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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1347

  • Catégories : L'actualité

    Cantal.Violence contre un écrivain

    6629aae051fe20363a38340eb714895b.jpg5 personnes condamnées

    NOUVELOBS.COM | 05.07.2007 | 15:40

     

    Les habitants du village de Lussaud qui avaient agressé Pierre Jourde, à qui ils reprochaient de les avoir humiliés dans son roman "Pays perdu, ont été condamnés à de la prison avec sursis pour quatre d'entre eux, et à une amende pour le plus âgé.

    Quatre des cinq habitants de Lussaud (Cantal) qui avait violemment agressé en 2005 l'écrivain Pierre Jourde, à qui ils reprochaient de les avoir humiliés dans un roman ont été condamné jeudi 5 juillet à 2 mois de prison avec sursis. Le cinquième, le plus âgé, a été condamné à 500 euros d'amende.
    Les accusés, deux hommes et trois femmes, des agriculteurs âgés de 39 à 72 ans, étaient jugés pour violences volontaires, dégradations en réunion et injures à caractère raciste.

    Ivrognes et simplets


    Le 21 juin, six mois de prison avec sursis avaient été requis à l'encontre des prévenus.
    Pierre Jourde racontait dans son roman "Pays perdu", publié en 2003, brossait le portrait peu flatteur des habitants de Lussaud, petit village perdu dans la montagne, sans donner leur vrai nom. Un homme de 72 ans, son fils, sa fille, une femme de 61 ans et sa fille s'étaient reconnus dans cette galerie de portraits d'ivrognes, de simplets et de vieux garçons. En colère, ils avaient violemment agressé à coup de pierre l'écrivain, sa compagne et ses trois enfants le 31 juillet 2005. L'écrivain et sa famille avait porté plainte, avant de se constituer partie civile.

    Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20070705.OBS5245/violence_contre_un_ecrivain_5_personnes_condamnees.html

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail, Web

    Art Nouveau

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    Immeuble à Casablanca.

    © Marc CHARTIER
    Octobre 2005

    Source:http://www.linternaute.com/voyage/maroc/casablanca/photo/28383/immeuble-art-nouveau/

    J'ai envoyé cette photo à Anthony Perrot  qui consacre un blog(merci Monette de me l'avoir fait découvrir) à l'art nouveau; il y aussi des très beaux poèmes de lui.

    Allez-voir cet article :http://reseauartnouveau.over-blog.fr/article-11288557.html dans son blog:http://reseauartnouveau.over-blog.fr/

  • Catégories : Des femmes comme je les aime, Paysages, Web

    Monette

    84ef5bd620ea1918c286bd49bd0ecce2.jpgparle de la 2 e édition de mon recueil de poèmes

    (en vente sur:http://www.e-monsite.com/ecritureenvrac/rubrique-1082657.html)

    et je l'en remercie:http://chezmonette.hautetfort.com/archive/2007/07/10/un-peu-de-pub-pour-laura.html#comments

    Allez voir son site où il y a ses très belles peintures, des quizz, des infos culturelles, ses poèmes, etc.

    Allez chez Monette:http://chezmonette.hautetfort.com/

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    Une de ses oeuvres

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • 50ème anniversaire de la disparition de Valery Larbaud

    93d6ca3fd2ed51309a84d16176b3772b.jpgDu 11 mai au 21 juillet, l’Association Internationale des Amis de Valery Larbaud et la Ville de Vichy célèbrent le cinquantenaire de la disparition de Valery Larbaud: romancier, nouvelliste, essayiste, poète, critique littéraire, traducteur et « passeur en littérature ».

    Valery Larbaud naît à Vichy le 29 août 1881 et y meurt le 2 février 1957: aujourd’hui encore, il est lu dans le monde entier et chaque année, des Universitaires de tous les pays viennent consulter le Fonds Larbaud à la Médiathèque de Vichy, une des plus belles bibliothèques de France.


    Depuis 1967, l’association internationale des Amis de Valery Larbaud, présidée par l’académicien Michel Déon, décerne, fin mai à Vichy, un Prix littéraire.

    Une commémoration nationale


    Retenu au Calendrier des Célébrations Nationales de l’année 2007, le 50 ème anniversaire de sa disparition est l’occasion de mettre à l’honneur Larbaud à travers de nombreux évènements:

    - Les éditions Gallimard rééditent cette année le journal de Valery Larbaud, une nouvelle édition complète (collection Blanche - édition établie, préfacée et annotée par Paule Moron).

    - Un partenariat a été mis en place avec l’Éducation Nationale afin de permettre aux élèves des établissements scolaires et universitaires de l’agglomération vichyssoise et de la région de découvrir l’écrivain et son œuvre par le biais de projets variés élaborés par les professeurs et réalisés par les élèves : courts-métrages, diaporama, poèmes ou essais, lectures à voix haute….
    La Médiathèque de Vichy accompagne ces différents projets : visites commentées du musée Larbaud, prêts d’ouvrages et d’expositions, constitution d’une documentation sur l’écrivain…

    - L’Association Internationale des Amis de Valery Larbaud organise un Colloque international « du journal intime au monologue intérieur dans la littérature du 20ème siècle », au Pôle Universitaire et Technologique de Vichy.
    Ce colloque va réunir des intervenants prestigieux venus de Croatie, des Etats-Unis, d’Italie… . Le thème a été choisi car Valery Larbaud a été le premier en France à publier un journal intime fictif, celui de A.O. Barnabooth.


    Le calendrier des évènements



    - A partir du 11 mai et jusqu’au 21 juillet 2007

    A la Médiathèque Valery-Larbaud

    Exposition "Le journal intime en France"

    Qu’est-ce que l’écriture de l’intime ? Son histoire, sa raison d’être et ses formes actuelles comme le blog... Un cheminement dans 5 espaces dans cinq espaces d’exposition pour résoudre l’énigme du journal intime.
    A voir: des manuscrits des journaux de François Mauriac, Marie Curie, Colette, Théodore Monod…, des photographies, des peintures et des éditions rares.

