Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Cours de grec ancien sur Second Life
par Robin Delisle
- 5 décembre 2007
Petit manuel d'enseignement du grec ancien sur Second Life.
-> http://www.portique.net/spip.php?article211
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par Robin Delisle
- 5 décembre 2007
Petit manuel d'enseignement du grec ancien sur Second Life.
-> http://www.portique.net/spip.php?article211
Ce n’est pas seulement un compte-rendu de colloque, c’est une mer glaciale et impétueuse dans laquelle il faut se laisser chuter, pour s’accrocher à quelques récifs bienvenus : des bribes de discours, des pensées à la dérive, que l’on engrange dans sa petite tête en se disant que cela fera bien son chemin un jour. A Barcelone, en 2005, cogiteurs du monde entier se sont réunis pour une étude croisée des œuvres d’Hélène Cixous et Jacques Derrida. On le sait, jusqu’à la mort de Derrida, le 9 octobre 2004, les deux philosophes ont noué une amitié totale, téléphonique, manuscrite, « conversationnelle ». Ils ont écrit plusieurs livres (édités chez Galilée) à deux ou quatre mains pour chanter cette fusion cérébrale. L’intérêt du nouvel ouvrage que publient les éditions Campagne Première est de sortir de leur cocon intellectuel pour montrer qu’il fait aussi bon aux alentours, et que les deux écrivains ont su se mettre à la portée de tous. Comme écrit Hélène Cixous, « Jacques Derrida a eu l’extraordinaire audace de faire apparaître que la philosophie écrit de tout son corps, que la philosophie ne peut être mise au monde que par un être en chair en sang en sueurs ». Il y a quelque chose de physique dans cette épaisse compilation universitaire, pas seulement dans l’effort de concentration qu’elle réclame, mais aussi dans les transformations intimes que sa lecture implique. ◆ M.Ln.
Source: Télérama.fr
L'ancien vice-président américain Al Gore, colauréat du prix Nobel de la paix, a estimé dimanche à Oslo que les mécanismes de l'économie de marché pouvaient être les meilleurs outils pour lutter contre le changement climatique en permettant de "donner un prix" au CO2.
Source: Yahoo actualités
Les collectivités locales et publiques s'intéressent à ces toits qui permettent de pallier l'artificialisation du milieu urbain.
Source: Figaro.fr
Casablanca de Yves Jeanmougin, Youssef Fadel. Casablanca, capitale économique du royaume depuis le début du XXe, une histoire mouvementée et complexe n’a cessé de se dérouler. Elle est à l’arrière-plan du superbe album d’Yves Jeanmougin, photographe, esthète et humaniste.
Aux éditions Tarik
En savoir plus sur mon site source:http://www.livresphotos.com/Casablanca.html
O. C, II, VO, 182 : Paysages suisses : « Me voici donc parvenu à Genève : par quels chemins hélas ! et par quelles voitures ! Mais, en vérité, qu’aurais-je à écrire, si je faisais route comme tout le monde, [….] ? »
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288(couverture ci-dessus)
En effet, cette période de vacances scolaires en Europe est aussi marquée par la célébration de l’Aïd El Kébir, vendredi prochain. Par ailleurs, ces MRE, notamment les compatriotes résidant en Espagne, France ou Belgique, optent de plus en plus pour des séjours moins longs mais plus fréquents. Déjà, en fin de semaine dernière, les ports espagnol et marocain n’ont pas chômé. Samedi, l’activité a atteint des pics équivalant à une grosse journée de mois d’été.
La fréquence des embarquements, à partir d’Algéciras, a dépassé les 400 voitures par heure. Les Espagnols, pour éviter de revivre le cauchemar de l’an dernier, ont permis aux compagnies à titre exceptionnel l’interchangeabilité des billets. Mais, dimanche, un fort vent d’est a empêché le départ des ferries rapides vers Sebta et Tanger. Et, dès lundi, les choses ont repris leur cours normal.
L’an dernier, plusieurs centaines de MRE avaient vécu un véritable calvaire au port d’Algéciras. Leur rentrée avait coïncidé avec les fêtes de fin d’année et du sacrifice du mouton. Et aucune mesure spéciale n’avait été prévue. Une erreur que les responsables ne veulent pas reproduire.
Ainsi, les autorités portuaires espagnoles ont mis en place un dispositif spécial jusqu’au 1er janvier 2008 pour assurer la traversée du détroit dans les meilleures conditions. La mobilisation est aussi importante que durant la période estivale.
