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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1350

  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adulte

    Brizou

    Petit frère jalousé
    Par une fille unique trop gâtée
    Petit frère aimé
    Par une grande sœur qui veut se rattraper

    Petit frère a grandi
    Et sa grande sœur est fière de lui
    Comme homme, compagnon et journaliste aussi

    Si le dialogue est parfois difficile
    Tu restes mon petit frère
    Que j’admire et que j’aime



    BON ANNIVERSAIRE PETIT FRERE

  • Catégories : L'érotisme

    L’amour pendant les règles

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    Quelques jours par mois, les règles s’immiscent au sein de la relation amoureuse. Faut-il pour autant mettre entre parenthèses sa vie sexuelle pendant cette période ? Entre dégoût et excitation, pudeur et tabous, nos internautes s’expriment et nos spécialistes répondent à vos questions.

    Peut-on faire l’amour pendant les règles ? Les femmes peuvent-elles être plus excitées pendant cette période ?… Nos internautes parle de ce sujet souvent tu.

    Un peu de mécanique des fluides

    Pendant les règles, l’appareil génital ne présentent pas de changements physiologiques : pas de gonflement, ni de rétrécissement, ni de sensibilité particulière… Le déclenchement des menstruations est lié à une modification de la muqueuse utérine, conséquence d’un changement hormonal en fin de cycle. Le volume des règles et leur durée varient selon les femmes entre 5 et 25 ml et de 2 à 6 jours, pour des cycles de 28 jours. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à découvrir "Le cycle menstruel en images".

    Du fait de ces changements hormonaux, certaines femmes peuvent présenter des problèmes plus ou moins handicapants : crampes, nausées, maux de tête, fatigue, nervosité caractérisant le, règles trop abondantes… Ces troubles des règles peuvent bien évidemment handicaper la vie sociale et la vie amoureuse. Pour les autres, la majorité, il n’y a aucune interdiction médicale à faire l’amour pendant les règles. D’un point de vue médical, le sang ne constitue pas une contre-indication sauf en cas de maladies sexuellement transmissibles. Dans ce cas, le sang peut favoriser la transmission de l’infection. Il est ainsi toujours important de se protéger.

    Les "oh oui !" et les "non merci"

    L’écoulement de sang n’empêche nullement la pénétration sexuelle. Mais, certaines femmes refusent de faire l’amour, parce qu’elles se sentent sales. Ainsi selon une enquête réalisée par la firme Nana, 80 % d’entre-elles évitent les relations sexuelles, 75 % fuient les situations câlines et 46 % évitent même de rester toute une nuit chez un ami pendant cette période. Notre internaute Syka avoue que : "Ca ne me fait pas mal, mais je n’aime pas trop, et mon homme non plus. C’est surtout l’aspect rouge de sang de son "précieux soldat" qui l’effraie. En général, on s’abstient, sauf vers la fin des règles mais bon, ce n'est pas extra pour les draps ni pour les cuisses, le ventre… Avec tout rouge, j’avoue que le plaisir s’envole".

    Mais ce n’est pas le cas de toutes les femmes, loin de là, certaines ressentent à cette période un véritable pic de libido ! Sophie772 témoigne sur nos forums : "Pendant ma période des règles, je suis hyper sensible, doublement assoiffée de sensations, mes orgasmes sont dix fois plus violents qu’habituellement (…) Ca m’ennuierai vraiment de subir cette période car elle dure une semaine complète (…) Alors croyez moi j’en profite, le sang ne m’a jamais dégoûtée, bien au contraire ça m’excite et j’ai une envie permanente de m’envoyer en l’air".

    Pour les hommes, on retrouve la même distinction. Pour bebe94, "Quand on aime, ça ne dérange pas et puis une abstinence de 5 jours c’est un peu long quand même !" alors que d’autres hommes avouent une certaine retenue.

    Tous avouent qu’un peu de préparation est nécessaire : quelques serviettes-éponges pour protéger le matelas, préférer la douche pour les ébats amoureux… Chaque couple a son petit truc.

    A bas les idées reçues !

    Enfin, il convient de répondre à certaines questions qui reviennent périodiquement sur nos forums. Histoire aussi de combattre certaines idées reçues !

       Peut-on tomber enceinte si l’on fait l’amour pendant les règles ?

    Une grossesse reste possible en cas de rapport sexuel pendant les règles. La fertilité féminine peut en effet être supérieure à la seule période de l’ovulation. En cas de perturbation du cycle, la fécondation peut donc intervenir alors que les règles ne sont pas terminées… Si l’on ne souhaite pas tomber enceinte, une contraception efficace reste donc indispensable, y compris pendant les règles !

       Existe-t-il un risque si la femme oublie son tampon pendant l’amour ?

    Il est peu probable qu’aucun des partenaires ne repère la présence de cet intrus… Mais votre fougue vous aveugle, il sera toujours temps de l’enlever après. Pas de risque donc !

       Est-il possible de pratiquer un cunnilingus pendant les règles ?

    Avouons qu’il s’agit-là d’une pratique peu courante. Mais techniquement parlant, le clitoris se trouve au-dessus de l’entrée du vagin et rien n’empêche un amant habile d’exciter cette zone très sensible pendant les règles.

    Les règles font ainsi partie de la vie normale des femmes. Rien ne les oblige alors à mettre leur vie amoureuse entre parenthèse durant cette période, sauf pour celles qui souffrent de règles douloureuses, de syndrome prémenstruel ou d’autres troubles cycliques.

    David Bême

    Source:

    http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/hygiene-feminine/articles/9629-relations-sexuelles-regles-02.htm

  • Aux Pays-Bas, l'émission sur le don d'organes était un canular

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    lefigaro.fr (Avec AFP et AP).
     Publié le 02 juin 2007
    Actualisé le 02 juin 2007 : 08h32

    The Big Donor Show mettant en jeu un don de rein, et qui a fait scandale dans de nombreux pays, était en fait un canular destiné à alerter l'opinion sur le manque de donneurs d'organes.

    Une centaine de journalistes et des équipes de télévision du monde entier avaient fait le déplacement pour assister à la diffusion en direct du "Grand spectacle du donneur" (The Big Donor Show) sur l'antenne de la télévision publique destinée aux jeunes BNN, dans un studio d'Aalsmeer en grande banlieue nord d'Amsterdam.
    Le principe de l’émission, produite par Endemol, était simple mais très décrié : Lisa, 37 ans, malade d’un cancer en phase terminale, devait choisir parmi trois candidats celui qui recevra ses reins pour une transplantation.
    Or Lisa était une actrice. C’est ce qu’a révélé en direct le présentateur au moment où cette dernière s'apprêtait, en larmes, à désigner le malade à qui elle allait donner son rein.
    Quant aux trois candidats "receveurs", il s’agissait d'authentiques malades en attente d'un rein, qui ont accepté de jouer le jeu, a précisé l'animateur à l'issue d'une émission mise en scène comme n'importe quel autre show de télé-réalité, avec reportages sur les candidats, applaudissements et rires.
    "Nous n'allons pas donner un rein", a précisé le présentateur. Il a affirmé que l'affaire entière avait été destinée à pousser le gouvernement néerlandais à réformer la législation sur le don d'organe et à alerter l'opinion sur le besoin d'organes pour les greffes aux malades. Les trois candidats font partie du canular, mais "ce qu'ils ont raconté (au cours de l'émission) est la dure réalité" de la vie quotidienne d'un malade en attente de greffe, a-t-il souligné. 
    Un "coup fantastique"
    A l'issue de l'émission, le ministre néerlandais de la Culture Ronald Plasterk a félicité BNN pour son "coup fantastique" alors qu'il avait été très critique cette semaine. "C'est une façon intelligente" de porter la question sur la place publique, a fait savoir son porte-parole à l'agence de presse ANP. 
    Témoigant du succès de la démarche, 12.000 demandes de cartes de donneur ont été enregistrées aux Pays-Bas à partir du début de l'émission. Selon l'Association des malades rénaux aux Pays-Bas, 1.088 malades du rein sont actuellement en attente d'une greffe et l'attente est en moyenne de 4 ans.
    Pourtant, durant la semaine, le show télévisé avait suscité des controverses bien au-delà des Pays-Bas, où le ministre de la Santé Ab Klink l'avait qualifiée de "déplacée et non éthique".
    La diffusion de l'émission coïncidait avec le cinquième anniversaire du décès du fondateur de BNN, Bart de Graaff, mort après avoir attendu en vain un donneur pendant sept ans.
    "Cela fait un an que nous travaillons à ce ‘coup’, mais nous n'avions pas escompté que cela serait un tel succès", a avoué Laurens Drillich, le directeur de BNN.
    BNN n'en est pas à son premier scandale télévisuel, après avoir diffusé une série de magazines d'éducation sexuelle sans tabous, et des émissions consacrées au sexe et aux drogues. L'année dernière, BNN avait encore défrayé la chronique avec une série de reportages et rencontres avec des jeunes patients en phase terminale, intitulés "Il faudra me passer sur le corps".