    173b434e1db4ad79c8d0bd6abd9c1d88.jpgLire le programme détaillé de la Commémoration












    Contacts


    Médiathèque Municipale Valery-Larbaud
    106-110 rue Maréchal Lyautey – 03200 – Vichy
    Tél. 04 70 58 42 50

    Association Internationale des Amis de Valery Larbaud
    Monique Kuntz/E-mail : monique.kuntz@wanadoo.

    Source:http://www.ville-vichy.fr/focus-valery-larbaud.htm

  • Catégories : L'actualité

    Ces merveilleux fous roulants sur leurs drôles de machines

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    De notre envoyé spécial entre Bordeaux et Paris GÉRARD NICAUD.
     Publié le 09 juillet 2007
    Actualisé le 09 juillet 2007 : 07h51

    Trente-neuf ancêtres automobiles, construits entre 1892 et 1904, se sont élancés mercredi dernier de Bordeaux sur les traces de la première grande course au monde de « voitures sans chevaux », Paris-Bordeaux-Paris, 1 200 kilomètres, en 1895. La quasi-totalité d'entre eux ont franchi la ligne d'arrivée, hier, place de la Concorde, à Paris. Contre neuf sur vingt-trois partants, il y a cent douze ans. Le Figaro y était... les deux fois.

    Le moteur de la Panhard & Levassor de 1992 bégaie avec la distinction d'un lord anglais prenant la parole. On a l'impression qu'il va caler, mais non, disons qu'il patiente en attendant le bon vouloir de son chauffeur, Nicolas Bourianne.
    Assis à droite, ce dernier actionne le lourd levier situé à l'extérieur de la voiture. Première. Le véhicule s'ébroue dans un bruit de pignons et d'engrenages aussi rassurant que le pas têtu d'un âne. Deuxième, troisième, la voiture file un bon 25 km/h.
    La longue ligne droite bien plane permet au moteur, un bicylindre, de se chauffer un peu en « montant dans les tours », 500 par minute tout au plus. Le vase d'expansion du circuit de refroidissement primaire, situé à l'avant gauche, postillonne joyeusement son eau brûlante sur les genoux du passager. « On a laissé le couvercle ouvert pour éviter que le carburateur s'étouffe avec la vapeur d'eau », explique Nicolas.
    Les vibrations du moteur se répercutent intégralement dans les os des passagers et les cahots de la route, modérés sur les longs rubans d'asphalte moderne, ne sont filtrés que par des ressorts à lame type diligence et le fin coussin de la banquette en bois. Le premier faux plat essouffle le moteur et Nicolas est contraint de repasser la seconde pour lui redonner du tonus. La vitesse chute aux environs de 15 km/h.
    Cela fait trois jours que la Panhard & Levassor a quitté Bordeaux. Il lui en faudra encore deux pour regagner Paris, place de la Concorde, où siège l'Automobile Club de France, en passant par la porte Maillot. Peu de gens le savent, au milieu du bosquet qui jouxte cette place, s'élève une stèle à la gloire d'Émile Levassor, vainqueur de la première grande course automobile du monde, Bordeaux-Paris-Bordeaux, 1 200 kilomètres, organisée en 1895. Une compétition historique que les trente-sept partants de ce Bordeaux-Paris 2007 tenaient à commémorer.
    Le petit trajet effectué à bord de cette vénérable antiquité permet de mieux mesurer l'exploit réalisé par les concurrents de l'époque, et notamment par Émile Levassor, vainqueur en 48 heures et 48 minutes, sans avoir lâché le volant, pardon, le timon. « Et n'oubliez pas l'état des pistes et plus encore la qualité de l'éclairage, la nuit, des bougies dans des lanternes », souligne Robert Panhard, coéquipier, en alternance avec son frère Alain, de Nicolas et son alter ego Josian, de la doyenne des engagées de 2007.
    L'histoire retiendra qu'au premier relais Émile Levassor est tellement en avance que ses coéquipiers ne sont pas au rendez-vous. Par la suite, de peur qu'un autre conducteur annihile par une maladresse tous ses efforts, il garde les commandes jusqu'au bout. En revanche, l'histoire a occulté le véritable vainqueur, Paul Koechlin, un industriel alsacien, sur une Peugeot de quatre places, les seules voitures admises en course. La Panhard n'en a que deux. La Peugeot réalise un temps de 59 heures et 48 minutes, avec une minute d'avance sur une autre Peugeot. À Koechlin les 31 500 francs de la victoire, à Levassor la gloire. Peugeot se taille... la part du lion, ses trois voitures au départ, dont une biplace, réalisant les 2e, 3e et 4e meilleurs temps.
    Pour comprendre ce que représentent en 1895 ce qu'on appelle les voitures sans chevaux, il faut savoir que cette année-là la production automobile mondiale de voiture à pétrole ou gazoline, comme on disait à l'époque, atteint 155 voitures, réparties entre quatre constructeurs : Benz, Peugeot, Panhard & Levassor et enfin Daimler. Sans compter les voitures à vapeur et les voitures électriques. Ces trois modes de propulsion sont alors en concurrence et se retrouvent tout naturellement au départ de Paris-Bordeaux-Paris. Le comte Albert de Dion, l'un des promoteurs de la course, compte d'ailleurs bien imposer son « remorqueur à vapeur », sur le papier le plus rapide. Et, note Paul Meyan dans Le Figaro du 12 juin 1895, « nous devons reconnaître que dans les côtes la vapeur faisait preuve, sur le pétrole, d'une supériorité incontestable ».
    Sur les vingt-trois partants, dont trois bicyclettes à moteur, seize véhicules fonctionnent au pétrole, six à la vapeur, la dernière, celle de Charles Jeantaud, à l'électricité. Neuf arrivèrent, tous mus par un moteur à explosion, à l'exception du dernier, un omnibus à vapeur de six places conduit par le Manceau Amédée Bollée. Ce vaporiste ne se doute pas que sa ville deviendra la Mecque de la course automobile... à pétrole. Quant à Jeantaud, il aura sa revanche quatre ans plus tard, avec sa « Jamais Contente », première voiture au monde à dépasser le 100 km/h. Mais la messe est dite : dix ans plus tard une voiture à essence dépassera le 200. Même de Dion s'y rallie, avec le succès que l'on sait.
    Si Levassor gagne la course sans être déclaré vainqueur, un autre équipage triomphe bien que terminant au-delà des cent heures imparties : les frères Michelin, avec leur voiture sur pneumatiques. Une première mondiale, considérée au début comme une hérésie. Pas pour longtemps. Malgré les crevaisons à répétition et un véhicule élaboré à la va-vite (l'original a brûlé) et surnommé l'Éclair en raison de son déplacement en zigzags faute d'un différentiel, les Michelin démontrent l'intérêt du pneu. Il permet d'utiliser une roue à rayons, plus légère que la traditionnelle roue en bois. « Dans dix ans, toutes les voitures rouleront sur des pneumatiques », prophétise Édouard, l'un des deux frères. Il n'en faudra que cinq.
    La course eut un effet un retentissement mondial, jusqu'aux États-Unis. Et pour cause, l'un des plus gros sponsors de l'épreuve fut Gordon Benett, le patron du New York Herald.