A noter que, du côté de Tanger, l’augmentation de trafic s’est passée sans problèmes particuliers. «L’arrivée de nos ressortissants ne pose pas de difficultés. C’est le retour qu’il faut organiser avec plus de minutie», souligne un responsable portuaire.
Ali Abjiou
Source: L'Economiste
http://www.yabiladi.com/article-societe-2248.html
BONNES FETES A TOUS
Et qui m'avait déjà été envoyé par mes petite soeur, peu de modif dans mes réponses:
Quatre jobs que j'ai fait dans ma vie :
Bibliothécaire
Documentaliste
Animatrice auprès d'enfants
Préparatrice de commandes
Quatre films que je regarderais encore et encore :
La boum 1
La boum 2
L'étudiante
Jules et Jim
Quatre endroits ou j'ai vécu :
Saint-Etienne
Lavelanet
Paris
Lille
Quatre séries de télévision que je regardais :
Les feux de l'amour
Jag
Navarro
Julie Lescaut
Que je regarde
Closer
Cold Case
FBI portés disparus
PJ
Quatre endroits où je suis déjà allée en vacances :
Meknès
Tanger
Espagne
Agen
les sites WEB que je visite chaque fois que je navigue sur Internet
mes mails
mon blog
Les 2 blogs d'Elisabeth
Mes quatre plats favoris:
Curry
Tartiflette
Petit salé
Foie gras
Quatre endroits où j' aimerais être maintenant:
Saint-Etienne
Paris
Toulouse
Lille
Quatre personnes qui, selon moi, me répondront:
Je ne sais pas
4 voeux à réaliser (pour 2008):
1.Sortir la tête de l’eau
2.Voir le bout du tunnel
3. Revoir la France
4. Gagner un peu d’argent avec l’écriture
4 personnes qui ne te répondront pas mais que tu aimerais
qu'elles le fassent :
je ne sais pas
Un petit truc sympa pour se rapprocher un peu plus de ses amis, pour les connaitre un peu mieux!! Voici un petit test qui est un peu différent !
Quatre choses sur moi. Quatre choses que tu as peut-être ou non déjà apprises à mon sujet...
http://isalune.blogs.psychologies.com/
http://enriqueta.blogs.psychologies.com/ecrire/2007/12/le-jeu-disalune.html#comments
Hakima LEBBAR et Ahmed EL AMINE
sont heureux de vous inviter au vernissage de l'exposition "Mémoire passante "
des derniers travaux de Ahmed El Amine
le Mardi 18 Décembre 2007 à 18h30
à la galerie Fan-Dok
L'exposition se poursuivra jusqu'au 20 janvier 2008.
Fan-Dok : 14, rue Jbel Moussa, (angle du 90 av Fal Ould Oumeir)
Rabat, Agdal . T el : 061 412 222
La galerie est ouverte :
du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 20h,
le samedi de 10h à 20h,
le dimanche de 10h à 13h et de 16h à 20h.
Bonne réception
Ahmed EL AMINE
Artiste Peintre Plasticien
www.ahmedelamine.com
6, Derbe Hantati Médina
Azemmour 24100 MAROC
+212 61 433 550
+212 23 358 902
O. C, III, 544 : « Quelle triste route, la nuit, que cette route de Flandres, qui ne devient belle qu’en atteignant la zone des forêts ! Toujours ces deux files d’arbres monotones qui grimacent des formes vagues ; au-delà des carrés de verdure et de terre remuées, bornés à gauche par les collines bleuâtres de Montmorency, d’Ecouen, de Luzarches. […]
Plus loin que Louvres est un chemin bordé de pommiers dont j’ai vu bien des fois les fleurs éclater dans la nuit comme des étoiles de la terre : c’était le plus court pour gagner les hameaux. »
Pour être tout à fait honnête
Si je ne sors pas beaucoup
De chez moi, c’est parce que
Je me sens bien chez nous
Quelque part, c’est la seule raison.
Je me cherche des excuses
Pour ne pas sortir et des raisons
Pour sortir, voir un peu le monde
Mais effectivement j’ai toujours
Eu une grosse tendance casanière
Pas de souci puisque mon amour
Partage mes solitaires manières
Que du bonheur donc à cocooner
Tranquille à la maison, seul ou à deux
A lire, écrire ou s’embrasser
Mais parfois c’est trop, à deux
Ou seule, j’ai envie de dire
On sort faire un tour
Ou j’ai une course à faire
Oui mais non toujours
Souvent, y a pas photo
Pas besoin de sortir
Un film, une expo ?