    Source:http://www.lefigaro.fr/international/20070602.WWW000000007_aux_pays_bas_l_emission_dendemol_sur_le_don_d_organes_etait_un_canular.html
  • Catégories : L'art

    Jean-Claude Brialy incarne Max Jacob

     Publié le 01 juin 2007
    Actualisé le 01 juin 2007 : 10h37
    Arte - « Maintenant je peux partir l'âme tranquille. » Jean-Claude Brialy a fait cette confession à Daniel Leconte, producteur du téléfilm Monsieur Max, dans lequel le comédien interprète Max Jacob, qui sera diffusé en septembre sur Arte. Réalisée par Gabriel Aghion sur un scénario de Dan Franck, la fiction est une « évocation inspirée de la vie du poète, juif converti et homosexuel ». Avec notamment Dominique Blanc.

     
    Les obsèques de Jean-Claude Brialy se dérouleront lundi à 15h30 à Paris, en l'église de Saint-Louis en l'Ile, a-t-on appris jeudi 31 mai. L'acteur sera ensuite inhumé au cimetière Montparnasse.

  • Catégories : L'art

    Mort de Jean-Claude Brialy. Ma revue de presse. Suite

    par Alain Riou,
    journaliste au service
    Arts et Spectacles
    du Nouvel Observateur

     

    "Le dernier apôtre de la légèreté"

    NOUVELOBS.COM | 31.05.2007 | 14:40

    L'acteur Jean-Claude Brialy, incarnation du jeune premier dans le cinéma de la Nouvelle vague, est décédé mercredi 30 mai. Quels ont été les grands films qui ont marqué sa carrière ?

    - Evidemment "Le Beau Serge" de Claude Chabrol, est le film qui l'a révélé. Ce réalisateur lui a donné de nombreux rôles dans ces premiers longs-métrages. Il a ensuite tourné avec des cinéastes proches de la Nouvelle vague comme Molinaro, dans "Arsène Lupin contre Arsène Lupin", et de Broca, dans "Julie pot de colle". Il a notamment tourné dans un Truffaut, qui n'est pas le plus connu, mais pourtant superbe : "La mariée était en noir".

    Auparavant, Jean-Claude Brialy avait joué dans un petit film de Godard, sorti en 1956, "Tous les garçons s'appellent Patrick", qui est absolument merveilleux. Ce court métrage de vingt minutes constitue une pure merveille de liberté moderne.

    Quant à son dernier rôle, celui de Max Jacob dans un téléfilm qui n'est pas encore sorti, c'est certainement sa composition la plus extraordinaire. Gros, rasé, enlaidi, Jean-Claude Brialy incarne le poète français qui tente de sauver sa sœur sous l'Occupation. Il s'adresse tour à tour à Guitry, Picasso, et Cocteau, qui finissent par le trahir. Ce film, déjà polémique, est un rôle de fin de vie extraordinaire.

    Acteur de cinéma, de théâtre, réalisateur, écrivain, Jean-Claude Brialy est un touche-à-tout. Comment analysez-vous l'évolution de sa carrière ?

     

    - Incontournable pour la Nouvelle vague, il a aussi tourné avec des réalisateurs italiens comme Bolognini. Mis à part Chabrol, les réalisateurs lui ont plutôt confié des seconds rôles. On donnait peu de premiers rôles aux fantaisistes comme lui.

    Sa carrière d'acteur a été quelque peu freinée par l'alourdissement du cinéma. Après la guerre, le raffinement des jeunes premiers au cinéma avait son public. Mais depuis une vingtaine d'années, les centres d'intérêts se sont éparpillés, et la comédie légère a beaucoup reculé. Or Brialy n'aimait pas les rôles très appuyés.

    Il est donc passé à la réalisation de films de charme, avec cette constance : la légèreté. Son modèle étant Sacha Guitry. Et il a fait de cette légèreté quelque chose de militant, par exemple avec "Les Volets clos", en référence à la fermeture des bordels. Tous ces films étaient légers et goûteux. Il était un des derniers apôtres de la légèreté, et c'est une immense perte dans un monde qui s'alourdit.

    Personnage haut en couleurs, il faisait partie intégrante du monde du cinéma. Comment décririez-vous l'homme qu'il était ?

    - Brialy était un véritable acteur, qui possède une caractéristique, celle de jouer des rôles de composition. Aucun de ces personnages n'est vraiment lui-même, ce qui le rend très difficile à saisir.

    Il était extrêmement drôle, mais aussi parfois méchant et redoutable. Il ne fallait pas déjeuner avec lui si l'on n'était pas dans son camp, c'est-à-dire si l'on n'aimait pas la légèreté. Il avait toutefois quelque chose d'extraordinaire pour les autres. Personnage très influent, très entouré, et très entreprenant, il était capable de réunir un millier de VIP, et de se faire prêter le théâtre des Champs-Elysées, pour rendre hommage à quelqu'un.

    C'est curieux qu'il disparaisse si peu de temps après Jean-Pierre Cassel (ndlr décédé le 19 avril 2007), car ils ont eu le même destin. Brialy : c'était "Cassel" moins la danse.


     

    Propos recueillis par Camille Robert

    (le jeudi 31 mai 2007)

    Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/3_questions_a/20070531.OBS9595/le_dernier_apotre_de_la_legerete.html

    Reportage Photo sur http://www.lexpress.fr/info/quotidien/reportage-photo/default.asp?id=448

    Le comédien, scénariste et réalisateur, l'une des figures du cinéma "à la française", est mort le mercredi 31 mai des suites d'une longue maladie. Il avait 74 ans. Eric Libiot, rédacteur en chef du service Culture de L'Express, commente la carrière de Jean-Claude Brialy.

     

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    Jean-Claude Brialy, le don de plaire et l'art d'être irrésistible

    MARION THÉBAUD.
     Publié le 01 juin 2007
    Actualisé le 01 juin 2007 : 10h53

    Comédien, metteur en scène, châtelain, chroniqueur, animateur de festivals, directeur de théâtre, écrivain, restaurateur, il était à la fois populaire auprès du public et personnalité centrale du Tout-Paris.

    « LA PAILLETTE nous voilà », c'est ainsi que Georges Wilson et les comédiens de sa génération appelaient affectueusement Jean-Claude Brialy. Ce qui en dit long sur le panache, l'élégance, l'art de vivre de cette sentinelle de la nuit, toujours un bon mot, une anecdote aux lèvres, une invitation à lancer, un prix à remettre...Mais cet homme fêté par les siens était avant tout un comédien. Né en Algérie le 30 mars 1933, à Aumale, au hasard d'une affectation de son père officier, il lui aura fallu bien de la combativité pour imposer ses dons artistiques à une famille qui ne voyait en ce jeune homme à l'esprit frondeur qu'un petit singe qui voulait faire l'intéressant.
    Le « beau Jean-Claude », comme les siens l'appelaient avec condescendance, n'a pas eu la partie facile. C'est en souvenir de ses différends avec ses parents qu'il avait écrit Le Ruisseau des singes, énorme succès de librairie. Un titre lié aux gorges de Blida de son enfance et aux rosseries d'une famille qui ne comprenait pas l'élan artistique d'une personnalité singulière, lui lançant avant qu'il aille tenter sa chance à Paris : « Va boire la tasse, petit singe ! »
    Paris c'était la liberté, après une enfance ballottée de collège en collège, un passage éprouvant au Prytanée, école militaire de La Flèche. Paris, c'était également le temps des vaches maigres et de la débrouillardise. Il a beau avoir fréquenté le conservatoire d'art dramatique de Strasbourg, où il rafla un prix, et joué quelques pièces au Centre dramatique de l'Est, il est un parfait inconnu. Il ne le restera pas longtemps. Son charme, cet art de plaire, il va s'en servir, convaincre les uns, se faire adopter des autres et, de Jean Marais, croisé au hasard d'une tournée, à Jacques Rivette, pilier des Cahiers du cinéma, il est de toutes les bandes. Une énergie joyeuse qui porta vite ses fruits. D'un Amour de poche, de Pierre Kast, au Beau Serge, de Chabrol, il devint vite un jeune talent de la nouvelle vague.
    Il décline l'art d'être irrésistible, à l'écran, sur la scène et à la ville. Il est l'éternel « jeune lion » tout droit sorti de la littérature du XIXe siècle, moraliste à ses heures : « L'amitié, c'est la quille du navire, et la voile en est l'amour. Elle vous entraîne vers Cythère ou vers un naufrage... » Pudique sur ses sentiments, il cultivait l'amitié sous toutes ses formes. Arletty, Jean Cocteau, Alain Delon, Thierry Le Luron, Joséphine Baker, Rudolph Noureïev ont connu ce pilier de la société spectacle qui a coiffé toutes les casquettes possibles, du moment qu'elles lui seyaient. À la suite d'Oscar Wilde, homosexuel et dandy, il aurait pu dire : « J'ai mis tout mon génie dans ma vie. »
    Acteur, metteur en scène, châtelain, chroniqueur, animateur de festivals (Anjou et Ramatuelle), directeur de théâtre (les Bouffes Parisiens), restaurateur (l'Orangerie)... il a exploré tous les emplois, y glissant toujours un soupçon de courtoisie, une pointe d'ironie et une bonne dose de savoir-faire. Sur les planches, ce métier fit merveille. Très vite, son talent s'imposa dans la comédie : Les portes claquent, Un dimanche à New York, Le Ciel de lit... Marie Bell l'invita à jouer Madame Princesse, de Félicien Marceau. Puis viendront les Feydeau, La Puce à l'oreille, joué plus de 700 fois avec Françoise Fabian, Micheline Presle et Gérard Lartigau, L'Hôtel du Libre-Échange, mis en ­scène par Jean-Laurent Cochet au Théâtre Marigny.
    Amuseur élégant
    Amuseur élégant plus qu'amant passionné ou mauvais garçon, il est l'insolence amicale, le bel esprit. Mais son jeu est souvent teinté de mélancolie. On regrette que le projet de Richard II, de Shakespeare, qu'il devait jouer à Chaillot sous la direction de Lavelli ait été abandonné à la fin des années 1970. Brialy n'était pas qu'un homme d'esprit. Il y avait une fêlure en lui, que la pièce de Shakespeare, histoire d'un roi qui ne veut pas être roi mais le devient dans l'agonie, aurait révélée. Il n'y a qu'à voir ses photos de jeunesse. Le regard sombre et grave rappelle celui de Jean-Pierre Léaud ou de Sami Frey, des ténébreux qu'on a pris au sérieux. Jean-Claude, lui, amuse. Depuis son enfance, il souffre d'un manque de confiance porté sur lui par sa famille. Une blessure dont il n'a pas guéri. Mais il est trop homme de spectacle pour se morfondre. Jouer est sa vie et, très naturellement, il prend la direction des Bouffes Parisiens. Il y joue Guitry (L'Illusionniste, La Jalousie, Mon père avait raison), Didier van Cauwelaert (Le Nègre), Françoise Dorin (Monsieur de Saint Futile), dont il avait créé auparavant Si t'es beau, t'es con. Avec Line Renaud, il avait fait une escale au Palais Royal avec Poste restante, de Noël Coward. Il avait tiré de ses récits un spectacle, J'ai oublié de vous dire, qu'il avait joué en 2005 dans son théâtre. On se souvient d'un conteur malicieux, délicieux bavard, racontant en toute amitié sa vie, ses amitiés, son amour du trait, son goût pour le beau et sa haine de la laideur. Il a imposé son don de plaire.
  • Catégories : La littérature

