbillon du Jugement dernier, l’effroi rappelle le chrétien à ses devoirs. La science aussi ouvre un espace à la puissance imaginative des artistes, l’alchimie dans les scènes d’un Jérôme Bosch, le darwinisme, au XIXe siècle, qui entraîne l’éclosion des mouvements culminant dans le transformisme. Loups-garous, Dracula ou créature de Frankenstein sont les héros blêmes de cette littérature.

    Contredisant Kant, pour lequel la laideur anéantit la satisfaction esthétique, Hegel cherche l’étincelle de la création dans le choc affrontant beau et laid. Pour Hugo, «le sublime et le grotesque se croisent dans le drame» comme dans la vie. Cette notion du sublime fait exploser l’opposition du beau et du laid en les entremêlant, mais aussi en les occultant. Baudelaire brouille encore davantage les frontières en se posant parmi ces «esprits curieux et blasés», avides d’une «jouissance de la laideur, qui est la soif de l’inconnu et le goût de l’horrible», l’appel secret de «la vermine qui vous mangera de baisers».

    Sorcières. Le laid est aussi le souffrant, le malheureux de Dickens ou de Hugo, celui des expressionnistes, qui dit la laideur de la société. La laideur sert également de fondement à la haine de la femme, périodiquement réduite à l’état de force terrifiante, d’une dangerosité rendue infinie par sa faculté d’enfantement. C’est la preuve de la sorcière : si elle est difforme, c’est l’évidence de sa corruption ; si elle est belle, c’est qu’elle excelle à la dissimuler.

    Dans sa théorie de l’esthétique, Adorno développe la dialectique hégélienne en évoquant «le sombre éclat» du rayonnement des œuvres d’art, d’une beauté «gouvernée de part en part par la négativité qu’elle semble avoir maîtrisée». L’art, lance-t-il à la création contemporaine, ne peut cependant renoncer au beau ni ériger la laideur en loi formelle, au risque de se perdre dans l’impuissance.

    Dissonance. Eco embrasse beaucoup. L’assimilation de la laideur à la monstruosité prête à discussion. On ne le suit pas toujours sur le futurisme, le kitsch ou le risible de la caricature. L’ambition d’exhaustivité touche à ses limites par le foisonnement même dans lequel il entraîne son lecteur, avec tout son charme.

    Dans un opus plus modeste, Gwenaëlle Aubry explore le sentiment de la laideur, en écho à son dernier roman, Notre vie s’use en transfigurations. Elle cite Rilke, Kandinsky, ou Schönberg sur la dissonance… Elle fait ressortir avec davantage de nuances la positivité montrée envers la laideur dès l’Antiquité. Plotin a ainsi de belles lignes sur la grâce de l’homme contrefait, plus beau que la plus belle des statues parce que vivant. L’historien d’art Panofsky a montré l’influence de cette poésie sur le maniérisme, pour lequel la véritable beauté réside dans le feu de la vie.

    http://www.liberation.fr//culture/livre/296621.FR.php?utk=008b428a

  • Catégories : Train, tramway et autres transports en commun

    Le TGV prend son billet pour le (presque) haut débit

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    REUTERS
    Transport. La SNCF teste ce week-end l’accès wi-fi au Web, avant lancement en 2008.
    CATHERINE MAUSSION
    QUOTIDIEN : samedi 8 décembre 2007

    La SNCF en est convaincue : ses clients TGV sont prêts à payer pour avoir Internet à bord. Surfer depuis sa place sur son portable équipé wi-fi, lire ses mails, faire son shopping ou louer un film et le regarder durant le trajet… Pour Mireille Faugère, la directrice des grandes lignes, «dans le train, ce doit être comme à la maison». Reste une inconnue : combien de passagers sont prêts à payer pour ça ? En pleine querelle sur le pouvoir d’achat, le transporteur a décidé de ne pas relever ses tarifs pour inclure dans le prix du billet TGV la navigation sur le Net.