Pas besoin de sortir
Le 13/12/2007
Consigne 60
50 textes pour la consigne 59...
Vous avez beaucoup aimé cette consigne qui, il faut l'avouer, sortait de l'ordinaire et vous obligeait à creuser vos neurones
Je remarque que la difficulté ne vous rebute en rien, au contraire, j'ai lu un véritable feu d'artifices de textes dignes des plus grands écrivains (mais oui! soyons modestes...!!!)
Et puis, cette consigne vous a inspiré des textes drôles, on a plus d'une fois ri derrière nos écrans!
Donc pour cette consigne, j'ai décidé de ne pas vous ménager...
D'autant plus que nous passons à la consigne 60...
Voici:
Il y a dans notre vocabulaire des mots que j'ai envie de qualifier de "mots tocs", de ces mots dont on truffe à tout bout de champ les conversations.
En voici quelques-uns: tout-à-fait... quelque part... effectivement (clin d'oeil à Vertumne)... pas de souci... que du bonheur... c'est trop... j'ai envie de dire... oui mais non... y pas photo..
Voici ce que je vous propose:
Vous écrivez un texte cohérent avec le plus possible de ces "mots tocs" dans l'ordre que vous jugerez bon. Le texte sera un monologue intérieur de quelqu'un qui doit prendre une décision, et qui ne parvient pas à se décider.
Les mots s'intègreront de façon harmonieuse, donc pas artificielle, il ne faut pas qu'on "sente" que vous avez à tout prix voulu les mettre dans votre texte (qui ne dépassera pas 2000signes, espaces compris)
Que les nouveaux (qui sont les bienvenus) relisent bien le mode d'emploi...
Amusez-vous avant tout...
pour cette consigne 60, vous envoyez vos textes à Pati : ticya@free.fr
(la consigne prend cours jusqu'au 26 décembre, puis c'est nous qui prendrons quelques jours de congé)
Coumarine
http://coumarine2.canalblog.com/
SUR FRANCOPOLIS:http://www.francopolis.net/liens/annonces.htm
J'ai enlevé ces 2 livres de la vente sur Lulu pour les mettre sur The book editions dont les acheteurs (et moi) sont contents(commande, réception) mais ça prendre un certain temps pour adapter la mise en page pour mon 1 er recueil de poèmes mais surtout pour mon mémoire. En attendant mon 2 e recueil est toujours en vente: http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiques-jacques-coytte-p-143.html
La SNCF espère attirer les clients des compagnies aériennes en réduisant le temps des trajets. Bordeaux sera à moins de 2 heures de Paris.
Source: Figaro.fr
Après un quatrième report, la Nasa a finalement décidé qu'elle ferait une nouvelle tentative au plus tôt le 2 janvier.
Source: Figaro.fr
Oserait-on dire que cette somme d’articles de journaux et de revues publiés entre les mois d’août et de décembre 1892 au sujet de la statue de Baudelaire se lirait comme un feuilleton ? À la grande surprise du lecteur, ce volumineux ouvrage se parcourrait presque d’une seule traite, tant les rebondissements, les attaques ad hominem et les articles d’un Brunetière bretteur entretiennent la curiosité et nous saisissent. Les échanges sont vifs, engagés et souvent confondants. Voici à proprement parler la restitution d’une véritable querelle, où l’altercation tourne à la controverse.
Ce volume édité sous la direction d’André Guyaux rend compte de cette agitation du milieu intellectuel et littéraire – et très parisien – en cette fin d’année 1892. Cet ouvrage de près de sept cents pages se compose dans sa très grande majorité des articles de journaux et de revues qui ont alimenté la querelle de la statue ou qui ont relayé l’événement. Ceux-ci sont précédés d’une préface d’A. Guyaux – qui propose une synthèse et une lecture critique de ces deux cents documents – et d’une « histoire de la statue » par Guillaume Peigné. Sont recueillies, en fin de volume, les notices des auteurs concernés par la querelle. Celles-ci témoignent d’un indéniable travail de recherche, qui permet, outre une mise au point sur quelques grandes figures intellectuelles de l’époque1, d’extraire d’un oubli certain une poignée de journalistes littéraires de cette fin de siècle.