    Premières Assises internationales du roman à Lyon du 30 mai au 3 juin et les Intranquilles jusqu'au 29 juin

    445d61b5d7621e80e8b551f11e5a3038.jpgLe Monde des Livres (qui fête ses 40 ans) et la Villa Gillet (20 e anniversaire) organisent cet événement.

     

    VOICI QUELQUES ARTICLES DU SUPPLEMENT SPECIAL DU MONDE DES LIVRES
    Pour le roman
    LE MONDE DES LIVRES | 24.05.07
    © Le Monde.fr
    Ecrire et lire : deux aventures(par la villa GILLET)
    LE MONDE DES LIVRES | 24.05.07
    © Le Monde.fr
    Sélection de manifestations
    LE MONDE DES LIVRES | 24.05.07
    © Le Monde.fr

     

     

    d6cfc0b71e71e20b435d1f2c8e0561fa.jpgLa Villa Gillet, créée par la Région Rhône Alpes en 1987, est un centre d’analyse et de diffusion de la pensée et des arts contemporains. Lieu de recherche et de dialogue unique en Europe, la Villa Gillet a pour vocation d’ouvrir des perspectives transdisciplinaires sur les cultures contemporaines à un échelon international. Artistes, écrivains et chercheurs se retrouvent à la Villa Gillet pour nourrir une réflexion publique autour des questions de notre temps et interroger le monde d’aujourd’hui. Consacrée à la pensée contemporaine aussi bien qu’aux pratiques artistiques, elle organise depuis 20 ans conférences, débats, tables rondes, colloques, spectacles, lectures et performances. Elle a créé en 2001 le Festival « Les Intranquilles » qui mélange lectures, performances et créations théâtre, danse et nouveau cirque. Elle tient à unir la rigueur de la pensée à une approche culturelle des savoirs contemporains. Lieu de référence international, la Villa Gillet a toujours eu à cœur de créer un espace de dialogue pour penser le monde d’aujourd’hui. La Villa Gillet est aujourd’hui subventionnée par la Région Rhône-Alpes, la Ville de Lyon, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes, le Centre National du Livre, et bénéficie de l’aide des services culturels du Ministère des Affaires Etrangères.

    POUR EN SAVOIR PLUS ET VOIR LE PROGRAMME COMPLET DES ASSISES DU ROMAN, voir mon site source:

    http://www.villagillet.net/

     

    b71d1482369c208cf88dff32ca47fb07.jpgDepuis vingt ans, la Villa Gillet attire les stars des lettres mondiales - et un public conquis - sur les bords du Rhône. Recettes d'un succès.

    Il n'y a pas qu'en football que Lyon humilie Paris. Pour quelques jours, les bords du Rhône vont aussi ravir à Saint-Germain-des-Prés le titre envié de capitale des lettres françaises. C'est à la Villa Gillet, ancienne demeure des fondateurs de Rhône-Poulenc perchée sur les hauteurs de la Croix-Rousse, que l'on doit cette délocalisation sacrilège. Pour fêter ses vingt ans d'existence, cette institution dédiée à la littérature aligne en ce début de juin un casting international à faire pâlir les organisateurs du Salon du livre: Russell Banks, Rick Moody, Nik Cohn, John Banville, André Brink, Colum McCann, Christine Angot, Antonio Lobo Antunes (1)...

    Pourquoi tous ces grands noms accourent-ils ainsi du Cap, de New York ou de Lisbonne pour débattre ou lire leurs œuvres sur les pentes de la Croix-Rousse? «Depuis le premier jour, nous avons fait le pari de mêler intelligence et plaisir», explique Guy Walter, ancien professeur de lettres et romancier à ses heures (2), qui dirige avec enthousiasme la Villa depuis ses débuts. Résultat: lorsque le Prix Nobel de littérature Toni Morrison lit Paradis de sa voix grave et lente, qu'Yves Bonnefoy évoque avec ferveur Giacometti ou que le géant anglais Will Self hurle son texte à pleins poumons, mille personnes écoutent bouche bée. Et Bernard-Henri Lévy est parvenu à retourner une salle qui était loin de lui être acquise, grâce aux accents lyriques de son American Vertigo. Saluons donc le conseil régional de Rhône-Alpes, à l'origine de cette initiative, dont le budget - environ 900 000 euros pour neuf permanents - est aussi supporté par l'Etat.

    Des choix «intellos»? Le public en redemande
    «La chance a voulu que nous commencions par contacter, dès nos débuts, un écrivain autrichien pas encore traduit en France: Elfriede Jelinek, se souvient Guy Walter. Nous avons présenté ici sa pièce Coucou. Des nuées, alors qu'elle était inconnue. Quinze ans plus tard, lorsque je l'ai félicitée pour son Nobel de littérature, elle m'a répondu que l'affiche du spectacle était toujours accrochée dans sa cuisine...»

    Le prestige de Jelinek a permis de faire venir Richard Ford, qui lui-même a attiré Jonathan Coe, etc. Puis, enhardis, les organisateurs ont adossé aux rendez-vous de la Villa Gillet un laboratoire de création artistique, basé aux Subsistances, couvent du xviie sur les bords de la Saône, et un festival, Les Intranquilles, qui déborde sur la ville: Russell Banks lira ses œuvres avec la comédienne Emmanuelle Devos, place Sathonay, le Danois Jens Christian Grondahl dans une bibliothèque,d'autres dans un café, etc. «Attention, nous demandons du travail aux auteurs, prévient Guy Walter. Tous doivent rédiger un texte inédit sur un thème donné - "Littérature et engagement", cette année - et correspondre par mail avec une classe de lycéens lyonnais.» On comprend mieux pourquoi, fait plutôt rare en France mais répandu aux Etats-Unis, les auteurs sont payés pour leurs prestations (environ 800 euros).

    Au-delà de ce festival annuel, la Villa Gillet et ses satellites maintiennent la présence de la littérature tout au long de l'année à Lyon: six traducteurs - dont Frank Wynne, celui de Houellebecq - sont accueillis en résidence aux Subsistances, une table ronde est organisée chaque mois autour d'un grand nom et - il faut bien un jour que tant d'oralité finisse par former des livres... - des publications sortent de cette usine à mots, comme ce To My American Readers, une anthologie de textes signés par de jeunes auteurs et distribuée à New York. Et, malgré - ou grâce à? - des choix parfois un peu «intellos», le public en redemande. Attention, Parisiens, la Villa Gillet est en train de devenir à la littérature ce que le stade Gerland est au football...

    (1) Assises internationales du roman, jusqu'au 3 juin, renseignements sur www.villagillet.net, et les Intranquilles, jusqu'au 29 juin, www.les intranquilles.net

    (2) Grandir, Verticales.

    Source:http://livres.lexpress.fr/dossiers.asp/idC=12796/idR=4/idG=

  • Mort de Jean-Claude Brialy. Ma revue de presse.

    d82f9d8a70eeb3b83ea9518fd1e10239.jpgQuelle tristesse quand j'ai entendu cette nouvelle ce matin et même si tout le monde en parle, ce n'est pas une raison pour que je n'en parle pas puisque ce blog s'intitule "ce que j'écris, ce(ux) que j'aime."