    Sur le même sujet
    Le Net pour prendre la concurrence de vitesse
    Divergences syndicales sur la grève


    Pas question pour autant d’offrir Internet à perte. D’où le test qui démarre ce week-end. Depuis la gare de l’Est, trois rames vont circuler chaque jour sur la liaison Paris-Strasbourg, puis vers l’ensemble du réseau est, vers Zurich, Munich et Francfort. A bord, un équipement technique complexe, de l’antenne-satellite ultraplate posée sur le toit, aux relais wi-fi disposés dans la rame, le tout fonctionnant à 320 km/h. La SNCF dit avoir mobilisé 20 millions d’euros dans le programme de recherche. «On sera la première compagnie à offrir un service Internet sans couture [c’est-à-dire sans rupture dans les gares ou les tunnels] et à très grande vitesse.»

    Selon un sondage, un passager sur quatre utilisant en continu son PC à bord du train se dit prêt à payer. La liaison avec le réseau est assurée par satellite. Eutelsat, son partenaire, a prévu un débit de 1,5 mégabit/seconde à partager entre les utilisateurs, ce qui n’est pas très généreux. La SNCF s’est livrée à un premier calcul : une cinquantaine de voyageurs sur les 350 que compte une rame pourraient vouloir se connecter en même temps. Pour ne pas saturer la liaison, le réseau les dirige vers un portail, hébergé à bord du train. Un portail confié à Orange. Au menu : services basiques (météo, actualité…) et location de films. Le tarif serait de 3 euros pour l’accès au portail et de 5 à 6 euros le film.

    Mais la location du film est un souci. Comme la diffusion se fait dans la rame en wi-fi, note Tifen Brunet, responsable du projet, «on ne peut pas sécuriser la diffusion». L’internaute pourrait donc faire une copie. D’où des discussions délicates avec les ayants droit. La SNCF se donne trois mois pour évaluer la validité économique de son projet. En cas de feu vert, l’accès Internet par wi-fi aux 52 rames du TGV-Est pourrait être assuré pour début 2009. Une extension aux 400 rames TGV pourrait suivre. Investissement : 80 millions d’euros sur quatre ans. «Si on a 50 connexions par rame à 3 euros, ça passe», assure la SNCF.

    http://www.liberation.fr//actualite/economie_terre/296645.FR.php?utk=008b428a

  • Catégories : Mes textes sur l'écriture

    sUR LE BLOG DE L'EQUIPE DE CHOC ENCORE

    Enriqueta:

    Voici vos réponses sur le thème de l’écriture, faisant suite à cet article :
    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-14372214-6.html#anchorComment

    « J’aime beaucoup l’écriture, c’est devenu ma drogue…et pas question de parler de désintoxication… » Irène

    « Mais au fond, sait-on pour quelles raisons vraiment on écrit ? Pourquoi toi et pas ton voisin ? Il faut déjà avoir très jeune savouré les mots, leur poésie, ce qu’ils racontent, puis à son tour avoir la capacité de les chanter, de les mettre soi-même en musique. On a tous des histoires à raconter (y compris ton voisin) mais comment le faire quand on a été amputé des mots de l'enfance? Pour moi, ils sont ma nature profonde. C'est peut-être aussi un don l'écriture. » Polly

    « Je ne sais pas pourquoi j'écris, j'écris c'est tout, c'est un besoin aussi physique que mental ! J'ai besoin du papier, du crayon, du clavier , du geste du crayon sur le papier, de voir le papier se remplir de tout un tas de signes, les gommer, les rayer, les déplacer, les retrouver, les remplacer et trouver enfin leur place! chaque mot à sa place !Et puis lire et voir si ça me plait si ça réveille quelque chose en moi !" Azalaïs



    « Ecrire de ne pas savoir vivre.
    Vivre de ne pas savoir écrire.
    Ecrire pour vivre
    Vivre pour écrire
    Ecrire et apprendre à vivre
    Vivre pour apprendre à écrire
    Ecrire et vivre
    Vivre et écrire
    Ne pas savoir vivre sans écrire
    Ni écrire sans vivre
    Oublier de vivre
    Ou oublier d’écrire ?
    Refuser de choisir »