À la suite de la mort, en juillet 1892, de Léon Cladel, disciple et ami de Baudelaire, qui s’était étonné, peu de temps auparavant, du dépouillement de la tombe de son maître, Léon Deschamps, fondateur de La Plume2, lance le 1er août 1892, dans sa revue, une souscription pour la construction d’un hommage sculpté au poète. Très rapidement, un comité prend forme : Leconte de Lisle accepte d’en prendre la présidence, Mallarmé s’occupe de son recrutement et Rodin se dit prêt à réaliser l’hommage. Cette célérité initiale contraste avec le temps qu’il fallut pour mener à terme ce projet3.
En parallèle de cet hommage sculptural, le comité Baudelaire avait proposé la réalisation d’un Tombeau de Charles Baudelaire, qui prendrait la forme d’un recueil d’hommages en vers et en prose. Mallarmé, là encore, se chargea de recueillir les différentes contributions, et en 1896, le recueil vit le jour. De médiocre qualité, comme le précise A. Guyaux, l’ouvrage ne vaut que par le seul concours de Mallarmé. Cet hommage, détaché des questions de personnes qui ont suscité la polémique autour de la statue, a pu être mené à terme sans anicroche.
1892. Cela fait trente-cinq années que Baudelaire est mort. Son œuvre et sa poésie rencontrent un succès de plus en plus large4. Les générations de poètes symbolistes et décadents en font leur maître, et les voix – nombreuses au moment de la publication des Fleurs du Mal – qui s’insurgeaient contre cette poésie, se font plus rares et se focalisent autour d’un grief commun : son immoralité. Brunetière, en 1887, dans un virulent article sur les Fleurs du Mal, concentre et représente cet antibaudelairisme.
La querelle de la statue l’illustre en tout point. Pendant un mois, depuis le lancement de la souscription jusqu’à la parution de l’article de Brunetière à ce sujet dans la Revue des deux mondes du 1er septembre, la presse, les artistes et les intellectuels s’entendent à l’accord de concert pour louer l’initiative de la Plume. Brunetière, par son article, vient troubler cette heureuse entente et initie une polémique littéraire d’une étonnante densité et d’une virulence inattendue. L’équipe d’André Guyaux a d’ailleurs rassemblé plus de deux cents publications, échelonnées sur seulement cinq mois, là où la bibliographie d’Alfred E. Carter n’en recensait — sur la même période — que soixante-dix-neuf5.
Cette polémique littéraire qui monta comme un soufflé s’avère être rétrospectivement peu compréhensible et disproportionnée. Des contemporains qui s’étaient éloignés de la France au plus fort moment de la crise, ont jugé avec étonnement ces échanges passionnés. André Hallays, en voyage au Maghreb, en témoigne : « Le lendemain, sur le petit vapeur anglais qui me ramenait à Gibraltar, j’eus l’idée d’ouvrir un paquet de journaux qui m’avaient été adressés de France. Ces feuilles étaient pleines de polémiques atroces ; des écrivains divers y échangeaient des outrages incessants. Il s’agissait tout simplement de la statue de Baudelaire. De très loin, ces choses sont ineffablement comiques »6. Léon Deschamps, celui-là même qui lança la souscription dans la Plume, était lui aussi bien éloigné de la querelle : et pour cause, il était en voyage de noces. Il confesse : « [Absent de Paris pour des raisons de vie privée qui ne souffraient point de remise] […] j’étais loin de m’attendre à autant de tapage à propos d’une chose si naturelle : des poètes honorant l’un des leurs en lui consacrant pieusement un monument funéraire »7.
A. Guyaux montre bien comment l’article de Brunetière a déplacé le débat et la question, délaissant la proie pour l’ombre : « ni Baudelaire ni la statue qu’il est question de sculpter à sa mémoire ne sont les véritables enjeux ». Brunetière semble garder, en permanence, à l’esprit l’élection à venir à l’Académie française et adopter conséquemment une posture littéraire et intellectuelle adéquate. Antoine Compagnon souligne d’ailleurs qu’en ce début des années 1890, Brunetière « atteignit le faîte de la puissance et de la gloire »8 ; c’est un intellectuel incontournable au cœur du tout-Paris, et qui concentre autour de lui une admiration certaine et des haines virulentes. Delpit devint, à cet effet, l’un des plus fervents défenseurs du projet, plus par inimitié pour Brunetière que par profonde conviction. La querelle autour de la statue de Baudelaire dépassa donc les simples problématiques littéraires habituelles et coïncide avec une problématique de personnes.