     

     

     

     

    VOICI L'ARTICLE SUR LE SITE DE FRANCE 2:

    L'acteur et réalisateur Jean-Claude Brialy est mort mercredi à son domicile à 74 ans des suites d'une longue maladie

    Grande figure du cinéma et du théâtre, il avait joué dans une centaine de films au cours d'une carrière qui s'est étendue sur une quarantaine d'années.

    Apparu pour la première fois au cinéma en 1956 dans "Elena et les hommes" de Jean Renoir, Jean-Claude Brialy avait été révélé en 1958 par sa performance dans "Le beau Serge" de Claude Chabrol.

    Il  fut notamment l'interprète de Louis Malle ("Ascenseur pour l'échafaud", 1957, "Les amants", 1958), Claude Chabrol ("Le beau Serge", 1958, "Les cousins", 1959), François Truffaut ("Les quatre cents coups", 1959), "Eric Rohmer ("Le genou de Claire", 1970).

    Réalisateur, à la télévision et pour le grand écran, il signa notamment une dizaine de films, dont ""Eglantine" (1971) et "Les volets clos" (1972).

    Personnalité de la vie mondaine parisienne, il était également le propriétaire d'un théâtre de la capitale, "Les Bouffes parisiens".

    Il avait tourné son dernier film pour la télévision en 2006, "Monsieur Max" (Gabriel Aghion). Il avait également écrit plusieurs livres de souvenirs à succès "Le ruisseau des singes" (Robert Laffont, 2000) et "J'ai oublié de vous dire" en 2004 (XO éditions).

    Publié le 31/05 à 10:18
    Brialy, acteur et réalisateur

    Jean-Claude Brialy, était né le 30 mars 1933 à Aumale, en Algérie, et avait vécu son enfance au rythme des mutations de son père, colonel.

    Après le baccalauréat, il s'inscrit au Conservatoire de Strasbourg, où il obtient un premier prix de comédie, puis au Centre d'art dramatique de l'Est.

    Au service militaire, il est affecté au service cinéma de l'armée, où il tourne dans son premier court métrage. Il sympathise avec plusieurs comédiens en tournée, dont Jean Marais, qui l'encourage.

    Arrivé à Paris en 1954, il fréquente la bande des Cahiers du Cinéma et Jacques Rivette l'engage pour un court métrage en 1956. Il tourne la même année dans "Elena et les  hommes" de Jean Renoir et "L'Ami de la famille" de Jacques Pinoteau.

    La célébrité arrive en 1958 avec les deux premiers films de Claude Chabrol :  "Le Beau Serge" et "Les Cousins" révèlent un acteur désinvolte et racé, qui séduit le public. Dès lors la Nouvelle Vague ne le lâche plus et  Brialy  tourne avec Jean-Luc Godard (1960, "Une femme est une femme"), François  Truffaut (1967, "La Mariée était en noir") ou encore Eric Rohmer (1969, "Le  Genou de Claire").

    En 1971, il réalise son premier film, "Eglantine", une évocation nostalgique de ses souvenirs d'enfance. Jean-Claude  Brialy  décide de mettre également en images pour la télévision "Les Malheurs de  Sophie" (1981) et surtout "Un bon petit diable" (1983), avec Alice Sapritch en marâtre.

    Boulimique de travail, Brialy tourne plusieurs films par an à moins qu'il ne soit  au théâtre et touche à tous les genres.

    Bon copain dans "Christine" (1958, Pierre Gaspard-Huit) ou débordé par les femmes dans "La Chasse à l'homme" (1964, Edouard Molinaro) et "Julie pot de colle" (1977, Philippe de Broca), il sait cultiver une image d'amuseur élégant.

    Il peut jouer aussi la gravité, par exemple dans les films noirs à la française comme "Mortelle randonnée" (1982,  Claude Miller).

    Jean-Claude Brialy a souvent incarné des personnages tendres, de plus en plus paternels avec l'âge, comme dans "L'Effrontée" (1986, Claude Miller) ou "La Reine  Margot" (1994, Patrice Chéreau).

      ET L'ARTICLE DU FIGARO:

    lefigaro.fr (avec AFP).
     Publié le 31 mai 2007
    Actualisé le 31 mai 2007 : 08h28

    L'acteur et réalisateur, décédé hier soir à 74 ans, fut révélé en 1958 par sa performance dans « Le beau Serge » de Claude Chabrol.

    « Elena et les hommes » de Jean Renoir en 1956, « Le beau Serge » de Claude Chabrol deux ans plus tard, mais aussi « Les quatre cents coups » de François Truffaut en 1959. Ces quelques films ont propulsé Jean-Claude Brialy sur le devant de la scène culturelle française. Grande figure du théâtre et de la vie mondaine parisienne, propriétaire du théâtre « Les Bouffes parisiens », l’acteur et réalisateur s’est éteint la nuit dernière à 74 ans des suites d’un cancer.
    Né le 30 mars 1933 à Aumale (Algérie), ce fils de colonel vit son enfance au rythme des mutations paternelles. Après son baccalauréat, il s'était inscrit d'abord au Conservatoire de Strasbourg où il obtient un premier prix de comédie, puis au Centre d'art dramatique de l'Est. Au cours de son service militaire à Baden-Baden, il est affecté au service cinéma des armées, qui lui donne l'occasion de tourner dans son premier court métrage, « Chiffonard et Bon Aloi ». Il sympathise aussi à cette époque avec plusieurs comédiens en tournée théâtrale, dont Jean Marais, qui l'encouragent dans sa vocation.
    « La bande des Cahiers du Cinéma »
    Débarqué à Paris en 1954, il se met très vite à fréquenter « la bande des Cahiers du Cinéma ». C'est Jacques Rivette qui l'engage le premier dans son court métrage « Le Coup du berger » en 1956. Il réalise son premier film, « Eglantine » en 1971, une évocation nostalgique de ses souvenirs d'enfance. Attaché à cette période de la vie, Jean-Claude Brialy décide de mettre également en images pour la télévision « Les Malheurs de Sophie » (1981) et surtout « Un bon petit diable » (1983), avec Alice Sapritch en marâtre.
    Boulimique de travail, tournant plusieurs films par an à moins qu'il ne soit au théâtre, Jean-Claude Brialy touche à tous les genres. Il avait tourné son dernier film pour la télévision en 2006, « Monsieur Max » de Gabriel Aghion. Ecrivain à ses heures, Brialy a publié plusieurs livres de souvenirs à succès: « Le ruisseau des singes » (Robert Laffont, 2000) et « J'ai oublié de vous dire » en 2004 (XO éditions).
    « Avec la disparition de ce grand comédien, ce grand acteur, mais aussi cet entrepreneur, réalisateur, directeur de salle et de festival, disparaît aussi un humaniste gourmand et un mémorialiste inépuisable, une sentinelle de la nuit, de la fête et de la poésie », a déclaré tard dans la soirée le président de la République Nicolas Sarkozy.

    Une carrière exceptionnelle

    lefigaro.fr.
     Publié le 31 mai 2007
    Actualisé le 31 mai 2007 : 07h35

    Entre ses débuts en 1956 (Elena et les hommes) et sa dernière apparition sur le grand écran en 2007 (Dernière enquête), Jean-Claude Brialy aura joué dans près de 130 films en l'espace de 51 ans.

    1956 : Elena et les hommes
    1957 : Ascenseur pour l'échafaud
    1958 : Le beau Serge
    1958 : Paris nous appartient
    1958 : Les Amants
    1959 : Les Garçons (La Notte brava)
    1959 : les quatre cents coups
    1961 : Une femme est une femme
    1962 : Arsène Lupin contre Arsène Lupin
    1965 : L'Amour tel qu'il est
    1966 : Le Roi de cœur
    1968 : La mariée était en noir
    1969 : Tout peut arriver
    1974 : Le Fantôme de la liberté
    1978 : Robert et Robert
    1983 : La Crime
    1983 : Papy fait de la résistance
    1984 : Le téléphone sonne toujours deux fois !!
    1984 : Pinot simple flic
    1985 : L'Effrontée
    1987 : Les Innocents
    1989 : Ripoux contre ripoux
    1992 : Tous les garçons
    1993 : La Reine Margot
    1995 : Les Caprices d'un fleuve
    1999 : L'Homme de ma vie
    2001 : Concurrence déloyale
    2001 : C'est le bouquet !
    2002 : La Demi-Mondaine amoureuse
    2003 : Aimez-moi les uns les autres
    2004 : People Jet Set 2
    2005 : Quartier VIP
    2007 : Dernière enquête
    Jean-Claude Brialy, "un humaniste gourmand"
    lefigaro.fr (avec AFP).
     Publié le 31 mai 2007
    Actualisé le 31 mai 2007 : 12h07

    Très nombreuses ont été les personnalités françaises à réagir à la disparition de Jean-Claude Brialy, mort hier à l'âge de 74 ans.