    Laura



    « Ecrire, c'est être moi. Toute entière. C'est dire les mystères et les secrets que je ne dis pas, même, et encore plus peut-être, dans la fiction...
    Ecrire, c'est mon langage spontané, ma sensibilité libérée, mon lien avec le monde, une clef de l'univers. Je pars de moi pour venir jusqu'à l'autre, et ce que je reçois, je le dépose sur une feuille blanche. C'est comme un pont que j'aime construire... que je sais construire parfois puisque certains promeneurs l'empruntent...
    Ecrire, pour moi, ce n'est pas une drogue. Pas une souffrance. C'est ma manière d'être présente, vivante et libre. Mon essence. Le souffle et le balancier. Mon équilibre.
    J'écris parce que j'aime les mots, les lire et les entendre.
    Ecrire, c'est chorégraphier ce que mes sens disent à mon coeur.
    C'est délester le vaisseau du trop-plein d'émotions de ma nature enflammée. J'écris parce que je ne sais pas peindre et pas chanter : "l'écriture est la peinture de la voix" (proverbe arabe). J'écris parce que je regarde, parce que j'imagine l'irrationnel, parce que je rêve, parce que je me révolte.
    J'écris pour dessiner la terre - ma terre. Et je vous invite... » Captainelili



    Qui ne s’est pas encore exprimé sur l’écriture ? Nous vous attendons… Nous pouvons aussi développer le thème de la page blanche, suggéré par Orchis-mauve : « Justement, dans "la page blanche", je parle aussi des mots et de ma chasse avec un filet attrape-mots »


    « La page blanche est un joli thème aussi, c'est le pendant de celui-ci, quand écrire devient un besoin...ne plus écrire est une torture...c'est intéressant de savoir dans quelles conditions on écrit... » Enriqueta

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Bulletin Nerval du 1 er décembre 2007

    1er décembre 2007




    EDITIONS


    - G. de Nerval, "La Bohême galante ("L'Artiste", 1er juillet - 15 décembre 1852)", introduction, notice, notes et relevé des variantes par Philippe Destruel, Tusson (Charente), Du Lérot, 2007, LII-145 pages; ISBN 978-2-355548-002-7).




    - G. de Nerval, "Les Confidences de Nicolas. Histoire d'une vie littéraire au XVIIIe siècle", texte établi, annote et présente par Michel Brix, Paris, Editions du Sandre, 2007, 209 pages, ISBN : 978-2-914958-72-1
    (Version de "Revue des Deux Mondes", 1850).




    SEMINAIRE


    La séance du 1er décembre 2007 du séminaire de recherche sur la littérature française (org. : André Guyaux et Paolo Tortonese) sera consacrée à Théophile Gautier critique littéraire. Au cours de la matinée (9-13 h), Françoise Court-Perez fera un expose sur "Nerval vu par Gautier" (Lieu : Paris, Ecole Normale Superieure, 45, rue d'Ulm, nouvel Amphi Rataud, immeuble Rataud, 1er sous-sol).


    Source: Amitié Nerval

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Nouveau livre d'Irène

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    Irène sur son blog:Je vous avais promis un recueil de contes pour les enfants avant Noël.
    Emportez-les dans le monde merveilleux des fées, d'un drôle de petit troll à trois têtes, de l'ange de la mer.
    Laissez le rêver de chevaux ailés et de belles licornes, de l'amour impossible d'une princesse et d'un palefrenier. aux hippocampes qui peuplent la mer.
    Pleurez avec lui en écoutant l'histoire d'une petite bohèmienne de 10 ans et d'une fée punie en étant exilée dans un monde où les hommes ne croyaient pas en elle.
    Vous pouvez le commander par courrier en utilisant le bon de commande dans l'article en haut de page et obtenir une dédicace.