À cette querelle sur la statue, s’ajoute ou se superpose la question de la « statuomanie ». La deuxième moitié du XIXe siècle se montre très généreuse en érection de monuments à la mémoire des gloires nationales : cérémonies, commémorations et statues prolifèrent dans toutes les régions de France9. Nombreux sont les contemporains qui voient la laideur envahir les villes10 et qui condamnent la banalisation de cette pratique. Dans une certaine mesure, Barrès, favorable à la statue, rejoint ces derniers. Il propose, en effet, de consacrer ce monument au baudelairisme, plutôt qu’à Baudelaire, soulignant ainsi la différence qu’il jugeait importante entre la célébration d’une personne et la reconnaissance d’une influence littéraire et artistique de premier ordre. Rodin, qui avait en charge l’exécution, semblait lui aussi, de ce que l’on peut en deviner11, relativement indécis quant à la forme que devait prendre cet hommage. Aurait-il tendu plutôt vers un hommage à Baudelaire, comme pourrait le suggérer son Portrait fictif de Baudelaire, réalisé en 1898, ou plutôt vers un hymne au baudelairisme, comme on peut le retrouver son Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre sculpté en 1882 ?
Guillaume Peigné, qui retrace à proprement parler l’histoire de la statue, depuis 1892 jusqu’à sa réalisation et à son établissement en 1902 par José de Charmoy, rappelle combien le choix de Rodin comme exécuteur du projet fit rapidement l’unanimité au sein du comité Baudelaire. Ce choix semblait, à ce moment-là, s’imposer ; Charles Morice souligne à quel point, « l’influence morale de Baudelaire est visible [dans l’œuvre du sculpteur] »12. Mais, le projet ne fut pas mené à son terme. La collecte de fonds, d’une part, nécessaire à la réalisation de la statue ne fut pas aussi rapide qu’on ne l’espérait13. Et d’autre part, Rodin exprima de vives réticences quant au lieu originellement choisi pour le monument. Regrettant l’idée d’un monument funéraire près de la tombe du poète au cimetière du Montparnasse, il eût préféré un monument situé dans un lieu plus public, comme le jardin du Luxembourg. Sans nul doute, comme l’écrit Guillaume Peigné, cet échec de Rodin restera l’un de ses plus notables.
L’histoire de cette statue, dont la querelle de 1892 est un important prélude, permet de mieux apprécier la « fortune » de Baudelaire en cette fin de siècle, où l’on voit l’antibaudelairisme cristalliser ses attaques autour de reproches qui s’émousseront au fil du temps.
C’est une belle réussite que d’être arrivé à rendre lisible ce qui aurait pu être un ouvrage réservé exclusivement aux baudelairiens les plus avisés. Les articles de Brunetière y contribuent, certes, considérablement ; son style et son talent de querelleur procurent un réel plaisir à la lecture. Une amusante caricature, parue dans le Gil Blas14, n’en souligne que très justement les traits.
Pour citer cet article : Matthieu Vernet , "Le feuilleton Baudelaire de 1892.", Acta Fabula, Novembre-décembre 2007 (volume 8, numéro 6), URL : http://www.fabula.org/revue/document3631.php
(source de l'image:http://www.espace-maroc.com/blog/images/fatiha_zemmouri.jpg)
à la galerie Nadar, l'exposition "Mémoire saturée" (juqu'au 29 décembre) de Fatiha Zemmouri que nous avions déjà vu à l'IFC au mois de mai de cette année.
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 40 minutes
Ingrédients pour 4 Personnes
Unités des ingrédients :
- 30 g de beurre
- 2 cuillère(s) à soupe de crème fraîche
- 2 cuillère(s) à café de sel
- 50 cl d' eau
- 3 pincée(s) de poivre
- 750 g de pomme(s) de terre
- 3 poireau(x)
- 1 l de bouillon de volaille
Lavez et émincez les poireaux. Pelez et coupez les pommes de terre en petits dés.
Mettez-les dans un fait-tout. Ajoutez le beurre, faites revenir sans coloration.
Mouillez au bouillon de volaille et à l'eau. Ajoutez un bouquet garni.
Faites cuire 30 à 40 minutes selon l'épaisseur des poireaux et la pomme de terre utilisée.
Passez le potage au mixer. Salez et poivrez.
Faites réchauffer dans une casserole.