    En 2007, pour réunir un tel plateau de vénérables antiquités roulantes, il a fallu admettre les voitures conçues jusqu'en 1904. Mais, précisément, cette période de douze ans (la plus vieille voiture du plateau est la Panhard & Levassor de 1992) permet de réaliser en un coup d'oeil les progrès réalisés en si peu de temps. Toutes sont superbes, avec toutefois deux mentions bien subjectives, l'une pour la seule voiture à vapeur présente, la Stanley de 1903 (n° 25) appartenant au Britannique Charles Burnett III, et la Nagand-Gobron de 1900, une voiture française fabriquée sous licence en Belgique par Brillié (n° 8), détenue par Philippe Vercruysse. Son superbe deux-cylindres à quatre pistons opposés est le plus vieux moteur français en course, les Peugeot étant motorisées par Daimler et les Panhard par Benz !
    Cette course, montée par des passionnés réunis sous l'égide de la Fédération française des véhicules d'époque (FFVE) et de son dynamique président, Claude Delagneau, avec le concours d'Automobiles Peugeot et de Michelin, doit devenir un événement pérenne. Car, nous l'avons constaté sur les routes et à l'arrivée place de la Concorde, ces mamies automobiles suscitent sympathie et engouement du public, malheureusement trop rare faute de communication (1). « Ces voitures appartiennent à notre patrimoine », souligne Michel de Thomasson, président de la Fédération internationale des véhicules anciens (Fiva). Mais ce patrimoine n'existe que dans sa quatrième dimension, le mouvement. » Autrement dit, sur route plutôt que dans les musées.

     
    (1) Voir le site www.timkat.fr. Un livre suivra.
  • Catégories : Baudelaire Charles

    150 e anniversaire des "Fleurs du Mal": Auguste Poulet-Malassis

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    La ville d'Alençon rend hommage à Auguste Poulet-Malassis,
    xl'éditeur et imprimeur des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire.

     

     
    du 23 juin au 14 octobre 2007, Eglise des Jésuites, rue du Collège
    Auguste Poulet-Malassis ou la passion des livres !



    > Pour en savoir plus, cliquez ici.

     

    Source:  http://www.poulet-malassis.com  
     
  • Catégories : Mes textes en prose

    Baudelaire et les femmes 3 : « Confession » (« Les Fleurs du Mal ») à Madame Sabatier

    9506114872ad8438b55e2f51dc053f3d.jpg Dans mon mémoire de maîtrise,  

    « Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval »  

    (en vente sur Lulu : http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288)   Dans la 1 ère partie consacrée à la poétique du paysage,  

    La symbolisation du paysage  

    2.1. Lumière et saisons poétiques      

            2.1.1. La représentation antithétique

     

     

     

     

     

    Apollonie Sabatier (son vrai nom est en fait Aglaé Savatier), née de père inconnu et fille d’une lingère, démontre de nombreux talents, de miniaturiste, de cantatrice, mais s’élève surtout en tant que muse de nombreux artistes, par sa beauté exceptionnelle et fascinante. De 1844 à 1846, elle est le modèle du sculpteur Jean-Baptiste Clésinger, qui expose en 1847 un moulage de son corps, La Femme Piquée par un Serpent. Installée dans un appartement rue Frochot, elle reçoit chaque dimanche des artistes de renom. Parmi eux, les peintres Ernest Meissonnier, Charles Jalabert, Gustave Ricard, le sculpteur Auguste Préault, et les écrivains Gustave Flaubert, Maxime du Camp, Arsène Houssaye, Ernest Feydeau, Gérard de Nerval, Théophile Gautier… Ce dernier lui consacre sa Lettre à la Présidente en 1850, écrit mémorable de littérature érotique.
       Si ces artistes et homme de lettres s’agitaient par des flatteries et mots « galants » autour de cette prestigieuse présidente, Baudelaire lui voue une admiration autrement plus spirituelle. Quand il lui adresse ses lettres, le poète choisit de garder l’anonymat. Ainsi, à partir de 1852 et jusqu’en1857, Madame Sabatier reçoit des poèmes d’un adorateur mystérieux, qui se révèlera être l’auteur des Fleurs du Mal. Au sein du recueil, on distingue un cycle « Madame Sabatier », dont les poèmes Tout entière, Que diras-tu ce soir, Le Flambeau Vivant, Réversibilité, Confession, L’Aube Spirituelle, Harmonie du Soir.
       Dans le poème A Celle qui est trop Gaie, Baudelaire suggère à sa muse de lui infuser son venin… La pièce sera condamnée pour outrage aux bonnes mœurs lors du procès des Fleurs du Mal le 20 août 1857. Accablé par le « Cerbère Justice », le poète se dévoile enfin :
       « Voilà la première fois que je vous écris avec ma vraie écriture. Si je n'étais pas accablé d'affaires et de lettres (c'est après-demain l'audience), je profiterais de cette occasion pour vous demander pardon de tant de folies et d’enfantillages [...] Tous les vers compris entre la page 84 et la page 105 vous appartiennent. »
       Puis le 30 août 1857, ils deviennent amants pour une nuit. Et le poète se désintéresse peu à peu de son « ange plein de gaîté » : «  Il y a quelques jours, tu étais une divinité, ce qui est si commode, ce qui est si beau, si inviolable. Te voilà femme maintenant... »
      Source http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=11  