    EN AVANT PREMIERE UN EXTRAIT ICI :http://sagaagathe.over-blog.com/article-14376191.html

    Son blog:http://www.mamirene.com/article-14365762-6.html#anchorComment

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Cythère, un paysage décevant pour Nerval dans son "Voyage en Orient"

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    O. C, II, 234, Cythère : « Voilà mon rêve … et voici mon réveil ! Le ciel et la mer sont toujours là ; le ciel d’Orient, la mer d’Ionie se donnent chaque matin le saint baiser d’amour ; mais la terre est morte, morte sous la main de l’homme, et les dieux se sont envolés !
    Pour rentrer dans la prose, il faut avouer que Cythère n’a conservé de toutes ses beautés que ses rocs de porphyre, aussi tristes à voir que de simples rochers de grès. Pas un arbre sur la côte que nous avons suivie, pas une rose hélas ! pas un coquillage le long de ce bord où les Néréides avaient conquis la conque de Cypris. Je cherchais les bergers et les bergères de Watteau, leurs navires ornés de guirlandes abordant des rives fleuries ; je rêvais […] je n’ai aperçu que […] »

    Ces recherches sur le paysage dans le "Voyage en Orient" de Nerval sont la suite de mon mémoire de maîtrise en vente sur Lulu(image ci-dessus et lien à droite de ce blog).

  • Catégories : Train, tramway et autres transports en commun

    La ligne Paris-Moscou

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    De notre correspondant à Moscou Fabrice Nodé-Langlois
    27/11/2007 | Mise à jour : 12:48

    Dans un premier temps, un seul wagon sera affecté à la liaison Moscou-Paris. Au printemps, il y en aura deux. (Ria Novosti/AFP) Crédits photo : RIA Novosti
    Les amoureux des longs voyages ferroviaires vont se réjouir. À compter du 11 décembre, Moscou sera de nouveau reliée directement à Paris par le rail.
    Les chemins de fer russes, pas plus que le reste de l’économie, n’ont résisté à l’effondrement de l’Union soviétique, et depuis 1993 il n’était plus possible de rejoindre la capitale russe par le train, sans correspondance fastidieuse en Allemagne.

    Avec un trafic de voyageurs revenu au niveau de 1991, la société des chemins de fer russes (RJD) renoue avec la tradition du tourisme ferroviaire. Modestement puisque, dans un premier temps, un seul et unique wagon sera affecté à la liaison Moscou-Paris, deux fois par semaine en hiver, puis trois fois par semaine dès le printemps. La voiture, aménagée avec trois classes différentes et dont des compartiments sont d’un honnête confort moderne, sera accrochée successivement à un train Moscou-Berlin puis au convoi qui relie Berlin à Paris. La RJD a transformé l’escale tech­nique imposée à Berlin en pause touristique, avec une visite guidée de douze heures à l’aller, de sept heures au retour. Durée to­tale du voyage : 49 heures en direction de Paris et 45 heures au retour. Le prix d’un aller simple en 2e classe dans un compartiment de trois couchettes est de 330 € (à comparer aux 540 € TTC que coûte un aller-retour en avion). « C’est un autre voyage que de regarder par la fenêtre en dégustant une solianka (soupe traditionnelle) qui n’a rien à voir avec les plats précuisinés servis dans les avions, et de communiquer avec ses compagnons de voyage », souligne Mikhaïl Akoulov, vice-président de RJD.


    Train spécial Disneyland

    Dans un premier temps, c’est la clientèle russe qui est visée : familles (des trains pour Disneyland sont prévus), groupes, jeunes mariés… Paris jouit encore sur les bords de la Moskova, d’une belle image de ville romantique. Que le train aborde la capitale par le « 9-3 » et la gare du Nord, dont les émeutes, en mars dernier, ont été diffusées en boucle par les télévisions russes, ne gênera pas le touriste russe, « qui n’a peur de rien », plaisante Mikhaïl Akoulov. Les tour-opérateurs français n’ont pas encore été démarchés, explique le vice-président de la compagnie ferroviaire. Il se fait fort de faire aux citoyens européens une offre attractive. En attendant, ils pourront bientôt effectuer leur réservation directement sur www. eng.rzd.ru. Et dès décembre, ils leur sera enfin possible d’acheter via Internet des billets pour les lignes intérieures russes

    http://www.lefigaro.fr/voyages/2007/11/20/03007-20071120ARTFIG00329-la-ligne-paris-moscou-est-rouverte.php