    Nicolas Sarkozy a été la première personnalité à réagir après le décès de Jean-Claude Brialy. Il a estimé qu’« avec la disparition de ce grand comédien, ce grand acteur, mais aussi cet entrepreneur, réalisateur, directeur de salle et de festival, disparaît aussi un humaniste gourmand et un mémorialiste inépuisable, une sentinelle de la nuit, de la fête et de la poésie ». Avec notamment « le Beau Serge » de Claude Chabrol, « il aura incarné la nouvelle vague et habité un demi-siècle de cinéma, imprégnant près de 200 films de sa générosité, son humour, sa finesse et sa légèreté », poursuit le président de la République. « Il aura conjugué sans cesse, de Rohmer à Broca, de Luis Bunuel à Claude Zidi, le cinéma d'auteur et le cinéma populaire », a-t-il ajouté.
    Le premier ministre François Fillon a lui salué "avec beaucoup de tristesse" la mémoire de l'acteur et réalisateur Jean-Claude Brialy, l'"un des artistes préférés des Français".
    L'ancien président Jacques Chirac a vu en Jean-Claude Brialy un "homme de coeur, généreux, passionné, élégant", qui incarnait l'"excellence française". "C'est aujourd'hui toute la France de la culture qui est en deuil", déclare-t-il. "Jean-Claude Brialy a su marquer le théâtre et le cinéma de son génie, de son inépuisable énergie, de son intelligence".
    Le comédien Pierre Arditi, de son côté, a estimé que Jean-Claude Brialy était un "homme adorable, fin, délicat, généreux et attentif aux autres", et a salué l'un des acteurs "les plus marquants de la Nouvelle vague" qui a "traversé le siècle" avec une "acidité brillante". "Il n'était pas mondain, il était courtois. Il aimait les autres et avait une grande fidélité en amitié", a-t-il poursuivi.
    - Claude Lelouch : "Quand je voulais savoir quelque chose sur ce métier j'appelais Jean-Claude. Il connaissait tout, l'humeur, la santé des gens, c'était une bête de curiosité (...). A chaque fois qu'il arrivait sur un plateau, il faisait cadeau à 100% de ses cicatrices, de son savoir faire, de tout (...). Je suis très triste".
    - Robert Hossein : "Jean-Claude, c'était la générosité, la folie, la passion, la sensibilité, la fidélité en amitié, la disponibilité, la tendresse, mille et mille choses... On était copains de régiment. C'était un homme de théâtre exceptionnel, un bon directeur, un metteur en scène formidable...".
    - Philippe Bouvard : "Je suis effondré car c'est un ami de 50 ans. (...) C'est un homme qui n'a jamais déçu personne et qui n'avait aucun défaut (...). Il s'est tué au travail, parce qu'il faisait tout (...), il savait tout faire, il faisait bien, et en même temps il faisait beaucoup de bien autour de lui. 
    - Laurent Gerra : "Il savait tout faire et puis il savait être de tous les milieux (...). Il était curieux parce qu'il me disait "je pensais qu'on ne pouvait pas m'imiter", moi j'étais très touché qu'il apprécie mon humour".
    - Stéphane Hillel, directeur du Petit Théâtre de Paris : "Pour le grand public, il a été d'abord un homme de cinéma, c'est devenu vraiment un homme de théâtre puis c'est devenu un directeur de théâtre, il le disait souvent d'ailleurs, c'était comme une danseuse. Mais c'était parce qu'il aimait ça et il aimait les gens qui faisaient ça".

    Un surnom de choix


    Ayant joué dans 185 films, François Truffaut a surnommé Jean-Claude Brialy 'le Cary Grant français'.

    http://www.evene.fr/celebre/biographie/jean-claude-brialy-5451.php

     

  • Catégories : La culture

    Culture:Germaine Tillion fête ses cent ans

    fa0416b03b6fd6d6ba7c233ceb85222a.jpgFemme de réflexion et d'action", l'illustre ethnologue a fêté mercredi son centenaire avec ses proches

    Pionnière de l'ethnologie, résistante de la première heure, opposante à la guerre d'Algérie et à la torture, Germaine Tillion est née le 30 mai 1907 à Allegre (Haute-Loire).

    Elle vit depuis un demi-siècle dans sa maison à l'orée du Bois de Vincennes, auprès de sa soeur âgée de 98 ans.

    Quelques dates de son long parcours...
    De 1934 à 1940, la jeune ethnologue travaille dans le massif montagneux des Aurès (sud-est algérien) sur la population berbère chaouia.

    De retour en métropole en juin 1940, lors de la débacle, Germaine Tillion n'accepte pas l'armistice et participe à la création du Réseau du Musée de l'Homme, le tout premier mouvement de résistance. Dénoncée et arrêtée en 1942, elle est déportée à Ravensbrück l'année suivante où n'oubliant pas sa formation, elle étudie l'univers concentrationnaire.

    En 1957, en pleine bataille d'Alger, elle réussit à obtenir pour quelques semaines l'arrêt des attentats en échange de l'arrêt des exécutions capitales de militants du FLN, après une rencontre secrète avec Yacef Saadi, chef militaire de la région d'Alger.

    En même temps, Germaine Tillion s'élève avec véhémence contre la torture avec l'historien Pierre Vidal-Naquet ou le journaliste Henri Alleg.

    Depuis 2005, une école de Saint-Mandé porte le nom d'Emilie et Germaine Tillion. L'ethnologue est l'une des cinq Françaises à avoir été élevée à la dignité de grand croix de la Légion d'honneur.

    Germaine Tillion, auteur méconnue d'une "opérette-revue"
    C'est à Ravensbrück qu'elle a écrit son opérette-revue ("Verfügbar aux enfers") qui, pour célébrer son centenaire, est créée au Théâtre du Châtelet le week-end du 2 et 3 juin. Germaine Tillion y évoque l'horreur concentrationnaire avec un humour noir voulu comme un antidote à la barbarie nazie.

    Source de cet article:http://info.france2.fr/france/31308048-fr.php

    Jamais joué sur scène et inédit jusqu'à sa parution au printemps 2005 aux éditions de La Martinière, le "Verfügbar" (mot désignant les prisonnières corvéables à merci, "à la disposition" des SS) est une grinçante parodie d'opérette en trois actes qui cite notamment l'"Orphée aux enfers" d'Offenbach.

  • Exposition TURNER-RAVIER : « Lumières partagées » à la maison Ravier(Isère) du 3 juin au 30 septembre 2007

    235e30fed30f41f348e79308eb8485f4.jpgBord d’étang
    aquarelle, 20X26 cm
    collection Maison Ravier.

    cbf6b2cadc56a734b951ea606653ecfd.jpgSunlight over water, vers 1825-30
    aquarelle sur papier, 31.2X49.1 cm
    © Tate, Londres.

    Si Ravier n’a pas côtoyé celui qui le précède d’un demi-siècle mais dont il connaissait l’œuvre comme l’atteste sa correspondance, la rencontre de leurs œuvres est apparue évidente. Déjà du temps de Ravier, les contemporains avaient saisi l’étroite parenté avec celles du maître anglais. Certes, des méthodes de travail les différencient mais ils s’accordent sur de nombreux points ; solitaires, ils consacrent leur vie à l’étude de la lumière et rendent ses effets sur le paysage, dissolvant ses éléments en une certaine abstraction. L’étude de la lumière reste au cœur de leur recherche, elle est une nécessité absolue, vitale qui a rempli leur vie d’artiste.

    Ils ont été deux précurseurs respectueux des maîtres du passé, tels Nicolas Poussin et Le Lorrain, mais tournant leur art vers la modernité.

    LA MAISON RAVIER

    0d32ef5daf5329209213da6fb2beecd3.jpg

    Altière et visible dès l'entrée sud-ouest de Morestel, la Maison Ravier située au coeur de la vieille ville, a conservé intacte l'élégance des demeures de la région. Cette belle bâtisse dauphinoise du XVIIIème siècle est construite sur la plus haute des terrasses qui se succèdent en jardin jusqu'à la plaine. Depuis ce belvédère, un panorama unique s'offre au regard : les monts du Bugey et ceux de la Chartreuse, la chaîne de Belledonne et le Vercors.

    Passé l'authentique porche à porte cochère qui en affirme le caractère, la Maison Ravier convie le visiteur à découvrir l'atmosphère chaleureuse qui y règne encore.
    Le rez-de-chaussée de la maison témoigne de la vie quotidienne : la cuisine a gardé sa grande cheminée en pierre, son dallage et son potager à cinq grilles, signe de l'aisance du propriétaire ; les autres salles aujourd'hui consacrées à l'accueil des oeuvres, reflètent toujours l'intimité de ce lieu.

    On comprend dès lors comment cette demeure a pu charmer le peintre François Auguste Ravier, chef de file de l'école lyonnaise du paysage au XIXème siècle, qui choisit d'y passer les 28 dernières années de sa vie (1867-1895)...

    Pour en savoir plus, allez-voir mon site source:http://www.maisonravier.com/html/principal.html

  • Catégories : Des expositions, Le Maroc:vie et travail

    Expositions vues le 17 mai 2007

     

     TROC ART  A LA VILLA DES ARTS DE CASABLANCA (Maroc) jusqu'au 4 juin 2007.

    medium_affiche.2.jpgAlain Bouithy

    Echanges et partage au-delà des frontières

    Jusqu'au 4 juin prochain, les travaux de seize artistes marocains dont huit vivent aux Pays-Bas occupent l'espace de la Villa des Arts de Casablanca.