Versez dans une soupière. Ajoutez une cuillière de crème épaisse pour lier le tout.
Vous pourrez servir avec des petits croûtons.
Source: isaveurs
Pour tes 24 ans, petite sœur chérie
Je te souhaite une journée bien remplie
De courriers, appels et pensées d’amis
Et de famille puis une fête réussie
Des cadeaux, de la musique choisie
Un bon repas et un peu d’alcool sans folie
Pour tes 24 ans, petite sœur chérie
Je te souhaite la réussite de ta vie
Ton métier, une vie amoureuse épanouie
Une santé de fer et de l’argent aussi
Pour tes 24 ans, petite sœur chérie
Je t’envoie un peu de soleil d’ici
Pour réchauffer tes jours et tes nuits
Mon amour de grande sœur ; mon envie
Pour toi d’un bonheur infini.
Le 11/12/2007
En kiosque, la deuxième livraison de la toute nouvelleRevue Internationale des Livres et des Idées attachée à la mise en évidence de la dimension politique des savoirs et des idées". Au sommaire: un article inédit de J. Butler sur H. Arendt, et de longues recensions des ouvrages récents ou récemment traduits de S. Fish, W. Brown, B. Aspe, G. Noiriel… On peut lire sur le site BibliObs.com un compte rendu de la première livraison de la revue: "Enfin une French Review of Books"..
RENCONTRES D’ARTISTES
Les Amours d’Astrée et de Céladon (Rohmer, 2007) - L’Astrée (D’Urfé, 1607) :
Hommes et femmes quatre siècles plus tard.
Le 19 décembre à 17h30, salle Dussane, 45 rue d’Ulm.
La publication de L’Astrée en 1607 donne son expression à une nouvelle réalité des rapports entre les sexes. Aujourd’hui, le succès à la fois public et critique de l’adaptation réalisée par Eric Rohmer Les Amours d’Astrée et de Céladon, incite à revenir sur la représentation du rapport entre hommes et femmes dans le roman d’Honoré D’Urfé. Travestissement, courtoisie, galanterie : les modèles ont-ils changé ?
L’œuvre de Rohmer entretient un rapport étroit avec le texte. Outre de nombreuses adaptations, le cinéaste s’est consacré à l’écriture romanesque (La Maison d’Elizabeth, sous pseudonyme en 1946) et l’écriture critique (aux Cahiers du Cinéma). Nous étudierons comment son cinéma poursuit ou modifie l’expression littéraire des rapports heureux ou malheureux entre les sexes.
La projection sera suivie d’un débat en présence de Delphine Denis (Paris IV), Marc Fumaroli (Collège de France, sous réserve), Claude Habib (Lille III), Noël Herpe (Université de Caen) et Yves Hersant (EHESS, CRAL).
Source: Fabula.org
Léa, la petite trentaine, travaille au relais-château du Domaine des palmes. Elle vit de plus en plus mal sa relation avec Bruno, son compagnon, un homme excessivement jaloux qui boit trop. Un jour où Bruno s'est montré plus violent que de coutume, Léa se réfugie chez son ami, Vincent, pianiste au domaine. Vincent est veuf et père exemplaire de deux petites filles. Elle trouve auprès de lui un certain réconfort. Mais ce rapprochement n'arrange pas ses relations avec Bruno, qui risque de prendre ombrage de cette amitié naissante. Léa, qui a peur de son compagnon et de ses débordements, ne sait pas comment juguler ses accès de colère. Elle espère qu'il saura se soigner...
Source: Télérama
Le couturier français fête ses 20 ans de mode en présentant une exposition aux Arts décoratifs, à Paris. L'occasion de vérifier vos connaissances sur ce grand et très attachant génie.
Source: Figaro.fr
Le comédien et chanteur Philippe Clay est décédé hier à Paris, à l’âge de 80 ans. Né Philippe Mathevet en 1927 à Paris, sa carrière de chanteur débute réellement avec son premier tube, le Noyé assassiné (1953), écrit par Charles Aznavour.
Balayé par la vague yéyé des années 60, Clay refait surface après Mai 68, avec quelques chansons anticontestataires, dont Mes Universités , qui lui avaient valu d’être catalogué à droite.
Il a également joué dans une trentaine de longs métrages, une vingtaine de pièces et de nombreux téléfilms ou feuilletons.
http://jeanmarcmorandini.tele7.fr/news.php?id=10707