    Dans « Confession » dédiée à Madame Sabatier, la lune répand le calme sur Paris :      

        Il était tard ; ainsi qu'une médaille neuve
        La pleine lune s'étalait,
        Et la solennité de la nuit, comme un fleuve,
        Sur Paris dormant ruisselait.

     


    (v. 5-8)

     

     

        Mais cet enchantement se termine sur une note de tristesse :      

        J'ai souvent évoqué cette lune enchantée,
        Ce silence et cette langueur,
        Et cette confidence horrible chuchotée
        Au confessionnal du cœur.

     


    (v.37-40)

     

     
  • Catégories : Des lieux, La littérature, Paris(75,Ile de France):vécu,études

    L'esprit des lieux: Saint-Sulpice

    Les secrets de Saint-Sulpice

    par Tristan Savin
    Lire, juillet 2007


     Située à Saint-Germain-des-Prés, l'église de ce quartier de Paris est devenue un lieu hautement touristique depuis le Da Vinci Code. Bien avant cela, les Trois Mousquetaires ou Victor Hugo avaient laissé leurs traces sur des pavés aujourd'hui foulés par Umberto Eco ou Mario Vargas Llosa.

    Il y a des engouements populaires plutôt sympathiques. Par exemple, celui des adorateurs du petit sorcier Potter se rendant sur ses traces à Oxford. Ou quand des pèlerins aux allures de païens, en quête des secrets du Da Vinci Code, découvrent notre patrimoine. L'église Saint- Sulpice, à Paris, n'a pourtant pas attendu Dan Brown: elle attire les hommes de lettres depuis des lustres. Viennent-ils s'abreuver à la fontaine des orateurs sacrés (Bossuet, Fénelon, Fléchier et Massillon)? Ou remercier les pères qui sauvèrent la Corporation des maîtres-écrivains au XVIIIe siècle?

    C'est ici, au coe; ur de SaintGermain-des-Prés, et non à Notre-Dame-de-Paris, que Victor Hugo épousa Adèle Foucher en 1822. Il y situera plus tard une scène des Misérables. Le marquis de Sade et Charles Baudelaire y furent baptisés. Ernest Renan fréquenta le séminaire de Saint- Sulpice. Et les Trois Mousquetaires patrouillèrent dans le quartier: «L'on rencontrait toujours les inséparables se cherchant du Luxembourg à la place Saint-Sulpice» (chapitre VII). Ce n'est pas un hasard si Michel Déon vécut vingt ans rue Férou: «C'était la rue d'Athos, dans un ancien hôtel particulier accoté à l'hôtel de Mme de La Fayette.»

    De nos jours, on y croise Umberto Eco ou Mario Vargas Llosa. Celui-ci réside derrière l'église et lui rend des hommages déguisés: «Flora Tristan, le personnage principal de mon dernier roman, voyait de ses fenêtres les tours de Saint-Sulpice.» Ces tours, Henry Miller les prit pour des beffrois: «Les gros clochers, les affiches gueulardes sur la porte, les cierges flambant à l'intérieur. La place si aimée par Anatole France, avec ce ronron bourdonnant de l'autel, le clapotis de la fontaine, le roucoulement des pigeons, les miettes qui disparaissent comme par enchantement [...] Saint-Sulpice n'avait pas alors grand sens pour moi» (Tropique du Cancer, p. 42.).

    Joris-Karl Huysmans, adepte de l'occultisme, y planta le décor d'un roman: «Il fréquentait volontiers cette église [...] parce qu'il pouvait, loin des foules, s'y trier en paix. L'horreur de cette nef, voûtée de pesants berceaux, disparaissait avec la nuit; les bas-côtés étaient souvent déserts, les lampes peu nombreuses éclairaient mal; l'on pouvait se pouiller l'âme sans être vu, l'on était chez soi...» (En route).

    Le sanctuaire de saint Sulpicius le Pieux servit de siège social à de nombreuses sociétés secrètes. Rendez-vous des alchimistes, rosicruciens et francs-maçons, le lieu fut surnommé «Nouveau temple de Salomon». Et ses fresques restent une énigme. Jean-Paul Kauffmann leur consacra un ouvrage: «L'intérieur de l'église, sa couleur grise de vieux papier journal. Immédiatement, à main droite, la chapelle des Saints-Anges. Le vitrail est nu. Seules les murailles peintes par Delacroix resplendissent.» (La lutte avec l'ange, p.13.) Le tableau avait déjà inspiré un roman à Anatole France: «J'ai pénétré les antiquités orientales, la Grèce et Rome, j'ai dévoré les théologiens, les philosophes, les physiciens, les géologues, les naturalistes. J'ai su, j'ai pensé, j'ai perdu la foi» (La révolte des anges). Longtemps suspecté d'être l'un des Grands Maîtres du Prieuré de Sion, lié à Saint-Sulpice, Victor Hugo déclarait: «C'est par la souffrance que les êtres humains deviennent les anges...» Comment percer autant d'obscurité? Anatole France dut s'en convaincre: «Une certaine connaissance des sciences occultes devient nécessaire à l'intelligence d'un grand nombre d'oe; uvres littéraires de notre temps.»