    Le vernissage de l'exposition collective «Troc Art» a eu lieu le 12 avril, en présence notamment de l'ambassadeur de la Hollande, du président de la Fondation ONA, des exposants ainsi que de plusieurs professionnels et étudiants des Beaux-Arts qui ont apprécié l'excellence des oeuvres exposées.

    Il faut dire que l'exposition «Troc Art» (qui signifie «échange») rassemble les oeuvres d'une excellente qualité réalisées par des artistes hollandais d'origine marocaine et des artistes marocains résidant au Maroc. Une génération d'artistes à l'imagination débordante, issus de différents milieux, et dont les travaux plongent le visiteur dans un registre inhabituel où se côtoient de nouvelles formes d'expression artistique.

    Déracinement, globalisation, pouvoir et oppression, guerre, émigration, angoisse, vêtements et identité, scènes de la vie, liens entre diverses civilisations, pauvreté, relation corps humain, mode et architecture sont autant de thématiques abordées dans cette exposition. Des thèmes que les artistes ont choisi de traiter sous forme d'Art vidéo, photographie, graphique design, installation vidéo, performance, vidéo archéologie, etc. Et qui, interpellent le spectateur au fil de sa visite. «L'exposition symbolise l'échange (de points de vue et d'idées, de connaissances et d'expériences) et le partage au-delà des frontières, des nationalités et des origines culturelles», souligne Rachid Shami, président de la Fondation ONA.

    «Troc Art» n'a pas laissé indifférents les artistes en visite à l'exposition, livrant à Libé des commentaires plutôt élogieux sur cette manifestation dont ils ont apprécié le principe et les oeuvres exposées.

    C'est le cas de l'artiste-peintre El Hariri Abdellah qui s'est confié en ces termes : «C'est intéressant de voir de telle manifestation artistique dans laquelle on ne voit pas l'oeuvre comme un tableau, mais comme une image, un objet. Les oeuvres présentées dans cette exposition ne sont ni hollandaises, ni marocaines ou autres.

    Elles expriment tout simplement l'Art qui est au service de l'humanité». Et de Alioua Nouredine qui, pour sa part, a estimé que «l'exposition offre à voir des oeuvres de belle facture réalisées par des artistes que nous ne connaissons pas forcément. En ce sens, c'est une découverte d'autant que les techniques employées sont différentes des nôtres».

    Encourageant cette initiative, l'artiste Banana Abderrahman note toutefois que « le travail exposé ici n'est pas nouveau, mais il l'est pour le Maroc.

    Ceci dit, l'exposition est extraordinaire. Je crois que l'avenir de l'Art prend un nouvel élan qui profitera au genre. Cette initiative doit être encouragée et suivie par d'autres institutions culturelles, pas seulement la Villa des Arts », a-t-il constaté.

    «C'est une belle initiative que de réunir des artistes marocains de l'étranger avec ceux du Maroc dans une manifestation aussi grandiose. Cela permet aux jeunes artistes, notamment ceux qui exposent pour la première fois, de nouer des contacts avec d'autres artistes», apprécie Rahoul Abderrahman, directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca.

    A ce propos, il faut savoir que les premiers artistes marocains partis aux Pays-Bas étaient issus de cet établissement. Ils avaient alors reçu des bourses offertes par le Maroc en vue de poursuivre leurs études dans ce pays.

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://fr.allafrica.com/stories/200704231028.html

    DANS CET EXPO ENTRE AUTRES:

    -Expo photos de Noureddine El Ghomari."Visages dans la foule"

    medium_image1_semaine_arts_270.jpg

    "Des portraits en noir et blanc de Noureddine El Ghomari (photo), le travail le plus accessible – et peut-être le plus abouti – de l’exposition. Un regard net et soigné sur la rue maghrébine, ses vieux et ses jeunes, au Maroc et en Egypte. Convaincant."
    -"l’installation photo et vidéo de Khalid Souqbi, qui tente de profiler les paysages marocains sans tomber dans le cliché touristique"

    Source:http://www.telquel-online.com/270/semaine_arts_270.shtml

     

    - l'expo photo "Temps de pose" 2007

    -les "louhates"formes minérales peintes sur des ardoises de Mounat Charrat

    Je ne parle ici que de ce que j'ai aimé dans cette expo (et dans ce blog en général d'ailleurs).

    Si vous avez des images pour illustrer cet article, merci de me les faire parvenir.

    Prochaine expo à la Villa des Arts:

    medium_img-herve.jpgHervé Di Rosa

    La Villa des Arts de Casablanca accueillera du 20 Juin au 20 Juillet 2007, l’exposition de l’artiste Hervé Di Rosa coproduite par la Fondation ONA et l’Institut Français de Casablanca.

    Hervé  Di Rosa présentera au public Casablancais, ses peintures, sculptures et objets réalisés entre 1990 et 2007, à l’occasion de son tour du monde dans une quinzaine de pays, : Bulgarie, Ghana, Bénin, Viêt Nam, Corse, Mexique, Afrique du Sud, Cuba, Etats-Unis, Tunisie…

    A chaque escale Hervé Di Rosa collabore avec les artistes et les artisans locaux. Il se plie à leur règles, travaille dans leurs ateliers, avec leurs méthodes. Il met leur savoir-faire au service de ses dessins. De cette manière Hervé Di Rosa nous présente un art mondial.

    SOURCE DE CET ARTICLE:

    http://www.fondationona.com/expo.htm

     

     

     

     

     

    Le même après-midi, j'ai vu l'exposition de Fatiha Zemmouri dont Estelle avait parlé:http://amartiste.info/index.php/2007/05/10/266-fatiha-zemmouri (à voir encore jusqu'au 2 juin)

     

    Et encore: Visiones de Marruecos

    medium_images.jpgSource de la photo:www.tresculturas.org

    Il y a ceux qui voient rouge, ceux qui voient double, et ceux qui voient au centuple : ainsi, Visiones de Marruecos dévoile dans la nef blanche de la ville blanche les cent regards de dix artistes espagnols, français et marocains, sur un Maroc millénaire et mouvant. Ici, Juan Manuel Castro Prieto filtre le temps qui s’écoule derrière un pare-brise humide, là, Toni Catany teinte d’indigo le clair-obscur d’une médina ; portraits sans fard et flous étourdissants de Ricky Davila côtoient les corps artistes, sportifs, oisifs ou libérés chez Isabel Munoz ; les pigments accentués chez Jose Manuel Navia contrastent avec le doux noir et

    blanc de Joseph Marando ; les compos kaléidoscopiques de Bruno Barbey bousculent les situations les plus classiques ; et jamais le mur, la route, la terre ou l’arbre ne sont pris comme simple cadre mais comme sujets, êtres en soi. De même que solitude, crasse, effort, vieillesse, pollution, infirmité, mauvais temps et temps qui passe sont tour à tour sublimés dans cette exposition intimiste, burlesque, insolite, intemporelle et moderne, où l’on retrouve également Ali Chraïbi, Jamal Benabdessalam et Daoud Aoulad Siyad. Mise sur pied par la Société étatique de l’action culturelle extérieure espagnole et l’Institut Cervantès, ces Visiones de Marruecos se veulent nomades, quittant Séville pour Casa, Tétouan, Fès, Marrakech, Rabat et Tanger, avant de voyager vers l’Europe et le Moyen-Orient.

    Du 10 mai au 20 juin à la Cathédrale du Sacré Cœur, Casablanca.

    SOURCE DE CET ARTICLE:http://www.telquel-online.com/273/semaine_arts_273.shtml



  • Catégories : L'actualité

    Les 50 ans de Gaston Lagaffe

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    Paresseux mais plein d’énergie pour ses multiples passions, gaffeur impénitent mais inventeur génial, Gaston est l’un des personnages les plus connus et les plus aimés du neuvième art : l’antidote à la morosité, le remède souriant au conformisme et à la grisaille de la vie de bureau.

    Entre deux siestes et autant d’inventions, Gaston Lagaffe adore faire la fête, comme il l’a prouvé tout au long de sa carrière exemplaire au sein du beau journal de Spirou. Que ce soit à travers ses délirants déguisements pour bals costumés, ses concerts improvisés ou ses feux d’artifice plus ou moins volontaires, Gaston sait comment mettre de l’ambiance dans les soirées qui se traînent. Qu’il soit déguisé en pompe à essence, en amphore, en tortue, en escargot, en champignon… (On en passe et des pires !), Lagaffe ne passe jamais inaperçu. Pour son jubilé, Gaston reste, plus que jamais, le roi de la soirée, le clou du spectacle et celui du cercueil de ses employeurs et supérieurs hiérarchiques.

    A 50 ans, l’âge ou la plupart d’entre nous aspire à une retraite bien méritée, Gaston nous prouve qu’il n’a rien perdu de son sens de la fête. Ce magnifique album regroupe ses plus beaux déguisements et, pour que la fête soit complète, vous y trouverez des gags pétillants et les magnifiques cartes d’anniversaire dessinées par Franquin pour diverses occasions.

    Un album exceptionnel qui vous donnera envie de faire la fête en famille, entre amis ou, pourquoi pas, seul dans votre canapé. La bonne humeur est contagieuse et, pour ce qui est
    de mettre le feu, faites confiance à Lagaffe !