  • Catégories : Mes poèmes

    Plus d'envie

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    Plus d’envie
    Plus de force
    Juste l’envie
    Juste la force

    De t’aimer
    T’admirer
    Te réchauffer
    Te reposer
    Ou t’épuiser
    De baisers

    Plus d’envie
    Plus de force
    Juste l’envie
    Juste la force

    D’écrire
    De t ‘écrire
    De te dire
    Des mots, vivre
    D’écrire
    Des mots à te dire

    5/12/2007


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    Pour lire d'autres poèmes (à mon mari), cf. mes 2 recueils en vente: images et liens à droite de ce blog.

  • Catégories : Mes poèmes

    Malgré sa colère blanche

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    Malgré sa « colère blanche »
    Et son « cri de l’ombre »
    On lui avait retiré sa « camisole »
    Et sorti de la « chambre du diable »

    Il était « mort de trouille »
    Lui, « l’ange oublié : La cour royale »
    L’avait laissé dans ses « ombres mortes »
    Entre « sang et lumière »

    Pourtant, il avait résolu le « rébus
    Et le loup-garou » de Londres
    Qui était « sacrilège à Rome »
    Ne peignait plus de « toile sanglante »

    Il avait passé « le temps des poisons »
    Mais perdu sa « Cendrillon, »
    Sa « collègue tatouée » aux cheveux blonds
    Et aux yeux tendrement vairons.

    « La terre écorchée » sans soleil
    Subissait « la conjuration du 3e ciel. »
    A la « genèse : rupture dans le réel »
    Et disparition de toute merveille

    « Qui prodest ? », « à qui profite le crime ? »
    « L’eau du diamant » se trouble
    Et le « chant de l’océan » se voile
    De brouillards opaques

    Sa vie lui rappelait « Eightball boogie »
    Et les « Lacrima christi. »
    Jouer « franc jeu » n’avait pas suffi
    Le « gardien du feu » l’avait soumis

    Entre « le guérisseur et la mort »
    « Le temps n’est rien » face aux torts
    D’un « petit assassin » qui pour de l’or
    Avait battu son « paternel à mort »

    « Ma sœur, ce boulet », il la réclamait
    Pour lui confier « le 3e secret »
    Du « Macao blues » « le secret de Moën » mais
    Elle ne venait jamais.

    Alors il relut le « manuscrit de
    Pythias » et tint sa « promesse
    « Du Samouraï », se suicida
    En criant « Ursua »

    Martine pour « L’écriture Ludique » : Placer le plus de titres de livres possibles dans son texte.

    Camisole
    Cendrillon
    Chambre du diable
    Colère blanche
    Collègue tatouée
    Conjuration du 3ème ciel
    Cri de l'ombre
    Cui prodest (à qui le crime profite)
    Eau du diamant
    Eightball boogie
    Franc jeu
    Gardien du feu
    L'ange oublié : la cour royale
    Lacrima christi
    Chant de l'océan
    Le guérisseur et la mort
    Le temps n'est rien
    Le 3ème secret
    Ma sœur, ce boulet
    Macao blues
    Manuscrit de Pythias
    Mort de trouille
    Ombres mortes
    Paternel à mort
    Petit assassin
    Promesse du samouraï
    Rébus et le loup-garou de Londres
    Genèse : rupture dans le réel
    Sacrilège à Rome
    Sang et lumière
    Le secret de Moën
    Le temps des poisons
    La terre écorchée
    Toile sanglante
    Ursua

    http://moncarnetamalices.over-blog.com/article-12775106.html

  • Catégories : Les livres d'amis blogueurs

    Les livres de Manuel Ruiz

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    qui a eu la gentillesse de faire une note(une note ici en retour) sur mon 1 er livre après l'avoir reçu hier:

    La Société Secrète : http://ixcea.com/oscommerce/product_info.php?products_id=91Le Dossier du Bateleur : http://ixcea.com/oscommerce/product_info.php?products_id=105