    Carnet d'adresses à Paris
    Le café de la Mairie
    8, place Saint-Sulpice
    Fréquenté par les surréalistes, Beckett, Perec, Hemingway, Fitzgerald... Djuna Barnes en fit un théâtre dans Le bois de la nuit.

    Hôtel Louis II
    2, rue Saint-Sulpice
    Pour son atmosphère XVIIIe siècle.

    Henry Miller
    Tropique du Cancer (Folio)

    Huysmans
    En route (Folio)

    Jean-Paul Kauffmann
    La lutte avec l'ange (Folio)

    Source:http://www.lire.fr/chronique.asp?idc=51486&idR=142&idG=

  • Catégories : L'actualité, La peinture

    Enchères : une toile de Raphaël

    67974e36cd6b40fc986d39bb1cb4ff71.jpgvendue 18,5 millions de livres

    NOUVELOBS.COM | 06.07.2007 | 10:09

     

    Un record pour le peintre. Ce portrait de Lorenzo de Medicis, qui a dirigé Florence entre 1513 et 1519, n'avait pas été exposé en public depuis plus de 40 ans.

    Une peinture de l'artiste de la renaissance Raphael a été vendue jeudi 5 juillet à un prix record de 18,5 millions de livres (27,4 millions d'euros, 37,2 millions de dollars) chez Christie's à Londres.
    La toile est considérée comme l'un des chefs d'oeuvres de cette époque. Elle représente Lorenzo de Medicis, qui a gouverné Florence de 1513 to 1519. Elle n'avait pas été vue en public depuis plus de 40 ans.
    Le prix de la transaction dépasse de 15 millions de livres les estimations, et dépasse largement le précédent record pour une toile de Raffaello Sanzio -Raphael- qui avait atteint 5,3 millions de livres en 1996.

    Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20070706.OBS5337/encheres__une_toile_de_raphaelvendue_185_millions_de_li.html

  • Catégories : Des évènements, La littérature

    5ème édition du "Festival de la correspondance" à Vitré

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    C'est au Château des Rochers, près de Vitré, que Mme de Sévigné, célèbre épistolière, écrivit la plupart de ses lettres adressées à sa fille Madame de Grignan .

     

     

     

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    Le Festival de la correspondance "Les Sévignales" propose des manifestations tout au long de l'année, à Vitré, qui constitueront autant d'occasions de promouvoir l’épistolaire, de favoriser la rencontre entre auteurs et lecteurs, de créer et pérenniser des liens entre les publics, les institutions culturelles de la ville et les partenaires du festival. Voici un bref historique ce festival

    Mars - Avril 2006 

    Lancement des 3 concours (Adulte/Scolaires/Jeunesse)

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    1996 : Célébration à Vitré du Tricentenaire de la mort de Madame de Sévigné (1626-1696), épistolière renommée qui écrivit un grand nombre de ses lettres au Château des Rochers-Sévigné.

    13-14-15 octobre 2006 

    Lancement officiel de la manifestation (spécial Lire en fête)

     

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    2004-2005 : 4è édition avec création du Festival de la correspondance « Les Sévignales » : maintien du concours littéraire et programmation d’événements tout au long de l’édition (2004, 2005) afin d’impliquer la population locale.

     

    30 juin 2007 

    Date limite d'envoi pour les manuscrits 

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    2006-2007 : 5è édition du festival « Les Sévignales », organisé sur quatre saisons.

    21, 22 et 23 septembre  2007

    Remise des prix et Clôture du festival  « Fête de la correspondance »

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  • Catégories : Baudelaire Charles

    Baudelaire et les femmes 2 :Jeanne Duval

    a3622f0821183ead4b71b971c6dafca5.jpgDans mon mémoire de maîtrise,

     

    « Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval »

     

    (en vente sur Lulu : http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288)

     

    Dans la 1 ere partie consacrée à la poétique du paysage,

     

    1.      La construction typologique du paysage

     

           1.2. Des paysages littérairement et culturellement construits

     

                  1.2.3. Poétique de l’air

     

     

     

     

    1.2.3.5.   Les parfums    

     

     

        Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
        Retiens les griffes de ta patte,
        Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux
        Mêlés de métal et d'agate.
       
        Lorsque mes doigts caressent à loisir
        Ta tête et ton dos élastique,
        Et que ma main s'enivre du plaisir
        De palper ton corps électrique,
       
         Je vois ma femme en esprit ; son regard,
        Comme le tien, aimable bête,
        Profond et froid, coupe et fend comme un dard, (« Les Fleurs du Mal », « Le chat », v.1-11)

     

    Le parfum du « Chat »/Jeanne Duval n’est plus seulement magique mais dangereux :

     

      Et des pieds jusques à la tête,
    Un air subtil, un dangereux parfum
     Nagent autour de son corps brun.(Idem, vers 12-14)
     


    Source  de l’image :http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=5

                                                                                                

  • Catégories : Des évènements, Des lieux, La littérature

    Festival de Grignan de la correspondance du 4 au 8 juillet 2007

    par Alain Rubens
    Lire, juillet 2007

    Une fois de plus, le Festival de la correspondance de Grignan va se parer de ses plus belles plumes. Inauguré en 1996, pour la célébration du tricentenaire de la mort de la marquise de Sévigné (1626-1696) qui s'y était installée en y déployant son génie épistolaire, le village de Grignan, dans la Drôme, est aujourd'hui associé à la correspondance de plaisir. Sur le parvis du château et dans les jardins ombragés, dans les ruelles et sur les places, on déambule parmi les conteurs, les calligraphes et les lecteurs de lettres: ils disent le charme d'un genre - la correspondance - qui résiste aux coups de boutoir des fulgurants SMS et de l'écriture phonétique, et refuse d'envoyer aux antiquailles tout soupçon de syntaxe et d'orthographe. Près du château, des «chambres d'écriture» seront mises à la disposition du passant. A un coin de rue, au détour d'une humeur, rien ne manquera pour inciter à écrire: bureau, plumes et beau papier. Chaque année, un thème est retenu. Du 4 au 8 juillet 2007, c'est le «cinéma» qui titillera l'imagination épistolière. L'année dernière, Claude Allègre avait donné le coup d'envoi à un festival consacré à la «science», sujet austère qui n'a nullement désarmé les «mains à plume».