    Source de cet article: http://www.gaston50.com/index.php?pg=album

  • Catégories : La télévision

    Télévision:Ce soir à 20h50 sur France 2 : "Le clan Pasquier" (d'après Georges Duhamel )sur France 2

    75a1dedca8081e0e6769ccda87bda2d9.jpgLES PASQUIER ONT RENDEZ-VOUS AVEC LE XXE SIÈCLE QUI COMMENCE,
    SES ESPOIRS ET SES DÉSILLUSIONS. UNE ADAPTATION DE LA FRESQUE DE GEORGES DUHAMEL SIGNÉE JEAN-DANIEL VERHAEGHE ET JOËLLE GORON

    Episode 3/4. La famille Pasquier s’agrandit : Joseph est père de deux petites filles et Cécile annonce qu’elle est enceinte et vient de se marier à Fauvet, un journalistemondain. Laurent est tombé amoureux de Catherine, Justin a rompu les liens avec sa famille bourgeoise et pour mettre ses idées en accord avec ses actions, il travaille en usine.

    Dans un deux pièces décrépit vit la famille Pasquier : Ram, le père, fantaisiste et séducteur, Lucie, la mère aimante et dévouée, et les quatre enfants : Joseph, Ferdinand, Laurent et Cécile. Si la viande vient parfois à manquer dans l’assiette, si les vêtements de l’aîné sont réutilisés pour le petit frère, l’amour de cette famille forme un ciment que le temps n’entamera jamais. Suite à un héritage, la famille Pasquier va peu à peu quitter la misère pour s’élever dans l’échelle sociale au fur et à mesure que les enfants vont grandir.

    Source de cet article:http://programmes.france2.fr/le-clan-pasquier/index.php?page=article&numsite=30&id_article=37&id_rubrique=31

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    Georges Duhamel naît en juin 1884 à Paris dans une famille nombreuse et modeste. Son père, qui servira plus tard de modèle à “Ram” Pasquier, est un pharmacien fantasque et instable, qui entraîne sa femme et ses enfants dans des déménagements incessants. Georges n’en fait pas moins une brillante scolarité. Tiraillé entre deux vocations – scientifique et littéraire –, il choisit de n’en sacrifier aucune. Tout en poursuivant des études de médecine, il fonde avec son ami et beau-frère Charles Vildrac le groupe de l’Abbaye de Créteil, un phalanstère d’artistes (écrivains, musiciens, peintres…) vivant de travaux d’imprimerie. Ses études achevées, Duhamel entre dans l’industrie pharmaceutique tout en publiant de la poésie et des pièces de théâtre et en débutant comme critique littéraire au Mercure de France. Durant la Première Guerre mondiale, il s’engage comme chirurgien militaire, une expérience traumatisante dont il fera la matière de deux recueils de nouvelles, Vie des martyrs et surtout Civilisation, qui lui vaut le prix Goncourt 1918 et une notoriété immédiate. Il se consacre désormais entièrement à l’écriture et à une défense d’un humanisme moderne marqué par la dénonciation des impasses et des excès

    de la civilisation technique. De son oeuvre, protéiforme, qui mêle poésie, théâtre, essais, récits de voyages, etc., se détachent deux cycles romanesques, Vie et aventures de Salavin (5 volumes, 1920-32) et surtout Chronique des Pasquier* (10 volumes, 1933-45), à la fois fresque familiale et mémoires imaginaires, entreprise au moment où ses amis Roger Martin du Gard et Jules Romains écrivent respectivement Les Thibault et Les Hommes de bonne volonté. Époux de la comédienne Blanche Albane, Duhamel fréquente le théâtre de l’Odéon puis le Vieux-Colombier de Jacques Copeau, croise Picasso ou Gide, se lie au peintre Vlaminck… C’est désormais un intellectuel reconnu et écouté, qui a sa chronique dans le Figaro. En 1935, il prend la direction du Mercure de France, en 1936, il est élu à l’Académie française, l’année suivante à l’Académie de médecine, avant d’être nommé président de l’Alliance française, tâche qui l’entraîne dans de nombreux voyages en France et à l’étranger.

    Ardent pacifiste, partisan du rapprochement franco-allemand, Duhamel ne tarde pas, face à la montée de l’hitlérisme, à revoir ses positions et à dénoncer les accords de Munich. Durant l’Occupation, son oeuvre est interdite par les nazis. Nommé secrétaire perpétuel de l’Académie française (1942-46), il tient tête à la frange collaborationniste des “Immortels”. Cette position courageuse lui vaudra l’hommage public du Général de Gaulle. Après la guerre, Duhamel connaît “une vieillesse de grand prêtre de la langue française”, comme l’écrivait Maurice Druon dans son hommage à son prédécesseur, lors de sa réception à l’Académie française. “Pour les générations cadettes, il s’était un peu confondu avec les apparences de ce glorieux sacerdoce.” Il s’efface peu à peu. Georges Duhamel meurt le 13 avril 1966. À son fils Antoine, on doit les bandes originales de Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard, de Baisers volés, de François Truffaut, ou, plus récemment, de Ridicule, de Patrice Lecomte.

    * Chronique des Pasquier a été réédité en un volume aux éditions Omnibus, 1999.

    Source de cet article:http://programmes.france2.fr/le-clan-pasquier/index.php?page=article&numsite=30&id_article=50&id_rubrique=36

  • Catégories : L'actualité

    Académie française: Max Gallo contre Claude Imbert

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    Max Gallo et Claude Imbert briguent tous deux jeudi le fauteuil de Jean-François Revel à l'Académie française


    Ardent soutien du président Nicolas Sarkozy, Max Gallo, 75 ans, auteur d'une centaine de romans, biographies, études historiques, avait déjà présenté sa candidature en 2000 et n'avait alors obtenu que six voix.

    Pour Claude Imbert, 77 ans, il s'agit d'une première candidature.

    Journaliste à l'AFP, L'Express, Paris-Match, avant de cofonder en 1972 le magazine "Le Point", dont il est toujours l'éditorialiste, il a une demi-douzaine d'ouvrages à son actif, dont l'un, "Par bonheur", a obtenu en 1995 le Prix de l'essai de l'Académie française. Familier des plateaux de télévision, Claude Imbert a notamment animé avec Jacques Julliard (du Nouvel Observateur) un débat d'actualité hebdomadaire sur LCI, avant d'être remplacé par Luc Ferry.

    Les romans de Max Gallo n'avaient pas convaincu la Coupole
    Si les travaux historiques de Max Gallo publiés dans les années 1960 - notamment sur l'Italie fasciste et le franquisme - bénéficient du label universitaire, ses séries romanesques n'avaient guère convaincu les académiciens, malgré (ou à cause de?) leur franc succès auprès du grand public.

    Fils d'immigrés italiens, avec pour premier diplôme un CAP d'ajusteur, Max Gallo affiche volontiers sa fibre patriotique et une passion proclamée pour la République. Ancien militant communiste, député socialiste (1981-83), puis porte-parole du gouvernement (1983-84), il a rallié Nicolas Sarkozy. A ses côtés, il a participé le 16 mai à l'hommage aux résistants à la Cascade du Bois de Boulogne (où a été lue la désormais célèbre dernière lettre à sa famille de Guy Môcquet, résistant et communiste fusillé à 17 ans, en 1941, pendant la seconde guerre mondiale).

    Une élection serrée en perspective
    Le vote s'annonce serré, mais une élection blanche (aucun élu), qui retarderait le renouvellement de l'Institution, devrait être évitée. "Quand il y a un grand nombre de fauteuils vacants, il y a un réflexe des académiciens qui souhaitent des élections réussies", fait-on valoir à l'Académie.

    Une trentaine d'"immortels" seulement devraient prendre part au vote, compte tenu des sièges vacants et des absents pour raisons de santé ou parce qu'ils n'ont pas encore été "reçus", comme Alain Robbe-Grillet, pourtant élu en mars 2004.

    L'Académie française est pluridisciplinaire et compte des scientifiques, philosophes, sociologues, historiens ou d'anciens responsables politiques. Elle peine en revanche, depuis quelques années, à attirer les purs écrivains. Certains parmi les plus talentueux, comme Patrick Modiano ou J.M.G. Le Clézio, régulièrement pressentis, ont jusqu'à présent préféré se tenir à l'écart.







    Publié le 29/05 à 11:35



    Les Immortels sont mortels


    Cette élection est la première d'une série qui devrait s'étaler sur environ un an pour reconstituer les rangs des académiciens. Le nombre de fauteuils vacants n'a en effet jamais été aussi important depuis une vingtaine d'années, avec six décès enregistrés depuis le printemps 2006 : Jean-François Revel, Bertrand Poirot-Delpech, Jean-François Deniau, Henri Troyat, Pierre Moinot et René Rémond.

    La commission chargée de rédiger le fameux dictionnaire a ainsi perdu la moitié de ses membres en quelques mois. L'institution doit donc renouveler et, si possible, rajeunir ses effectifs.

    Une élection a lieu en moyenne un an après le décès d'un académicien, les votes devraient donc se succéder dans les mois à venir, avec probablement des "élections doubles", le même jour, comme cela s'est déjà produit.