    Le Chaud et le Froid : http://www.numilog.fr/fiche_livre.asp?id_livre=36946&id_theme=&format=3&id_collec=&rubzone=STD

    La poussière en était rouge : http://www.atelierdepresse.com/edition/livre-La-poussiere-en-etait-rouge-171-1.htm

    La Reine Celte : http://www.anice-fiction.com/manuscrits/menu_manuscrits/la_reine_celte.html

    et son blog:http://manuelruiz.canalblog.com/

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Constance, un paysage décevant pour Nerval lors de son "Voyage en Orient"

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    O. C, II, 188, (Oeuvres complètes de Nerval, volume 2 dans la Pléiade)

    Constance : « Seulement, lorsqu’on arrive près des portes, on commence à trouver que la cathédrale est moins imposante qu’on ne pensait, que les maisons sont bien modernes, que les rues étroites comme au Moyen-Age, n’en ont gardé qu’une malpropreté vulgaire. »
    188-189 : « Tu me demanderas pourquoi je ne m’arrête pas un jour de plus à Constance, […] C’est qu’en vérité je voudrais ne pas gâter davantage Constance dans mon imagination. […]
    je t’ai dit aussi combien, en approchant, on trouvait ensuite la ville elle-même indigne de sa renommée et de sa situation merveilleuse. »

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288(couverture ci-dessus)

  • Catégories : Mes textes publiés

    4 de mes poèmes en vente dans la revue Acacia de décembre 2007

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    Avec 4 de mes poèmes:http://www.lauravanel-coytte.com/mes_textes_publies/

    Ouvrage collectif incluant les auteurs suivants :

    David Girard, Patrick Druart, Philippe Lemoine, Elisa Noël, Brigitte Willigens, Andréa Noël, Célédino Villar Garcia, Vladimir Nicolas, Richard Loué, François Borel, Déa L'Hoëst, Angélique Allain, Adrien Mallo, Sandra Géraldés-Forasté, Laura Vanel-Coytte, Kamel A. Alamairi, Ludovic Coué, Anita Lamberti, André Labrosse, Ibtissem Zaïm, Myriam Mottes, M'Hamed Jaafar Filali, Liliane Renault, Arlette Homs, Chantal Le Gall, Christophe Manrot, Jacques Abéasis, Laurent Quadfieg, Samuelle Tomé, Thierry Rollet, Jean-Claude Blondel, Patrick Faucher, Xavier Huon, Agnès Legros, Karen Dauch, Christian Kuhk, Erick Cerneaux, Émile Audigier, Alexandre Rajic, Philippe Correc, Luc André, Pauline Labrande.


    124 pages

    EN VENTE ICI : http://www.millepoetes.com/product_info.php?cPath=105_110&products_id=291

    Cf. aussi mon album à droite de ce blog

  • Catégories : La littérature

    La saison des dictionnaires

    S
    aison des prix mais aussi celle des dictionnaires. Les presses Universitaires de France, après le Dictionnaire des Sciences humaines et le Dictionnaire européen des Lumières, sortis il y a quelques mois, publient deux volumes d’un Dictionnaire des religions. Version considérablement remaniée et enrichie d’une édition précédente. Tous ces volumes paraissent en collection Quadrige. Un Dictionnaire du Coran est aussi proposé par la collection Bouquins chez Robert Laffont. Enfin, un monumental Dictionnaire du monde germanique avec quelque cinq cent entrées, abordant aussi bien l’art que l’histoire, la religion, la littérature, la politique, les sciences et la philosophie vient de sortir chez Bayard. Toutes ces éditions offrent des contributions scientifiques de spécialistes et, d’un prix abordable, permettent d’avoir sous la main de véritables encyclopédies. On se permettra donc de réfuter ce jugement intempestif porté par Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues. A l’entrée Dictionnaire, il avait écrit : « En dire : N’est fait que pour les ignorants ». ◆ G.H. Paul Poupard (dir.), Dictionnaire des religions, PUF, 2 tomes, 49 € / Mohammad Ali Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, coll. Bouquins, Robert Laffont, 30 € / E. Décultot, M. Espagne et J. Le Rider (dir.), Dictionnaire du monde germanique, 129 € jusqu’au 31 janvier 2008, 149 € après.