    Renseignements au 04 75 46 55 83 et sur Internet: www.festivalcorrespondance-grignan.com

    Source:http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=51466/idR=200
  • Catégories : Baudelaire Charles, La littérature, Le XIX e siècle, Nerval Gérard de

    Sainte-Beuve (Pour Elisabeth)

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    A la suite de ses notes :

     
    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2007/07/04/charles-sainte-beuve-1804-1869-premier-amour.html

     

     

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2007/06/01/la-rime.html#comments

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2007/07/04/sainte-beuve-la-rime.html

     

    http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/archive/2007/06/02/premier-amour.html#comments
     

    Le poème « Premier amour » est tiré des « Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme »(1829).

    La citation sur la rime est aussi tiré de ce livre. Il publiera d’autres recueils mais sans succès.

    Je parle de Sainte-Beuve dans mon mémoire de maîtrise (« Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval » en vente chez Lulu :

    http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288) à propos de « Baudelaire et l’illuminisme » (2 e partie,  Le paysage entre visible et invisible ; 1.Les correspondances ; 1.1. Les références occultistes ; 1.1.2.L’illuminisme, 1.1.2.2.).

     

    En ce qui concerne, l’illuminisme, Baudelaire a été influencé (entre autres) par ses admirations littéraires, Sainte –Beuve (et Balzac) dont les œuvres sont imprégnées de martinisme(mon mémoire, 1.1.2.3.4. Saint-Martin). Sainte-Beuve connaît l’illuminisme et le martinisme par Lamennais(mon mémoire toujours à propos de Saint-Martin)  qui le reçut dans sa propriété de la Chesnaie, près de Dinan.

     

    C’est dans « Volupté », son unique roman(1834) que l’on sent l’influence de Lamennais. C’est « l’histoire d’une âme, de ses inquiétudes et de ses doutes, un adieu à la jeunesse et au romantisme. Le héros du roman, Amaury, se fait prêtre : Sainte-Beuve, lui aussi, choisit une voie austère où il pourra donner sa mesure : la critique littéraire. (Lagarde et Michard, 19 e siècle) »  

    Sainte-Beuve a notamment critiqué l’art de Baudelaire (qui l’admirait tant)  dans  un article du   Constitutionnel du 22 janvier 1862.

     M. Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l'extrémité d'une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l'Edgar Poe, où l'on récite des sonnets exquis, où l'on s'enivre avec le haschich pour en raisonner après, où l'on prend de l'opium et mille drogues abominables dans des tasses d'une porcelaine achevée. Ce singulier kiosque, fait en marqueterie, d'une originalité concertée et composite, qui, depuis quelque temps, attire les regards depuis l'extrême pointe du Kamtchatka littéraire romantique, j'appelle cela la folie Baudelaire.   Sur Sainte-Beuve : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Augustin_Sainte-Beuve

     

      Sur Sainte-Beuve et Baudelaire, lire l’extrait du « Contre Sainte-Beuve » de Proust :http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Charles-Pierre_Baudelaire--Sainte-Beuve_et_Baudelaire_par_Marcel_Proust

     

      Sur le « Contre Sainte-Beuve » de Proust : http://fr.wikipedia.org/wiki/Contre_Sainte-Beuve   Sur l’illuminisme et le martinisme : cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Illuminisme

     

      Sur Lamennais, cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9licit%C3%A9_Robert_de_Lamennais

     

        Si Baudelaire a admiré Sainte-Beuve, a été influencé par lui, ce dernier lui a bien mal rendu, on l’a vu. Proust dans son « Contre Sainte-Beuve », constate que le critique littéraire a encensé des artistes maintenant tombés dans l’oubli alors qu’il a méprisé Baudelaire et…. Nerval.     Sur Nerval dans le « Contre Sainte-Beuve » de Proust : http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Gerard_de_Nerval--Gerard_de_Nerval_par_Marcel_Proust

     

      Source de l’image : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Augustin_Sainte-Beuve      
  • Le mystère de la momie de la reine Hatshepsout

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    La souveraine, qui régna de 1479 à 1457 avant J.-C., aurait été identifiée grâce à une molaire cassée, retrouvée dans un vase funéraire.
    AFP Photo/Discovery Channel/HO.
    ANNE-MARIE ROMERO.
     Publié le 28 juin 2007
    Actualisé le 28 juin 2007 : 08h17

    Le directeur des Antiquités égyptiennes a fait sensation en annonçant avoir identifié la momie de la reine la plus célèbre et la plus haïe de la période pharaonique. Un coup de théâtre qui laisse perplexes les égyptologues français.