    Source de cet article:
    http://cultureetloisirs.france2.fr/livres/actu/31255388-fr.php

  • Catégories : La poésie

    Je viens de (re) lire (je ne m'en lasse pas):"Les 100 plus beaux poèmes de la langue française". Anthologie de Jean Orizet. Le livre de poche, 2001.

    89a0bb8a7938c5a9feb9671602e4b138.jpgSource de la photo:http://cgi.benl.ebay.be/Les-cent-plus-beaux-poemes-de-la-langue-francaise-Neuf_W0QQitemZ170114301960QQihZ007QQcategoryZ39530QQcmdZViewItem

    Je vous propose un de ces 100 poèmes:

    Boris Vian
    Mouloudji
      
    Le déserteur
     

    Paroles: Boris Vian. Musique: Boris Vian & Harold Berg   1954
    © French Music

    Monsieur le Président
    Je vous fais une lettre
    Que vous lirez peut-être
    Si vous avez le temps
    Je viens de recevoir
    Mes papiers militaires
    Pour partir à la guerre
    Avant mercredi soir
    Monsieur le Président
    Je ne veux pas la faire
    Je ne suis pas sur terre
    Pour tuer des pauvres gens
    C'est pas pour vous fâcher
    Il faut que je vous dise
    Ma décision est prise
    Je m'en vais déserter

    Depuis que je suis né
    J'ai vu mourir mon père
    J'ai vu partir mes frères
    Et pleurer mes enfants
    Ma mère a tant souffert
    Elle est dedans sa tombe
    Et se moque des bombes
    Et se moque des vers
    Quand j'étais prisonnier
    On m'a volé ma femme
    On m'a volé mon âme
    Et tout mon cher passé
    Demain de bon matin
    Je fermerai ma porte
    Au nez des années mortes
    J'irai sur les chemins

    Je mendierai ma vie
    Sur les routes de France
    De Bretagne en Provence
    Et je dirai aux gens:
    Refusez d'obéir
    Refusez de la faire
    N'allez pas à la guerre
    Refusez de partir
    S'il faut donner son sang
    Allez donner le vôtre
    Vous êtes bon apôtre
    Monsieur le Président
    Si vous me poursuivez
    Prévenez vos gendarmes
    Que je n'aurai pas d'armes
    Et qu'ils pourront tirer

    Source:http://www.paroles.net/chansons/13819.htm

    Le Déserteur est une chanson écrite par Boris Vian, sur une musique de Harold Berg, dont la première interprétation a été diffusée en 1954.

    Cette chanson a été interprétée par, entre autres, Mouloudji (mai 1954), Boris Vian lui-même, Serge Reggiani, Richard Anthony, Claude Vinci, Dan Bigras, Leny Escudero et Peter, Paul and Mary. En 1983, Renaud en fait une adaptation, sous le titre Déserteur.

    Paul Faber, conseiller municipal de la Seine, avait été choqué du passage à la radio de cette chanson, et avait demandé à ce qu'elle soit censurée. En guise de réponse, Boris Vian écrit une lettre mémorable qu'il diffuse partout sous forme de lettre ouverte, sous le nom de Lettre ouverte à Monsieur Paul Faber.

    Initialement, le dernier couplet disait :

    Si vous me poursuivez
    Prévenez vos gendarmes
    Que je serai en armes
    Et que je sais tirer

    Il est devenu :

    Si vous me poursuivez
    Prévenez vos gendarmes
    Que je n'aurai pas d'arme
    Et qu'ils pourront tirer.

    C'est Marcel Mouloudji qui a conseillé à Boris Vian cette modification pour conserver le côté pacifiste de la chanson.

    Lien externe

    Le Déserteur en 44 langues, avec l'histoire complète de la chanson en français, italien et anglais, d'après le site Chansons Contre la Guerre (CCG/AWS)

    Source:http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_D%C3%A9serteur_(chanson)

  • Catégories : Des expositions, L'art, Le Maroc:vie et travail

    Larbi Cherkaoui expose à la galerie Noir Sur Blanc

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    Marrakech - La galerie NOIR SUR BLANC présente une exposition des travaux récents de l'artiste peintre Larbi Cherkaoui, du 19 mai au 16 juin 2007.

    Enseignant d'arts plastiques à Marrakech, artiste calligraphe à l'origine, il ne préserve désormais de la lettre que son empreinte. C'est un ouvrier du support toile, papier, tissage, feutre, mais surtout peau qu'il n'a cesse de travailler. Peindre est pour lui "comme une prière" libératrice du coeur et du corps. Certains de ses travaux récents sont composés, tels des puzzles, de petits rectangles recouverts de peau, qu'il teint au henné pour créer d'audacieuses compositions. A propos de son travail, Jean-François Clément écrit dans le catalogue qui accompagne et prolonge cette exposition :

    « Larbi Cherkaoui est passé maître dans l'art de mélanger les genres. Il accumule les expériences et augmente sans cesse sa maîtrise des techniques… Il y a une nécessité intérieure qui le pousse à évoluer, à ne jamais utiliser les mêmes « concepts »… Chaque exposition témoigne d'une recherche nouvelle même s'il y a toujours un lien, direct ou indirect, exprimé ou métaphorique avec la calligraphie.»

    Sa peinture est loin d'être une simple calligraphie du mot ou de la parole. Elle n'est pas non plus une abstraction : « Elles [ses créations] correspondent, pour moi, à une vision réelle. C'est pour les autres qu'il s'agit d'une abstraction » précise L'artiste. Car, poursuit Clément, « le calligraphe ne peut jamais être écrasé par les mots qu'il écrit. Il garde toujours une liberté qui s'exprime par le geste lorsque celui-ci commence à se distancier par rapport à sa seule mémoire mécanique pour se muer en mémoire créatrice ».


    eMarrakech
    Lundi 14 Mai 2007

    Source:http://www.emarrakech.info/Larbi-Cherkaoui-expose-a-la-galerie-Noir-Sur-Blanc_a11500.html

  • Catégories : L'art, Le Maroc:vie et travail

    Boushra Benyezza

    06a8f41747bfd52a3132bd2deab05788.jpgSource de l'image:http://www.galeriefrance.net/region/21/boushra1.php

    Benyezza Boushra réside à Montélimar (Drôme). Artiste accomplie, elle a eu comme maître plusieurs artistes de renom, tant en France qu'à l'étranger.
    Depuis plus de 10 ans maintenant, BOUSHRA réalise des ouvres plus qu'insolites: des tableaux de sable. Venant de tous les coins du monde, le sable plus ou moins fin, de différentes couleurs, de textures diverses permet une précision visuelle incroyable. La technique utilisée permet d'obtenir une grande précision dans le détail grâce à la finesse de certains sables et demande une grande patience et de la minutie.
    Les couleurs, quant à elles, sont pour la plupart obtenues en travaillant le sable pendant une durée dont elle a le secret. Ce procédé exclusif confère à BOUSHRA la possibilité de travailler avec ou sans modèles et elle possède à son actif plus de 300 réalisations... Elle a déjà participée à plus d'une vingtaine d'expositions.

    Source de l'article:http://www.galeriefrance.net/region/21/boushra1.php

  • Catégories : La peinture

    Peinture:Gen Paul en faisait voir de toutes les couleurs à la Butte

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    JEAN-PAUL CARACALLA.
     Publié le 24 mai 2007
    Actualisé le 24 mai 2007 : 11h59

    Jacques Lambert signe une biographie de Gen Paul, peintre montmartrois, ours mal léché, provocateur, ami de Céline et de Marcel Aymé.

    AU CARREFOUR de l'avenue Junot, de la rue Norvins et de la rue Girardon, à quelques pas de la place du Tertre, la porte de son atelier était ouverte en permanence. C'est un lieu dans lequel se rencontraient les sociétaires de la Comédie-Française, les écrivains Roland Dorgelès, Francis Carco, Pierre Mac Orlan, Marcel Aymé, Alphonse Boudard et un voisin, le docteur Destouches, « Ferdine » comme Gen Paul baptise Louis-Ferdinand Céline. Ces deux-là fréquentaient les vestiaires des cours de danse, assistaient aux répétitions et entraînaient quelques ballerines à l'atelier. Les rapports entre Gen Paul et Céline étaient complexes : je t'aime, moi non plus, pourrait-on dire, imbroglio d'une affection tumultueuse entre l'écrivain et l'illustrateur de Voyage au bout de la nuit et de Mort à crédit.
    Né de père inconnu, le 2 juillet 1895, 96, rue Lepic à Montmartre, à l'école communale de la rue Lepic, le jeune Eugène joue les terreurs à l'exemple des voyous du quartier, des « apaches » du XXe arrondissement, des anars de la bande à Bonnot.
    Après la communale, il fréquente l'école de la rue où il côtoie les traîne-savates, les grisettes, les pochards et le petit monde des artisans. Remarqué pour ses dons pour le dessin, il passe désormais ses soirées dans un cours du soir afin d'en apprendre les rudiments. « Tout moujingue, je dessinais partout (...) Quand je n'avais pas de crayon, j'allais piquer des morceaux de charbon chez le bougnat et je traçais sur le trottoir des défilés qui n'en finissaient pas. »
    48a876fbb9fb9d9ad0508ddc0953a66c.jpgGen Paul. Un peintre maudit parmi les siens de Jacques Lambert La Table ronde, 478 p., 23 €.