    Source: Télérama.fr

  • Catégories : Paysages

    Un de mes lecteurs à découvrir

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    Manuel Ruiz(hier sur son blog):

    Aujourd'hui, je reçois au courrier le livre de Laura Vanel-Coytte, dont j'ai publié l'interview.

    Un recueil de poèmes sur le thème des paysages, publié par l'Ecriture Artistique (Kaltenhouse).

    Je vous livre les premiers vers :

    Ecrire pour partir

    Partir loin

    Loin de ma tête

    Ecrire pour partir

    http://manuelruiz.canalblog.com/archives/2007/11/30/7077653.html

    L'interview qu'il avait fait de moi:
    http://manuelruiz.canalblog.com/archives/2007/10/11/6506196.html

    Peprise dans:

    http://www.wikio.fr/international/afrique/maroc/casablanca

    Manuel Ruiz est aussi écrivain, allez découvrir son univers et son oeuvre sur son blog:

    http://manuelruiz.canalblog.com/

    Je vous rappelle que le recueil "Paysages" est toujours en vente sur Lulu(lien à droite de ce blog)

  • Catégories : Mes poèmes

    J'aurais voulu

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    J’aurais voulu écrire la vie de mes aïeux
    Pour qu’il reste une infime trace d’eux
    Dans un siècle que je n’ai pas connu
    Pour en faire peut-être d’illustres inconnus

    J’aurais voulu écrire comme un hommage
    Les souvenirs de mes deux grands-mères
    Un hommage aux mille heureux moments
    Passés sans ennui à les écouter religieusement

    J’aurais voulu écrire leurs batailles et guerres
    Leurs défaites, reculs, avancées et victoires
    Les horribles tranchées et l’occupation
    Leurs armistices signés et leurs libérations

    J’aurais voulu écrire les moments historiques
    Qui ont bouleversé leurs mondes et leurs époques
    Leurs permanences et toutes leurs nouveautés
    Leurs vies quotidiennes et leurs intimités

    J’aurais voulu écrire le passé
    Mais le présent m’a happé
    Et aujourd’hui je n’ai plus d’avenir
    A écrire, ni à vivre.

    Le 29/11/2007

    Image:Ferdinand Victor Eugène Delacroix: "Torquato Tasso dans l'asile de fous", 1839.

    "Sur le Tasse en prison, d'Eugène Delacroix"

    Le poëte au cachot, débraillé, maladif,
    Roulant un manuscrit sous son pied convulsif,
    Mesure d'un regard que la terreur enflamme
    L'escalier de vertige où s'abîme son âme.

    5 Les rires enivrants dont s'emplit la prison
    Vers l'étrange et l'absurde invitent sa raison;
    Le Doute l'environne, et la Peur ridicule,
    Hideuse et multiforme, autour de lui circule.

    Ce génie enfermé dans un taudis malsain,
    10 Ces grimaces, ces cris, ces spectres dont l'essaim
    Tourbillonne, ameuté derrière son oreille,

    Ce rêveur que l'horreur de son logis réveille,
    Voilà bien ton emblême, Ame aux songes obscurs,
    Que le Réel étouffe entre ses quatre murs!

    1842, Baudelaire, "Les fleurs du mal"


    Source:http://www.kalliope.org/digt.pl?longdid=baudelaire2002021215

    Ecriture ludique 25 : la page blanche (Ter) (participation en forme de) Proposition de thème :


    " Le poète au cachot, débraillé, maladif,
    Roulant un manuscrit sous son pied convulsif
    Mesure d'un regard que la terreur enflamme
    L'escalier de vertige où s'abîme son âme."


    Nous allons poser comme postulat que le manuscrit en question est une page blanche. Vous êtes un/une visiteur/visiteuse de prison et le prisonnier se met soudain à vous raconter ce qu'il n'a pu écrire.

    http://tibazar.over-blog.com/article-14149343.html