    C'EST À PARTIR d'un morceau de dent, d'une simple molaire cassée, retrouvée dans un « vase canope » - les vases recevant les viscères des morts au moment de la momification - que Zahi Hawass, le tonitruant directeur des Antiquités égyptiennes, a annoncé hier, après deux jours de rumeurs soigneusement orchestrées, qu'il avait identifié la momie de la reine Hatshepsout. Hatshepsout, celle par qui le scandale était arrivé, au XVe siècle avant notre ère, parce qu'elle, une femme, avait transformé sa régence en monarchie personnelle pendant vingt-deux ans...
    Ce morceau de molaire collerait en effet parfaitement avec une dent cassée de la momie de la nourrice d'Hatshepsout, Sat-Rê, retrouvée par Howard Carter dans les années 1910, dans la tombe numérotée KV 60 (King Valley n° 60), en compagnie d'une autre momie féminine inconnue. À l'époque, la « nourrice » avait été transportée au Musée du Caire et l'autre dépouille, laissée dans la tombe.
    Enterrée dans un lieu discret
    Zahi Hawass, très friand d'annonces médiatiques, a expliqué hier ses recherches, menées avec le soutien de la chaîne américaine Discovery Channel, et ses déductions, au cours d'une conférence de presse au Musée du Caire. Pour lui, il ne fait pas de doute qu'il s'agit de « la plus importante découverte dans la Vallée des rois depuis celle de la tombe de Touthankamon ». Fille unique et héritière de Thoutmosis Ier, épouse de Thoutmosis II, son demi-frère, belle-mère de Thoutmosis III dont elle assuma la régence, Hatshepsout régna de 1479 à 1457 avant J.-C. dans les premiers temps du Nouvel Empire. Après avoir finalement passé la main à son neveu et pupille, elle avait sombré dans l'oubli.
    Dans l'énorme ouvrage publié sur la reine en 2002, Christiane Desroches-Noblecourt expliquait qu'elle n'avait vraisemblablement été enterrée dans aucun des trois tombeaux qu'elle s'était successivement fait construire, mais dans un lieu discret mais cependant décent et digne d'une reine.
    Car la grande égyptologue s'élève - et elle n'est pas la seule - contre la rumeur qui veut que Thoutmosis se soit vengé de sa belle-mère dès son accession au pouvoir en faisant marteler ses effigies et monuments. « Il n'avait pas de raison de lui en vouloir puisqu'elle l'avait toujours associée à ses actes politiques. Les martelages ont eu lieu vingt ans plus tard, à la suite d'un événement politique qui nous échappe. » Il n'y a donc pas lieu d'imaginer qu'elle se soit fait inhumer en se faisant passer pour sa nourrice.
    Trois tombeaux ! Hatshepsout, lorsqu'elle n'était que la Grande Épouse royale de Thoutmosis II, avait en effet choisi une faille de rocher située à 28 mètres de hauteur pour y faire creuser une première tombe, à Sikkat-Taquet-ez-Zeïd. Une fois régente, elle en avait commandé une autre dans la Vallée des Rois (KV 20) dans laquelle elle avait fait fabriquer un tombeau de quartzite rose pour son usage. Mais elle y avait fait transporter le corps de son père, Thoutmosis Ier, et avait fait fabriquer pour elle-même une troisième cuve, également en quartzite, retrouvée vide, également par Carter.
    De cet enterrement royal, on ne sait strictement rien. Mais il y a plus d'un siècle, lorsque Belzoni avait découvert la fameuse cachette royale de Deir-el-Bahari, où un pharaon de la XXIe dynastie avait fait entasser toutes les dépouilles royales pour leur épargner des pillages, on avait découvert un vase canope marqué de la titulature d'Hatshepsout et contenant sa rate.
    Il semblerait que des recherches aient été reprises dans ce récipient puisque Zahi Hawass y a trouvé la précieuse molaire cassée. Dans ce cas, il serait possible que ce soit la reine qui ait été prise pour sa nourrice et que l'autre femme laissée dans la tombe soit Sat-Rê... « Mais il convient d'être prudent, estime Luc Gabolde, chercheur au CNRS de Montpellier, et spécialiste de la XVIIIe dynastie, car on peut avoir enterré la nourrice, que la reine aimait tendrement, avec sa propre mère ou avec sa fille. Cela se pratiquait couramment ».
    Analyses ADN
    D'autre part, Christiane Desroches-Noblecourt, à 93 ans, garde un souvenir précis de ses travaux. Elle a vu ce vase, cette rate, mais, dit-elle, « je n'ai jamais trouvé de molaire dans ce récipient sacré ».
    Discovery Channel a annoncé que des analyses ADN allaient être pratiquées sur la dent et la momie du musée. Là encore, Luc Gabolde est prudent : « Toutes les momies ont été tellement bombardées de rayons X dans les années 1980 que les chaînes d'ADN ont été faussées et qu'elles ne sont plus très fiables. »
    Enfin, selon Guillemette Andreu, directrice du département d'Égyptologie du Louvre, elle aussi sceptique, « il ne faut pas oublier que le gouvernement égyptien a besoin de découvertes spectaculaires, glorifiant le passé auquel les Égyptiens sont si attachés, afin de contrecarrer les tentations fondamentalistes ».

     
  • Catégories : Paysages, Web

    Michelle Lemaire

    bc480bdc4c2f1b03ccb6ecb51ce902a2.jpgparle de la nouvelle édition de mon recueil de poèmes (en vente sur le site d'Ambroise:

    http://www.e-monsite.com/ecritureenvrac/rubrique-1061203.html)

    dans son blog:

    http://ecrirea2.unblog.fr/2007/07/02/laura-maroc-et-magie/#comment-16

    Je l'en remercie.

     Je vous rappelle que mon mémoire de maîtrise est toujours en vente sur Lulu:

    http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

  • Catégories : Baudelaire Charles, Des photographies, La littérature

    Baudelaire par Nadar(1855)

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    Cette photographie, actuellement visible au musée d'Orsay (Paris), traduit le génie de Nadar à capter un regard. C'est là la seule épreuve connue de la première séance photographique avec Nadar, il n'en reste d'ailleurs que la photographie elle-même, le négatif ayant été détruit.
    Source:
    La même année, Nerval est mort....

  • Catégories : Paysages

    Ils ont parlé de la nouvelle édition de mon recueil de poèmes

    853e3b5fcfdb4b84c608100df1e7d6dc.jpgComme de la toute première (auto-) édition d'ailleurs:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elisabeth dans son blog de passions:

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2007/06/29/recueil-de-poesie-paysages.html#comments

    Yann dans son blog de "poésie érotique:

    http://poesie-erotique.typepad.com/le_blog_de_posieerotique/2007/06/livre-paysages-.html#comments

    Je les remercie vivement.

    Je vous rappelle que mon recueil de poésies est en vente sur le site d'Ambroise:

    http://www.e-monsite.com/ecritureenvrac/rubrique-1082657.html

    f770edff1343e2740a472dc4719d7525.jpgMon mémoire de maîtrise lui est toujours en vente sur Lulu:

    http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288

     

     

  • Catégories : Baudelaire Charles, Des évènements, La littérature

    Des lettres et des chiffres

    V. D..  Publié le 29 juin 2007

    Actualisé le 29 juin 2007 : 10h35

    1- Les Fleurs du mal, 1857, envoi de Baudelaire à Delacroix, record à 603 200 € pour une édition originale de littérature française.

      2- Julie ou La Nouvelle Héloïse, manuscrit de J.-J. Rousseau (110 pages), 1760-1762, adjugé 384 000 € au téléphone.

      3- Du côté de chez Swann, Proust, 1913, un des 5 sur japon acheté 336 000 € par un Européen.

      4- Lettre sur la mort de Pauline de Beaumont, 1803, Chateaubriand, 324 000 € à la table d'experts.

      5- Amoenitates Belgicae, 1864-1866, violent manuscrit de Baudelaire contre les Belges,

      240 000 € à la table d'experts.

      6- Les Paradis artificiels, 1860, Baudelaire, exemplaire de Maxime Du Camp sur chine, 198 000 €.

      7- À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Proust, 1920, exemplaire de sa fidèle Céleste, 192 000 €.

     



    Source:http://www.lefigaro.fr/culture/20070629.FIG000000195_des_lettres_et_des_chiffres.html

  • Catégories : Baudelaire Charles, Des évènements

    Baudelaire en solitaire dans le cercle des poètes disparus

    VALÉRIE DUPONCHELLE.  Publié le 29 juin 2007

    Actualisé le 29 juin 2007 : 10h36

    Sotheby's France a vendu sans fièvre, mercredi soir, la collection Pierre Leroy.   LES CAMÉRAS de Public Sénat et de La Chaîne Parlementaire campaient en intruses au fond de la salle des ventes de Sotheby's, là où les bibliophiles, race discrète, aiment suivre les enchères d'un oeil faussement négligent. Dès 19 heures mercredi soir, la Galerie Charpentier a vu débarquer une foule de curieux alléchés par cette vente médiatique qui célébrait Baudelaire et les 150 ans de la publication de ses Fleurs du mal au lourd parfum littéraire (Le Figaro Patrimoine du 1er juin). Même Le Canard enchaîné avait parlé à sa façon moqueuse de la Collection Pierre Leroy, fustigeant au passage ce pilier du groupe Lagardère.

      « Un million de touristes, mais pas un million d'acheteurs ! », résumait férocement un expert parisien, « assez satisfait que le monde des livres reste fermé aux stricts amateurs, c'est-à-dire aux antipodes de l'art contemporain et de son marché de masse ». Quelques acteurs seulement ont donc mené la danse mercredi soir chez Sotheby's qui doit beaucoup de ses résultats aux libraires de toujours et à leurs clients fidèles (presque 5 Meur, au-delà de l'estimation, soit 90,9 % des 100 lots vendus et 98,7 % en valeur).

      Réunion d'une vieille famille

      Las, dirait le poëte du XIXe, l'ambiance n'était pas si festive dans cette vente qui ressemblait plus à la réunion d'une vieille famille, où les sentiments se disent à mots couverts, qu'au triomphe escompté pour ce grand anniversaire de la littérature française. Déployant sans compter son énergie, le libraire parisien Jean-Claude Vrain - qui faisait là office d'expert indépendant pour Sotheby's - a défendu chaque lot bec et ongles. Expliquant pourquoi la lettre du jeune Charles à son demi-frère Alphonse était précieuse (10 000 eur au marteau, à la table d'experts). Soulignant que le portrait du poète enfant par Legros d'après Courbet était le seul peint de son vivant (40 000 eur marteau, à la table d'experts). Emportant à 168 000 eur contre un téléphone Le Vin des Chiffonniers, poème des Fleurs du mal offert par Baudelaire à Honoré Daumier, pour « un des huit collectionneurs - six Français, un Anglais et un Suisse - qui lui avaient laissé des ordres ». Le succès de la vente Leroy doit beaucoup à la cascade d'enchères faites par son intermédiaire sous le même panneau 105.

      Seuls les grands lots ont suscité une fièvre palpable, digne des ventes Jacques Guérin ou Jaime Ortiz-Patiño, le reste tombant vite dans l'atonie qui menace le cercle des poètes disparus (35 000 eur marteau pour les 18 lettres de Baudelaire à l'éditeur Eugène Crepet, toujours à la table d'experts). Ainsi, Les Fleurs du mal avec envoi du poète « en témoignage d'une éternelle admiration » à Delacroix, déjà vedette de la vente Guérin en 1985 à Drouot et de la vente Ortiz-Patiño en 1998 chez Sotheby's à Londres (140 000 £). « Un grand livre doit faire cher. Cet exemplaire aurait pu faire plus, doubler son estimation haute et dépasser les 700 000 eur», estimait hier un expert indépendant de la vente.

      Dans ce petit comité d'amateurs que sont les bibliophiles, le marketing semble une arme vaine, comme le maquillage de studio pour une jeune fille. Seule compte la valeur soupesée d'un livre, d'un texte, d'un envoi, d'un exemplaire. Gardant tout son calme, un grand collectionneur genevois a emporté discrètement la lettre émouvante de Caroline Aupick prenant la défense des Jean-Claude Vrain et de son cher fils (48 000 eur marteau). La poésie est un plaisir solitaire.

    Source de cet article:http://www.lefigaro.fr/culture/20070629.FIG000000194_baudelaire_en_solitaire_dans_le_cercle_des_poetes_disparus.html